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Réinventer les territoires à partir des usages

Adeptes d’une ingénierie territoriale humaniste et engagée, notre boussole est la compréhension en profondeur des usagers et des évolutions passées et futures de leurs modes de vie. Notre démarche est celle de l’intelligence collective, au croisement des expériences vécues, des expertises techniques et de la créativité de chacun.
Innover en designer

On ne peut plus continuer à concevoir des produits et des services pour une vie quotidienne dans laquelle la planète, ses cycles et ses contraintes n’existent pas. C’est dans ce cadre que nous déployons nos efforts en matière d’innovation. Nous le faisons avec ceux qui savent, ceux qui vivront les lieux.
Avec humilité, ingéniosité,
nous visons l’harmonie.
Verdi est un groupe familial indépendant de, planneurs, ingénieurs, architectes, urbanistes, écologues-environnementalistes, consultants… et spécialistes techniques, ouvrant sur tous les aspects de l’aménagement des territoires et de la construction.
 
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Actualités
Sud-Ouest | 05.10.2025
« C'est assez formidable quand même » : à Bordeaux, Nicole emménage dans la tour 2 rénovée de la Benauge
Après dix-huit mois de travaux, la première des deux tours de la Cité blanche accueille ces jours-ci ses premiers habitants dans le quartier en rénovation urbaine.

Nicole Angaud sur le grand balcon de son nouveau T2 de la tour 2. © Y. D.

« Ah, je vous préviens, c’est un peu le fouillis, je ne suis là que depuis une semaine hein ! » Dans le nouveau grand hall encore en finition de la tour 2 en bordure du boulevard Joliot-Curie, on demande à Nicole Angaud si l’on peut visiter son appartement. La Bordelaise est l’une des premières à avoir emménagée dans cette flèche de 15 étages que le bailleur CDC Habitat a entièrement rénovée dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain du quartier de la Benauge.


La tour 2 de la Cité blanche rénovée par CDC Habitat en 18 mois de travaux. © Y. D.


Couloirs, ascenseurs et paliers portent encore les traces des dix-huit mois de travaux. Troisième étage, première porte à gauche : Nicole nous accueille dans son T2 tout neuf au loyer de 500 euros. Dès l’entrée, la vue sur le coteau cenonnais nous attrape, et on n’est qu’au troisième. On ne doit pas avoir la même conception du mot « fouillis ». « Regardez cette salle de bain et cette douche », enjoint la retraitée de 77 ans. « C’est assez formidable quand même ! » Dans la chambre impeccable, une petite loggia au haut garde-corps où Nicole va mettre des fleurs mais « où mon gendre va renforcer la protection : je garde ma petite-fille le mercredi et on ne sait jamais… »


67 appartements neufs du T1 bis au T5. © Y. D.


Isolation
La pièce maîtresse et le grand changement avec le passé de cette tour construite en 1959, c’est le grand balcon gagné sur le vide pour les dix premiers étages. Quand on ouvre la baie vitrée, le coteau est toujours joliment là, mais le bruit et le trafic automobile du boulevard Joliot-Curie juste en bas prennent le dessus. Un TER passe sur les voies ferrées voisines. « J’ai habité la tour 1 pendant vingt ans alors je suis habituée », soupire Nicole. « Mais fenêtres fermées, l’isolation est parfaite. » L’apaisement de cette « autoroute » en boulevard urbain est toujours attendu de la Métropole.


La Cité blanche de la Benauge à côté du boulevard Joliot-Curie et des voies ferrées. © CDC Habitat.


À côté du balcon, des échafaudages avec vue sur cuisine : « Les façades devraient être terminées avant la fin de l’année », renseigne Gilles Labarthe, directeur de la maîtrise d’ouvrage chez CDC. Prochainement, le hall sera agrandi et tourné désormais vers le parc que la mairie doit réaménager. À venir aussi et venant de l’immeuble des Bastides à 200 mètres, le bureau d’accueil de CDC Habitat en rez-de-chaussée. Plus loin le long du boulevard, la tour 1 commence sa cure de jouvence selon le même principe : une plus grande typologie de logements, moins nombreux (de 77 à 67), du T1 bis au T5 (de 38 à 96 mètres carrés) nantis de nouveaux balcons du premier au 10e étage, de loggias gagnées sur l’intérieur pour les cinq derniers, différence de traitement due à des réglementations sismiques.


La maquette du projet de l’Atelier provisoire, architecte de la rénovation des deux tours. © Y. D.


Centre commercial
Après la démolition de la barre D, la construction de la résidence de l’Entre-deux-Mers face à la piscine Galin, la rénovation des barres A, B et C et de ces deux tours, le bailleur social terminera la rénovation de son patrimoine à la Benauge par la refonte très attendue elle aussi du centre commercial qu’elle a confiée au promoteur Icade.

« Il s’agit de considérer le construit et les usages des gens »

En bas de la tour 2 ce mardi, un rassemblement festif avec plusieurs associations de quartier était organisé. Les architectes de l’Atelier provisoire avaient sorti deux maquettes de l’exposition « Nouvelles saisons » actuellement à Arc-en-Rêve, rive gauche : à côté de la tour, celle de leur projet de 15 logements sociaux en trois îlots à Saint-Laurent-du-Bois dans le Langonnais, 250 habitants. « Un village, une tour, deux communautés de vie », souligne Laurent Villette de l’Atelier. « Il s’agit dans les deux cas de considérer le construit et les usages des gens. »

« Je ne bouge plus ! »
Nicole est assise sur son balcon à l’heure où la circulation est plus calme. « Je suis née et ai vécu boulevard Jules-Simon, à deux pas », raconte-t-elle. « Après mon divorce, j’ai emménagé dans la tour 1. C’est mon quartier. » En avril dernier, elle a été relogée au-dessus du centre commercial, entre début de chantier de sa tour historique et livraison de sa nouvelle. « L’année a été mouvementée, maintenant je ne bouge plus ! » sourit-elle.

En chiffres
7 000. Le nombre d’habitants du quartier de la Benauge, dont 90 % habitent dans les logements sociaux 453. Le nombre de logements gérés par CDC Habitat 22 millions. L’investissement réalisé sur le patrimoine de CDC (dont le soutien financier de la Ville, de la Métropole, de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et un prêt bonifié d’Action Logement) 66. Le nombre de logements de la tour 2 réhabilitée 232 millions. L’investissement estimé du projet urbain sur les quartiers de la Benauge (Bordeaux), Henri-Sellier/Léo-Lagrange (Cenon) et Cité du Midi (Floirac)
La Voix du Nord | 04.10.2025
Une étude pour renforcer la sécurité dans quatre rues principales de Pernes, avant d'éventuels travaux
Le résultat de l’étude menée par le cabinet Verdi pour sécuriser les déplacements dans les rues De Gaulle, Kennedy, Corbier et de la Gare, a été présenté lors du dernier conseil municipal. 
Le double objectif de sécuriser les déplacements des piétons, et de faire ralentir les voitures et autres véhicules, a guidé les techniciens du cabinet Verdi dans l’enquête qu’ils ont réalisée dernièrement pour la commune. Leurs travaux ont concerné quatre des principaux axes de la ville, en l’occurrence les rues De Gaulle et de la Gare, et les avenues Kennedy et Corbier.


L’avenue Kennedy, où la vitesse excessive est récurrente, fait partie des quatre axes examinés.

Des écluses et des zones 30
Pour chacun de ces axes, des recommandations ont été avancées en fonction de différentes contraintes, comme les entrées des propriétés et les largeurs des routes et des trottoirs. Concernant la rue Charles-De Gaulle, qui prolonge la rue de Saint-Pol pour aller de la Grand-Place vers l’avenue Kennedy (en direction de Sachin), des places de stationnement réparties entre les deux côtés sont imaginées pour créer un effet de chicane. Les débats des élus ont porté sur la possibilité de créer une place de stationnement PMR (personne à mobilité réduite) devant La Poste, et sur le nombre de places de stationnement à terme, qui pourrait s’avérer insuffisant.

Concernant l’avenue Kennedy, une écluse à mi-parcours est envisagée pour faire ralentir des usagers, de même qu’une limitation à 30 km/h de part et d’autre, la pose de deux radars pédagogiques, la coloration des zébras pour renforcer leur impact visuel, et la pose d’un panneau 50 à 150 mètres de l’entrée en agglomération, pour inciter à lever le pied plus tôt.

Rue de la Gare, de nouveaux passages pour piétons doivent être matérialisés. Le même schéma que celui de l’avenue Kennedy est envisagé, à savoir une zone 30, une écluse et deux radars pédagogiques. Un renforcement de la signalisation est aussi proposé au carrefour avec le chemin du Bart.

Pas de place PMR…
Avenue Corbier, le feuilleton de la place de stationnement PMR, réclamée de longue date par des riverains, s’est invité dans les débats. Le chef du cabinet Verdi a indiqué qu’un tel aménagement ne lui semble pas possible pour deux raisons techniques : le manque d’emprise puisqu’il faut une largeur de 3,30 mètres ; et l’absence de continuité de trottoir aux normes. Le manque de places de stationnement, et la sécurisation des véhicules stationnés, ont aussi suscité les inquiétudes.


Le cabinet Verdi indique que la création d’une place de stationnement PMR est techniquement impossible avenue Corbier.

À la suite de cette présentation, la maire Geneviève Janssoone a indiqué que le dossier va à nouveau être étudié en commission, avant de revenir à la table du conseil municipal. Étant établi qu’« on ne fera pas tout, et pas tout de suite ». L’ensemble des aménagements proposés représente un investissement d’environ 125 000 euros, pour lequel des subventions peuvent être sollicitées au titre des amendes de police.
La Voix du Nord | 26.09.2025
Inondations à Raimbeaucourt : des habitants inquiets veulent plus qu’une étude
Une réunion publique très suivie a eu lieu jeudi soir en mairie de Raimbeaucourt. Une étude hydraulique est lancée à la demande de la commune. Un registre de doléances va être ouvert pour collecter le plus d’informations. 

Des inondations ont de nouveau lieu en août 20020, ici rue Jules Ferry. ©Archives la Voix du Nord

Le contexte
Raimbeaucourt est régulièrement touchée par des inondations et coulées de boue lors de fortes pluies. Des épisodes à répétition qui douchent à chaque fois le moral des habitants (en 2005, en juin 2016, en août 2022 ou encore en mars 2024). Trois zones majeures ont été identifiées : le centre Hélène-Borel, le secteur de la voie verte, appelée « la voie du Sucre » et, le secteur du cours d’eau la Gronde. Mais globalement, toute la commune est concernée.


Un fossé situé non loin de la Voie Verte, secteur régulièrement inondé. ©Archives la Voix du Nord

En 2017, un comité de pilotage avait été créé pour trouver des solutions. Des travaux avaient été engagés et imposés à l’AFR (Association foncière de remembrement) avec la construction et l’entretien de deux bassins de rétention. Ces ouvrages ne sont aujourd’hui plus assez efficaces et manifestement plus entretenus faute de moyens financiers.

Si des dispositions avaient été prises, le problème complexe est malheureusement toujours d’actualité huit ans plus tard. Les mêmes problématiques reviennent sur le tapis comme l’ont redit les habitants présents à la réunion. On peut entre autres citer l’arrivée d’eau trop importante de la Gronde qui ne peut s’écouler vers le filet Maurand. L’afflux d’eau de la Voie Verte, appelée aussi « Voie du Sucre », qui n’est pas suffisamment absorbé par le réseau d’assainissement et se déverse sur la voie publique.

La méthode
Pour tenter de faire avancer ce dossier, la commune a missionné pour un coût de 25 000 € le cabinet Verdi pour étudier la situation hydraulique et préconiser des actions. L’étude porte sur l’intégralité du bassin-versant avec collecte de l’historique, des visites de terrain mais également des rencontres avec des acteurs du territoire. Une rencontre a déjà eu lieu avec huit exploitants agricoles mais également avec Douaisis Agglo, Noreade, le SAGE Scarpe Aval, le SMAPI (Syndicat des milieux aquatiques) et le centre Hélène Borel. « La complexité et la multiplication des acteurs sur la commune », a précisé la représentante du cabinet Verdi. « Nous sommes au stade du recueil de données techniques et historiques. Nous sommes là ce soir pour débattre ensemble et que vous puissiez abonder. »

Sur la proposition d’un habitant, le maire Alain Mension a validé la mise en place d’un registre de doléances qui sera ouvert en mairie et sous version numérique sur le site de la commune. La durée de l’étude est de neuf mois.

« Nous avons une mission d’études et non pas de travaux », a précisé le cabinet Verdi. La mise en œuvre des actions dépendra donc de la capacité des différents acteurs à s’entendre. « Qui sera le chef d’orchestre de toute cette étude ? Ce sera vous ? Qui va pouvoir forcer les uns et les autres à faire ces travaux ? », s’est inquiété un habitant auprès du maire. Car, c’est bien là tout l’enjeu, pour que cette étude ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. « L’objectif est de créer un comité de pilotage avec les différents acteurs, a répondu le maire. S’il y a besoin, on fera un recours au préfet pour qu’il y ait un comité. » Un autre habitant a prévenu plus tard : « Il ne faudra pas créer de la déception. »

Paroles des habitants
De nombreux témoignages précis et importants pour l’étude ont été donnés. Différents sujets ont été abordés par le public, comme les affaissements miniers, la situation des nappes phréatiques, les doubles cultures, les bouches d’égout bouchées… Les oreilles des agriculteurs ont aussi dû siffler. « C’est tout de même eux qui ont fait le remembrement. Aujourd’hui, ils n’ont plus les moyens pour entretenir les fossés. » Les suppressions de nombreux fossés ont aussi été pointées du doigt.

« On est continuellement noyés derrière le lotissement des Tilleuls. Certains ont un mètre d’eau dans leur cave. Je n’ai rien contre les constructions, mais plus rien ne s’infiltre », a lancé un riverain. Et un autre de rappeler que la commune est composée de zones argileuses. « Il ne faut pas faire du pire que mieux sur un assèchement de certaines zones car il y a de l’argile. »

Un habitant âgé a rappelé que « depuis quarante ans, les champs sont drainés après avoir busé un fossé dans le sens contraire». « Toutes les eaux coulent à grande vitesse, au début de la rue Marcel-Sembat, dans un tuyau de 30 cm. Toutes les habitations reçoivent les eaux de pluie mais les eaux sales aussi alors qu’elles devraient aller dans les prairies ». Et de conclure : « Si vous ne savez pas où l’écoulement se fait, votre étude ne servira à rien si ce n’est qu’à discuter de projets. Il vous faut l’origine des eaux. »
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