Le Résistant | 28.10.2024
Puisseguin : Le centre-bourg fait peau neuve
Ce samedi 19 octobre a eu lieu l'inauguration des aménagements réalisés à Puisseguin. La fin de deux ans de travaux qui doivent permettre au village de retrouver une nouvelle dynamique.
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Le centre-ville de Puisseguin n’a plus tout à fait le même visage depuis quelque temps. Après deux ans de travaux, l’inauguration des aménagements s’est déroulée le samedi 19 octobre en présence de nombreuses personnalités politiques, notamment le maire Jean-Michel Pasquon, le député de la 10e circonscription de la Gironde Florent Boudié, la sénatrice de la Gironde Florence Lassarade et le président du Département de la Gironde, Jean-Luc Gleyze.
De nombreux habitants se sont réunis pour assister à la présentation de l’ensemble des modifications apportées au village sur la place Fressineau. En plus de celle-ci, où se trouve notamment la pharmacie et un nouveau salon de thé, la place de l’église Saint-Pierre, l’avenue Beauséjour, la rue du Mayne ainsi que les entrées sud et est ont connu un coup de neuf. “ Aujourd’hui, c’est un bourg très différent, reconnaît Jean-Luc Gleyze. Réaliser cet aménagement, c’est permettre une vie plus agréable pour les habitants, mais aussi permettre à la vie commerciale de pouvoir s’exercer de manière plus agréable et plus accessible. Avoir des commerces qui se développent, c’est fondamental. ”
Le cadre de vie s’est amélioré
Ceux-ci ont d’ailleurs subi la période des travaux, avec une diminution de leur activité. “ Ils ont fait preuve de patience et ont trouvé des solutions pour satisfaire leur clientèle, pour qui l’accès aux commerces s’avérait difficile ”, a rappelé de son côté Jean-Michel Pasquon. Car du côté des habitants, les travaux n’ont également pas toujours été un moment très agréable. “ Il fallait bien que ça passe par là ”, estime Danièle Tallet, 73 ans et habitante du centre-bourg. Mais malgré le “ manque de concertation ” avec les habitants relevés par certains riverains, beaucoup sont satisfaits du résultat final.
“ Le cadre de vie des habitants s’est nettement amélioré, les touristes n’hésitent pas à s’arrêter, se félicite l’édile. Les différents espaces se trouvent embellis et fonctionnels, ils favorisent l’attractivité du village notamment au niveau économique. Une nouvelle dynamique est en marche ”.
Des travaux pour les 20 ou 30 prochaines années
L’objectif est donc d’avoir une vision à long terme. “ Ce sont des travaux pour les 20 ou 30 prochaines années pour l’image de la commune, son accessibilité… Cet effort est indispensable ”, juge Florent Boudié. Après des années de réflexions autour de ce projet (lire ci-dessous), la municipalité entend donc apporter une nouvelle vie au village, symbolisée par l’arrivée récente de nouveaux commerces comme un salon de thé et une agence immobilière.
“ Les centres-bourgs dans nos territoires ruraux jouent un rôle essentiel. Ce sont des lieux propices aux rencontres et au partage”, justifie le maire. L’ensemble des aménagements au sein de la commune aura coûté 719 776 euros HT à la municipalité, dont 187 403 euros de subventions du Département. Le prix pour se refaire une beauté.
Un dossier ouvert depuis 2006
2006 :
Le conseil municipal de l’époque fait acte de candidature à l’étude préalable à la convention d’aménagement du bourg. Celle-ci n’ayant pas abouti, une nouvelle candidature est déposée trois ans plus tard.
2017 :
La commune est avertie que sur proposition du président du conseil départemental, la commission permanente du Département a retenu la candidature.
2019 :
Le 9 novembre, la convention d’aménagement du centre-bourg est signée entre le Département et la commune. Les cabinets « Métaphore » et « Verdi Ingénierie » sont retenus pour la mise en place des travaux.
2020 :
La pandémie de Covid-19 perturbe la programmation des travaux.
2021 :
Le conseil municipal travaille sur des ajustements nécessaires au projet d’aménagement qui avait été initialement prévu. En fin d’année, les entreprises sont enfin retenues : « CMR » et « id verde ».
2022 :
Les travaux prévus en 2020 et 2021 sont regroupés et menés au début de l’année. Fin juin, les premiers changements de la place de l’église et de l’entrée sud du bourg sont visibles. Puis les travaux reprennent et se poursuivent au niveau de l’avenue Beauséjour.
2023 :
Les réseaux d’eau et d’assainissement doivent être entièrement repris au niveau de la rue des écoles. En fin d’année, les dernières plantations de l’entrée et du bourg sont réalisées.
De nombreux habitants se sont réunis pour assister à la présentation de l’ensemble des modifications apportées au village sur la place Fressineau. En plus de celle-ci, où se trouve notamment la pharmacie et un nouveau salon de thé, la place de l’église Saint-Pierre, l’avenue Beauséjour, la rue du Mayne ainsi que les entrées sud et est ont connu un coup de neuf. “ Aujourd’hui, c’est un bourg très différent, reconnaît Jean-Luc Gleyze. Réaliser cet aménagement, c’est permettre une vie plus agréable pour les habitants, mais aussi permettre à la vie commerciale de pouvoir s’exercer de manière plus agréable et plus accessible. Avoir des commerces qui se développent, c’est fondamental. ”
Le cadre de vie s’est amélioré
Ceux-ci ont d’ailleurs subi la période des travaux, avec une diminution de leur activité. “ Ils ont fait preuve de patience et ont trouvé des solutions pour satisfaire leur clientèle, pour qui l’accès aux commerces s’avérait difficile ”, a rappelé de son côté Jean-Michel Pasquon. Car du côté des habitants, les travaux n’ont également pas toujours été un moment très agréable. “ Il fallait bien que ça passe par là ”, estime Danièle Tallet, 73 ans et habitante du centre-bourg. Mais malgré le “ manque de concertation ” avec les habitants relevés par certains riverains, beaucoup sont satisfaits du résultat final.
“ Le cadre de vie des habitants s’est nettement amélioré, les touristes n’hésitent pas à s’arrêter, se félicite l’édile. Les différents espaces se trouvent embellis et fonctionnels, ils favorisent l’attractivité du village notamment au niveau économique. Une nouvelle dynamique est en marche ”.
Des travaux pour les 20 ou 30 prochaines années
L’objectif est donc d’avoir une vision à long terme. “ Ce sont des travaux pour les 20 ou 30 prochaines années pour l’image de la commune, son accessibilité… Cet effort est indispensable ”, juge Florent Boudié. Après des années de réflexions autour de ce projet (lire ci-dessous), la municipalité entend donc apporter une nouvelle vie au village, symbolisée par l’arrivée récente de nouveaux commerces comme un salon de thé et une agence immobilière.
“ Les centres-bourgs dans nos territoires ruraux jouent un rôle essentiel. Ce sont des lieux propices aux rencontres et au partage”, justifie le maire. L’ensemble des aménagements au sein de la commune aura coûté 719 776 euros HT à la municipalité, dont 187 403 euros de subventions du Département. Le prix pour se refaire une beauté.
Un dossier ouvert depuis 2006
2006 :
Le conseil municipal de l’époque fait acte de candidature à l’étude préalable à la convention d’aménagement du bourg. Celle-ci n’ayant pas abouti, une nouvelle candidature est déposée trois ans plus tard.
2017 :
La commune est avertie que sur proposition du président du conseil départemental, la commission permanente du Département a retenu la candidature.
2019 :
Le 9 novembre, la convention d’aménagement du centre-bourg est signée entre le Département et la commune. Les cabinets « Métaphore » et « Verdi Ingénierie » sont retenus pour la mise en place des travaux.
2020 :
La pandémie de Covid-19 perturbe la programmation des travaux.
2021 :
Le conseil municipal travaille sur des ajustements nécessaires au projet d’aménagement qui avait été initialement prévu. En fin d’année, les entreprises sont enfin retenues : « CMR » et « id verde ».
2022 :
Les travaux prévus en 2020 et 2021 sont regroupés et menés au début de l’année. Fin juin, les premiers changements de la place de l’église et de l’entrée sud du bourg sont visibles. Puis les travaux reprennent et se poursuivent au niveau de l’avenue Beauséjour.
2023 :
Les réseaux d’eau et d’assainissement doivent être entièrement repris au niveau de la rue des écoles. En fin d’année, les dernières plantations de l’entrée et du bourg sont réalisées.
La Voix du Jura | 24.10.2024
Assainissement : des travaux de grande envergure pour un meilleur environnement
La commune d'Arinthod, en collaboration avec Terre d'Émeraude Communauté est soutenue par VERDI ingénierie, s'est engagée dans un ambitieux projet de renouvellement de son réseau d'assainissement.
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Ces travaux d’une importance capitale pour la préservation de l’environnement et l’amélioration de la qualité de vies des habitants concernent plusieurs quartiers de la ville. Débutés en mai 2024 pour une période estimée de onze mois, ils ont rencontré quelques problèmes, notamment d’intempéries et dans un secteur des roches rendant difficile la percée de tranchées. En parallèle, le syndicat à la carte du canton d’Arinthod renouvelle les réseaux d’eau potable sur certains secteurs.
Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?
Un diagnostic approfondi du réseau existant a révélé des dysfonctionnements majeurs : l’âge et l’usure des canalisations ont entraîné des infiltrations et des fuites, compromettant l’efficacité du système. De plus, le réseau unitaire, qui collecte à la fois les eaux usées et les eaux pluviales, se révèle inadéquat lors de fortes précipitations. Les surcharges provoquent des déversements d’eaux usées dans le milieu naturel, polluant ainsi les cours d’eau et les sols.
Ces problèmes engendrent des coûts de fonctionnement élevé et de dysfonctionnements récurrents, rendant difficile le respect des normes environnementales.
Une solution durable : le réseau séparatif
Pour remédier à ces problématiques, Terre d’Émeraude a opté pour la création d’un réseau séparatif. Ce nouveau système a pour vocation de collecter uniquement les eaux usées domestiques, qui seront ensuite traitées dans une station d’épuration. Les eaux pluviales, quant à elles, seront gérées séparément, soit en étant rejetées dans le réseau existant désormais dédié aux eaux pluviales, soit en étant infiltrées sur place.
Quels sont les secteurs concernés ?
Les travaux concernent notamment les rues de Presles, Jean-de-Chalon, Reydellet, Magnin, la Prelette, ainsi que l’impasse Sauvieux, la rue du Sauvieux, la route de Lons, la zone artisanale la Forêt et la rue Ferrachat.
Un engagement financier important
Après consultation, les travaux ont été confiés au groupement d’entreprises Piquand et Petijean TP. Le montant total de la prestation s’élève à 1 473 746,07 € hors taxes, dont une part importante est financée par des subventions (1 134 140 € HT). Pour le renouvellement du réseau d’eau potable sur certains secteurs le coût est d’environ 200 000 €.
Quelles conséquences pour les particuliers ?
La mise ne place de ce nouveau réseau nécessite une adaptation des installations privées. Les propriétaires devront séparer les eaux usées domestiques des eaux pluviales et raccorder les premières au nouveau réseau via un tabouret de branchement. Les eaux pluviales pourront être soit recordées au réseau existant, soit infiltrées sur la parcelle.
Il est indéniable que ces travaux occasionnent des désagréments tels que le bruit, la poussière et les perturbations de circulation, même si les entreprises s’efforcent de les limiter au maximum.
Un investissement pour l’avenir
Ces travaux de grande envergure marquent une étape importante dans la modernisation des infrastructures d’Arinthod. Ils permettront non seulement de préserver la qualité de l’environnement, mais aussi d’améliorer le confort et les valeurs des propriétés.
Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?
Un diagnostic approfondi du réseau existant a révélé des dysfonctionnements majeurs : l’âge et l’usure des canalisations ont entraîné des infiltrations et des fuites, compromettant l’efficacité du système. De plus, le réseau unitaire, qui collecte à la fois les eaux usées et les eaux pluviales, se révèle inadéquat lors de fortes précipitations. Les surcharges provoquent des déversements d’eaux usées dans le milieu naturel, polluant ainsi les cours d’eau et les sols.
Ces problèmes engendrent des coûts de fonctionnement élevé et de dysfonctionnements récurrents, rendant difficile le respect des normes environnementales.
Une solution durable : le réseau séparatif
Pour remédier à ces problématiques, Terre d’Émeraude a opté pour la création d’un réseau séparatif. Ce nouveau système a pour vocation de collecter uniquement les eaux usées domestiques, qui seront ensuite traitées dans une station d’épuration. Les eaux pluviales, quant à elles, seront gérées séparément, soit en étant rejetées dans le réseau existant désormais dédié aux eaux pluviales, soit en étant infiltrées sur place.
Quels sont les secteurs concernés ?
Les travaux concernent notamment les rues de Presles, Jean-de-Chalon, Reydellet, Magnin, la Prelette, ainsi que l’impasse Sauvieux, la rue du Sauvieux, la route de Lons, la zone artisanale la Forêt et la rue Ferrachat.
Un engagement financier important
Après consultation, les travaux ont été confiés au groupement d’entreprises Piquand et Petijean TP. Le montant total de la prestation s’élève à 1 473 746,07 € hors taxes, dont une part importante est financée par des subventions (1 134 140 € HT). Pour le renouvellement du réseau d’eau potable sur certains secteurs le coût est d’environ 200 000 €.
Quelles conséquences pour les particuliers ?
La mise ne place de ce nouveau réseau nécessite une adaptation des installations privées. Les propriétaires devront séparer les eaux usées domestiques des eaux pluviales et raccorder les premières au nouveau réseau via un tabouret de branchement. Les eaux pluviales pourront être soit recordées au réseau existant, soit infiltrées sur la parcelle.
Il est indéniable que ces travaux occasionnent des désagréments tels que le bruit, la poussière et les perturbations de circulation, même si les entreprises s’efforcent de les limiter au maximum.
Un investissement pour l’avenir
Ces travaux de grande envergure marquent une étape importante dans la modernisation des infrastructures d’Arinthod. Ils permettront non seulement de préserver la qualité de l’environnement, mais aussi d’améliorer le confort et les valeurs des propriétés.
Le Progrès | 14.10.2024
Révision du PLU :
les habitants invités
à imaginer le village en 2035
les habitants invités
à imaginer le village en 2035
Jean-Marc Thimonier maire lance la réflexion de la révision du PLU de 2017 dans un contexte de crise économique et immobilière. Il a convié les habitants à une réunion publique pour leur en présenter les enjeux et les inviter à participer à la concertation.
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Le sujet de la révision du Plan Local d’Urbanisme, PLU a attiré de nombreux habitants de tous âges dans la salle d’animation de Sainte-Consorce ayant répondu à l’invitation de leur maire Jean-Marc Thimonier. Avec Christelle Vincent, consultante au cabinet Verdi, ils ont présenté un état des lieux de la commune et les enjeux de cette révision du PLU pour son développement futur. Voici les principaux points à retenir.
Une conjoncture économique difficile
Le PLU de 2017 doit être révisé car, le contexte économique, et tout particulièrement, immobilier, a évolué : d’un contexte de forte pression immobilière et foncière, on est passé à une crise qui a pratiquement mis à l’arrêt, le marché immobilier. Pour Sainte-Consorce, cet arrêt a des conséquences importantes, en termes de croissance démographique et économique.
Un découpage par zones
Le PLU est un document d’urbanisme issu d’une démarche de réflexion prospective qui englobe l’habitat, bien sûr, mais aussi l’agriculture, le développement économique, l’environnement et les mobilités. Il propose un zonage du territoire en 4 grandes catégories, Urbanisées, à urbaniser, agricoles et naturelles.
Adapter le logement et préserver l’école
En tenant compte des derniers chiffres démographiques et de la taille des logements le nouveau PLU devra diversifier le parc de logements, afin de créer les conditions favorables à l’accueil de jeunes ménages et de primo-accédants, il s’agit notamment de sécuriser les effectifs de l’école dont une classe a fermé cette année. La taille des logements devra s’adapter à une population de couples sans enfant et de personne seules.
Préserver la qualité de vie des habitants
Au niveau de l’économie et des services, le PLU devra autoriser une densification de la zone économique de Clape Loup (mais pas son extension) ; maintenir une offre de commerces et services de proximité et permettre l’implantation d’un restaurant au centre bourg. Enfin, il devra préserver les zones naturelles et agricoles repérées. Il devra accompagner l’installation d’un pôle médical et d’une Maison pour tous.
Préserver l’identité du village
Des enjeux de paysage (vues) de patrimoine et d’environnement sont également à respecter comme identifier les éléments du petit patrimoine participant à l’identité communale, et protéger les composantes de la Trame verte et bleue.
Partant de ce cahier des charges, les élus locaux vont pouvoir élaborer un projet communal. Ce dernier sera présenté aux habitants, lors d’une réunion publique, dans le courant du premier semestre 2025.
Une conjoncture économique difficile
Le PLU de 2017 doit être révisé car, le contexte économique, et tout particulièrement, immobilier, a évolué : d’un contexte de forte pression immobilière et foncière, on est passé à une crise qui a pratiquement mis à l’arrêt, le marché immobilier. Pour Sainte-Consorce, cet arrêt a des conséquences importantes, en termes de croissance démographique et économique.
Un découpage par zones
Le PLU est un document d’urbanisme issu d’une démarche de réflexion prospective qui englobe l’habitat, bien sûr, mais aussi l’agriculture, le développement économique, l’environnement et les mobilités. Il propose un zonage du territoire en 4 grandes catégories, Urbanisées, à urbaniser, agricoles et naturelles.
Adapter le logement et préserver l’école
En tenant compte des derniers chiffres démographiques et de la taille des logements le nouveau PLU devra diversifier le parc de logements, afin de créer les conditions favorables à l’accueil de jeunes ménages et de primo-accédants, il s’agit notamment de sécuriser les effectifs de l’école dont une classe a fermé cette année. La taille des logements devra s’adapter à une population de couples sans enfant et de personne seules.
Préserver la qualité de vie des habitants
Au niveau de l’économie et des services, le PLU devra autoriser une densification de la zone économique de Clape Loup (mais pas son extension) ; maintenir une offre de commerces et services de proximité et permettre l’implantation d’un restaurant au centre bourg. Enfin, il devra préserver les zones naturelles et agricoles repérées. Il devra accompagner l’installation d’un pôle médical et d’une Maison pour tous.
Préserver l’identité du village
Des enjeux de paysage (vues) de patrimoine et d’environnement sont également à respecter comme identifier les éléments du petit patrimoine participant à l’identité communale, et protéger les composantes de la Trame verte et bleue.
Partant de ce cahier des charges, les élus locaux vont pouvoir élaborer un projet communal. Ce dernier sera présenté aux habitants, lors d’une réunion publique, dans le courant du premier semestre 2025.
Actu.fr | 01.10.2024
Voilà à quoi va ressembler la nouvelle station d'épuration près de Dieppe
Le 27 septembre 2024, Terroir-de-Caux a organisé la pose de la première pierre de la nouvelle station d'épuration de Val-de-Saâne près de Dieppe. Fin des travaux à l'hiver 2025.
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Actu.fr | 01.10.2024 | Augustin Bouquet des Chaux
Si la pluie qui a touché la région dieppoise a mis le chantier à l’arrêt, elle n’a pas entamé l’enthousiasme des élus de Terroir-de-Caux ainsi que celui de l’ensemble des entreprises actrices des travaux de la nouvelle station d’épuration à Val-de-Saâne près de Dieppe (Seine-Maritime).
Vendredi 27 septembre, tous ont répondu à l’appel de la communauté de communes pour la très symbolique cérémonie de pose de la première pierre.
Deux bassins déjà prêts
Une première pierre “ fictive ” puisque le chantier a débuté au mois de mai 2024 et que le bassin d’aération et le bassin clarificateur de la station sont déjà sortis de terre.
“ La station d’épuration fonctionne avec un système dit de boue activée qui est similaire à celui de Longueil ” explique à l’ensemble de l’assistance Amélie Boutillier, directrice générale adjointe technique de la communauté de communes Terroir-de-Caux. Cette dernière a ensuite expliqué que la fin du chantier était prévue pour l’hiver 2025. “ En espérant qu’il n’y ait pas trop de pluie ” dit-elle.
Amélie Boutillier (à gauche) est directrice générale adjointe technique pour Terroir-de-Caux et Anne Torralba est la maître d’œuvre du chantier pour l’entreprise Verdi. ©A. BdC
Un gros travail de décaissement
Cette nouvelle station d’épuration sera là dans un premier temps pour traiter les eaux usées des communes de Val-de-Saâne, Imbleville et Belleville-en-Caux, puis dans un second temps, les effluents de Saint-Vaast-du-Val et Calleville-les-Deux-Églises.
“ Elle vient remplacer l’ancienne station de la commune, située à proximité, qui est arrivée à terme en 2019 ”, explique Anne Torralba, maître d’œuvre pour la société Verdi. Cette nouvelle structure a dû aussi s’intégrer parfaitement à la géographie spécifique du lieu. “ Il y a eu un très gros travail de décaissement ”, poursuit la maître d’œuvre. La nouvelle station d’épuration se situe à la croisée d’un chemin de randonnée particulièrement fréquenté.
Des visites du chantier prévues
“ Il n’y a pas une journée où je suis venu sur le chantier où je n’ai pas croisé du monde ”, indique Anne Torralba aux élus et personnalités présentes. Une fréquentation qui va conduire à l’organisation de visite du chantier. “ Afin que la population et les habitants alentour soient parfaitement informés ”, conclut la maître d’œuvre.
Cette nouvelle station d’épuration est dimensionnée pour traiter les eaux usées de 4 350 habitants. Le coût du projet s’élève à 6 602 368 €. Si la fin du chantier est prévue pour l’hiver 2025, la réception est programmée au mois d’avril 2026.
Si la pluie qui a touché la région dieppoise a mis le chantier à l’arrêt, elle n’a pas entamé l’enthousiasme des élus de Terroir-de-Caux ainsi que celui de l’ensemble des entreprises actrices des travaux de la nouvelle station d’épuration à Val-de-Saâne près de Dieppe (Seine-Maritime).
Vendredi 27 septembre, tous ont répondu à l’appel de la communauté de communes pour la très symbolique cérémonie de pose de la première pierre.
Deux bassins déjà prêts
Une première pierre “ fictive ” puisque le chantier a débuté au mois de mai 2024 et que le bassin d’aération et le bassin clarificateur de la station sont déjà sortis de terre.
“ La station d’épuration fonctionne avec un système dit de boue activée qui est similaire à celui de Longueil ” explique à l’ensemble de l’assistance Amélie Boutillier, directrice générale adjointe technique de la communauté de communes Terroir-de-Caux. Cette dernière a ensuite expliqué que la fin du chantier était prévue pour l’hiver 2025. “ En espérant qu’il n’y ait pas trop de pluie ” dit-elle.
Amélie Boutillier (à gauche) est directrice générale adjointe technique pour Terroir-de-Caux et Anne Torralba est la maître d’œuvre du chantier pour l’entreprise Verdi. ©A. BdC
Un gros travail de décaissement
Cette nouvelle station d’épuration sera là dans un premier temps pour traiter les eaux usées des communes de Val-de-Saâne, Imbleville et Belleville-en-Caux, puis dans un second temps, les effluents de Saint-Vaast-du-Val et Calleville-les-Deux-Églises.
“ Elle vient remplacer l’ancienne station de la commune, située à proximité, qui est arrivée à terme en 2019 ”, explique Anne Torralba, maître d’œuvre pour la société Verdi. Cette nouvelle structure a dû aussi s’intégrer parfaitement à la géographie spécifique du lieu. “ Il y a eu un très gros travail de décaissement ”, poursuit la maître d’œuvre. La nouvelle station d’épuration se situe à la croisée d’un chemin de randonnée particulièrement fréquenté.
Des visites du chantier prévues
“ Il n’y a pas une journée où je suis venu sur le chantier où je n’ai pas croisé du monde ”, indique Anne Torralba aux élus et personnalités présentes. Une fréquentation qui va conduire à l’organisation de visite du chantier. “ Afin que la population et les habitants alentour soient parfaitement informés ”, conclut la maître d’œuvre.
Cette nouvelle station d’épuration est dimensionnée pour traiter les eaux usées de 4 350 habitants. Le coût du projet s’élève à 6 602 368 €. Si la fin du chantier est prévue pour l’hiver 2025, la réception est programmée au mois d’avril 2026.
Le Moniteur | 20.09.2024
Maîtrise d'ouvrage :
l'union fait la force
l'union fait la force
Face à la baisse des mises en chantier de logements sociaux traditionnellement acquis en Vefa, ils déploient des trésors d'imagination pour agrandir leur parc. Maîtrise d'ouvrage directe, acquisitions-améliorations, Vefa inversée, renforcement des trésoreries… leur permettent de garder le cap.
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“ La maîtrise d'ouvrage, c'est avant tout un savoir-faire, ce qui nécessite de l'expérience et donc exige de pratiquer régulièrement. En travaillant pour plusieurs bailleurs, nous pilotons une production plus importante et moins fluctuante et conservons ainsi cette expertise ”, analyse Jeremy Renaut, directeur général de Septalia, GIE qui assure la maîtrise d'ouvrage déléguée de tout ou partie de la production de sept bailleurs des Hauts-de-France (1), dont trois filiales du groupe Vilogia.
Créée il y a tout juste cinq ans dans la métropole lilloise, la structure est de fait devenu l'une des plus importantes structures de maîtrise d'ouvrage dédiée aux HLM dans les Hauts-de-France. La cinquantaine de salariés traite en direct une vingtaine d'opérations neuves par an. Elle affiche plus de 2000 logements livrés depuis 2019.
A Mons-en-Barœul, les 43 logements sociaux de la résidence Van-Der-Meersch livrée en 2023 sont labellisés PassivHaus
Un coup d'avance
En parallèle, en cinq ans, elle a piloté l'acquisition de 2 700 logements en Vefa. “ Produire avec les promoteurs offre des programmes avec de la mixité, ce qui nous convient bien. En revanche, nous perdons en maîtrise des délais et des cahiers des charges. Ainsi, nous avons encore des bâtiments soumis à la RT 2012, ce qui n'arrive plus en maîtrise d'ouvrage directe. En interne, nous avons plutôt un coup d'avance avec certains projets qui visent le label PassivHaus ou le respect de la RE 2025. Et nous mettons davantage l'accent sur la facilité de maintenance à long terme ”, explique le directeur général.
Pour lui, cette maîtrise d'ouvrage groupée facilite aussi le recrutement et la formation tout en réduisant le turn-over des salariés. “ Nous accueillons des alternants et prenons le temps de les former. Nous avons des projets de toutes tailles avec des modes de dévolution allant des lots séparés à l'entreprise générale jusqu'au marché de conception-réalisation selon leur complexité. Nous possédons en interne toutes les expertises - sauf la recherche des fonciers - qui se nourrissent les unes des autres et permettent d'enrichir d'autres activités. Ainsi, notre expérience de la réhabilitation nous pousse à construire de façon à obtenir un patrimoine le plus durable possible ”, souligne Jeremy Renaut. La moitié de l'activité du GIE est en effet portée par ces réhabilitations, avec plus de 4 500 logements traités depuis 2019. “ Nous disposons même d'une équipe dédiée au diffus ”, se félicite le directeur dont les collaborateurs supervisent environ 300 M€ d'investissements en travaux par an.
(1) Vilogia, Vilogia Logifim, Maisons et Cités et CDC Habitat (dès 2019) puis Parte nord Habitat, Vilogia Holding et Terre d'Opale Habitat (qui ont rejoint le GIE en 2023).
Créée il y a tout juste cinq ans dans la métropole lilloise, la structure est de fait devenu l'une des plus importantes structures de maîtrise d'ouvrage dédiée aux HLM dans les Hauts-de-France. La cinquantaine de salariés traite en direct une vingtaine d'opérations neuves par an. Elle affiche plus de 2000 logements livrés depuis 2019.
A Mons-en-Barœul, les 43 logements sociaux de la résidence Van-Der-Meersch livrée en 2023 sont labellisés PassivHaus
Un coup d'avance
En parallèle, en cinq ans, elle a piloté l'acquisition de 2 700 logements en Vefa. “ Produire avec les promoteurs offre des programmes avec de la mixité, ce qui nous convient bien. En revanche, nous perdons en maîtrise des délais et des cahiers des charges. Ainsi, nous avons encore des bâtiments soumis à la RT 2012, ce qui n'arrive plus en maîtrise d'ouvrage directe. En interne, nous avons plutôt un coup d'avance avec certains projets qui visent le label PassivHaus ou le respect de la RE 2025. Et nous mettons davantage l'accent sur la facilité de maintenance à long terme ”, explique le directeur général.
Pour lui, cette maîtrise d'ouvrage groupée facilite aussi le recrutement et la formation tout en réduisant le turn-over des salariés. “ Nous accueillons des alternants et prenons le temps de les former. Nous avons des projets de toutes tailles avec des modes de dévolution allant des lots séparés à l'entreprise générale jusqu'au marché de conception-réalisation selon leur complexité. Nous possédons en interne toutes les expertises - sauf la recherche des fonciers - qui se nourrissent les unes des autres et permettent d'enrichir d'autres activités. Ainsi, notre expérience de la réhabilitation nous pousse à construire de façon à obtenir un patrimoine le plus durable possible ”, souligne Jeremy Renaut. La moitié de l'activité du GIE est en effet portée par ces réhabilitations, avec plus de 4 500 logements traités depuis 2019. “ Nous disposons même d'une équipe dédiée au diffus ”, se félicite le directeur dont les collaborateurs supervisent environ 300 M€ d'investissements en travaux par an.
(1) Vilogia, Vilogia Logifim, Maisons et Cités et CDC Habitat (dès 2019) puis Parte nord Habitat, Vilogia Holding et Terre d'Opale Habitat (qui ont rejoint le GIE en 2023).
Le Moniteur | 20.09.2024
Petite-Synthe fait décoller sa soucoupe en mode mutualisé
Une école, une cuisine centrale et une maison de quartier, entre autres, le tout réuni dans une structure innovante. Construit au Banc-Vert, l'Alliance, c'est son nom, ouvrira ses portes, à l'heure de la rentrée des classes, au terme de près de deux ans de travaux.
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Malgré 30 % de surface en moins, les passagers sont désormais mieux installés. Dans le quartier du Banc Vert à Petite-Synthe (Nord), l'Alliance a pu faire monter à bord tous ses occupants à l'occasion de la rentrée. Deux écoles maternelles, une élémentaire, une maison de quartier, un restaurant scolaire, des espaces périscolaires et un accueil de mineurs sont réunis dans ce nouveau lieu hybride en forme de disque. Après deux ans de chantier, ils n'occupent plus que 3 500 m2 SP contre 5 000 m2 quand ils étaient disséminés, générant ainsi des économies de foncier, de fonctionnement et de maintenance. Cette organisation innovante permet par ailleurs une ouverture sept jours sur sept avec une continuité éducative en dehors du temps scolaire.
Imaginée par Tank Architectes, la structure en R + 1 équipée d'un balcon circulaire s'organise autour d'une cour intérieure qui offre aux 270 enfants espaces verts et potagers. L’investissement global se monte à 18,5 M€ TTC.
Imaginée par Tank Architectes, la structure en R + 1 équipée d'un balcon circulaire s'organise autour d'une cour intérieure qui offre aux 270 enfants espaces verts et potagers. L’investissement global se monte à 18,5 M€ TTC.
La Voix du Nord | 19.09.2024
Une balade dans Ennevelin pour réfléchir sur la circulation, le stationnement, la vitesse…
Mardi 17 septembre, une sortie piétonne avait été organisée dans les rues du village dans le but de recueillir, sur le terrain, les remarques et suggestions des Ennevelinois. Une vingtaine d’habitants y a participé.
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En préambule, le maire d’Ennevelin, Michel Dupont, a rappelé l’objectif de la démarche, “ Vous donner la parole avec pour but de réactualiser les études faites en 2006 et 2017, et de prendre ainsi en compte l’évolution des usages et des attentes ”. Neuf haltes avaient été identifiées dans le village, où les trois techniciens du cabinet d’urbanisme Verdi, chargé du dossier, ont pu écouter et débattre concrètement avec les habitants.
Une vingtaine de participants a pu exprimer ses attentes en matière de circulation, stationnement dans le village.
Nous projeter vers l’avenir
Les points évoqués ont porté sur le stationnement, avec le nombre de places disponibles et leurs emplacements parfois mis à mal, notamment dans les zones où l’habitat est densifié. Problèmes de circulation dans les rues étroites du centre bourg, du nombre plus important de véhicules qui traversent le village. Comment ralentir les vitesses ? Les parcours à pied et à vélo dans Ennevelin ont suscité aussi des questions sur leurs faisabilités, et leurs sécurisations.
Après une déambulation de près de deux heures, les projets des aménagements des places de la mairie et de l’église ont été dévoilés aux participants. Ils font suite aux études du cadre de vie, menées en 2021-2022 avec les habitants. “ Les dossiers avancent et ont été confiés aux services de Pévèle-Carembault pour débuter le chiffrage, et la faisabilité, afin de nous projeter vers l’avenir ”, a précisé le maire.
Pour les habitants qui n’ont pu venir et qui souhaitent participer à l’enquête, la commune a mis sur son site internet un questionnaire à disposition, il y restera encore quelques semaines.
À la suite de ces échanges, le cabinet Verdi est chargé de faire des propositions qui seront rendues publiques pour la fin de l’année.
Une vingtaine de participants a pu exprimer ses attentes en matière de circulation, stationnement dans le village.
Nous projeter vers l’avenir
Les points évoqués ont porté sur le stationnement, avec le nombre de places disponibles et leurs emplacements parfois mis à mal, notamment dans les zones où l’habitat est densifié. Problèmes de circulation dans les rues étroites du centre bourg, du nombre plus important de véhicules qui traversent le village. Comment ralentir les vitesses ? Les parcours à pied et à vélo dans Ennevelin ont suscité aussi des questions sur leurs faisabilités, et leurs sécurisations.
Après une déambulation de près de deux heures, les projets des aménagements des places de la mairie et de l’église ont été dévoilés aux participants. Ils font suite aux études du cadre de vie, menées en 2021-2022 avec les habitants. “ Les dossiers avancent et ont été confiés aux services de Pévèle-Carembault pour débuter le chiffrage, et la faisabilité, afin de nous projeter vers l’avenir ”, a précisé le maire.
Pour les habitants qui n’ont pu venir et qui souhaitent participer à l’enquête, la commune a mis sur son site internet un questionnaire à disposition, il y restera encore quelques semaines.
À la suite de ces échanges, le cabinet Verdi est chargé de faire des propositions qui seront rendues publiques pour la fin de l’année.