
Construction 21 | 12.07.2023 | Eric Larrey
Les arbres de la ville de Paris : exposition au stress hydrique
Dans le cadre de notre étude d'un million d'arbres urbains, le patrimoine de la ville de Paris occupe une place particulière avec ses quelques 206 000 sujets répertoriés. Après les patrimoines de Strasbourg, de Montpellier et de Lyon, nous présentons ici quelques résultats sur l'analyse de sensibilités des espèces au stress hydrique.
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Le cas de la ville de Paris
L'objet de notre étude est de comprendre comment les arbres de nos villes résistent au stress hydrique et en fonction de quels paramètres leur comportement peut être modifié. Il s'agit d'une étude multiparamétrique car l'exposition au stress hydrique est modulé par :
La connaissance du comportement des espèces en milieu urbain revêt un enjeu majeur à l'heure où de grands projets de plantation sont envisagés pour lutter, entre autres, contre le réchauffement des cœurs urbains et les îlots de chaleur.
Le patrimoine de la ville de Paris, disponible en ligne, compte quelques 206 000 arbres dont voici les 22 espèces présentant plus de 2000 sujets.

La carte suivante présente leur répartition territoriale :

Leur rôle sur le rafraîchissement urbain est perceptible sur cette carte des îlots de chaleur :

L'analyse du stress hydrique
La méthodologie présentée précédemment a été utilisée et nous présentons ici des résultats relatifs au stress à l'arbre durant l'été 2021.
Nous ne présenterons qu'une partie de l'espace urbain, particulièrement vaste. Les trois vues qui suivent concernent la frange nord de la capitale :



la vue suivante concerne le centre de Paris :

cette dernière vue concerne le quartier de l'École miliaire et le quartier Denfert Rochereau.



Les cartographies montrent une forte disparité du stress hydrique. A priori plus important pour les arbres d'alignement, le stress hydrique des arbres de rues varie sensiblement d'un site à l'autre. Mode de plantation, revêtement, stratégie d'arrosage (s'il y en a), nature des sols... sont à mobiliser pour alimenter l'analyse.
Après avoir analysé plusieurs patrimoines arborés de métropoles, une comparaison de ces analyses paraît nécessaire à la lumière des ces premiers résultats. Il semblerait en effet, en première analyse, que le patrimoine arboré de la ville de Paris subisse un stress hydrique supérieur à ce que nous avons pu constater sur Strasbourg, Orléans, Rennes, Lyon, et Montpellier.
L'analyse en cours infirmera ou confirmera ce point de vue et nous y reviendrons dans une prochaine communication.
Comme pour les autres patrimoines arborés, nous avons étudié la sensibilité des espèces. Le graphe ci-contre présente la répartition des principales espèces présentes dans les rues (le comportement des arbres de jardin est très sensiblement différent) suivant un indice de résistance au stress hydrique.
La résistance est calculée en prenant le pourcentage de sujets dont le stress est inférieur à la moyenne (calculée sur la base de l'indice NDWI2).
Ben d'autres paramètres nécessitent d'être pris en compte pour analyser finement cette résistance.
Un travail passionnant et que nous espérons utiles pour aider au choix des espèces à planter aujourd'hui pour un fonctionnement optimal d'ici 15 à 20 ans, quand les arbres seront en pleine maturité. Rendez-vous donc pour de nouvelles informations.
L'objet de notre étude est de comprendre comment les arbres de nos villes résistent au stress hydrique et en fonction de quels paramètres leur comportement peut être modifié. Il s'agit d'une étude multiparamétrique car l'exposition au stress hydrique est modulé par :
- espèce bien évidemment
- lieu de plantation
- mode de plantation
- type de revêtement environnant
- âge, taille, mode de coupe...
- état phytosanitaire
- ..
La connaissance du comportement des espèces en milieu urbain revêt un enjeu majeur à l'heure où de grands projets de plantation sont envisagés pour lutter, entre autres, contre le réchauffement des cœurs urbains et les îlots de chaleur.
Le patrimoine de la ville de Paris, disponible en ligne, compte quelques 206 000 arbres dont voici les 22 espèces présentant plus de 2000 sujets.

La carte suivante présente leur répartition territoriale :

Leur rôle sur le rafraîchissement urbain est perceptible sur cette carte des îlots de chaleur :

L'analyse du stress hydrique
La méthodologie présentée précédemment a été utilisée et nous présentons ici des résultats relatifs au stress à l'arbre durant l'été 2021.
Nous ne présenterons qu'une partie de l'espace urbain, particulièrement vaste. Les trois vues qui suivent concernent la frange nord de la capitale :



la vue suivante concerne le centre de Paris :

cette dernière vue concerne le quartier de l'École miliaire et le quartier Denfert Rochereau.



Les cartographies montrent une forte disparité du stress hydrique. A priori plus important pour les arbres d'alignement, le stress hydrique des arbres de rues varie sensiblement d'un site à l'autre. Mode de plantation, revêtement, stratégie d'arrosage (s'il y en a), nature des sols... sont à mobiliser pour alimenter l'analyse.
Après avoir analysé plusieurs patrimoines arborés de métropoles, une comparaison de ces analyses paraît nécessaire à la lumière des ces premiers résultats. Il semblerait en effet, en première analyse, que le patrimoine arboré de la ville de Paris subisse un stress hydrique supérieur à ce que nous avons pu constater sur Strasbourg, Orléans, Rennes, Lyon, et Montpellier.
L'analyse en cours infirmera ou confirmera ce point de vue et nous y reviendrons dans une prochaine communication.
Comme pour les autres patrimoines arborés, nous avons étudié la sensibilité des espèces. Le graphe ci-contre présente la répartition des principales espèces présentes dans les rues (le comportement des arbres de jardin est très sensiblement différent) suivant un indice de résistance au stress hydrique.
La résistance est calculée en prenant le pourcentage de sujets dont le stress est inférieur à la moyenne (calculée sur la base de l'indice NDWI2).
Ben d'autres paramètres nécessitent d'être pris en compte pour analyser finement cette résistance.
Un travail passionnant et que nous espérons utiles pour aider au choix des espèces à planter aujourd'hui pour un fonctionnement optimal d'ici 15 à 20 ans, quand les arbres seront en pleine maturité. Rendez-vous donc pour de nouvelles informations.

Le Figaro data | 12.07.2023
Canicule :
quels sont les endroits
à éviter en Île-de-France ?
quels sont les endroits
à éviter en Île-de-France ?
Les vagues de chaleur estivales sont amplifiées par l'effet d'îlot de chaleur urbain. Le Figaro décrypte ce concept et vous propose de les localiser dans votre commune. Avec la collaboration de Éric Larrey.
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Alors que le jour le plus chaud vient d'être enregistré à l'échelle planétaire, la situation se tend également au niveau du pays. Le début de semaine a vu la Chaîne météo placer plusieurs départements en vigilance orange sur un large quart sud-est, allant de la Côte-d’Or jusqu’aux Alpes-Maritimes.
“ L'inconfort thermique résulte de plusieurs phénomènes, notamment l'activité humaine, ou “anthropique”, particulièrement concentrée dans les villes ou à proximité ”, note Éric Larrey, directeur de l'innovation chez VERDI Ingénierie et spécialiste de l'aménagement du territoire. Ainsi, la présence d'axes de circulation, d'usines ou l'usage de la climatisation peuvent exacerber les problématiques liées à la chaleur. Un facteur loin d'être anodin selon l’expert, “ car les moyens de lutte diffèrent suivant la source du réchauffement ”.

Intensité du flux de chaleur anthropogénique pour la petite couronne. Les sources de chaleur comprennent les moteurs des véhicules, les procès de combustion industriels/résidentiels, les systèmes de chauffage/refroidissement, et le métabolisme humain. Source : Institut Paris Région
À cela s'ajoutent des spécificités urbaines, notamment “ la présence de structures et de matériaux qui captent, concentrent et stockent la chaleur durant la journée et viennent la restituer la nuit ”, aboutissant souvent à ce que l'on appelle “ les nuits tropicales ”, ces nuits où la température ne parvient plus à descendre en dessous des 20 °C. Cette “ minéralité ” se caractérise par “ une forte concentration de bâti en surface et en hauteur ” (l'effet canyon) et “ des surfaces minérales, souvent les cœurs historiques des villes ou leurs extensions ultérieures pensées autour de la circulation automobile ”, développe Éric Larrey.
Les spécialistes prénomment ces espaces particulièrement vulnérables à la hausse des températures des “ îlots de chaleur urbains ” (ICU). Des zones que l'on définit à une granularité très fine, de l'ordre du pâté de maisons ou de quelques parcelles cadastrales. Car la différence de température d'une rue à l'autre peut atteindre plusieurs degrés selon la configuration. “ Suivant la concentration urbaine, les écarts entre le centre urbanisé et la périphérie moins dense vont de 3 à 5° en moyenne journalière ”, renchérit l'ingénieur. Des écarts spectaculaires, rendus tangibles à l'échelle d'une commune sur cette modélisation de l'indice de confort thermique usager (ICTU) pour la ville de Boulogne-Billancourt (92), un indicateur mis au point par VERDI Ingénierie permettant de caractériser “ les espaces urbains en fonction de leur sensibilité aux effets d'ICU ”, notamment grâce à l'imagerie satellite.

Indice de confort thermique usager (ICTU) pour la ville de Boulogne-Billancourt (92). Source : Verdi ingénierie
L'Île-de-France, région la plus vulnérable
Entre la dégradation de la qualité de l'air et sa forte densité urbaine, la capitale française et ses environs sont particulièrement concernés par l'effet d'ICU. À partir des mesures recensées par l'Institut Paris Région, Le Figaro vous propose un moteur de recherche afin de visualiser les zones de votre commune où l'effet d'ICU est le plus important en journée (ICU diurne fort ou moyen), sous l'action des vagues de chaleur.

Effet d'ICU diurne. Source : Institut Paris Région.
Avec une population vieillissante (la part des plus de 75 ans va passer de 8,8 % en 2003 à 15,6 % en 2050 d'après les projections de l'Insee), la région pourrait faire face à une situation sanitaire préoccupante en cas de forte chaleur. Elle a déjà été la région la plus touchée par les décès en excès lors de la canicule de 2003, d'après les résultats du rapport final de l'Inserm, avec un taux de surmortalité allant de 127 à 171 % selon les départements.
Une logique urbaine à repenser
Face à ces problématiques, Éric Larrey met notamment en avant l'importance de la végétalisation. Mais cette solution est loin d'être simple à mettre en œuvre car “ le dérèglement du régime pluviométrique va nécessiter des compléments d'alimentation, qu'il ne faut pas aller chercher dans l'eau potable ”. Rentre aussi en compte le choix des espèces à implanter, avec un dilemme : “ Souvent, les espèces efficaces sur le plan du rafraîchissement sont peu adaptées aux fortes températures et cessent alors leurs apports. ” Quoi qu'il en soit, notre capacité d'adaptation reste prépondérante. Ainsi “ on ne pourra sans doute pas trouver de solutions permettant de circuler en tout confort entre midi et quinze heures dans nos villes durant l'été. Cela impliquera sans doute de modifier nos heures de travail, d'activités diverses, d'ouvertures des commerces et services publics ”.
Méthodologie
Cet article s'appuie sur les données de l'Institut Paris Région pour la région Île-de-France. En particulier, nous avons utilisé deux indicateurs : les flux de chaleur (première carte) et la classe d'intensité de l'effet d'ICU diurne pour le moteur de recherche.
“ L'inconfort thermique résulte de plusieurs phénomènes, notamment l'activité humaine, ou “anthropique”, particulièrement concentrée dans les villes ou à proximité ”, note Éric Larrey, directeur de l'innovation chez VERDI Ingénierie et spécialiste de l'aménagement du territoire. Ainsi, la présence d'axes de circulation, d'usines ou l'usage de la climatisation peuvent exacerber les problématiques liées à la chaleur. Un facteur loin d'être anodin selon l’expert, “ car les moyens de lutte diffèrent suivant la source du réchauffement ”.

Intensité du flux de chaleur anthropogénique pour la petite couronne. Les sources de chaleur comprennent les moteurs des véhicules, les procès de combustion industriels/résidentiels, les systèmes de chauffage/refroidissement, et le métabolisme humain. Source : Institut Paris Région
À cela s'ajoutent des spécificités urbaines, notamment “ la présence de structures et de matériaux qui captent, concentrent et stockent la chaleur durant la journée et viennent la restituer la nuit ”, aboutissant souvent à ce que l'on appelle “ les nuits tropicales ”, ces nuits où la température ne parvient plus à descendre en dessous des 20 °C. Cette “ minéralité ” se caractérise par “ une forte concentration de bâti en surface et en hauteur ” (l'effet canyon) et “ des surfaces minérales, souvent les cœurs historiques des villes ou leurs extensions ultérieures pensées autour de la circulation automobile ”, développe Éric Larrey.
Les spécialistes prénomment ces espaces particulièrement vulnérables à la hausse des températures des “ îlots de chaleur urbains ” (ICU). Des zones que l'on définit à une granularité très fine, de l'ordre du pâté de maisons ou de quelques parcelles cadastrales. Car la différence de température d'une rue à l'autre peut atteindre plusieurs degrés selon la configuration. “ Suivant la concentration urbaine, les écarts entre le centre urbanisé et la périphérie moins dense vont de 3 à 5° en moyenne journalière ”, renchérit l'ingénieur. Des écarts spectaculaires, rendus tangibles à l'échelle d'une commune sur cette modélisation de l'indice de confort thermique usager (ICTU) pour la ville de Boulogne-Billancourt (92), un indicateur mis au point par VERDI Ingénierie permettant de caractériser “ les espaces urbains en fonction de leur sensibilité aux effets d'ICU ”, notamment grâce à l'imagerie satellite.

Indice de confort thermique usager (ICTU) pour la ville de Boulogne-Billancourt (92). Source : Verdi ingénierie
L'Île-de-France, région la plus vulnérable
Entre la dégradation de la qualité de l'air et sa forte densité urbaine, la capitale française et ses environs sont particulièrement concernés par l'effet d'ICU. À partir des mesures recensées par l'Institut Paris Région, Le Figaro vous propose un moteur de recherche afin de visualiser les zones de votre commune où l'effet d'ICU est le plus important en journée (ICU diurne fort ou moyen), sous l'action des vagues de chaleur.

Effet d'ICU diurne. Source : Institut Paris Région.
Avec une population vieillissante (la part des plus de 75 ans va passer de 8,8 % en 2003 à 15,6 % en 2050 d'après les projections de l'Insee), la région pourrait faire face à une situation sanitaire préoccupante en cas de forte chaleur. Elle a déjà été la région la plus touchée par les décès en excès lors de la canicule de 2003, d'après les résultats du rapport final de l'Inserm, avec un taux de surmortalité allant de 127 à 171 % selon les départements.
Une logique urbaine à repenser
Face à ces problématiques, Éric Larrey met notamment en avant l'importance de la végétalisation. Mais cette solution est loin d'être simple à mettre en œuvre car “ le dérèglement du régime pluviométrique va nécessiter des compléments d'alimentation, qu'il ne faut pas aller chercher dans l'eau potable ”. Rentre aussi en compte le choix des espèces à implanter, avec un dilemme : “ Souvent, les espèces efficaces sur le plan du rafraîchissement sont peu adaptées aux fortes températures et cessent alors leurs apports. ” Quoi qu'il en soit, notre capacité d'adaptation reste prépondérante. Ainsi “ on ne pourra sans doute pas trouver de solutions permettant de circuler en tout confort entre midi et quinze heures dans nos villes durant l'été. Cela impliquera sans doute de modifier nos heures de travail, d'activités diverses, d'ouvertures des commerces et services publics ”.
Méthodologie
Cet article s'appuie sur les données de l'Institut Paris Région pour la région Île-de-France. En particulier, nous avons utilisé deux indicateurs : les flux de chaleur (première carte) et la classe d'intensité de l'effet d'ICU diurne pour le moteur de recherche.

Le Courrier Picard | 10.07.2023
Saint-Christ-Briost :
le plan du futur lotissement
validé
le plan du futur lotissement
validé
Lors du conseil municipal de Saint-Christ-Briost, jeudi 6 juillet 2023, le plan du futur lotissement été validé par les élus.
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Saint-Christ-Briost va s’agrandir. C’est sous la présidence de Joël Bellard, le maire, que s’est réuni le conseil municipal, jeudi. À cette occasion, Michaël Acloque, chef de projet auprès de la Société Verdi, est venu présente le plan du futur lotissement. Le conseil municipal a voté à l'unanimité la construction de 12 lots, dont les parcelles auront une superficie de plus ou moins 520 m². La voie créée pour le lotissement portera le nom d'impasse du Jeu de paume. La commune a procédé à l'adressage pour les pompiers, les impôts et la Poste.
À noter que deux impasses du bourg qui n’avaient pas de nom jusqu'ici s'appelleront désormais l’impasse Michel-Picart et l'impasse du Canal.
À noter que deux impasses du bourg qui n’avaient pas de nom jusqu'ici s'appelleront désormais l’impasse Michel-Picart et l'impasse du Canal.

Sud-Ouest | 05.07.2023
Cenon : le nouveau complexe aqualudique ouvre au public
Au cœur du domaine du Loret, la piscine Élodie Lorandi, avec ses espaces ludiques et bien-être, est désormais ouverte à tous.
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Ce mercredi 5 juillet, au cœur du domaine du Loret, plus de 300 Cenonnais ont étrenné le complexe aqualudique Élodie Lorandi, du nom de la nageuse française multimédaillée, venue très officiellement inaugurer samedi 1er juillet ce nouvel équipement. Le site, comprenant plusieurs bassins (nage, apprentissage, ludique et pataugeoire) et un espace bien-être (sauna, hammam, solarium), se distingue par son accessibilité pour tous : une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, ainsi qu’une “ handiroom ” unique en France y sont notamment aménagées.
Ouverte en exclusivité aux habitants de la commune ce mercredi puis ce samedi, elle ouvre au grand public ce jeudi, offrant à la rive droite bordelaise une nouvelle offre de nage et d’amusement. Capable d’accueillir jusqu’à 680 personnes, elle compte une dizaine de maîtres-nageurs et six personnels dédiés à l’entretien. “ Avant, pour se baigner, il fallait aller à la plage et faire beaucoup de route. Maintenant, nous avons une piscine tout près de chez nous ”, se réjouit Yasser, 11 ans, habitant le quartier Plaisance.

Un maître-nageur devant le grand bassin de 25 mètres, comprenant six couloirs de nage.
Devant l’eau du grand bassin en inox, à la teinte foncée et chaleureuse, Alban, papa de deux garçons de 11 et 7 ans, applaudit tout autant l’arrivée de ce nouvel équipement : “ Il était attendu depuis un moment. C’est une bonne chose pour les enfants qui n’ont pas la chance de partir en vacances et pour les écoles, cela va permettre de favoriser l’apprentissage de la nage, elles qui étaient bridées par le manque de piscine jusqu’à présent. ”

Une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite est disponible afin d’accéder à l’un des bassins.
Tous les équipements aquatiques et l’espace bien-être sont déjà prêts. L’espace restauration et les deux cabines de soins ouvriront au cours de l’été. Seule l’aire engazonnée réclamera un peu de patience : elle devrait être accessible aux beaux jours l’année prochaine, selon la directrice Noémie Ringuet.
Ouverte en exclusivité aux habitants de la commune ce mercredi puis ce samedi, elle ouvre au grand public ce jeudi, offrant à la rive droite bordelaise une nouvelle offre de nage et d’amusement. Capable d’accueillir jusqu’à 680 personnes, elle compte une dizaine de maîtres-nageurs et six personnels dédiés à l’entretien. “ Avant, pour se baigner, il fallait aller à la plage et faire beaucoup de route. Maintenant, nous avons une piscine tout près de chez nous ”, se réjouit Yasser, 11 ans, habitant le quartier Plaisance.

Un maître-nageur devant le grand bassin de 25 mètres, comprenant six couloirs de nage.
Devant l’eau du grand bassin en inox, à la teinte foncée et chaleureuse, Alban, papa de deux garçons de 11 et 7 ans, applaudit tout autant l’arrivée de ce nouvel équipement : “ Il était attendu depuis un moment. C’est une bonne chose pour les enfants qui n’ont pas la chance de partir en vacances et pour les écoles, cela va permettre de favoriser l’apprentissage de la nage, elles qui étaient bridées par le manque de piscine jusqu’à présent. ”

Une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite est disponible afin d’accéder à l’un des bassins.
Tous les équipements aquatiques et l’espace bien-être sont déjà prêts. L’espace restauration et les deux cabines de soins ouvriront au cours de l’été. Seule l’aire engazonnée réclamera un peu de patience : elle devrait être accessible aux beaux jours l’année prochaine, selon la directrice Noémie Ringuet.

Le Moniteur | 03.07.2023
Métropole lilloise : une bibliothèque universitaire réhabilitée en transparence
Mercredi 28 juin 2023 était dévoilé sur le campus de Pont de Bois, à Villeneuve-d’Ascq dans le Nord, le futur visage de la bibliothèque universitaire des sciences humaines et sociales (Bushs) de l’Université de Lille. L’équipe pilotée par Rabot Dutilleul Construction, mandataire du groupement lauréat du marché global de performance énergétique a détaillé les ambitions de cette réhabilitation à 44,4 millions d’euros.
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Après réhabilitation, l’entrée se fera par l’angle du monolithe évidé au nord-ouest. La métamorphose de l’édifice vise aussi à faciliter les circulations sur le campus. © Carta, Reichen et Robert Associés/Kaupunki
De grandes baies vitrée, un intérieur et des circulations totalement modifiés pour les 17 000 m² de surface de plancher (SP) de la bibliothèque universitaire des sciences humaines et sociales (Bushs) nouvelle. C’est ce qu’a prévu l’agence d’architecte spécialiste du “ déjà là ”, Carta-Reichen et Robert Associés. En effet, le groupement retenu¹ par l’Université de Lille pour créer une BU adaptée aux standards modernes va en effet devoir composer avec l’existant.
Le monolithe en lévitation a été conçu par l’architecte Pierre Vago dans les des années soixante-dix. “ Très compact et avec une structure en poteau-poutre-plancher qui offre une grande flexibilité ”, se félicite Marc Warnery, directeur de l’agence lauréate, tombé amoureux de ce patrimoine et dont le projet s’attache à “ ne rien changer mais à tout changer”.

Datant de 1974, la BU actuelle, conçue par Pierre Vago et André Lys, est un monolithe en lévitation. © Université de Lille
Après désamiantage, le volume sera donc creusé par de grandes fenêtres panoramiques correspondant aux mouvements d’un immense escalier central favorisant les rencontres et la sérendipité. Prolongées par des terrasses ou des loggias ces généreuses ouvertures feront office de vitrine au bâtiment qui sera habillé d’une vêture métallique de teinte claire composé d’aluminium à 75 % recyclé.

Vue intérieure : Le bâtiment sera doté d’une grande verrière qui laissera entrer une agréable lumière zénithale et fera du patio central un lieu névralgique de l’équipement. © Carta, Reichen et Robert Associés/Kaupunki
A l’intérieur, une partie de la dalle sera cassée pour ouvrir la vision vers le bas et vers le haut, avec la création d’une verrière, supportée par une charpente en bois. Au total, quelque 30 tonnes de bois seront utilisées.
60 % de consommation d’énergie en moins
“ La restructuration du bâtiment permettra de réduire ses consommations en énergie d’environ 60 % par rapport à 2017 et de l’inscrire dans les exigences fixées par le décret tertiaire ”, souligne Jimmy Culiez, directeur régional adjoint de Rabot Dutilleul Construction. Il ajoute que la conception bioclimatique de la façade a permis d’augmenter l’éclairage naturel tout en maîtrisant les apports de chaleur du soleil et que la tranche ferme d’exploitation du marché concerne les trois premières années de fonctionnement du bâtiment.
Et que, de plus, le simple fait d’avoir gardé l’ancienne structure offre une réduction des émissions de CO₂ de 50 % par rapport à la construction d’un bâtiment neuf.
Rafraîchissement adiabatique
L’édifice, chauffé par le réseau de chaleur, sera équipé de 2600 m² de panneaux photovoltaïques. Il bénéficiera également d’un système de rafraîchissement adiabatique, alimenté par les eaux pluviales stockées dans une cuve de 120 m³. Ces dernières serviront par ailleurs à alimenter les chasses d’eau, à nettoyer les panneaux photovoltaïques ou à arroser les espaces verts.
La qualité de l’air sera soignée par l’utilisation exclusive de matériaux classé A+, couplé à un renouvellement de l’air supérieur fidèle aux réglementations en vigueur.
Le projet prévoit aussi des moquettes réalisées en filet de pêche recyclé.
Par ailleurs, 15000 heures d’insertion sont programmées sur l’ensemble du chantier, dont 50 % du montant des marchés de travaux est réservé à des PME locales.
Le curage du bâtiment devrait bientôt démarrer, avec des travaux de réhabilitation prévus pour démarrer en mai 2024 pour une ouverture en septembre 2026. Les collections exceptionnelles de la BU ont déjà déménagé vers Laon (Aisne) tandis qu’une (petite) BU provisoire ouvrait en octobre 2022 pour accueillir les 22 000 étudiants du campus.
Vaisseau amiral
“ Nous voulons que ce nouveau bâtiment devienne le bateau amiral de l’Université de Lille sur les questions de transition. Nous voulons attirer ici les autres disciplines autour de ces questions ”, a souligné Régis Bordet, le président de l’Université de Lille lors du dévoilement du projet, se félicitant que l’Université de Lille dispose bientôt d’un nouvel équipement phare propice à son rayonnement.
Les 44,4 millions d’euros de coût total du projet sont financés à hauteur de 27 millions d’euros par la région Hauts-de-France, 13,4 millions d’euros par l’Etat, et 4 millions d’euros par la Métropole européenne de Lille.
1. Rabot Dutilleul Construction, constructeur et mandataire du groupement ; Carta, Reichen et Roberts Associés, architecte ; SLAP, paysagiste ; Ligne et Couleur, associé à Coekip et Savoir-Sphère, maîtrise d’œuvre mobilier et premier équipement ; Verdi Ingénierie, BET tous corps d’état et maîtrise d’œuvre désamiantage ; Etamine, BET environnemental ; SIM engineering, BET acoustique ; Cabre, façadier ; Dalkia, exploitation-maintenance.

Le Bien Public | 02.07.2023
Fermé depuis un an, le parc du Nid à la Caille a enfin retrouvé ses promeneurs
Après des mois d'attente, les habitués du Nid à la Caille vont pouvoir retrouver leur site. Site qui en a profité pour se refaire une beauté durant ces longs mois de fermeture, mais qui arbore depuis samedi, jour d'ouverture, un nouveau visage, à la fois plus moderne et accueillant.
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“ C’est vraiment joli, le rendu est magnifique et malgré le temps maussade de ce premier samedi de juillet, on a quand même envie de venir se balader, pique-niquer et profiter des jeux en famille ”, lance une grand-mère venue avec ses petits-enfants.
Adepte du Nid à la Caille, dont elle a fait l’un de ses lieux de prédilection lorsqu’elle garde les enfants de ses fils, elle avoue qu’elle devrait y venir encore plus souvent maintenant au vu des aménagements réalisés.

Des retours très positifs
Un avis qu’ils étaient nombreux à partager, samedi 1er juillet, lors de cette réouverture. À l’instar de François, qui raconte avec humour que son petit-fils Florent, 8 ans, habitant à Paris a trouvé le Nid à la Caille encore plus beau que le jardin du Luxembourg près duquel il réside. “ Franchement, c’est vraiment sympa à tout point de vue, aussi bien des installations, que les jeux. Cela donne envie de passer la journée ici ”, estime une habitante qui n’aimait pas spécialement le lieu auparavant. “ Là, c’est beaucoup plus moderne et la présence des jeux est un vrai plus pour nos enfants ”, confie celle qui a aussi prévu de revenir seule pour tester les agrès fitness.
Car, au final, c’est l’intégralité du site qui a été repensée. “ Une grande aire de jeux ombragée, des tables de jeux (échecs, oie, ping-pong, baby-foot), des équipements de sport pour les seniors, des cabanons de plage sécurisés, du mobilier pour s’asseoir ou manger, des hamacs… On a même installé une passerelle pour relier les deux rives et un ponton sur le lac accessible aux personnes à mobilités réduites ” enchaîne Patrick Molinoz, le maire de Venarey-les-Laumes, ravi du résultat.
Et de poursuivre : “ Il y a encore quelques points à terminer mais, dans l’ensemble, 95 % du site est achevé en ce début d’été. Il nous reste désormais le parking à finir, un ponton de pêche avec un banc circulaire et accès PMR à installer, à poser le solarium et à déboiser l’espace autour, à installer la cabane tipi et à terminer l’espace pump track (piste à bosses), qui sera installé à côté du city-stade et du skate-park, également en cours de construction ”, ajoute l’élu, qui se dit satisfait du résultat.

Redonner une seconde jeunesse à ce site mythique de la ville
“ C’est quand même le projet le plus important du mandat, parce qu’il est le plus général finalement. C’est celui qui touche tout le monde, quel que soit son âge, son hobby ou son lieu de résidence, car ce site n’est pas uniquement destiné à la population laumoise. L’objectif de départ était de moderniser cet espace qui affiche désormais la quarantaine passée, en lui redonnant un nouveau souffle, une seconde jeunesse. Mais on tient surtout à en faire un lieu de vie, en l’adaptant aux attentes et aux loisirs actuels. Il faut que tout le monde s’y retrouve et que ce Nid à la Caille soit accessible à tous els usagers. Honnêtement, on est reparti pour 40 ans là ”, lance-t-il en riant, en écoutant les commentaires des premiers visiteurs. “ Le pari est visiblement gagné. ”
Adepte du Nid à la Caille, dont elle a fait l’un de ses lieux de prédilection lorsqu’elle garde les enfants de ses fils, elle avoue qu’elle devrait y venir encore plus souvent maintenant au vu des aménagements réalisés.

Des retours très positifs
Un avis qu’ils étaient nombreux à partager, samedi 1er juillet, lors de cette réouverture. À l’instar de François, qui raconte avec humour que son petit-fils Florent, 8 ans, habitant à Paris a trouvé le Nid à la Caille encore plus beau que le jardin du Luxembourg près duquel il réside. “ Franchement, c’est vraiment sympa à tout point de vue, aussi bien des installations, que les jeux. Cela donne envie de passer la journée ici ”, estime une habitante qui n’aimait pas spécialement le lieu auparavant. “ Là, c’est beaucoup plus moderne et la présence des jeux est un vrai plus pour nos enfants ”, confie celle qui a aussi prévu de revenir seule pour tester les agrès fitness.
Car, au final, c’est l’intégralité du site qui a été repensée. “ Une grande aire de jeux ombragée, des tables de jeux (échecs, oie, ping-pong, baby-foot), des équipements de sport pour les seniors, des cabanons de plage sécurisés, du mobilier pour s’asseoir ou manger, des hamacs… On a même installé une passerelle pour relier les deux rives et un ponton sur le lac accessible aux personnes à mobilités réduites ” enchaîne Patrick Molinoz, le maire de Venarey-les-Laumes, ravi du résultat.
Et de poursuivre : “ Il y a encore quelques points à terminer mais, dans l’ensemble, 95 % du site est achevé en ce début d’été. Il nous reste désormais le parking à finir, un ponton de pêche avec un banc circulaire et accès PMR à installer, à poser le solarium et à déboiser l’espace autour, à installer la cabane tipi et à terminer l’espace pump track (piste à bosses), qui sera installé à côté du city-stade et du skate-park, également en cours de construction ”, ajoute l’élu, qui se dit satisfait du résultat.

Redonner une seconde jeunesse à ce site mythique de la ville
“ C’est quand même le projet le plus important du mandat, parce qu’il est le plus général finalement. C’est celui qui touche tout le monde, quel que soit son âge, son hobby ou son lieu de résidence, car ce site n’est pas uniquement destiné à la population laumoise. L’objectif de départ était de moderniser cet espace qui affiche désormais la quarantaine passée, en lui redonnant un nouveau souffle, une seconde jeunesse. Mais on tient surtout à en faire un lieu de vie, en l’adaptant aux attentes et aux loisirs actuels. Il faut que tout le monde s’y retrouve et que ce Nid à la Caille soit accessible à tous els usagers. Honnêtement, on est reparti pour 40 ans là ”, lance-t-il en riant, en écoutant les commentaires des premiers visiteurs. “ Le pari est visiblement gagné. ”
Hebdo 39 | 01.07.2023
Assainissement : un projet au Vaudioux
Les élus du conseil communautaire ont retenu l'entreprise Verdi pour effectuer la maitrise d'œuvre de la création de ce système d'assainissement.
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La Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura souhaite réaliser la mise en place d’un système d’assainissement sur le bourg de la commune du Vaudioux ainsi qu’au hameau de la Billaude du bas. Le village dispose d’un réseau de type pluvial qui récupère les eaux usées du village ainsi que les eaux de pluies de toitures et de voiries. La plupart des habitations du village disposent d’une fosse septique et sont raccordées au réseau. Ce réseau se rejette en milieu naturel.
Des subventions ont été attribuées par le Département à hauteur de 303 480 euros et l’Etat (DETR) à hauteur de 303 500 euros, soit 30 % chacun au regard du projet initial présenté à leurs services en 2020 à hauteur de 1 011 600 euros HT.
Les élus ont retenu l’entreprise Verdi pour effectuer la maitrise d’œuvre de la création de ce système d’assainissement. Une subvention sera demandée à l’agence de l’eau.
“ Sur l’eau, s’il n’y a pas une prise de conscience de l’État, cela va être une guerre de territoire. Il y a des habitants dans le Jura qui paient 6 euros du m3, d’autres moins de 2. Cela n’est pas équitable d’aider ces territoires de la même manière, constate le président de la collectivité, Clément Pernot. L’État devrait être la variable de correction. ”
Une réhabilitation à Montrond
La commune de Montrond a l’intention de créer un lotissement supplémentaire de 11 parcelles dans le secteur de la Mouthe. Ce secteur comprend une importante zone constructible, entrainant la possibilité d’une augmentation notable des effluents d’eaux usées sur le réseau existant.
Une inspection télévisée a été réalisée sur les réseaux d’assainissement de tout le lotissement. Elle a mis en évidence une dégradation du réseau rue de la Mouthe ainsi que des effondrements ponctuels. Afin de pouvoir accueillir les effluents des futures constructions, il est nécessaire de réaliser six à huit réparations ponctuelles et de remplacer un tronçon de 130 ml, complètement dégradé, pour un montant de 58 266,50 euros HT.
“ La station de Montrond fonctionne bien. Elle a la capacité d’accueillir ces nouveaux habitants ”, a complété le vice-président, Rémi Hugon.
Des subventions ont été attribuées par le Département à hauteur de 303 480 euros et l’Etat (DETR) à hauteur de 303 500 euros, soit 30 % chacun au regard du projet initial présenté à leurs services en 2020 à hauteur de 1 011 600 euros HT.
Les élus ont retenu l’entreprise Verdi pour effectuer la maitrise d’œuvre de la création de ce système d’assainissement. Une subvention sera demandée à l’agence de l’eau.
“ Sur l’eau, s’il n’y a pas une prise de conscience de l’État, cela va être une guerre de territoire. Il y a des habitants dans le Jura qui paient 6 euros du m3, d’autres moins de 2. Cela n’est pas équitable d’aider ces territoires de la même manière, constate le président de la collectivité, Clément Pernot. L’État devrait être la variable de correction. ”
Une réhabilitation à Montrond
La commune de Montrond a l’intention de créer un lotissement supplémentaire de 11 parcelles dans le secteur de la Mouthe. Ce secteur comprend une importante zone constructible, entrainant la possibilité d’une augmentation notable des effluents d’eaux usées sur le réseau existant.
Une inspection télévisée a été réalisée sur les réseaux d’assainissement de tout le lotissement. Elle a mis en évidence une dégradation du réseau rue de la Mouthe ainsi que des effondrements ponctuels. Afin de pouvoir accueillir les effluents des futures constructions, il est nécessaire de réaliser six à huit réparations ponctuelles et de remplacer un tronçon de 130 ml, complètement dégradé, pour un montant de 58 266,50 euros HT.
“ La station de Montrond fonctionne bien. Elle a la capacité d’accueillir ces nouveaux habitants ”, a complété le vice-président, Rémi Hugon.

Métropole Européenne de Lille | 30.06.2023
Au LaM, 12 M€ de travaux de réhabilitation avant d'accueillir l'exposition Kandinsky en 2025
Porté par la MEL depuis son inauguration en mai 1983, le LaM est l'un des emblèmes culturels du territoire. Outre la qualité de sa collection, le LaM se veut aussi ouvert sur l'extérieur. Il a la particularité d'être implanté dans un écrin de verdure de près de 2,3 hectares, aménagé en parc de sculptures monumentales.
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Aujourd'hui équipement reconnu pour le rayonnement métropolitain, régional et national, le LaM présente des signes de vétusté et nécessite d'importants travaux. Afin de les réaliser, la MEL va conclure un marché de 12 millions d'euros, permettant de pérenniser la qualité d'accueil du public.
Avant l’exposition Kandinsky, le LaM poursuit sa transformation
La Métropole Européenne de Lille, en lien avec le LaM, a fait réaliser un diagnostic technique et patrimonial des différents aménagements entrepris ces quarante dernières années au musée. Réalisé en 2021 par le groupement Architecture fil du temps, le bureau d’études Verdi et l’agence de paysagistes Urbafolia, cette étude a permis d’établir une méthodologie d’intervention validée par les services compétents de l’État.
Après plusieurs phases de travaux de rénovation et d’amélioration dans différents espaces du musée, le parc s’est refait une beauté au printemps 2023, à l’occasion des 40 ans du LaM.
Une deuxième phase de travaux, portant sur la réfection complète des toitures et des vitrages, et sur la suite des actions à réaliser dans le parc, débutera en avril 2024. Ces travaux d’envergure devront être mis en œuvre par des entreprises qualifiées.
Afin de les mener à bien, il est nécessaire de conclure un marché de travaux estimé à 12 000 000 € TTC qui aura pour objet la restauration du clos-couvert du LaM. Une consultation sera lancée courant octobre 2023 pour désigner les entreprises.
Le planning des travaux de la phase 2 est directement lié à l’activité du musée, et en particulier au démarrage de l’exposition Kandinsky prévue en décembre 2025, organisée en partenariat avec le Centre Pompidou.
Les travaux devront donc être réceptionnés au plus tard pour fin octobre 2025, le temps de libérer le musée pour préparer l’exposition.
Calendrier des travaux
Phase 1 (tranche ferme) d’avril 2024 à janvier 2025 travaux de réfection du clos-couvert essentiellement sur la partie historique du bâtiment Simounet.
Phase 2 (tranche conditionnelle) de février 2025 à octobre 2025 restant des travaux de réfection du clos-couvert (partie extension Manuelle Gautrand) et intervention sur le parc.
“ Le musée métropolitain du LaM ne manque pas de projets : cette année anniversaire qui marque ses 40 ans d’existence est ponctuée d’expositions et d’événements spéciaux. En 2025, le musée accueillera une exposition de Kandinsky. D’ici-là, la MEL réalisera d’importants travaux de réfection de cet ouvrage pour maintenir son niveau d’accueil et soutenir la qualité de cet emblème du territoire. ” souligne Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille.
Avant l’exposition Kandinsky, le LaM poursuit sa transformation
La Métropole Européenne de Lille, en lien avec le LaM, a fait réaliser un diagnostic technique et patrimonial des différents aménagements entrepris ces quarante dernières années au musée. Réalisé en 2021 par le groupement Architecture fil du temps, le bureau d’études Verdi et l’agence de paysagistes Urbafolia, cette étude a permis d’établir une méthodologie d’intervention validée par les services compétents de l’État.
Après plusieurs phases de travaux de rénovation et d’amélioration dans différents espaces du musée, le parc s’est refait une beauté au printemps 2023, à l’occasion des 40 ans du LaM.
Une deuxième phase de travaux, portant sur la réfection complète des toitures et des vitrages, et sur la suite des actions à réaliser dans le parc, débutera en avril 2024. Ces travaux d’envergure devront être mis en œuvre par des entreprises qualifiées.
Afin de les mener à bien, il est nécessaire de conclure un marché de travaux estimé à 12 000 000 € TTC qui aura pour objet la restauration du clos-couvert du LaM. Une consultation sera lancée courant octobre 2023 pour désigner les entreprises.
Le planning des travaux de la phase 2 est directement lié à l’activité du musée, et en particulier au démarrage de l’exposition Kandinsky prévue en décembre 2025, organisée en partenariat avec le Centre Pompidou.
Les travaux devront donc être réceptionnés au plus tard pour fin octobre 2025, le temps de libérer le musée pour préparer l’exposition.
Calendrier des travaux
Phase 1 (tranche ferme) d’avril 2024 à janvier 2025 travaux de réfection du clos-couvert essentiellement sur la partie historique du bâtiment Simounet.
Phase 2 (tranche conditionnelle) de février 2025 à octobre 2025 restant des travaux de réfection du clos-couvert (partie extension Manuelle Gautrand) et intervention sur le parc.
“ Le musée métropolitain du LaM ne manque pas de projets : cette année anniversaire qui marque ses 40 ans d’existence est ponctuée d’expositions et d’événements spéciaux. En 2025, le musée accueillera une exposition de Kandinsky. D’ici-là, la MEL réalisera d’importants travaux de réfection de cet ouvrage pour maintenir son niveau d’accueil et soutenir la qualité de cet emblème du territoire. ” souligne Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille.