Les Echos | 05.11.2021
Comment Colombes se prépare aux Jeux Olympiques de 2024
A Colombes, les travaux du stade départemental Yves-du-Manoir où seront accueillies les épreuves de hockey sur gazon lors des JO 2024 à Paris, se mettent en marche. La Ville souhaite s'appuyer sur son statut de ville hôte comme source de dynamisme pour le territoire.
Avec le stade départemental Yves-du-Manoir, l'histoire de la ville de Colombes (Hauts-de-Seine) est liée à celle des Jeux Olympiques. En 1924, la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris y avait été notamment célébrée. Un siècle plus tard, il accueillera les épreuves de hockey sur gazon aux JO 2024 et s'offre un relooking pour l'occasion. Les travaux ont commencé à l'été 2021 après le démontage de la tribune annexe, vendue aux enchères pour 43.785 euros à un acheteur resté anonyme. S'en est suivie la destruction du gymnase. Dernière étape en date : les gradins du virage sud de la tribune historique, détruits en octobre 2021.


Les gradins du virage sud de la tribune du stade Yves-du-Manoir ont été détruits au mois d'octobre 2021. Le site deviendra le siège de la Fédération Française de Hockey sur gazon.

Le projet prévoit la réhabilitation de la tribune historique, la création de deux terrains pour la pratique du hockey sur gazon et de deux bâtiments où seront accueillis locaux administratifs et vestiaires. Le site deviendra en effet le siège de la Fédération française de hockey sur gazon. Après les Jeux, habitants et associations pourront également profiter de quatre nouveaux terrains de football, trois terrains de rugby et un anneau olympique. L'enveloppe s'élève à 94,2 millions d'euros. La Solideo, la société de livraison des ouvrages olympiques, prendra en charge 13,6 millions d'euros.

Livraison prévue fin 2023
La démolition du virage nord sera effectuée entre la fin 2021 et le début 2022. « Nous devons mettre les infrastructures à disposition six mois avant le début des JO. Nous prévoyons donc une livraison pour le 31 décembre 2023 » déclarait le président du Conseil départemental Georges Siffredi en mai 2021 aux « Echos ».

Colombes est l'une des seules villes hôtes des JO 2024 dans les Hauts-de-Seine avec Nanterre, qui accueillera les épreuves de natation et de waterpolo dans la Défense Arena. La Ville souhaite profiter de cette dynamique sur le territoire, explique Fatoumata Sow, première adjointe au maire (EELV) Patrick Chaimovitch, en charge du Sport et des Jeux Olympiques et Paralympiques. « Nous voulons que ce soient des Jeux pour toutes et tous et dépasser la dimension sportive de l'événement. » L'élue y voit notamment une opportunité d'emploi sur le territoire.

Plan de formation olympique avec Pôle emploi
Le chantier du stade Yves-du-Manoir crée en effet des heures d'insertion que la première adjointe souhaiterait voir attribuer à des habitants de la ville. Tout comme les travaux de la piscine, un futur centre d'entraînement pour la natation artistique, qui fera l'objet d'une réhabilitation et d'une extension. Sur cette question de l'insertion, la municipalité négocie avec les opérateurs des deux chantiers afin que la population puisse accéder à des emplois dans la sécurité ou l'hôtellerie-restauration, créées dans le cadre des Jeux. Elle élabore avec Pôle emploi un plan de formation olympique.

En charge du dossier au sein de l'intercommunalité Boucle Nord de Seine, Fatoumata Sow souhaite également travailler sur le rayonnement territorial. « Nous avons commencé à fédérer les villes du territoire pour proposer un guide commun de consommation locale pour les délégations étrangères. » indique-t-elle. Il répertoriera notamment des hôtels et des points de consommation et restauration.
La Voix du Nord | 29.10.2021 | Sonia Chemaa
Urgence climatique : les entreprises ont partagé leurs bonnes pratiques
La première édition de la Convention des entreprises pour le climat (CEC) a réuni à EuraTechnologies Lille près de 150 sociétés pour sensibiliser à l'urgence climatique. Trois entreprises locales nous racontent leur expérience.

Tikamoon : Convaincre d'acheter moins souvent
Tikamoon, dont le siège est ancré en métropole lilloise, fabrique et distribue des meubles en bois. Pour la société, réduire l'impact écologique passe, par exemple, par une labellisation FSC (qui certifie que les bois utilisés répondent aux procédures de gestion durable des forêts), par le lancement de TikaGreen et par le fait de rendre ses meubles durables sur 100 ans.
« Ce qui fait la différence, ce n'est pas d'où le bois vient, mais combien de temps il dure, commente Arnaud Vanpoperinghe, codirigeant de la société. On essaye de convaincre le plus de monde possible. » Convaincre d'acheter moins mais plus durable.

Heineken : Ambition 100 % de neutralité carbone d'ici 2030
Pour Loïc Latour, président de France boisions et dirigeant d'Heineken France, cette convention est avant tout un moment « d'échanges » afin « de trouver des bonnes pratiques et de développer ensemble un sens de l'urgence ».
Heineken développe des solutions de récupération et de recyclage de verre perdu, boîtes et plastique.
Chez Heineken, dont l'une des brasseries se situe à Mons-en-Baroeul, on vise 100 % de neutralité carbone d'ici à 2030 pour la production et 30 % sur l'ensemble de la chaîne (production, transport, etc.). Pour cela, Heineken développe des solutions de récupération et de recyclage de verre perdu, boîtes et plastique à travers ses différents points de vente.
Dans les années à venir, l'entreprise espère renouveler son parc de véhicules, soit 120 camions de 12 tonnes par des solutions électriques. Dix camions sont déjà mis en service.


Verdi Ingénierie : Préserver faune et flore
L'histoire de Verdi Ingénierie est celle d'une entreprise familiale, née dans le Nord en 1987. Trente ans plus tard, la société est restée aux mains de la famille Renaud. Aujourd'hui implantée à Wasquehal, l'entreprise dispose de 28 agences dans toute la France, et d'un bureau à Abidjan. « On fait de l'ingénierie, du conseil dans la construction et de l'aménagement de territoire », explique Oliver Renaud, fils du fondateur et actuel codirigeant.
La force de l'entreprise, ce sont ses collaborateurs, dont des postes d'écologues, ces spécialistes de la préservation de la faune et de la flore. « On fait de l'ingénierie sur les routes, mais on fait aussi de l'ingénierie environnementale. »
Le Moniteur | 29.10.2021
Lens : mission quasi terminée pour Apollo
Gros œuvre terminé, grue démontée. A côté de la gare à Lens (Pas-de-Calais), les 14 000 m² SP du projet Apollo poursuivent leur lancée avant d'atterrir en douceur à partir de mars 2022.
Estimé à 19 millions d'euros, le programme du promoteur ML Consulting, dessiné par l'agence Saison-Menu, comprend 117 logements, un hôtel de 85 chambres, deux commerces et 81 places de parking en rez-de-chaussée.

Le projet imposait de refaire à l'identique la façade Art déco du cinéma l'Apollo. « Nous avons dû créer des matrices sur mesure pour la façade, et des moules à usage unique pour les lettres », souligne Bertrand Edme, directeur exploitation de Ramery Bâtiment qui réalise le chantier. D'ici à la fin de l'année, cette façade, qui a singulièrement compliqué la réhabilitation du site, sera peinte.
Sud Ouest | 28.10.2021
Bordeaux rive droite : le chantier du complexe aqualudique est lancé
Trois fois moins énergivore qu'une piscine traditionnelle, l'équipement, comprenant pistes de nages et aires de détente, est attendu pour l'été 2023 à Cenon.
Bien qu’un peu fatiguée, la chartreuse du Loret garde fière allure, baignée dans le domaine du même nom. D’ici l’été 2023, elle sera vraisemblablement magnifiée par l’aménagement d’un nouvel équipement très attendu sur la rive droite bordelaise. Porté par les communes de Cenon, Floirac et d’Artigues, le complexe aqualudique, dont le coût (hors taxe) tourne autour de 16 millions d’euros, sera l’un des très gros chantiers de la mandature en cours. La première pierre vient d’être récemment posée. Il s’agit d’un « projet majeur de ce mandat », a insisté le maire de Cenon Jean-François Egron.

La chartreuse du domaine du Loret est le lieu d’implantation du futur complexe aqualudique de Cenon. Les travaux ont donc démarré. La halle bassin et l’espace bien-être doivent investir une construction flambant neuve aux lignes modernes en continuité de la chartreuse. On y trouvera six couloirs de nage sportive avec une profondeur de 3 mètres pour les plongeurs, trois couloirs d’apprentissage, dont une avancée permettant aux personnes à mobilité réduite d’y accéder, ainsi qu’une pataugeoire ou un bassin balnéo-ludique. Dans l’espace bien-être, un hammam, un sauna ou un solarium seront à disposition. La bâtisse, datant du XVIIIe siècle, abritera quant à elle des espaces d’accueil et de restauration. Jusqu’à 700 personnes pourront y être accueillies au quotidien.

Moins énergivore
Le site sera « trois fois moins énergivore qu’une piscine traditionnelle », a également indiqué Jean-François Egron, l’équipement intercommunal affichant un thermostat de l’eau connecté au chauffage urbain. Un traitement au sel, permettant de produire du chlore de manière raisonnée doit par ailleurs être mis en place. Et l’extérieur de la nouvelle construction sera composé de bois, principalement prélevé dans la forêt des Landes de Gascogne.

Vue de l’extérieur du futur complexe aqualudique, intégré au domaine du Loret. © Groupement Baudin Chateauneuf, Blamm architecture

Les élus des trois communes principalement concernées par le dessein ont loué l’intérêt pour leur bassin de vie de bénéficier de nouveaux espaces de natation : sur cette zone, il n’y avait qu’un bassin de plein-air à Floirac. « Ce sera un élément permettant de rendre notre territoire plus attractif », a relevé le maire floiracais, Jean-Jacques Puyobrau.

Pour l’édile de Cenon, Jean-François Egron, c’est aussi l’assurance de mettre en valeur l’un des fleurons patrimoniaux de sa commune. « Avec le château Palmer, où un projet de cinéma art et essai se dessine, deux de nos plus belles demeures seront ainsi conservées », a-t-il dit avant de lancer officiellement le chantier."
Le Bonhomme Picard | 27.10.2021
Le projet de revitalisation du centre-bourg de Poix-de-Picardie franchit une nouvelle étape
Le 20 octobre, en conseil municipal, les élus ont attribué le marché de revitalisation du centre-bourg.
 
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VERDI | 19.10.2021
Convention des Entreprises pour le Climat, la session 2 démarre aujourd'hui !
150 entreprises mettent le cap vers une économie respectueuse du vivant. La session 2 de la Convention des Entreprises pour le Climat démarre aujourd'hui mercredi 20 jusqu'au vendredi 22 octobre, à EuraTechnologies Lille.
Notre époque exige de nous, dirigeants d’organisation, un virage radical : nous devons rapidement apprendre à produire ce dont les hommes ont besoin en respectant impérativement les processus qui soutiennent la vie sur terre, sous peine de devoir payer le prix de catastrophes croissantes.

🌍 150 entreprises sont engagées dans l’aventure, leurs dirigeants et planet champions, au nombre de 240, suivent un parcours “apprenant-agissant” de 12 jours sur 8 mois pour comprendre les mécanismes du climat et de la biodiversité, et définir la feuille de route de redirection écologique de leur entreprise !

2️⃣ Face au non-respect à la fois des limites planétaires et des planchers sociaux, cette session 2, intitulée « Nouveau cap », explore les manières concrètes de revenir dans le « donut » d’une économie respectueuse du système Terre comme des besoins humains. Ses objectifs sont :
✔ Recontextualiser la raison d’être des entreprises au regard des enjeux civilisationnels. Se relier à une raison d’être contributive.
✔ Se saisir des principes et critères de soutenabilité forte liés au système Terre.
✔ Comprendre les modèles économiques de demain et la trajectoire pour les mettre en œuvre. Questionner son propre modèle d’affaires.

✨ A l’approche de l’événement, nous, bénévoles, intervenants experts, dirigeants, planet champions, garants, partenaires, sommes impatients de nous retrouver pour continuer à avancer tous ensemble vers notre objectif commun de transformation de l’économie française !

🔔 Chaque soir de la session 2, un récit en photos sera publié sur la page Linkedin de la @Convention des Entreprises pour le Climat, abonnez-vous pour être informé !
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Midi Libre | 19.10.2021
Le projet de rénovation de l’école communale présenté aux élus
C’est devant une dizaine de conseillers municipaux que Mme Martin, représentante du bureau d’études VERDI, est venue présenter le projet de rénovation et de réhabilitation de l’école primaire et du foyer.
 
Catherine Bergogne, maire, a ouvert la présentation en précisant que "cette réunion était prévue dans le cadre du volet de programmation afin de projeter les besoins de l’école, après concertation des enseignants, des parents et du personnel de la cantine, notamment. Cette étude de faisabilité permettra d’apporter les premiers éléments financiers et une aide à la définition en faveur du projet".

C’est donc autour de ce schéma que le futur architecte devra prévoir ces plans. Il est ressorti de l’intervention de Mme Martin que le pôle administratif de l’école primaire actuel était trop éloigné de l’entrée principale et que les enseignants étaient attachés à un accès des classes par la cour de récréation.

Deux services à la cantine pourraient être prévus

En ce qui concerne la cantine, il pourrait être prévu deux services dans une zone spécialement aménagée. Objet également de ce projet, la réhabilitation du foyer pose moins de problèmes dans la mesure où il offre beaucoup plus de possibilités de modifier les surfaces existantes qui seront conservées, sans changer la structure.

Enfin, beaucoup d’espaces extérieurs, dans la zone école, ne sont pas exploités et elle est totalement isolée visuellement de l’extérieur aujourd’hui, alors qu’il est préconisé de l’ouvrir un peu plus sur l’espace public.

Enfin l’indépendance des bâtiments, énergétiquement parlant, est une priorité de la municipalité.

Parmi les projets envisagés, le déplacement de la cantine actuelle vers la zone administrative et l’inverse pour le pôle administratif qui serait ainsi plus près de l’accès principal de l’école. Il pourrait également y avoir deux entrées pour les élèves, une principale et une secondaire, afin de sécuriser les déplacements des plus jeunes élèves avec leurs familles. Enfin la discussion s’est engagée autour d’un éventuel agrandissement du préau. Quant à l’aspect financier, le coût total envisagé est de 2 381 400 € HT.

À la fin de cette réunion d’information, où chaque élu a pu débattre directement avec la représentante du bureau d’études VERDI, la maire a proposé que ce projet soit mis à l’ordre du jour du prochain conseil municipal.
 
Le Moniteur | 15.10.2021
Lille : le palais Rameau veut tester l'agriculture du futur
Signé fin septembre entre la Ville de Lille et l'école d'ingénieurs Junia, le bail emphytéotique de vingt-cinq ans donne le coup d'envoi d'une nouvelle vie pour le palais Rameau, la maison du concierge et les jardins attenants.
14 M€ HT de travaux « C'est un démonstrateur grandeur nature que nous voulons lancer. Un écosystème où se rencontrent le monde économique, les étudiants, les riverains… », souligne Thierry Occre, directeur de Junia, maître ouvrage du projet, accompagné par Amexia. La métamorphose du site a été conçue par une équipe de maîtrise d'œuvre regroupant Atelier 9.81, l'agence Perrot-Richard, VERDI, les Saprophytes, Elan, EOV et LTF. Les travaux, estimés à 14 M€ HT, seront réalisés par 16 entreprises, dont 14 régionales.