Les défis de notre temps sont notre cadre d'action.


Verdi met au service de ses clients l’ensemble des expertises de l'aménagement des territoires et de la construction afin de concevoir des solutions innovantes :
Cadre de vie
 
Territoires
Bâtiment durable
Mobilités
 
Équilibre des ressources
 
Transition énergétique
Gestion des ressources
Biodiversité
Réinventer les territoires à partir des usages

Adeptes d’une ingénierie territoriale humaniste et engagée, notre boussole est la compréhension en profondeur des usagers et des évolutions passées et futures de leurs modes de vie. Notre démarche est celle de l’intelligence collective, au croisement des expériences vécues, des expertises techniques et de la créativité de chacun.
Innover en designer

On ne peut plus continuer à concevoir des produits et des services pour une vie quotidienne dans laquelle la planète, ses cycles et ses contraintes n’existent pas. C’est dans ce cadre que nous déployons nos efforts en matière d’innovation. Nous le faisons avec ceux qui savent, ceux qui vivront les lieux.
Avec humilité, ingéniosité,
nous visons l’harmonie.
Verdi est un groupe familial indépendant de, planneurs, ingénieurs, architectes, urbanistes, écologues-environnementalistes, consultants… et spécialistes techniques, ouvrant sur tous les aspects de l’aménagement des territoires et de la construction.
 
Ensembles, nous sommes
Designer de territoires

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Actualités
Nouveau Lyon | n°68 | 01.06.2023
Le stress hydrique des arbres lyonnais cartographié
Planter des arbres n'est pas une fin en soi. Encore faut-il qu'ils soient efficaces face au changement climatique. Schématiquement, un arbre réfléchit 25 % du rayonnement solaire et absorbe 50 % de cette énergie pour réaliser de l'évapotranspiration, de la photosynthèse et capter du carbone.
On ne perçoit donc sous un arbre qu'un quart de la chaleur solaire, d'où le rafraîchissement ressenti. Sauf qu'en absence d'eau ça change tout. L'arbre se protège et laisse passer 55 % de la chaleur.




À partir de données satellites et de celles de la collectivité, Éric Larrey, directeur de l'innovation chez Verdi (société d'ingénierie travaillant dans la maîtrise d'œuvre et le conseil), a calculé le taux d'humidité de 103 000 arbres d'alignement - dans les rues et les squares - représentant plus de 500 espèces dans la métropole. Les deux cartes montrent comment le stress hydrique des arbres de la place Bellecour a évolué entre l'été 2021, frais et humide (à gauche) et l'été 2022, beaucoup plus chaud (à droite). Le platane et le tilleul s'en sortent bien, contrairement au poirier d'ornement ou à l'érable de Montpellier. Mais le premier compte plus de 17 000 sujets contre moins d'un millier pour le deuxième. La sensibilité au stress hydrique doit donc faire partie des paramètres de choix des espèces de demain sachant qu'il faut aussi tenir compte des parasites - les platanes n'en ont pas manqué -, de la qualité de la terre, des modes de plantation et de la diversité des essences utilisées. Ces travaux devraient surtout alimenter le débat sur l'arrosage estival. “ Peut-être faut-il aller vers l'utilisation d'eaux usées retraitées, s'interroge Éric Larrey. Mais, sans apport à certaines périodes, on risque de voir cette végétation stressée année après année périr massivement ” Ainsi que le rafraîchissement qu'elle apporte.

11 500 C'est le nombre de mètres carrés que la Ville de Lyon annonce avoir renaturé cet hiver. Ce chiffre était de 7 500 m2
l'hiver précédent. Dans le détail, plus de 19 000 arbustes et 1 780 arbres ont été plantés à Lyon. Soit 35 rues végétalisées, 13 (petits) parcs réaménagés, 8 “ rues des enfants ” végétalisées, 9 vergers plantés (un par arrondissement) et une façade - celle de la mairie du 1er - végétalisée sur 200 m2.
Ouest France | 23.05.2023
Réchauffement climatique. Une carte des îlots de chaleur à La Roche-sur-Yon
L’entreprise Verdi, spécialisée dans l’aménagement des territoires, a cartographié les îlots de chaleur dans plusieurs centaines de villes françaises. Voici ce que révèle la carte de La Roche-sur-Yon.
C’est quoi, les îlots de chaleurs urbains ?
Denses, minérales, bitumées : nos villes absorbent plus de chaleur que nos campagnes. C’est le phénomène d’îlot de chaleur urbain, qui engendre une augmentation des températures, en particulier la nuit, lorsque la chaleur stockée est lentement restituée dans l’atmosphère.
“ L’ombrage évite le rayonnement au sol, et la végétation rafraîchit aussi, par le phénomène d’évapotranspiration. Mais sans moyen de faire baisser la température, le système accumule de la chaleur ”, explique Eric Larrey, directeur de l’innovation chez le groupe Verdi. Cette entreprise d’ingénierie, au siège basé à Lille, partage depuis plusieurs semaines, sur les réseaux sociaux, des cartes des îlots de chaleur dans les villes. En rouge, l’effet d’îlot de chaleur. En bleu, l’îlot de fraîcheur.


Alors que le Pentagone concentre le plus d'îlots de chaleur, les bords de l'Yon rafraîchissent l'atmosphère.

Comment le phénomène est-il mesuré ?
L’entreprise s’est appuyée sur un réseau de capteurs dans plusieurs villes et des données satellites pour construire un modèle, utilisant des indicateurs comme le bâti, la densité, la végétation, l’orientation des rues… S’il existe plusieurs approches, Verdi mesure l’indice de confort thermique usager (ICTU), associant “ l’humidité, la température de l’air, le plein soleil ou l’ombre… Entre un lieu très ombragé sous une canopée d’arbres et une place très claire, à 14 h, il peut y avoir un écart de l’ordre de 14 à 15 °, en température ressentie. ”


Place Jacques-Chirac, la Ville prévoit des végétaux en bacs et une canopée végétale sur une structure métallique.

Que remarque-t-on à La Roche-sur-Yon ?
À La Roche-sur-Yon, le Pentagone concentre les points les plus chauds. “De manière générale, les cœurs historiques sont moins végétalisés ”, explique Eric Larrey. “ Quand vous avez des réseaux de rues, et des zones imbriquées entre des immeubles, c’est là que se produit le phénomène d’accumulation de chaleur. ”
Mais on trouve néanmoins des îlots de fraîcheur : c’est le cas des parcs (squares Bayard ou Simone-Veil), de la place Napoléon, des bords de l’Yon au sud-est du pentagone… “ Il y a quand même une pénétration végétale importante ”, souligne Eric Larrey qui estime qu’il “ y a bien pire ” que La Roche-sur-Yon.
Interrogée sur les îlots de fraîcheur l’été dernier, Anne Aubin-Sicard, adjointe à l’environnement, expliquait : “ A La Roche-sur-Yon, il y a déjà 100 m² d’espaces verts par habitant, alors que la moyenne nationale est plutôt à 30m². ”


Le Pentagone concentre le plus d’îlots de chaleur, selon la carte établie par le groupe Verdi.

Comment rafraîchir la ville ?
En végétalisant, mais pas n’importe comment. “ Selon la manière dont on plante des arbres, il peut y avoir de l’effet, ou aucun. ” Selon Eric Larrey, les arbres d’alignement, isolés, sur un sol minéral “ souffrent très vite l’été. Or un arbre qui souffre de stress hydrique ne rafraîchit quasiment pas. ”
La végétation en bacs ? “ Elle a tendance à beaucoup moins rafraîchir qu’en pleine terre. ” Le choix des végétaux joue aussi : un olivier résistera mieux au manque d’eau, “ mais l’évapotranspiration y sera quatre à cinq fois moindre qu’un feuillu classique. Tout dépend de ce qu’on veut. ”

Selon une étude espagnole, pour une meilleure santé mentale, chaque habitant des villes devrait pouvoir voir au moins trois arbres depuis chez lui, bénéficier d’un indice de canopée [la couverture du feuillage des arbres] de 30 % dans chaque quartier, et ne pas vivre à plus de 300 mètres du parc ou de l’espace vert le plus proche.


La place Napoléon, un îlot de fraîcheur dans le Pentagone.

Où sont les bonnes idées ?
Si Eric Larrey insiste sur le fait qu’il “ n’y a pas de solution unique ”, il donne quelques exemples. À Vichy, “ les habitants volontaires peuvent planter et entretenir des carrés désimperméabilisés ”. Selon lui, “ il n’y a pas de surface minimale pour végétaliser. Certaines villes disposent de friches qui peuvent être de bonnes opportunités ”. La Roche-sur-Yon a lancé un diagnostic sur la végétalisation de ses cours d’école.
Midi Libre | 21.05.2022
La municipalité envisage de futures pénuries d’eau
Ordre du jour important pour ce conseil municipal du lundi 15 mai, présidé par Pierre Carrière, premier adjoint, en l’absence du maire, Jean-Pierre Pugens.
Les deux premiers points étaient conséquents car ils concernaient deux thèmes majeurs : l’eau et le nouveau PLU. Jérôme Dubost, directeur de l’Eau à la CCVH, est intervenu longuement pour aborder deux questions, la problématique de la ressource sur le secteur et la fin de la DSP (Délégation de Service Public) concernant l’eau et l’assainissement en 2024.

Vers une révision du plan local d’urbanisme ?
Sur le premier point, il est revenu sur la nécessité d’accroître la production actuelle qui s’avérera insuffisante compte tenu de l’accroissement de la population et du dérèglement climatique encore sensible cette année dans notre région. Les niveaux sont au plus bas.

La mise en service du forage du Redonel sur Saint-Gély espérée en 2026 sera une solution viable car elle doublera la capacité du secteur. En attendant, d’autres forages sont à l’étude sur les communes de Puéchabon, La Boissière et Argelliers mais nécessiteraient de lourds travaux tant au niveau du forage que des acheminements possibles dans les communes.

D’autre part, la DSP confiée à la Saur prend fin en 2024. La CCVH qui est l’exploitant souhaite que les communes concernées se positionnent avant juillet 2023 pour une continuation en DSP élargie à d’autres communes ou sous forme de régie confiée à la CCVH.
Jérôme Dubost a largement exposé les avantages et inconvénients des différents scénarios. La décision sera prise en commission de la CCVH et n’influera en rien sur le coût de l’eau pour les usagers déjà fixé.

L’adjointe à l’urbanisme Frédérique Tufféry a ensuite évoqué le PLU (Plan Local d’Urbanisme). Une procédure de révision de celui-ci a été confiée au Cabinet d’études Verdi qui avait délégué François Clauzon pour une présentation détaillée du PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) dans lequel doit s’inscrire le PLU.

En lien avec le diagnostic qui a permis de mettre en exergue les atouts et faiblesses ainsi que les besoins et enjeux de développement du territoire communal, la stratégie communale à l’horizon 2032 s’articulera autour de 3 axes : développement urbain maîtrisé et équilibré, renforcement de l’attractivité du territoire et mise de l’environnement au cœur du développement.
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