If Saint-Étienne | 11.03.2024
Bonson : Imaginer un vrai centre-ville d'ici 2040
Comment imaginer une véritable centralité pour la petite ville forézienne d'ici 15 ans ? Pour y répondre, la commune de Bonson, appuyée financièrement par son intercommunalité Loire Forez et Epora, a confié au groupement Verdi Ingénierie/Onnix, une étude urbaine pour repenser son centre-ville. Une démarche participative, associant les usagers, a été inaugurée via une balade urbaine.


Quelques centaines d’habitants au lendemain de la Guerre, 4 331 en 2021… Après une période de stagnation dans les années 1990-début 2000, le village devenu petite ville qu’est Bonson a vu sa démographie repartir à la hausse ces dernières années. Et comme souvent, ce changement d’échelle, typique de la périurbanisation du sud Forez, ne s’est pas accompagné de la constitution d’une centralité propre à l’identifier, à fédérer ses habitants. 


Le périmètre d’étude comprend cinq points clés du centre-ville.

C’est pour imaginer son centre-ville de demain, relever le défi d’“ un lieu plus vert, plus accessible, plus dynamique ” que la commune de Bonson, appuyée par son intercommunalité Loire Forez, a engagé le groupement rhodanien Verdi Ingénierie – Onnix. Un défi participatif. Début mars, une quarantaine de Bonsonnais, riverains et commerçants du centre-ville, ont ainsi répondu présents à l’invitation de la municipalité. Accompagnés d’Amélie Leguay, cheffe de projet pour Verdi, et d’élus, ils ont parcouru les cinq secteurs clés du périmètre d’étude, échangeant sur leurs besoins et aspirations pour leur cadre de vie.



Une synthèse de l’étude… en BD
“ Est-ce que la place de la mairie est un lieu de rendez-vous ? ” ; “ Les mobiliers urbains présents sont-ils adéquats ? ” ; “ Pratiquez-vous le covoiturage ici ? ”. Autant de questions qui ont permis de dresser un premier état des lieux, nourri par les observations et les suggestions des participants. “ C’est à vous d’imaginer la ville de demain ”, leur a rappelé Marcel Giacomel, adjoint municipal de Bonson chargé de l’aménagement, soulignant l’importance de cette phase de concertation pour construire un projet urbain en phase avec les attentes des citoyens. Cette balade urbaine est donc la première pierre d’un travail global de projet urbain, engagé par Loire Forez et cofinancé, aussi, par Epora, pour un montant total de 34 000 €.



L’étude urbaine s’étalera sur une année et permettra de définir les orientations d’aménagement du centre-ville d’ici 2040, en matière d’espaces publics, d’habitat et de commerces. Afin de rendre accessible le contenu de l’étude à tous, une bande dessinée sera réalisée par l’artiste lyonnaise Eloïse Vanhouteghem. “ L’idée est de vulgariser les termes techniques et de les illustrer pour une meilleure compréhension ”, précise celle-ci. La première planche de la BD sera diffusée en version numérique courant avril.
News•dayfr | 12.03.2024
Bonson, un véritable centre-ville d'ici 2040
Comment imaginer une véritable centralité pour la petite ville du Forez dans 15 ans ? Pour répondre à cela, la commune de Bonson, soutenue financièrement par son intercommunalité Loire Forez et Epora, a confié au Groupe Verdi Ingénierie/Onnix une étude urbaine pour repenser son centre-ville. Une démarche participative, impliquant les usagers, a été inaugurée via une promenade urbaine.
Quelques centaines d’habitants au lendemain de la guerre, 4 331 en 2021… Après une période de stagnation dans les années 1990 et au début des années 2000, le village devenu petite commune qu’est Bonson voit sa démographie repartir à la hausse ces dernières années. Et comme souvent, ce changement d’échelle, typique de la périurbanisation du sud Forez, ne s’est pas accompagné de la création d’une centralité capable de l’identifier, d’unifier ses habitants.

C’est imaginer le centre-ville de demain, relever le défi d’un lieu plus vertplus accessibleplus dynamique que la commune de Bonson, soutenue par son intercommunalité Loire Forez, a fait appel au groupe rhodanien Verdi Ingénierie - Onnix. Un défi participatif. Début mars, une quarantaine de Bonsonnais et commerçants du centre-ville ont répondu présents à l’invitation de la municipalité. Accompagnés d’Amélie Leguay, chargée de projet chez Verdi, et d’élus, ils ont parcouru les cinq secteurs clés du territoire d’étude, discutant de leurs besoins et aspirations pour leur milieu de vie.

Une synthèse de l’étude… en bande dessinée
La place de la mairie est-elle un lieu de rencontre ? ; Le mobilier urbain présent est-il adéquat ? ; Est-ce que vous faites du covoiturage ici ? Autant de questions qui ont permis de dresser un premier état des lieux, nourri des observations et suggestions des participants. “ A vous d’imaginer la ville de demain ”, leur a rappelé Marcel Giacomel, adjoint municipal de Bonson chargé de l’urbanisme, soulignant l’importance de cette phase de concertation pour bâtir un projet urbain en adéquation avec les attentes des citoyens. Cette balade urbaine est donc la première pierre d’un projet urbain global, initié par Loire Forez et également cofinancé par Epora, pour un montant total de 34 000 €.

L’étude urbaine s’étalera sur un an et permettra de définir les orientations de développement du centre-ville à l’horizon 2040, en termes d’espaces publics, de logements et d’entreprises. Afin de rendre le contenu de l’étude accessible à tous, une bande dessinée sera réalisée par l’artiste lyonnaise Eloïse Vanhouteghem. “ L’idée est de vulgariser des termes techniques et de les illustrer pour une meilleure compréhension ”, précise celui-ci. La première page de la bande dessinée sortira en version numérique courant avril.
Télévision Loire 7 | 08.03.2024
Bonson 2040, c'est le nom du projet lancé par la commune
Bonson 2040, c'est le nom du projet lancé par la commune, qui souhaite rendre sa commune plus agréable à vivre pour le futur. Après une première phase de réflexion avec Verdi, une agence de designer de territoires, c'était au tour des citoyens, présent en nombre, de s'exprimer ce jeudi soir autour des projets imaginés, au cours d'une balade.


Journal Toulousain | 07.03.2024
La transformation du quartier Lapanouse pour un urbanisme durable à Albi
Albi se lance dans la transformation du quartier Lapanouse, en intégrant des espaces verts et des parkings paysagers. Voici ce qui est prévu.
Dans une démarche résolue vers l’urbanisme durable, la Ville d’Albi et la communauté d’Agglomération de l’Albigeois ont annoncé mardi 5 mars un projet ambitieux pour transformer le cœur du quartier Lapanouse. Ce projet, d’un budget prévisionnel de 1,5 million d’euros, vise à créer « des espaces de vie plus verts, conviviaux et adaptés aux besoins des habitants ».


Dans le quartier Lapanouse à Albi, les places Abrial et Marne vont être réaménagées. ©Ville d’Albi

Ce qui est prévu dans ce quartier d’Albi
La première phase de ce projet débutera avec la démolition de la salle Vincent Garcia, prévue du 25 mars au 10 avril. Elle laissera place à un espace de musculation en plein air et à du mobilier urbain pour encourager la convivialité. La deuxième phase, prévue pour le premier trimestre 2025, se concentrera sur la rénovation des espaces publics, avec une attention particulière portée à la place de la Marne et au square Abrial.

L’accent est mis sur la renaturation, notamment par la création d’un parking végétalisé et la reconfiguration de la place de la Marne pour valoriser les commerces et améliorer l’accessibilité. Le square Abrial bénéficiera également d’une aire de jeux et d’espaces de rencontre, renforçant ainsi la visibilité des équipements publics.

Un projet pour une vision à long terme
“ L’une des évolutions majeures de ce projet vise à réaffirmer la place des espaces verts dans le quartier tout en préservant le nombre de places de stationnement. Des parkings paysagers vont contribuer à la création d’îlots de fraîcheur pour les résidents, améliorant ainsi le confort thermique et le quotidien dans le quartier ”, indiquent les collectivités. “ Le quartier Lapanouse ainsi réaménagé, présentera un environnement encore plus végétalisé. ”

Ce projet d’aménagement “ marque une étape importante dans la vision à long terme de la Ville d’Albi et l’Agglomération pour le développement d’une ville durable ”.
La Depeche.fr | 06.03.2024
Albi : Dans deux ans,
ce quartier sera métamorphosé
Le quartier de Lapanouse va être profondément modifié dans les deux prochaines années. Mardi soir, la ville, l'Agglo et Tarn Habitat ont présenté les travaux aux habitants.
Voilà plusieurs années que les habitants de Lapanouse réclament un aménagement de leur quartier. Lors des réunions de quartiers, la question revenait sans cesse. Mardi soir, une partie ont pu découvrir que dans les deux prochaines années Lapanouse allait profondément changer. Le cœur principalement. Il sera plus vert, avec plus d’espaces de vie. Plus agréable à vivre.


L’espace va être transformé en un parking enherbé

Une première tranche de travaux aura lieu cette année. Elle consistera en la démolition de la salle Vincent-Garcia, inutilisé depuis des années. Elle débutera dans quelques jours. Toujours en été, un espace de musculation en plein air sera bâti à côté de la maison de quartier. C’est un des projets retenus dans le cadre du budget participatif. Du mobilier urbain (bancs et table de pique-nique) sera également installé dans ce secteur.

2025 sera l’année des grands travaux.
La place de la salle démolie, un parking sera créé. Il sera enherbé. Sa construction permettra de dégager les voitures de la place Abrial et de redonner cet espace aux habitants. Pour ce faire, le bitume sera enlevé pour laisser place à une aire de jeux et à des espaces de rencontres. Le changement sera énorme. De 365 m2 d’espaces verts, on passera à plus de 1 000 m2. Auxquels il faut ajouter 595 m2 d’aire de jeux. Soit 70 % de la surface. Un cheminement piéton et cyclable sera créé pour relier les différents points du quartier. La place de la Marne sera végétalisée. Mais pas de panique pour les commerces, les places de stationnement seront conservées. Au total, les espaces verts passeront de 307 m2 à 587. Soit 40 % de la place.

Les containers enterrés seront déplacés. Et le carrefour de la rue de Jarlard sera sécurisé. “ Peut-être avec 4 stops ”, plaisante Stéphanie Guiraud-Chaumeil, la maire et présidente de l’Agglo. Au total, c’est 1,5 M d’euros que l’Agglo et la ville vont investir sur le quartier. Ce projet a été travaillé avec les habitants. De nouvelles réunions auront lieu pour définir un projet définitif en septembre.

De son côté, Tarn Habitat a travaillé en amont à l’attractivité de la place de la Marne, afin d’attirer de nouveaux commerces. 50 000 euros ont été investis pour moderniser l’espace commercial et améliorer l’accès des commerces. Aujourd’hui, on compte quatre commerces dont un va fermer. Et plusieurs locaux accueillant des services comme le Carré public... Il reste deux locaux vacants. La présidente, Florence Belou a rappelé à ce titre, que les commerces qui voulaient s’installer pouvaient bénéficier de loyer adapté et d’aides. Avis aux amateurs.

A l’été 2025, le bailleur social va procéder à une végétalisation du bas des immeubles. Cela se fera bâtiment par bâtiment en fonction des attentes des locataires. Le but de ces travaux est de recréer des espaces à vivre aux habitants. De transformer leur vie, précise Michel Franques, 1er adjoint et conseiller départemental du quartier. Ces travaux ne concernent que les extérieurs. Pour l’instant, il nées pas question de rénovation des logements. Tarn Habitat a déjà mis 2 M d’euro sur le quartier. “ Il n’y a pas d’urgence technique sur le bâtiment, souligne le directeur. Et le bailleur mène déjà de gros travaux sur la ville : Cantepau et la Tour Saint-Martin. ”

“ Cet aménagement était un engagement de campagne. Nous allons enfin annoncer aux habitants les projets qu’ils attendent ” ; a rappelé Stéphanie Guiraud-Chaumeil. En 2021, des habitants et commerçants de Lapanouse avaient fait part de leur exaspération quant à l’état d’abandon de la place de la Marne. Ce qui avait donné lieu à un échange aigre doux entre Tarn Habitat et la ville.
Le Journal de Saône et Loire | 06.03.2024
Louhans : La rue de la Grenette bientôt plus vivante grâce aux travaux d'aménagement
Après les travaux d'assainissement en fin d'année dernière, place aux travaux d'aménagement de la rue de la Grenette, à Louhans. Quels vont être les changements ? On vous explique tout.
Voilà plusieurs jours que des agents s'activent rue de la Grenette, à Louhans. Après les travaux d'assainissement, terminés avant les fêtes de fin d'année, place aux travaux d'aménagement. Le goudron existant a été enlevé et le sol décapé avant la pose de caniveaux et de pots pour les futurs végétaux. Le béton sera ensuite coulé avant la réalisation de la bande de roulement. Un temps de séchage suivra.


Les travaux rue de la Grenette à Louhans se poursuivent. ©Chloé Riste

Plus d'espaces pour les piétons et commerçants
Vous l'aurez compris, les automobilistes devront patienter encore quelques jours avant de pouvoir emprunter de nouveau la rue de la Grenette. Les piétons, eux, ne seront pas interdits de passage.

Le nouvel aménagement de cette voie offrira “ un espace plus grand pour les piétons comme les commerçants, qui pourront installer des terrasses avec tables et chaises. La rue sera un trait d'union entre la Grande rue et la rue des Dôdanes ”, souligne le maire, Frédéric Bouchet.
Côté stationnement, les places longue durée seront remplacées par quelques arrêts minute. Des plantations seront installées le long de la rue pour une petite touche de verdure. Elles seront protégées par du mobilier, le même que celui de la place de la Libération.
“ La rue de la Grenette sera plus vivante. Quand elle sera finie, elle va apporter de l'attractivité en plein cœur de ville. Ces travaux sont le début d'un plan d'aménagement plus grand comprenant notamment les places Bertrand Thibert, de l'église et de l'hôtel de ville ”, lance le maire.
Informateur Judiciaire | 01.03.2024
Les nouveaux clients
du coworking
Longtemps réservés aux start-up et aux travailleurs indépendants, les espaces de coworking intéressent désormais les entreprises qui y ont recours pour leurs employés en télétravail, au point qu'un coworker sur deux serait salarié. Un phénomène qui se confirme en Vendée, où le virus “pique” une clientèle de plus en plus diverse, attirée par l'avantage économique et social que représente la pratique. Témoignages.
Niché dans l’ancien passage du Palais, sur le remblai des Sables-d’Olonne, le QG est un espace de coworking au cadre unique. “ On dispose de 300 m² situés face à la mer, s’enthousiasme Cécile Arnaud, la dirigeante du QG Corworking Sablais. L’été, on ouvre les portes pour entendre le bruit des vagues… Les coworkers peuvent sortir boire un café, déconnecter et revenir à leur tâche un peu plus inspirés. ”

Ouvert en janvier 2023, le seul espace de travail partagé privé des Sables a trouvé sa clientèle dès les vacances de février, des Parisiens en majorité. “ Des personnes ayant des postes à responsabilité, souvent dans des grands groupes et qui possèdent soit une maison secondaire, soit une maison de famille ici, précise-t-elle. Pendant que les enfants restent à la maison avec les grands-parents, ils louent un bureau à la semaine. Je me souviens avoir eu la visite d’un couple, elle directrice Europe chez Coca-Cola et lui, directeur commercial chez Mars. Avec la généralisation du télétravail, c’est devenu monnaie courante ”, assure-t-elle.

Une clientèle parisienne et internationale
“ Mais si je veux être encore plus précise, l’origine de notre toute première coworkeuse était bien plus exotique ! Il s’agissait d’une directrice d’agence de voyage basée à Bogota, en Colombie, ayant de la famille sur les Sables-d’Olonne. Depuis, chaque fois qu’elle passe en France, elle réserve un moment pour nous voir. On se donne des nouvelles, c’est un peu comme une grande famille professionnelle en fin de compte ! ” Et d’ajouter : “ Au bout d’un an, la récurrence s’est bien installée. Évidemment, on attire aussi une clientèle locale, des entrepreneurs comme des salariés en télétravail qui ont besoin de travailler hors de la maison et de se connecter socialement avec des pairs. Cela dit, des sociétés parisiennes dont les salariés sont en “ full télétravai l” il y en a beaucoup au QG ! Cela représente environ trois coworker sur dix. ”

“ De par notre situation géographique, on est l’un des rares espaces de coworking du territoire à afficher complet sur les mois d’été. Généralement, les emplois du temps de nos clients ont tendance à être de plus en plus poreux, observe-t-elle. J’ai l’impression qu’une partie ne déconnecte pas vraiment pendant les vacances… C’est d’autant plus vrai pour les profils entrepreneurs ou les postes à responsabilité. Si la météo est mauvaise, certains n’hésitent pas à laisser leurs enfants à la famille pour venir travailler chez nous. Actuellement, nous sommes en négociation avec une belle start-up parisienne dont la directrice artistique habite aux Sables-d’Olonne. Cette dernière a évoqué son souhait à sa hiérarchie de venir travailler au QG trois jours par semaine. Entre payer le matériel pour bosser à la maison et louer un espace de coworking à un collaborateur, les effets semblent bien plus bénéfiques à long terme en notre faveur. C’est une solution financière et sociale avantageuse, qui participe à la politique de marque employeur de l’entreprise. ” Elle conclut : “ Enfin, on a la chance de bénéficier d’événements sportifs exceptionnels qui jouent sur notre attractivité : je pense notamment à l’Ironman (épreuve de triathlon, NDLR). Des participants et des supporters sont venus bosser aux QG la semaine avant la course. Cette année encore, on s’attend à un pic d’occupation des lieux, notamment au moment du Vendée Globe. ”


Le coworking pour se développer ?
Parfois, le coworking est une étape pour tester un marché local et ouvrir un deuxième établissement. C’est le cas du Groupe Verdi Ingénierie (400 collaborateurs), un bureau d’études pluridisciplinaire intervenant sur des thématiques liées au bâtiment, à l’environnement et à l’eau, dont le siège social est basé dans le nord de la France. “ J’ai été recruté en 2019 pour développer l’activité sur la région sud-Pays de la Loire et nord-Aquitaine, raconte Aurélien Hermouet, responsable pôle Eau et assainissement chez Verdi Ingénierie sud-ouestLors de mon embauche, La Roche-sur-Yon était une cible stratégique pour le groupe. Étant seul sur la ville et les départements limitrophes, j’ai commencé à télétravailler de chez moi. Au bout d’un an, j’ai éprouvé le besoin de quitter la maison, notamment les mercredis où mes enfants étaient présents toute la journée. Au départ, j’ai poussé les portes de la Loco Numérique (espace de coworking à La Roche-sur-Yon, NDLR) mû par une volonté individuelle. Je voulais surtout tester l’ambiance pour savoir si cela me plaisait. Le coworking me permettait non seulement de retrouver des relations sociales, mais aussi d’avoir un rythme de travail plus cadré. Quand on travaille à la maison, les limites vie pro/vie perso restent floues. ” Il poursuit : “ Des mercredis, je suis passé à deux, puis trois jours par semaine. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée et je ne fais qu’occasionnellement du télétravail. ”

Il ajoute : “ Très vite, j’ai validé avec mes supérieurs que le loyer soit pris en charge par le groupe. Au final, la Loco Numérique nous a permis de créer un siège d’établissement secondaire. Une façon de montrer à nos clients que nous sommes une entreprise locale et proche d’eux. Il poursuit : Après le Covid, l’agence a commencé à prendre de l’ampleur, une collègue de travail a été rattachée et nous avons embauché une alternante. On a pris des stagiaires, en conservant toujours ce système de coworking qui convient à tous. Cela permet vraiment de conserver des relations sociales extraprofessionnelles car au final ce sont d’autres coworkers que l’on côtoie, pas des collègues, insiste-t-il. Nous n’avons pas de dossiers en commun, nous partageons surtout des sujets de la vie courante. Pour finir, le coworking nous a servi de rampe de lancement pour nous développer tranquillement. Nous sommes trois désormais, bientôt quatre, et j’envisage de prendre des bureaux indépendants cette année. D’ici trois à quatre ans, j’espère avoir développé une petite agence de six à sept personnes qui travailleront en autonomie, tout en continuant de nous appuyer sur la puissance d’un groupe. ”

Un mode d’organisation plus agile
Une stratégie de développement inverse de celle choisie par Nutractiv, un cabinet de conseil et de formation spécialisé en nutrition pour les entreprises agroalimentaires. “ Depuis la création du cabinet en 2009, j’ai porté seule mon projet jusqu’en 2016 où mon conjoint, alors ingénieur dans l’agroalimentaire, m’a rejointe pour développer une offre digitale, raconte Bénédicte Boukandoura, la directrice de Nutractiv. À l’époque, je louais un bureau dans le centre de La Roche-sur-Yon, que je partageais avec une alternante, mais cela devenait trop petit pour trois. On a finalement signé un bail de trois ans pour un bureau privatif plus confortable à la Loco Numérique, à proximité de la gare de La Roche-sur-Yon. L’activité s’est développée et j’ai pu salarier mon alternante. Sachant qu’elle réside à Nantes, on avait opté dès 2018 pour du télétravail, deux jours par semaine. Quand le Covid est arrivé, on était déjà équipés et habitués à travailler à distance. Si bien que l’on n’a jamais repris le 100 % présentiel une fois le retour au bureau autorisé. Entre l’abonnement à Teams de Microsoft pour les visios et la messagerie instantanée interne, on a fait le choix de rester à la Loco Numérique, mais en mixant abonnement coworking et bureau privatif. On peut aussi louer des salles de réunion pour recevoir des clients en formation par exemple, c’est un peu à la carte en fonction des besoins. Je reste convaincue que la souplesse et l’agilité sont la clé d’une petite structure comme la nôtre. ”