
Designer
de territoires
de territoires
Imaginer les territoires en designer, c’est intégrer la crise environnementale comme cadre général de nos activités, penser simultanément le cadre de vie et l’équilibre des ressources, croiser transversalement tous nos savoirs autour de chaque problématique.
C’est aussi s’inscrire dans une dynamique permanente de prise en considération des dernières avancées technologiques et ainsi confronter nos idées au regard des usages.
Un job chez VERDI ?
Les défis de notre temps sont notre cadre d'action.
Verdi met au service de ses clients l’ensemble des expertises de l'aménagement des territoires et de la construction afin de concevoir des solutions innovantes :
Cadre de vie
Territoires
Bâtiment durable
Mobilités
Bâtiment durable
Mobilités
Équilibre des ressources
Transition énergétique
Gestion des ressources
Biodiversité
Gestion des ressources
Biodiversité

Réinventer les territoires à partir des usages
Adeptes d’une ingénierie territoriale humaniste et engagée, notre boussole est la compréhension en profondeur des usagers et des évolutions passées et futures de leurs modes de vie. Notre démarche est celle de l’intelligence collective, au croisement des expériences vécues, des expertises techniques et de la créativité de chacun.
Innover en designer
On ne peut plus continuer à concevoir des produits et des services pour une vie quotidienne dans laquelle la planète, ses cycles et ses contraintes n’existent pas. C’est dans ce cadre que nous déployons nos efforts en matière d’innovation. Nous le faisons avec ceux qui savent, ceux qui vivront les lieux.



























Nos réalisations
Avec humilité, ingéniosité,
nous visons l’harmonie.
nous visons l’harmonie.
Verdi est un groupe familial indépendant de, planneurs, ingénieurs, architectes, urbanistes, écologues-environnementalistes, consultants… et spécialistes techniques, ouvrant sur tous les aspects de l’aménagement des territoires et de la construction.
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Ensembles, nous sommes
Designer de territoires
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Actualités

07.05.2025 | L’Est Républicain
Marnay, place du Roi de Rome : piétonnisation et zone bleue
Une quinzaine de riverains ont participé en mairie, ce lundi 5 mai, à une réunion d'information sur la requalification de la place du Roi-de-Rome et de l'avenue du Champ-de-Foire.
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L’Est Républicain | 07.05.2025
Vincent Ballot, maire, accompagné de Johann Sugny, chef de projet au cabinet Verdi, maître d’œuvre, a rappelé le contexte. La première tranche, l’aménagement de la place, est dictée par la demande du conseil régional de mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) de l’arrêt de car de la ligne Besançon-Gray. Cette tranche est ferme ; les travaux devraient débuter au deuxième semestre.
La deuxième tranche, optionnelle, concerne l’aménagement de l’avenue du Champ de Foire, de la place du Roi de Rome à l’intersection de la rue Pourny. “ La place du Roi de Rome sera piétonne, tout en maintenant des places de stationnement. ” Le projet comprend l’accessibilité PMR de l’arrêt de bus, une place arrêt-minute, dix places de stationnement et la plantation de quatre arbres. Vingt pour cent des surfaces seront rendues perméables pour diminuer le ruissellement.
Tout n’est pas écrit
Une zone de rencontre, où cohabitent piétons, deux-roues et voitures, sera créée avec une limitation de la vitesse à 20 km/heure. Le stationnement sera en zone bleue, pour permettre une rotation des véhicules après une heure ou une heure trente.
“ Un centre bis se met en place en périphérie du centre historique ”, a noté Vincent Ballot, soulignant la fréquentation grandissante de ce périmètre, bientôt libéré de la Poste, remplacée par une agence communale en mairie.
Aux riverains préoccupés par les contraintes des aménagements, le maire répond : “ Tout n’est pas écrit, on peut réviser des décisions. ” Seule la largeur de la voirie, réduite à 4,80 mètres avenue du Champ de Foire, “ est gravée dans le marbre ”. Une voie où les riverains témoignent de nombreuses incivilités. La municipalité envisage un stop au croisement de la rue Pourny pour limiter la vitesse.
Vincent Ballot, maire, accompagné de Johann Sugny, chef de projet au cabinet Verdi, maître d’œuvre, a rappelé le contexte. La première tranche, l’aménagement de la place, est dictée par la demande du conseil régional de mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR) de l’arrêt de car de la ligne Besançon-Gray. Cette tranche est ferme ; les travaux devraient débuter au deuxième semestre.
La deuxième tranche, optionnelle, concerne l’aménagement de l’avenue du Champ de Foire, de la place du Roi de Rome à l’intersection de la rue Pourny. “ La place du Roi de Rome sera piétonne, tout en maintenant des places de stationnement. ” Le projet comprend l’accessibilité PMR de l’arrêt de bus, une place arrêt-minute, dix places de stationnement et la plantation de quatre arbres. Vingt pour cent des surfaces seront rendues perméables pour diminuer le ruissellement.
Tout n’est pas écrit
Une zone de rencontre, où cohabitent piétons, deux-roues et voitures, sera créée avec une limitation de la vitesse à 20 km/heure. Le stationnement sera en zone bleue, pour permettre une rotation des véhicules après une heure ou une heure trente.
“ Un centre bis se met en place en périphérie du centre historique ”, a noté Vincent Ballot, soulignant la fréquentation grandissante de ce périmètre, bientôt libéré de la Poste, remplacée par une agence communale en mairie.
Aux riverains préoccupés par les contraintes des aménagements, le maire répond : “ Tout n’est pas écrit, on peut réviser des décisions. ” Seule la largeur de la voirie, réduite à 4,80 mètres avenue du Champ de Foire, “ est gravée dans le marbre ”. Une voie où les riverains témoignent de nombreuses incivilités. La municipalité envisage un stop au croisement de la rue Pourny pour limiter la vitesse.

18.04.2025 | Le Bien Public
Dijon : des travaux lancés
pour désaturer le tramway
à l’université
pour désaturer le tramway
à l’université
Le 22 avril, le projet Capatram démarre sa quatrième phase de chantier à hauteur de l'arrêt Mazen-Sully à Dijon. Objectif : fluidifier la ligne de tramway T1 en créant un nouveau terminus partiel afin de mieux absorber le flux d'étudiants aux heures de pointe sur le campus universitaire.
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Le réseau de tramway poursuit sa mue à Dijon. Après avoir vu sa fréquentation baisser pendant la crise sanitaire, les chiffres 2023 et 2024 témoignent d'un retour au niveau record de l'année 2019. Résultat : les rames sont souvent saturées aux heures de pointe, ainsi que sur le tronc commun entre les lignes Tl et T2. Pour remédier à ce problème, la Métropole investit la somme de 15 M€ à travers le projet Capatram , dont l'objectif est de fluidifier la circulation des tramways et augmenter la capacité de transport (+20 % pour la ligne Tl et 12 % sur la ligne T2).

Du 22 avril au 24 août, des travaux vont avoir lieu autour de l’arrêt Mazen-Sully sur la ligne T1 du tramway avec la création d’un terminus partiel permettant d’augmenter la capacité de transports des rames sur le campus universitaire. Photo Nicolas Durdilly
Création d'un terminus partiel pour optimiser la desserte sur le campus universitaire
Après des premiers travaux réalisés aux arrêts Carraz, Foch-Gare et Valmy, la quatrième phase du projet démarre le 22 avril, à hauteur du secteur Mazen -Sully (ligne Tl). Les travaux prévoient la création d'une zone de retournement et d'un troisième quai, afin de permettre aux rames de faire leur terminus plus tôt sur la ligne, sans aller jusqu'à Quetigny.

Dominique Martin-Gendre, adjointe déléguée aux travaux à la Ville de Dijon : “ L'enjeu est d'augmenter la capacité de transport des voyageurs aux heures de pointe sur le campus universitaire et ce, sans acheter de nouvelles rames. ” Photo Nicolas Durdilly
“ L'enjeu est d'augmenter la capacité de transport des voyageurs aux heures de pointe sur le campus universitaire et ce, sans acheter de nouvelles rames ”, déclare Dominique Martin-Gendre, conseillère métropolitaine déléguée aux aménagements de voirie et de la gestion des transports. “ L'objectif est de diminuer l'attente des étudiants qui sont nombreux à prendre le tramway, avant et après les cours, sur le campus universitaire. ”
Ce nouveau terminus partiel, inspiré de ce qui a été réalisé à Valmy, devrait permettre de gagner en fréquence et en ponctualité sur les tronçons saturés. Le temps de retournement sera optimisé, améliorant la fluidité du trafic et la capacité d'accueil du réseau.
Des bénéfices déjà visibles
Selon Dominique Martin-Gendre, les premiers bénéfices du projet Capatram sont “ déjà visibles ”, notamment sur le secteur Foch-Gare, où la coordination des feux et la réorganisation des quais ont abouti à une circulation plus fluide. “ Le gain en ponctualité s'est traduit par des minutes précieuses économisées en heure de pointe et davantage d'allers-retours quotidiens ”, déclare l'élue.
La phase 5 du projet, prévue à Quetigny, débutera quant à elle le 5 mai, avec également une livraison attendue à l'été. L'ensemble du programme doit s'achever en septembre 2025, pour une efficacité complète à la rentrée 2026.

Du 22 avril au 24 août, des travaux vont avoir lieu autour de l’arrêt Mazen-Sully sur la ligne T1 du tramway avec la création d’un terminus partiel permettant d’augmenter la capacité de transports des rames sur le campus universitaire. Photo Nicolas Durdilly
Création d'un terminus partiel pour optimiser la desserte sur le campus universitaire
Après des premiers travaux réalisés aux arrêts Carraz, Foch-Gare et Valmy, la quatrième phase du projet démarre le 22 avril, à hauteur du secteur Mazen -Sully (ligne Tl). Les travaux prévoient la création d'une zone de retournement et d'un troisième quai, afin de permettre aux rames de faire leur terminus plus tôt sur la ligne, sans aller jusqu'à Quetigny.

Dominique Martin-Gendre, adjointe déléguée aux travaux à la Ville de Dijon : “ L'enjeu est d'augmenter la capacité de transport des voyageurs aux heures de pointe sur le campus universitaire et ce, sans acheter de nouvelles rames. ” Photo Nicolas Durdilly
“ L'enjeu est d'augmenter la capacité de transport des voyageurs aux heures de pointe sur le campus universitaire et ce, sans acheter de nouvelles rames ”, déclare Dominique Martin-Gendre, conseillère métropolitaine déléguée aux aménagements de voirie et de la gestion des transports. “ L'objectif est de diminuer l'attente des étudiants qui sont nombreux à prendre le tramway, avant et après les cours, sur le campus universitaire. ”
Ce nouveau terminus partiel, inspiré de ce qui a été réalisé à Valmy, devrait permettre de gagner en fréquence et en ponctualité sur les tronçons saturés. Le temps de retournement sera optimisé, améliorant la fluidité du trafic et la capacité d'accueil du réseau.
Des bénéfices déjà visibles
Selon Dominique Martin-Gendre, les premiers bénéfices du projet Capatram sont “ déjà visibles ”, notamment sur le secteur Foch-Gare, où la coordination des feux et la réorganisation des quais ont abouti à une circulation plus fluide. “ Le gain en ponctualité s'est traduit par des minutes précieuses économisées en heure de pointe et davantage d'allers-retours quotidiens ”, déclare l'élue.
La phase 5 du projet, prévue à Quetigny, débutera quant à elle le 5 mai, avec également une livraison attendue à l'été. L'ensemble du programme doit s'achever en septembre 2025, pour une efficacité complète à la rentrée 2026.
Des perturbations à prévoir pendant les travaux Dans le cadre des travaux à venir autour de l'arrêt Mazen-Sully sur la ligne Tl à Dijon (du 22 avril au 24 août), des perturbations sont à prévoir sur la circulation. La rue en Vieille-Fourche sera fermée aux voitures (suivre la déviation), mais l'accès aux riverains est maintenu. Des neutralisations ponctuelles sont prévues rue de Sully. Côté tramway, la ligne Tl circulera normalement jusqu'au 9 juin. Du 10 juin au 24 août, la station Mazen -Sully ne sera plus desservie. Du 10 juin au 3 juillet, les tramways feront leur terminus à l'arrêt Université, du lundi au jeudi à partir de 21 heures. Du 7 juillet au 24 août, le terminus sera à l'université pour l'entièreté du service. Dans les deux cas, les stations jusqu'à Quetigny seront desservies par des bus “ Plan B ”. Aucun impact n'est prévu sur les lignes de bus. |

15.04.2025 | La Gazette du Val d’Oise
Prochaine étape, l'enquête publique pour ce plan local d'urbanisme de Magny-en-Vexin, dans le Val-d'Oise
La révision du plan local de l'urbanisme (Plu) de Magny-en-Vexin (Val-d'Oise) entre dans sa dernière phase avant une approbation souhaitée à la fin de l'année.
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Un petit comité de 45 personnes s’est rassemblé, mercredi 2 avril 2025, à la salle des fêtes de Magny-en-Vexin (Val-d’Oise) pour une ultime réunion publique autour de la révision du Plan local de l’urbanisme (Plu). Datant de 2007, son programme d’étude est engagé depuis février 2022. Confiée au cabinet Verdi, expert de l’aménagement des territoires et de la construction, l’étude a fait l’objet d’une restitution avant un échange avec le public.
Trois axes
Le Plu 2025 s’appuie sur un Padd (Projet d’aménagement et de développement durables). Ainsi, environnement et paysage, développement urbain et attractivité, sont les trois axes du futur plan qui entre dans sa dernière phase. “ L'objectif, c'est d'avoir une densification urbaine encadrée, en prenant en compte ce qui est imposé ” Matilda Lésel, Cabinet Verdi
“ L’environnement et le paysage sont des atouts à valoriser. Il faut préserver le patrimoine bâti et naturel, vecteur d’identité ”, a expliqué Matilda Lésel du cabinet Verdi, lors de la réunion publique, qui précédait d’une semaine l’arrêt du projet en conseil municipal. “ Valoriser le patrimoine bâti et paysagé c’est aussi concilier développement urbain, qualité paysagère, environnementale et biodiversité ”, a ajouté la chargée d’étude.
En résumé, préserver les zones naturelles, promouvoir la nature en ville, mais aussi veiller à une bonne insertion urbaine, architecturale et environnementale des futures constructions, tels sont les objectifs de ce premier axe du futur Plu, dont le principal objet repose sur l’avenir de l’urbanisation.
7 000 habitants en 2040
Veiller à zéro artificialisation d’ici à l’horizon 2050, va aussi être une tâche difficile alors que cinq hectares d’extension de la zone d’activités de la Demi-Lune et 8,5 ha pour la construction d’équipements d’intérêts collectifs ou de services publics sont d’ores et déjà actés pour répondre “ aux besoins actuels et futurs d’habitants ”, soulignait le cabinet Verdi.
Car le Plu 2025 devra répondre aux exigences du Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) qui cadre la politique d’aménagement du territoire francilien. Ainsi, d’ici à 2040, Magny-en-Vexin devra être en mesure de répondre à la poussée urbaine et démographique de la région parisienne. Cela passe par la prévision d’une hausse de la population du premier bourg du Vexin français, qui pourrait alors atteindre les 7 000 habitants.
L’attractivité
Faire de Magny-en-Vexin un pôle de centralité est le premier défi à réaliser pour sortir le bourg de l’isolement rural. Cela passerait par une diversification des commerces et de l’offre d’équipements et de services “ en permettant une cohésion entre équipements, services et accessibilités ”, évoquait Matilda Lésel.
Il s’agit aussi de favoriser l’emploi sur place, en accompagnant un projet d’extension du parc d’activités de la Demi-Lune et en requalifiant les autres zones d’activités “ pour diversifier les emplois. ” Aussi évoquée, et déjà source de débat, la création de nouveaux logements figure dans les préconisations du Sdrif.
Pour répondre au souhait d’améliorer l’attractivité et le développement urbain, marqué par l’arrivée prochaine d’un lycée, Magny-en-Vexin n’évitera pas l’expansion de l’habitat sur son territoire.
Or, le Plu prépare la Ville à cadrer les règles d’urbanisme et à freiner une déferlante de promoteurs immobiliers, susceptibles de saisir des opportunités de constructions, alors qu’un potentiel de 400 nouveaux logements est avancé dans la commune (lire l’encadré ci-dessous).
“ Cela ne reste qu’une hypothèse, car en termes de consommation d’espace naturel, agricole et forestier, Magny n’a pas de place pour du logement, mais pour de l’activité ”, a assuré Matilda Lésel.
Trois axes
Le Plu 2025 s’appuie sur un Padd (Projet d’aménagement et de développement durables). Ainsi, environnement et paysage, développement urbain et attractivité, sont les trois axes du futur plan qui entre dans sa dernière phase. “ L'objectif, c'est d'avoir une densification urbaine encadrée, en prenant en compte ce qui est imposé ” Matilda Lésel, Cabinet Verdi
“ L’environnement et le paysage sont des atouts à valoriser. Il faut préserver le patrimoine bâti et naturel, vecteur d’identité ”, a expliqué Matilda Lésel du cabinet Verdi, lors de la réunion publique, qui précédait d’une semaine l’arrêt du projet en conseil municipal. “ Valoriser le patrimoine bâti et paysagé c’est aussi concilier développement urbain, qualité paysagère, environnementale et biodiversité ”, a ajouté la chargée d’étude.
En résumé, préserver les zones naturelles, promouvoir la nature en ville, mais aussi veiller à une bonne insertion urbaine, architecturale et environnementale des futures constructions, tels sont les objectifs de ce premier axe du futur Plu, dont le principal objet repose sur l’avenir de l’urbanisation.
7 000 habitants en 2040
Veiller à zéro artificialisation d’ici à l’horizon 2050, va aussi être une tâche difficile alors que cinq hectares d’extension de la zone d’activités de la Demi-Lune et 8,5 ha pour la construction d’équipements d’intérêts collectifs ou de services publics sont d’ores et déjà actés pour répondre “ aux besoins actuels et futurs d’habitants ”, soulignait le cabinet Verdi.
Car le Plu 2025 devra répondre aux exigences du Sdrif (schéma directeur de la région Île-de-France) qui cadre la politique d’aménagement du territoire francilien. Ainsi, d’ici à 2040, Magny-en-Vexin devra être en mesure de répondre à la poussée urbaine et démographique de la région parisienne. Cela passe par la prévision d’une hausse de la population du premier bourg du Vexin français, qui pourrait alors atteindre les 7 000 habitants.
L’attractivité
Faire de Magny-en-Vexin un pôle de centralité est le premier défi à réaliser pour sortir le bourg de l’isolement rural. Cela passerait par une diversification des commerces et de l’offre d’équipements et de services “ en permettant une cohésion entre équipements, services et accessibilités ”, évoquait Matilda Lésel.
Il s’agit aussi de favoriser l’emploi sur place, en accompagnant un projet d’extension du parc d’activités de la Demi-Lune et en requalifiant les autres zones d’activités “ pour diversifier les emplois. ” Aussi évoquée, et déjà source de débat, la création de nouveaux logements figure dans les préconisations du Sdrif.
Pour répondre au souhait d’améliorer l’attractivité et le développement urbain, marqué par l’arrivée prochaine d’un lycée, Magny-en-Vexin n’évitera pas l’expansion de l’habitat sur son territoire.
Or, le Plu prépare la Ville à cadrer les règles d’urbanisme et à freiner une déferlante de promoteurs immobiliers, susceptibles de saisir des opportunités de constructions, alors qu’un potentiel de 400 nouveaux logements est avancé dans la commune (lire l’encadré ci-dessous).
“ Cela ne reste qu’une hypothèse, car en termes de consommation d’espace naturel, agricole et forestier, Magny n’a pas de place pour du logement, mais pour de l’activité ”, a assuré Matilda Lésel.
Polémique autour de 400 logements C'est le sujet qui concentre toute l'attention autour du futur Plu. L'évocation de la construction de 400 nouveaux logements à Magny-en-Vexin. Un point qui a déjà fait débat au sein du conseil municipal. “ Il s'agit d'un objectif capacitaire qui est imposé par le Sdrif ”, a réagi, d'un ton ulcéré, Luc Puech d'Alissac, maire (Dvd), avant même que le projet ne soit évoqué lors de l'ultime réunion publique du 2 avril. “ Nous ne sommes pas dans un objectif de construction de 400 logements ”, a-t-il rassuré, alors qu'il répondait à un habitant qui abordait la question des équipements à venir pour répondre à la hausse d'habitants. L'objet polémique, a pourtant été relancé par le conseiller municipal d'opposition Thomas Vatel qui n'a pas manqué l'occasion de l'aborder. “ Si dans les années à venir un constructeur dont le programme est totalement dans les clous des règles d'urbanisme du prochain Plu, comment la mairie peut-elle empêcher un aménagement de logements ? ” “ Aucun promoteur ne construira contre l'avis de la commune. J'ai déjà refusé des programmes qui ne correspondaient pas à l'idée que nous nous faisons de l'aménagement urbain ”, a rétorqué le maire. “ Les zones que nous avons changées dans le Plu, sont pour accueillir des équipements publics : lycée, gendarmerie, centre routier, nouvel hôpital, zone d'activités... Il n'y a aucune zone prévue pour l'accueil d'un programme de logements ”, a précisé Teresa Beyer, adjointe, délégué à l'urbanisme. “ Lorsque nous avons lancé l'étude du Plu, nous avons repéré des zones de divisions foncières, mais celles-ci ne forment que des parcelles pouvant accueillir 32 logements ”, a corrigé Matilda Lésel, du cabinet Verdi. Avant de compléter : “ Des outils du Plu permettent de rejeter des projets immobiliers qui respecteraient les règles du Plu mais qui ne répondraient pas aux exigences de la mairie. ” Si le Sdrif n'impose pas 400 nouveaux logements, il prévoit une hausse de la population à l'horizon 2040 et préconise aux communes de réserver des parcelles susceptibles de servir à l'implantation de nouveaux habitats. À Magny, la réserve à prévoir est de 15 % de logements supplémentaires, sous quelque forme que ce soit. |
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