
Le Républicain de l’Essonne | 14.04.2022
Villeneuve-sur-Auvers,
enfin le tout à l'égout !
enfin le tout à l'égout !
Le 31 mars, plus d'une centaine d'habitants ont assisté à la réunion publique sur le projet de longue date pour l'assainissement. Plus de 250 habitations et bâtiments communaux sont à raccorder une fois le réseau public de collecte d'eaux usées et les stations d'épuration aménagé.
VOIR PLUS
Dans les villages de Villeneuve-sur-Auvers et Mesnil-Racoin, toutes les habitations possèdent une fosse septique. Il n’y a pas de branchement tout à l’égout. Les habitants de longue date entendent parler de ce projet depuis plus de vingt ans. « Je suis arrivée en 1994 et on nous parlait déjà du projet d’assainissement », souligne Martine Bhikoo, conseillère municipale.
Un calendrier prévisionnel avant travaux a été présenté lors de la réunion publique du jeudi 31 mars à la salle polyvalente du Mesnil-Racoin. La Communauté de communes Entre Juine et Renarde (CCEJR) prévoit la création d’un réseau de collecte des eaux usées opérationnel pour 2024. Deux stations d’épuration naturelles par les roseaux seront installées à distance des logements : une côté bourg et la seconde côté Mesnil-Racoin.
Jean-Marc Foucher, président de la CCEJR et Martine Huteau, maire de Villeneuve-sur-Auvers à la réunion publique.
Chaque habitation a son budget
Les enquêtes ont été réalisées il y a déjà six ans et en 2018 pour repérer les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales sur chaque parcelle, mettre sur papier un plan de raccordement au futur réseau en domaine public et établir un montant approximatif plafond des travaux à effectuer qui seront à la charge des propriétaires. Il y a plus de 250 habitations et bâtiments communaux concernés, il reste encore 5 % des parcelles à visiter. Seules quatre maisons ne seront pas raccordées, car les frais seraient trop importants : la Ferme des Poupettes, une sur la route d’Auvers, une sur la route d’Etréchy et une dernière au niveau de la RD 148 E.
« J’ai acheté une maison au Mesnil en août 2021, on m’avait annoncé que ça ne servirait à rien de remettre en état la fosse septique, car il y aurait prochainement un raccordement au tout à l’égout, précise un nouvel habitant. Mais ma maison n’est pas au même niveau que la route, il va y avoir une pompe de relevage, l’entretien à faire, ça va coûter cher, il faudra que l’on se concerte avec mes voisins pour diminuer nos coûts pour chacun ».
Les coûts sont évalués entre 1.296 euros HT pour les plus petits travaux et 28.924 euros HT pour le chantier le plus élevé, avec une moyenne de 6931 euros HT. Chaque riverain est amené à choisir s’il veut faire les travaux seul ou avec l’entreprise de son choix, ou bien passer par une opération groupée.
3.000 euros de subvention à saisir avec une opération collective
Si 205 sur 256 propriétaires se rassemblent pour faire faire les travaux ensemble, l’Agence de l’Eau Seine-Normandie propose de subventionner à hauteur de 80 % HT les projets particuliers, bâtiments communaux compris, avec un maximum de 3000 euros. « Il y a une subvention à récupérer pour chacun, si 80 % des propriétaires ne se rassemblent pas, il n’y aura aucune subvention », précise Mélodie Cordier, technicienne environnement chez Verdi Ingénierie, en charge des enquêtes et des plans de raccordement.
Calendrier prévisionnel
Début avril 2022 : envoi des plans aux propriétaires.
Fin avril 2022 : retour sur les plans par les particuliers.
Mai 2022 : modification des plans si nécessaire et établissement des conventions.
Fin mai 2022 : envoi des conventions et des plans aux propriétaires.
Septembre 2022 : dépôt de dossier définitif de demandes d'aides aux financeurs.`
Après retour des financeurs : réalisation d’une consultation des entreprises.
En 2023 : réalisation du réseau public.
En 2024 : début des travaux chez les particuliers.
Deux ans : les propriétaires ont ce délai maximum pour se raccorder au réseau.
Un calendrier prévisionnel avant travaux a été présenté lors de la réunion publique du jeudi 31 mars à la salle polyvalente du Mesnil-Racoin. La Communauté de communes Entre Juine et Renarde (CCEJR) prévoit la création d’un réseau de collecte des eaux usées opérationnel pour 2024. Deux stations d’épuration naturelles par les roseaux seront installées à distance des logements : une côté bourg et la seconde côté Mesnil-Racoin.

Chaque habitation a son budget
Les enquêtes ont été réalisées il y a déjà six ans et en 2018 pour repérer les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales sur chaque parcelle, mettre sur papier un plan de raccordement au futur réseau en domaine public et établir un montant approximatif plafond des travaux à effectuer qui seront à la charge des propriétaires. Il y a plus de 250 habitations et bâtiments communaux concernés, il reste encore 5 % des parcelles à visiter. Seules quatre maisons ne seront pas raccordées, car les frais seraient trop importants : la Ferme des Poupettes, une sur la route d’Auvers, une sur la route d’Etréchy et une dernière au niveau de la RD 148 E.
« J’ai acheté une maison au Mesnil en août 2021, on m’avait annoncé que ça ne servirait à rien de remettre en état la fosse septique, car il y aurait prochainement un raccordement au tout à l’égout, précise un nouvel habitant. Mais ma maison n’est pas au même niveau que la route, il va y avoir une pompe de relevage, l’entretien à faire, ça va coûter cher, il faudra que l’on se concerte avec mes voisins pour diminuer nos coûts pour chacun ».
Les coûts sont évalués entre 1.296 euros HT pour les plus petits travaux et 28.924 euros HT pour le chantier le plus élevé, avec une moyenne de 6931 euros HT. Chaque riverain est amené à choisir s’il veut faire les travaux seul ou avec l’entreprise de son choix, ou bien passer par une opération groupée.
3.000 euros de subvention à saisir avec une opération collective
Si 205 sur 256 propriétaires se rassemblent pour faire faire les travaux ensemble, l’Agence de l’Eau Seine-Normandie propose de subventionner à hauteur de 80 % HT les projets particuliers, bâtiments communaux compris, avec un maximum de 3000 euros. « Il y a une subvention à récupérer pour chacun, si 80 % des propriétaires ne se rassemblent pas, il n’y aura aucune subvention », précise Mélodie Cordier, technicienne environnement chez Verdi Ingénierie, en charge des enquêtes et des plans de raccordement.
Calendrier prévisionnel
Début avril 2022 : envoi des plans aux propriétaires.
Fin avril 2022 : retour sur les plans par les particuliers.
Mai 2022 : modification des plans si nécessaire et établissement des conventions.
Fin mai 2022 : envoi des conventions et des plans aux propriétaires.
Septembre 2022 : dépôt de dossier définitif de demandes d'aides aux financeurs.`
Après retour des financeurs : réalisation d’une consultation des entreprises.
En 2023 : réalisation du réseau public.
En 2024 : début des travaux chez les particuliers.
Deux ans : les propriétaires ont ce délai maximum pour se raccorder au réseau.

Le Dauphiné Libéré | 13.04.2022
Sauzet, le PADD lance
le futur Plan Local
d'Urbanisme
le futur Plan Local
d'Urbanisme
Christelle Vincent du cabinet Verdi ainsi que Mmes Brun, directrice, et Marie, toutes deux représentant l'agglo, étaient de retour à Sauzet, vendredi 8 avril, afin de présenter le PADD et répondre aux questions des Sauzillards
VOIR PLUS
Une petite trentaine de personnes avait fait le déplacement pour écouter les intervenantes et le maire Julien Duvoid, accompagné de la 1re adjointe, Corinne Heraudeau, de l’adjointe en charge de l’urbanisme, Céline Happiette et de l’adjoint à la communication, Jean-Fançois Argaud.
La représentante du cabinet Verdi a rappelé que le PLU (plan local d’urbanisme), loi de 2000, comprend six pièces obligatoires, dont le PADD (projet d’aménagement et de développement durable). Le PLU doit être révisé pour répondre à la réglementation mais aussi pour permettre à la commune de donner un cadre précis à son développement. Celui-ci devrait être terminé en septembre 2023. Un constat a été dressé : 47 % des 1 831 habitants, comptabilisés en 2018, ont plus de 65 ans. La croissance démographique est en légère baisse. Le niveau moyen de revenus par foyer est élevé, 29 885 €, alors qu’il est de 24 770 € pour la Drôme. 82 % des 991 logements recensés sont des maisons, 56 % possèdent cinq pièces ou plus et 73,5 % des habitants sont propriétaires. Il n’y a que 6 % de logements sociaux.
Concernant l’attractivité
Il y a sur la commune 176 établissements actifs qui génèrent 351 emplois et 23 exploitations agricoles présentes. La population a une forte dépendance à la voiture car 72 % des Sauzillards travaillent en dehors de la commune. Le village possède de nombreux atouts, mais se trouve aussi dans un secteur où les risques d’inondations, de feux de forêts ou nucléaires existent. Il y a aussi des nuisances liées à l’autoroute ou la voie ferrée, les deux étant à proximité.
Le projet à l’horizon 2032 doit tenir compte de toutes ces données ainsi que de la réglementation. La population pourra croître de 1,2 % par an pour se stabiliser à 2 165 habitants dans 10 ans, et le nombre le logement en plus s’élèvera à 170, parmi lesquels 40 logements sociaux pour atteindre les 20 % requis par la loi.
La représentante du cabinet Verdi a rappelé que le PLU (plan local d’urbanisme), loi de 2000, comprend six pièces obligatoires, dont le PADD (projet d’aménagement et de développement durable). Le PLU doit être révisé pour répondre à la réglementation mais aussi pour permettre à la commune de donner un cadre précis à son développement. Celui-ci devrait être terminé en septembre 2023. Un constat a été dressé : 47 % des 1 831 habitants, comptabilisés en 2018, ont plus de 65 ans. La croissance démographique est en légère baisse. Le niveau moyen de revenus par foyer est élevé, 29 885 €, alors qu’il est de 24 770 € pour la Drôme. 82 % des 991 logements recensés sont des maisons, 56 % possèdent cinq pièces ou plus et 73,5 % des habitants sont propriétaires. Il n’y a que 6 % de logements sociaux.
Concernant l’attractivité
Il y a sur la commune 176 établissements actifs qui génèrent 351 emplois et 23 exploitations agricoles présentes. La population a une forte dépendance à la voiture car 72 % des Sauzillards travaillent en dehors de la commune. Le village possède de nombreux atouts, mais se trouve aussi dans un secteur où les risques d’inondations, de feux de forêts ou nucléaires existent. Il y a aussi des nuisances liées à l’autoroute ou la voie ferrée, les deux étant à proximité.
Le projet à l’horizon 2032 doit tenir compte de toutes ces données ainsi que de la réglementation. La population pourra croître de 1,2 % par an pour se stabiliser à 2 165 habitants dans 10 ans, et le nombre le logement en plus s’élèvera à 170, parmi lesquels 40 logements sociaux pour atteindre les 20 % requis par la loi.

Ville d'Orange | 2022.04.09
Aménagement du pôle d'échange multimodal de la gare d'Orange
Restructuration et modernisation complète de la gare SNCF (Gares & connexions). Avec la création d'un pôle intermodal pour le rabattement vers les modes de transports doux et collectifs.
VOIR PLUS

Le Courrier français | 08.04.2022
La Maison Départementale des Personnes Handicapées sort de terre
Les futurs locaux de la MDPH, Maison départementale des personnes handicapées, prennent forme devant le pôle des Solidarités à Angoulême. Le bâtiment circulaire conjuguera modernité, accessibilité et visibilité pour les quelque 9.000 usagers.
VOIR PLUS
Devant le pôle des Solidarités, le premier niveau des futurs locaux de la MDPH est déjà sorti de terre laissant apparaître une étonnante forme arrondie. « Nous avons opté pour un projet circulaire qui vient s’imbriquer dans le bâtiment du pôle des Solidarités », précise Laurence Kruppa, architecte à l’Atelier Giet. Le 31 mars, les maîtres d’œuvre ont présenté le projet et les travaux de construction qui ont démarré le 14 novembre dernier.
Fabienne Kruppa, l’architecte (à droite) a présenté le projet de construction de la MDPH.
« Il y a une cohérence à le rapprocher du pôle solidarités du Département et de la Maison des Solidarités. Ça forme un ensemble sympathique », note Philippe Bouty, le président du Conseil départemental, saluant un « beau » projet concrétisé par ses prédécesseurs, François Bonneau et Jérôme Sourisseau. Le Département qui finance la MDPH, guichet unique d’accompagnement des personnes en situation de handicap en Charente, investit 2,19 millions d’euros dans cette réalisation. La MDPH accompagne en moyenne 9.000 personnes chaque année.
D’une surface totale de 967 m², le bâtiment sera sur deux niveaux, avec en son centre un patio offrant un espace convivial et lumineux. « Ce sera un bâtiment à la hauteur de la qualité de ses équipes et au top de l’accessibilité », résume Marie Pragout, vice-présidente en charge du handicap et des personnes âgées.
Le bâtiment circulaire s’imbrique avec les formes arrondies du Pôle Solidarités du Département.
Sur le plan environnemental, le cabinet Verdi Bâtiment Sud-Ouest a opté pour une écoconception avec des matériaux bas carbone et biosourcés. « Pour l’isolation thermique, acoustique, on utilise le bois ; du bois local dont l’empreinte carbone est faible. C’est une vision environnementale à 20 ans », glisse Anthony Raut, le directeur commercial.
Le bois sera aussi la principale source de chaleur grâce à la chaufferie bois qui alimente déjà le Pôle des solidarités et le collège. Enfin, un bardage en bois habillera l’extérieur du bâtiment. « Le bois apporte un côté chaleureux, tout comme la forme arrondie », souligne Anthony Raut.
Sur l’ensemble du chantier, ce sont 18 entreprises de Nouvelle- Aquitaine qui vont intervenir pour une livraison prévue en février 2023. À proximité du pôle Solidarité et de la maison des solidarités, le nouveau bâtiment de la MDPH apportera de la visibilité et de la lisibilité aux citoyens sur les actions du Département « pour qu’ils soient informés de ce que font les institutions au quotidien », estime Marie Pragout.

« Il y a une cohérence à le rapprocher du pôle solidarités du Département et de la Maison des Solidarités. Ça forme un ensemble sympathique », note Philippe Bouty, le président du Conseil départemental, saluant un « beau » projet concrétisé par ses prédécesseurs, François Bonneau et Jérôme Sourisseau. Le Département qui finance la MDPH, guichet unique d’accompagnement des personnes en situation de handicap en Charente, investit 2,19 millions d’euros dans cette réalisation. La MDPH accompagne en moyenne 9.000 personnes chaque année.
D’une surface totale de 967 m², le bâtiment sera sur deux niveaux, avec en son centre un patio offrant un espace convivial et lumineux. « Ce sera un bâtiment à la hauteur de la qualité de ses équipes et au top de l’accessibilité », résume Marie Pragout, vice-présidente en charge du handicap et des personnes âgées.

Sur le plan environnemental, le cabinet Verdi Bâtiment Sud-Ouest a opté pour une écoconception avec des matériaux bas carbone et biosourcés. « Pour l’isolation thermique, acoustique, on utilise le bois ; du bois local dont l’empreinte carbone est faible. C’est une vision environnementale à 20 ans », glisse Anthony Raut, le directeur commercial.
Le bois sera aussi la principale source de chaleur grâce à la chaufferie bois qui alimente déjà le Pôle des solidarités et le collège. Enfin, un bardage en bois habillera l’extérieur du bâtiment. « Le bois apporte un côté chaleureux, tout comme la forme arrondie », souligne Anthony Raut.
Sur l’ensemble du chantier, ce sont 18 entreprises de Nouvelle- Aquitaine qui vont intervenir pour une livraison prévue en février 2023. À proximité du pôle Solidarité et de la maison des solidarités, le nouveau bâtiment de la MDPH apportera de la visibilité et de la lisibilité aux citoyens sur les actions du Département « pour qu’ils soient informés de ce que font les institutions au quotidien », estime Marie Pragout.

Travaux Publics & Bâtiments du Midi | 08.04.2022
Toulon : L’élargissement de l’A57 est une première
du genre !
du genre !
Alors que se termine la première année des travaux du vaste chantier de l'élargissement de l'A57, à l'est de Toulon, le directeur de la maîtrise d'ouvrage d'Escota Vinci Autoroutes, Salvador Nuñez, répond à nos questions.
VOIR PLUS
TPBM : Salvador Nuñez, vous êtes le directeur expérimenté de la maîtrise d’ouvrage du réseau Escota et Côte occitane de Vinci Autoroutes, donneur d’ordre de l’élargissement de l’A57 en 2x3 voies sur 7 km à l’est de Toulon, qui a débuté au printemps 2021. Comment situez-vous celui-ci dans votre carrière et pour le groupe que vous représentez ?
Salvador Nuñez : Il fait partie des plus complexes que j’ai conduits. Il l’est par essence, par sa situation, dans son contexte, au regard du niveau d’exigences… Dans l’absolu, c’est sans nul doute le plus grand chantier de Vinci Autoroutes en ce moment. Les chantiers d’élargissement d’autoroutes qui ont pu exister ou existent encore le sont soit en rase campagne, soit en zones périurbaines. Là, nous sommes en ville, carrément. L’élargissement de l’A57 est une première du genre, dans une configuration qui est plus proche de travaux de génie civil urbain que de travaux autoroutiers classiques. Je n’ai jamais vu autant de soutènements provisoires ou définitifs en béton armé pour faire des ouvrages autoroutiers. L’exiguïté des emprises et la proximité du bâti habité rajoutent à la complexité. La densité de circulation quasiment à toute heure, sauf la nuit, rend la tâche encore plus difficile. Il ne faut pas couper le système routier.

Construction d’un bassin et d’un nouveau giratoire à l’échangeur de la Bigue, sur l'A57
Un commentaire sur NGE (Nouvelles Générations d’entrepreneurs) et son groupement lauréat de ce marché de 174,4 M €[1] (300 M€ au total avec les chantiers périphériques). Vous aviez déjà travaillé ensemble ? Vous vous découvrez ?
Nous nous connaissons de longue date, depuis Guintoli, qui compte parmi les entreprises qui ont fait et font toujours NGE. Il s’agit là d’experts parmi les plus compétents en élargissement d’autoroutes. C’est une réalité clairvoyante. Ils savent très bien réaliser ce genre de travaux et nous sommes ravis de travailler avec eux. Ils démontrent chaque jour leur savoir-faire par leur bonne gestion, sachant que ce chantier est long et loin d’être fini. Partant du principe que c’est aussi notre métier et dans nos compétences, considérons que c’est une conjonction efficace de savoir-faire entre nous, dans l’enchaînement des travaux, sans se marcher dessus, ce qui n’est pas aisé.
Cette maîtrise globale vient aussi de notre analyse technique préalable. A savoir beaucoup de modélisation, de compréhension de trafic, de mesures d’impact des travaux sur la circulation… Nous le constatons au fil de l’eau puisque chaque semaine nous refaisons des simulations sur les temps de parcours, sur les longueurs de bouchons, sur les réglages des feux de bretelles.

Salvador Nuñez, directeur de la maîtrise d’ouvrage Escota et Côte occitane.
Comment se programme-t-on pour plus de quatre ans de chantier (jusqu’en 2025) ?
J’ai commencé la réflexion sur l’amont dès 2015, lorsque l’on m’a demandé de conduire cette opération, alors que les travaux préparatoires n’ont débuté qu’en 2020 et les premiers travaux de l’élargissement au printemps 2021. Dès 2017, j’ai proposé de faire un élargissement provisoire qui a eu un effet très important, permettant de diminuer les pincements et fermetures de tunnels. Cela a donné la possibilité de déceler où étaient les problématiques et de les régler en conséquence, avec la connaissance de tous les paramètres. Ce sont ces informations augmentées de modélisations de trafics fabriquées avant, de monitoring aussi, qui rejaillissent sur l’efficacité globale.
Sauf aléas, la logique est - et sera - que plus on avance dans le chantier, plus on maîtrise ces phénomènes et moins il y a d’impacts. C’est le fruit de l’expérience et une des clés de la réussite. La performance dépend aussi de la stabilisation des effets négatifs et de leur réduction progressive.
Quelle est votre méthode ?
L’autre grand volet de l’organisation en amont réside dans la manière de faire les choses. Dès 2015, je suis allé à la rencontre des entités qui comptent sur le territoire concerné, à commencer par les élus, les préfets et tous ceux qui ont leur mot à dire. En parallèle de l’enquête publique et de tous les aspects réglementaires, nous avons échangé avec tout le monde. Il s’agit d’être professionnel jusqu’au bout des ongles, surtout que chaque sujet devient une spécialité en France. Sur la base d’une réunion par mois minimum, je me suis appliqué à montrer ce que nous faisions et pourquoi nous le faisions ainsi aux trois communes de Toulon, La Garde, La Valette, à la Métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM), au Département, à la DDTM (Direction départementale des territoires) du Var, entre autres…
Quand on modifie les échangeurs, par exemple, cela oblige à repenser les circulations alentours, les feux, la fluidité des trafics. Nous avons fait cela ensemble avec les collectivités, affirmant notre volonté déterminée d’agir dans la cohérence entre leur vision et la nôtre. Cela débouche sur un projet partagé et de bons rapports humains dès le départ. C’est plus simple ensuite pour avancer.
Quel bilan tirez-vous de la première année de travaux ?
Un démarrage est souvent compliqué, mais là on peut affirmer que cela se passe correctement, voire bien. Une fois que l’élan est pris, nous restons vigilants pour tenir dans la durée, gardant à l’esprit que l’on peut toujours faire mieux. Reste que les retours extérieurs sont positifs, y compris sur des impacts moindres que ce que l’on craignait en matière de trafic routier. Selon les sondages, nous avons des scores très élevés de satisfaction. Les gens, dans leur très forte majorité, sont globalement rassurés.
Vous êtes en contact avec les riverains du chantier ?
Chaque année, au même moment et avec les mêmes questions, nous interrogeons la population et nous regardons ce qu’il en ressort. C’est important de savoir aussi ce que pensent les gens qui ne sont pas décideurs, s’ils reconnaissent l’utilité, la nécessité de cette opération. Cela contribue à nous conforter dans notre mission, mais cela ne veut pas dire que c’est arrivé…
Nous sommes au tiers du chemin, pas plus. Nous avons eu de mauvais passages avec la crise sanitaire et ses incidences en termes de ressources humaines. Mais nous avons su surmonter cela. D’autres incertitudes planent désormais, liées à la guerre en Ukraine, touchant les prix des matériaux et leur approvisionnement. Ce conflit est une première pour nos générations. Nous verrons bien.
[1] Le chantier de l’élargissement à 2x3 voies de l’A57, sur 7 km à l’est de Toulon, a été attribué pour 174,4 M€ à NGE et ses filiales Guintoli (filiale principale, VRD et terrassements), Agilis (équipement de la route), EHTP (eau, assainissement), NGE GC (génie civil), NGE Fondations (géotechnique, mécanique des sols) et Siorat (constructeur de routes).
Salvador Nuñez : Il fait partie des plus complexes que j’ai conduits. Il l’est par essence, par sa situation, dans son contexte, au regard du niveau d’exigences… Dans l’absolu, c’est sans nul doute le plus grand chantier de Vinci Autoroutes en ce moment. Les chantiers d’élargissement d’autoroutes qui ont pu exister ou existent encore le sont soit en rase campagne, soit en zones périurbaines. Là, nous sommes en ville, carrément. L’élargissement de l’A57 est une première du genre, dans une configuration qui est plus proche de travaux de génie civil urbain que de travaux autoroutiers classiques. Je n’ai jamais vu autant de soutènements provisoires ou définitifs en béton armé pour faire des ouvrages autoroutiers. L’exiguïté des emprises et la proximité du bâti habité rajoutent à la complexité. La densité de circulation quasiment à toute heure, sauf la nuit, rend la tâche encore plus difficile. Il ne faut pas couper le système routier.

Construction d’un bassin et d’un nouveau giratoire à l’échangeur de la Bigue, sur l'A57
Un commentaire sur NGE (Nouvelles Générations d’entrepreneurs) et son groupement lauréat de ce marché de 174,4 M €[1] (300 M€ au total avec les chantiers périphériques). Vous aviez déjà travaillé ensemble ? Vous vous découvrez ?
Nous nous connaissons de longue date, depuis Guintoli, qui compte parmi les entreprises qui ont fait et font toujours NGE. Il s’agit là d’experts parmi les plus compétents en élargissement d’autoroutes. C’est une réalité clairvoyante. Ils savent très bien réaliser ce genre de travaux et nous sommes ravis de travailler avec eux. Ils démontrent chaque jour leur savoir-faire par leur bonne gestion, sachant que ce chantier est long et loin d’être fini. Partant du principe que c’est aussi notre métier et dans nos compétences, considérons que c’est une conjonction efficace de savoir-faire entre nous, dans l’enchaînement des travaux, sans se marcher dessus, ce qui n’est pas aisé.
Cette maîtrise globale vient aussi de notre analyse technique préalable. A savoir beaucoup de modélisation, de compréhension de trafic, de mesures d’impact des travaux sur la circulation… Nous le constatons au fil de l’eau puisque chaque semaine nous refaisons des simulations sur les temps de parcours, sur les longueurs de bouchons, sur les réglages des feux de bretelles.

Salvador Nuñez, directeur de la maîtrise d’ouvrage Escota et Côte occitane.
Comment se programme-t-on pour plus de quatre ans de chantier (jusqu’en 2025) ?
J’ai commencé la réflexion sur l’amont dès 2015, lorsque l’on m’a demandé de conduire cette opération, alors que les travaux préparatoires n’ont débuté qu’en 2020 et les premiers travaux de l’élargissement au printemps 2021. Dès 2017, j’ai proposé de faire un élargissement provisoire qui a eu un effet très important, permettant de diminuer les pincements et fermetures de tunnels. Cela a donné la possibilité de déceler où étaient les problématiques et de les régler en conséquence, avec la connaissance de tous les paramètres. Ce sont ces informations augmentées de modélisations de trafics fabriquées avant, de monitoring aussi, qui rejaillissent sur l’efficacité globale.
Sauf aléas, la logique est - et sera - que plus on avance dans le chantier, plus on maîtrise ces phénomènes et moins il y a d’impacts. C’est le fruit de l’expérience et une des clés de la réussite. La performance dépend aussi de la stabilisation des effets négatifs et de leur réduction progressive.
Quelle est votre méthode ?
L’autre grand volet de l’organisation en amont réside dans la manière de faire les choses. Dès 2015, je suis allé à la rencontre des entités qui comptent sur le territoire concerné, à commencer par les élus, les préfets et tous ceux qui ont leur mot à dire. En parallèle de l’enquête publique et de tous les aspects réglementaires, nous avons échangé avec tout le monde. Il s’agit d’être professionnel jusqu’au bout des ongles, surtout que chaque sujet devient une spécialité en France. Sur la base d’une réunion par mois minimum, je me suis appliqué à montrer ce que nous faisions et pourquoi nous le faisions ainsi aux trois communes de Toulon, La Garde, La Valette, à la Métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM), au Département, à la DDTM (Direction départementale des territoires) du Var, entre autres…
Quand on modifie les échangeurs, par exemple, cela oblige à repenser les circulations alentours, les feux, la fluidité des trafics. Nous avons fait cela ensemble avec les collectivités, affirmant notre volonté déterminée d’agir dans la cohérence entre leur vision et la nôtre. Cela débouche sur un projet partagé et de bons rapports humains dès le départ. C’est plus simple ensuite pour avancer.
Quel bilan tirez-vous de la première année de travaux ?
Un démarrage est souvent compliqué, mais là on peut affirmer que cela se passe correctement, voire bien. Une fois que l’élan est pris, nous restons vigilants pour tenir dans la durée, gardant à l’esprit que l’on peut toujours faire mieux. Reste que les retours extérieurs sont positifs, y compris sur des impacts moindres que ce que l’on craignait en matière de trafic routier. Selon les sondages, nous avons des scores très élevés de satisfaction. Les gens, dans leur très forte majorité, sont globalement rassurés.
Vous êtes en contact avec les riverains du chantier ?
Chaque année, au même moment et avec les mêmes questions, nous interrogeons la population et nous regardons ce qu’il en ressort. C’est important de savoir aussi ce que pensent les gens qui ne sont pas décideurs, s’ils reconnaissent l’utilité, la nécessité de cette opération. Cela contribue à nous conforter dans notre mission, mais cela ne veut pas dire que c’est arrivé…
Nous sommes au tiers du chemin, pas plus. Nous avons eu de mauvais passages avec la crise sanitaire et ses incidences en termes de ressources humaines. Mais nous avons su surmonter cela. D’autres incertitudes planent désormais, liées à la guerre en Ukraine, touchant les prix des matériaux et leur approvisionnement. Ce conflit est une première pour nos générations. Nous verrons bien.
[1] Le chantier de l’élargissement à 2x3 voies de l’A57, sur 7 km à l’est de Toulon, a été attribué pour 174,4 M€ à NGE et ses filiales Guintoli (filiale principale, VRD et terrassements), Agilis (équipement de la route), EHTP (eau, assainissement), NGE GC (génie civil), NGE Fondations (géotechnique, mécanique des sols) et Siorat (constructeur de routes).

Le Courrier de l’Eure | 06.04.2022
La Saussaye, le nouveau collège André-Maurois a ouvert ses portes
Ça y est, le nouveau collège de La Saussaye accueille les élèves depuis le mardi 26 avril. Un établissement tout neuf d'une capacité de 600 collégiens pour remplacer l'ancien.
VOIR PLUS

Caroline Favre, la principale, Florence Gautier, vice-présidente du Département, et Michaël Régnier, le principal adjoint. ©Le Courrier de l’Eure/MC
Depuis mardi 26 avril 2022, où les élèves de 4e et de 3e du collège de La Saussaye ont fait leur rentrée après les vacances scolaires, le nouvel établissement de la commune a bel et bien ouvert ses portes. Les 6e et 5e, eux, reprennent mercredi 27 avril.
Le bâtiment, d’une surface de près de 5 000 m², est tout neuf et vient juste d’être terminé, après près de deux ans de travaux. Pour l’instant, les élèves entrent par une passerelle qui traverse l’ancien collège pour les mener jusqu’au nouveau, situé juste derrière. Il faut encore que les anciens bâtiments soient désamiantés puis détruits, afin de créer la desserte du collège, dotée de douze places pour les cars.

Les élèves de 3e et de 4e ont fait leur rentrée dans le nouveau collège, mardi 26 avril 2022. (©Département de l’Eure)
Deux ans de travaux
« La véritable inauguration du collège aura lieu en septembre », annonce Caroline Favre, la principale. En attendant, les élèves prennent bien possession des lieux : dans la cour, qui donne en cette saison sur un joli champ de colza, ont été installés des casiers pour soulager les élèves des cartables trop lourds.
En entrant dans l’établissement : l’accueil, le bureau des CPE, la partie administrative et les deux salles de permanences. Toutes les salles sont dotées de grandes fenêtres, illuminant les pièces. On retrouve aussi au rez-de-chaussée l’infirmière scolaire puis la partie éducation physique et sportive avec les vestiaires traversants, menant directement sur la cour de récréation.

Les élèves de 3e et de 4e ont fait leur rentrée dans le nouveau collège. (©Département de l’Eure)
22 salles de classe
Au premier étage, le CDI, avec plusieurs salles de travail pour les collégiens et une douzaine de postes informatiques. On y retrouve aussi le bureau du conseiller d’orientation.
Plusieurs salles de cours sont aménagées spécifiquement : la salle de musique, avec des panneaux acoustiques en bois, la salle de physique chimie, dotée de tables roulantes et déplaçables « pour favoriser le travail de groupe », ou encore la salle d’arts plastiques, où des accroches au mur permettent d’exposer le travail des élèves. Le professeur est ravi de son nouveau lieu de travail, dont les grandes vitres donnent sur le jaune des champs. « Ça va me changer de ma vue d’avant ! »

Plusieurs salles ont été spécialement aménagées, comme celle de SVT. ©Le Courrier de l’Eure/MC
Au deuxième étage, d’autres salles de classe. Au total, il y en a 22, c’est moins que dans l’ancien collège, mais ce n’est pas embêtant selon la principale. « L’emploi du temps de cette année a été créé en fonction du nombre de classes du nouveau collège, c’était prévu. » Selon elle, pas de souci non plus concernant la capacité d’accueil de l’établissement : 600 élèves. Ils sont actuellement 544 mais on se souvient qu’en 2016, ce chiffre était monté à 750, posant de réels soucis d’organisation.
« Au niveau du département de l’Eure, nous allons perdre 3 500 collégiens, c’est une question de démographie », ajoute Florence Gautier, vice-présidente du Département en charge des collèges. Elle précise aussi que l’établissement a une capacité d’extension allant jusqu’à 800 places, s’il y en a la nécessité dans le futur.
Capacité d’accueil de 600 élèves
En bas, le foyer, doté de jeux pour les élèves, comme plusieurs baby-foot, et de deux salles, notamment pour les clubs du collège, accueille les élèves le temps du midi. À côté, c’est la cantine, avec un self et une salle d’une capacité de plus de 240 élèves.
Le bâtiment est baigné de lumière, de nombreuses vitres le traversent et lui apportent de la modernité. « Nous avons voulu un établissement qui soit écologique, non énergivore », précise la vice-présidente du Département.
Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit, une chaudière biomasse chauffe l’établissement, et un système de récupération des eaux pluviales a été prévu. Au total, 16,2 millions d’euros ont été investis dans la construction de ce nouveau collège, financée par le Département, l’intercommunalité, l’agglomération Seine-Eure et la commune de La Saussaye.

La cantine peut accueillir plus de 240 élèves en même temps. ©Le Courrier de l’Eure/MC

Reste à démolir l’ancien collège pour créer une desserte. ©Le Courrier de l’Eure/MC
16,2 millions d’euros
L’ancien collège date de 1969. Face à sa démolition prochaine, Caroline Favre avoue ressentir de la nostalgie. Néanmoins, il fallait remplacer cet établissement, vétuste. « C’est important que les collégiens aient de bonnes conditions de travail », termine Florence Gautier.

Le Dauphiné Libéré | 06.04.2022
Ces entreprises veulent donner une nouvelle vie
aux déchets de chantiers
aux déchets de chantiers
Mardi 29 mars, de nombreux acteurs de la filière BTP de Vaucluse, ainsi que plusieurs collectivités territoriales et services de l'État se sont retrouvés au lycée de La Ricarde à l'invitation de Luberon Sorgues entreprendre (LSE) et L'Envol. Avec Frédérique Campanella, notre spécialiste économie circulaire.
VOIR PLUS

De gauche à droite : Christian Dubois, Loïc Corbillé, Patricia Esnault, respectivement président, secrétaire et directrice de l’association intermédiaire L’Envol, Hélène Félix présidente de LSE, Catherine Bézard, coordinatrice LSE, Frédérique Campanella du cabinet Verdi et Philippe Milles, pilote de la démarche Écologie industrielle LSE. Photo Le DL /Bénédicte BOST
L’objectif de ce moment était d’informer sur la réglementation (lire par ailleurs), et l’étude lancée avec le cabinet Verdi pour la faisabilité technique, juridique et économique de la création, sur le secteur Cavaillon - L’Isle-sur-la-Sorgue, d’une matériauthèque-ressourcerie dédiée au réemploi et recyclage des déchets du bâtiment et des travaux publics (BTP).
L’idée a été initiée par LSE (association qui réunit 200 entreprises dans le bassin Luberon, Pays des Sorgues, Monts de Vaucluse) dans le cadre de la démarche “Écologie industrielle” entreprise depuis 2018 et des “cafés du bâtiment” qui réunissent régulièrement les professionnels locaux du BTP autour de thèmes concrets, dont l’épineux problème des déchets de chantier. Le porteur du projet est L’Envol (intermédiaire de services à la personne qui fait travailler environ 300 personnes par mois entre Sorgues, Carpentras et L’Isle-sur-la-Sorgue), une structure animée par d’anciens chefs d’entreprise et créée il y a 25 ans, totalement adaptée à ce type de dossier créateur d’emplois d’insertion pour des personnes en difficulté.
De nombreuses missions
Cette matériauthèque aura pour mission d’organiser un point de collecte pour les matériaux, de préparer, reconditionner, nettoyer, déconstruire, recycler les matériaux collectés et de concevoir des objets en s’appuyant sur des artisans d’art, de les fabriquer et de les commercialiser. Le lieu pourra être à la fois espace de stockage, magasin de revente et showroom. Il comprendra aussi des ateliers dans lesquels seront accompagnées les personnes souhaitant réhabiliter des objets ou en créer à partir de matériaux de réemploi.
Les clefs de la réussite ont été clairement définies par LSE et L’Envol :
> Un collectif de professionnels, de maîtres d’ouvrage publics et privés et de maîtres d’œuvre s’engageant à fournir et réemployer les matériaux;
> Des utilisateurs de palettes les confiant à la plateforme;
> Des entreprises locales souhaitant aménager leurs locaux avec des créations réalisées avec des matériaux réemployés;
> Des artisans d’art qui viendraient se fournir en ressources;
> L’école supérieure d’Ébénisterie du Thor en partenaire;
> Une boutique ouverte aux particuliers;
> Des locaux bien situés à un moindre coût.
Et c’est là que réside le problème le plus urgent à résoudre. « Nous recherchons encore le lieu idéal, proche de grands axes de circulation, entre L’Isle et Cavaillon, avec du foncier constructible ou bâti, explique Catherine Bézard, l’animatrice-coordinatrice de LSE, et son rayon de chalandise sera d’environ 20 km. »
Un projet qui a déjà des soutiens de poids
Ce projet de matériauthèque a reçu un accueil très favorable de la part des maîtres d’ouvrage publics (collectivités territoriales, conseil départemental), des maîtres d’ouvrage privés, de la fédération du bâtiment, de la CAPEB, de la CMAR et des professionnels du bâtiment qui étaient présents.
Il est activement soutenu par la Préfecture de Vaucluse, l’Ademe, la Région, les deux intercommunalités - CALMV (communauté d’agglomération Luberon monts de Vaucluse) et CCPSMV (Communauté de communes Pays des Sorgues monts de Vaucluse) - et s’inscrit dans le cadre du PCAET (Plan climat air énergie territorial) de ce bassin, élaboré par le SCoT (Schéma de cohérence territoriale).
Des exemples à suivre
Plusieurs ressourceries dédiées au recyclage des déchets des industries et du bâtiment existent déjà en France et servent de référence au projet vauclusien : celles de Toulouse (Recyclobat) et Villeurbanne (Mineka) ont été visitées. Delphine Chouvet, la fondatrice des Valoristes Bourguignons près de Chalon-sur-Saône, a apporté son témoignage sur sa vocation d’insertion et les multiples matériaux qui gagnent une nouvelle vie, en dehors des incinérateurs ou des décharges.
Des boutiques d’objets issus de ressourceries sont déjà en ligne et pourraient devenir partenaires. Le modèle économique à mettre en œuvre pourrait s’inspirer de l’économie de la fonctionnalité et de la coopération.
La loi Agec en bref
La loi Agec (antigaspillage pour une économie circulaire) est connue pour son objectif Zéro plastique jetable en 2040, et cela grâce à des mesures successives. Elle concerne aussi tous les autres secteurs de l’économie et notamment la gestion des déchets du bâtiment pour lutter, entre autres, contre les dépôts sauvages. Le principe du pollueur-payeur est effectif pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment, destinés aux ménages ou aux professionnels. Les éco-organismes de la filière doivent établir un maillage territorial des installations reprenant les déchets du bâtiment. La traçabilité des déchets et le tri à la source deviennent des obligations. Les maîtres d’ouvrage doivent utiliser des matériaux recyclés ou bio-sourcés pour améliorer leur performance environnementale, et ils sont responsables de la gestion des déchets qu’ils produisent jusqu’à l’exutoire final.
La Région Sud a adopté un Plan régional de prévention et de gestion des déchets, qui fixe pour objectifs de valoriser 75 % de ses DI (déchets inertes) et 65 % de ses DND (déchets non dangereux) d’ici 2031, de développer le réemploi et augmenter de 10 % la quantité de déchets faisant l’objet de prévention (réduction à la source) et de limiter de moins de 50 % ses capacités de stockage en 2025.

Le Dauphiné Libéré | 03.04.2022
Le Projet d'aménagement et de développement durable prend forme à Sauzet
Le mercredi 30 mars à 18 h 30, le conseil municipal s'est ouvert sur la présentation du PADD, Projet d'aménagement et de développement durable en présence de trois invitées.
VOIR PLUS
Ce sont Mme Vincent (Verdi), Mmes Brun, directrice, et Marie (Montélimar-Agglo) qui ont présenté les orientations du PADD, clé de voûte du Plan local d’urbanisme. Il se scinde en trois parties : l’axe 1 concerne le développement urbain maîtrisé et équilibré, l’axe 2 s’attache à renforcer l’attractivité de la commune et l’axe 3 veut préserver et valoriser les ressources et le cadre de vie naturel et remarquable. Mme Vincent a donné quelques chiffres, principalement sur le nombre de logements prévu et le nombre d’habitants attendu. D’ici 2032, 170 logements devraient être construits, certains déjà en cours, dont 40 logements sociaux (soit 20 %). La population passerait ainsi à 2 165 habitants. Un projet d’habitat mixte “îlot du Parc” est à l’étude. Pour les orientations de l’axe 2, il s’agit de maintenir la dynamique économique, de renforcer l’offre de services et de développer le tourisme. Il faudra aussi améliorer la mobilité sur le territoire sauzillard. L’axe 3 vise à valoriser les atouts en ressources patrimoniales et le cadre de vie paisible de la commune. Une réunion publique pour informer la population est proposée le vendredi 8 avril à 19 heures au Dauphin.