VERDI | 28.09.2022
Conception-réalisation d'un ensemble immobilier rue du Fort Queuleu à Metz
26 logements seniors, 8 maisons de ville et 64 studios étudiants venant s'accoler à une résidence existante de 207 studios pour étudiants. Cet ensemble vise un niveau de performance énergétique élevé, le label PassivHaus pour la résidence senior et la certification NF Habitat HQE et l'application du référentiel E+C- pour le tout.
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Équipe :
GTM Hallé (entreprise générale, mandataire) | Toa (architectes associés) | Verdi (Qualité environnementale du bâtiment, Fluides, VRD) | Must (Exploitation maintenance).
GTM Hallé (entreprise générale, mandataire) | Toa (architectes associés) | Verdi (Qualité environnementale du bâtiment, Fluides, VRD) | Must (Exploitation maintenance).
Le Courier Picard | 26.09.2022
Pesticides dans l'eau, les villages de Brie et Mesnil-Bruntel changent de réseau
La présence de pesticides et de nitrates dans le réseau d'eau de Brie et de Mesnil-Bruntel, à l'est de la Somme, oblige ces deux villages à se raccorder sur le réseau d'un syndicat voisin. Leur station de pompage sera arrêtée dès que les travaux seront terminés. En attendant, les élus espèrent que les taux n'augmenteront pas, sinon ils devront livrer de l'eau en bouteille à leurs administrés.
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Depuis quelques jours et jusqu’à fin octobre, une circulation alternée est instaurée sur la D1029 (axe Amiens - Saint-Quentin) à Brie pour permettre la pose d’une canalisation d’eau de 1 300 mètres, qui reliera le réseau d’eau potable du SIEP du Santerre, au réseau interconnecté de Brie et de Mesnil-Bruntel. Deux communes obligées d’investir dans ces travaux de 480 000 €.
Jean-Dominique Payen et Marc Saintot, maires de Mesnil-Bruntel et Brie (en jaune), aux côtés des responsables, techniciens et chef de chantier chargés de la réalisation du projet : la tranchée est creusée, elle accueillera bientôt le conduit de 1300 m de long et 10 cm de diamètre acheminant l’eau dans les deux communes.
“ Nous avons une station de pompage performante entre nos deux communes. Elle est aux normes, performante, nos réseaux sont récents mais l’eau que nous tirons n’est pas bonne ”, explique Jean-Dominique Payen, maire de Mesnil-Bruntel.
Jean-Dominique Payen (au centre) et Marc Saintot (à droite) au cœur de leur station de pompage qui est performante, aux dernières normes, qui a tous les atouts, mais qui tire une eau de mauvaise qualité.
Depuis 2015, des analyses affichaient des taux de nitrates importants. Et en janvier 2021, ils ont dépassé la limite. “ Des mesures ont été prises, comme déconseiller la consommation aux femmes enceintes, aux personnes fragiles, poursuit Marc Saintot, maire de Brie. La Préfecture nous a demandé de faire quelque chose ”. Les deux maires se sont rapprochés des syndicats d’eau voisins pour étudier les possibilités de connexions à leur réseau et ils se sont entendus avec Philippe Cheval, président du SIEP du Santerre, qui dessert 82 communes. “ À partir du 1er janvier 2023, nous serons adhérents. ”
« Sans la sous-préfecture, on serait dans la m… Elle nous a sauvés »
Mais deux autres problèmes les frappent : le dossier de financement du raccordement est retoqué par l’Agence de l’eau et avec elle une subvention de 200 000 € qui disparaît. De plus, lors de nouvelles analyses, l’Agence régionale de la Santé découvre des pesticides dans le réseau. Avec deux polluants, un réseau d’eau à relier d’urgence mais financièrement impossible à boucler, les deux maires sont dans une impasse. “ On a été sauvés par la sous-préfecture qui a volé à notre secours au travers du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire, se félicitent les deux élus en précisant que l’aide est de 180 000 € et la sous-préfète a validé une aide supplémentaire de 35 % de la Dotation des équipements des territoires ruraux. Sans elle et sans son secrétaire général, on serait dans la m… jusqu’au cou. Le financement total de 458 000 € a ainsi pu être bouclé. ”
Jean-Dominique Payen (au centre) et Marc Saintot (à droite), maires de Mesnil Bruntel et Brie, en conversation avec Laurent Compagnon, chef de projet eau potable chez Verdi Ingenierie, spécialiste des solutions écologiques.
Depuis, les deux communes sont sous contrôle renforcé, avec des analyses toutes les deux semaines. “ Nous sommes toujours soumis aux mêmes mesures. Si les taux empirent d’ici la fin des travaux fin octobre, nous devrons fournir de l’eau en bouteille à nos habitants. À raison de 3 litres par habitant et par jour, ça nous reviendrait à 18 000 €. Mais nous n’avons plus cet argent. Nos économies ont été mises dans ces travaux d’urgence. ” Auront-ils une incidence sur la facture des habitants ? “ Très légère ”, répondent les deux élus : “ Entre 5 et 30 centimes par mètre cube, mais c’est aussi lié aux tarifs du SIEP du Santerre qui va les réviser en début d’année. Mais au moins nos habitants auront une eau de qualité. ”
Une réunion publique sera organisée lundi 17 octobre à 18h30 à la salle des fêtes de Brie, en présence des élus, de l’ARS, des conducteurs des travaux du chantier et de spécialistes, pour expliquer la situation aux habitants et leur présenter leur nouveau syndicat d’eau.
Jean-Dominique Payen et Marc Saintot, maires de Mesnil-Bruntel et Brie (en jaune), aux côtés des responsables, techniciens et chef de chantier chargés de la réalisation du projet : la tranchée est creusée, elle accueillera bientôt le conduit de 1300 m de long et 10 cm de diamètre acheminant l’eau dans les deux communes.
“ Nous avons une station de pompage performante entre nos deux communes. Elle est aux normes, performante, nos réseaux sont récents mais l’eau que nous tirons n’est pas bonne ”, explique Jean-Dominique Payen, maire de Mesnil-Bruntel.
Jean-Dominique Payen (au centre) et Marc Saintot (à droite) au cœur de leur station de pompage qui est performante, aux dernières normes, qui a tous les atouts, mais qui tire une eau de mauvaise qualité.
Depuis 2015, des analyses affichaient des taux de nitrates importants. Et en janvier 2021, ils ont dépassé la limite. “ Des mesures ont été prises, comme déconseiller la consommation aux femmes enceintes, aux personnes fragiles, poursuit Marc Saintot, maire de Brie. La Préfecture nous a demandé de faire quelque chose ”. Les deux maires se sont rapprochés des syndicats d’eau voisins pour étudier les possibilités de connexions à leur réseau et ils se sont entendus avec Philippe Cheval, président du SIEP du Santerre, qui dessert 82 communes. “ À partir du 1er janvier 2023, nous serons adhérents. ”
« Sans la sous-préfecture, on serait dans la m… Elle nous a sauvés »
Mais deux autres problèmes les frappent : le dossier de financement du raccordement est retoqué par l’Agence de l’eau et avec elle une subvention de 200 000 € qui disparaît. De plus, lors de nouvelles analyses, l’Agence régionale de la Santé découvre des pesticides dans le réseau. Avec deux polluants, un réseau d’eau à relier d’urgence mais financièrement impossible à boucler, les deux maires sont dans une impasse. “ On a été sauvés par la sous-préfecture qui a volé à notre secours au travers du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire, se félicitent les deux élus en précisant que l’aide est de 180 000 € et la sous-préfète a validé une aide supplémentaire de 35 % de la Dotation des équipements des territoires ruraux. Sans elle et sans son secrétaire général, on serait dans la m… jusqu’au cou. Le financement total de 458 000 € a ainsi pu être bouclé. ”
Jean-Dominique Payen (au centre) et Marc Saintot (à droite), maires de Mesnil Bruntel et Brie, en conversation avec Laurent Compagnon, chef de projet eau potable chez Verdi Ingenierie, spécialiste des solutions écologiques.
Depuis, les deux communes sont sous contrôle renforcé, avec des analyses toutes les deux semaines. “ Nous sommes toujours soumis aux mêmes mesures. Si les taux empirent d’ici la fin des travaux fin octobre, nous devrons fournir de l’eau en bouteille à nos habitants. À raison de 3 litres par habitant et par jour, ça nous reviendrait à 18 000 €. Mais nous n’avons plus cet argent. Nos économies ont été mises dans ces travaux d’urgence. ” Auront-ils une incidence sur la facture des habitants ? “ Très légère ”, répondent les deux élus : “ Entre 5 et 30 centimes par mètre cube, mais c’est aussi lié aux tarifs du SIEP du Santerre qui va les réviser en début d’année. Mais au moins nos habitants auront une eau de qualité. ”
Une réunion publique sera organisée lundi 17 octobre à 18h30 à la salle des fêtes de Brie, en présence des élus, de l’ARS, des conducteurs des travaux du chantier et de spécialistes, pour expliquer la situation aux habitants et leur présenter leur nouveau syndicat d’eau.
L’Avenir de l’Artois | 24.09.2022
Bapalmois : un plan pour transformer les anciennes voies ferrées et les routes secondaires en voies douces
Et si on transformait les trajets existants en voies douces afin de partager équitablement la route entre voitures, cyclistes et piétons ? C'est le projet de la Communauté de communes du Sud-Artois, en concertation avec le département du Pas-de-Calais.
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De nouveaux itinéraires dédiés aux vélos et aux mobilités douces. Voici le plan de la Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) et du département du Pas-de-Calais. D’abord, en transformant les voies ferrées d’intérêt local (VFIL) en véloroute.
Une expérimentation était testée lors de la journée de la mobilité, vendredi 16 septembre, entre Bapaume et Ligny-Thilloy.
“ On a historiquement des anciennes voies ferrées qui reliaient Achiet-Le Grand à Marcoing. On a un réseau de plusieurs dizaines de kilomètres qui sont inactifs ”, indique Véronique Thiébaut, vice-présidente à la CCSA en charge des démarches de transition écologique. L’idée est de partir de l’existant pour aménager des voies douces, en premier lieu entre Bapaume à Achiet-le-Grand.
“ L’intercommunalité a déposé un dossier à l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, NDLR) pour financer les études, le jalonnement des pistes cyclables et la possibilité d’avoir quelqu’un dédié à ces questions de mobilité douces à la communauté de communes pendant deux ans ”, ajoute l’élue.
Une concertation publique est aussi mise en place, notamment lors de la Semaine de la mobilité où chacun pouvait donner son avis et proposer des idées. “ Dans le plan cyclable, nous allons regarder les enjeux, les forces, les faiblesses, les menaces, les opportunités. ” Penser aussi aux aménagements qui en découlent, comme les arceaux, les bornes de gonflage de vélos… “ Nous avons aussi un débat sur la pratique du vélo qu’on promeut : le vélo touristique, sportif, le domicile-travail… Réfléchir également sur l’utilisation de la location et la réparation de vélos, tout ce qui va être autour de la pratique cyclable. ”
Pour l’instant, la concertation continue. Le diagnostic devrait bientôt être finalisé et le cabinet Verdi ingénierie sera en charge d’aboutir à un plan d’actions.
Relier les villages
L’autre solution qui viendra compléter celle lancée par le Sud-Artois, est de reconvertir les routes départementales secondaires afin de relier les villages entre eux. “ On a réalisé une étude au printemps 2020 pour voir quel pourcentage du réseau routier secondaire il fallait fermer à la circulation pour aboutir à un réseau cyclable structurant. On s’était rendu compte qu’il fallait fermer 20 % des routes de type 3 ”, annonce Grégoire Tortosa, chargé de mission développement durable au sein du conseil départemental du Pas-de-Calais.
Les habitants pouvaient donner leurs avis lors de la journée de la mobilité.
Le département s’est notamment rendu compte que certaines communes étaient desservies plusieurs fois par les routes départementales. “ Par exemple, à Favreuil, il y a trois routes pour aller à Bapaume. On pourrait en réserve une pour les vélos. Et pour les routes où il n’y a pas d’alternative, on pourrait penser aux chaucidous, en partageant la route. ”
Si le plan a été validé en interne, reste maintenant à convaincre les maires du territoire. “ Mais cette opération est innovante et expérimentale. Le Sud-Artois a été choisi car il y a une volonté de la part des élus ”, note Christophe Dooremont, responsable de l’unité aménagement et animations territoriales à la maison départementale de l’Arrageois.
L’objectif est de commencer les aménagements dès 2023, au fur et à mesure. On pense notamment à la route entre Bapaume et Ligny-Thilloy, fermée quelques heures le 16 septembre, à l’occasion de la Semaine de la mobilité. “ La route est plate, il y a une bonne visibilité, elle fait un km : pour du quotidien, c’est totalement aménageable ”, conclut Grégoire Tortosa.
Témoignage
“ Il y a une prise de conscience des communes. ”
Isabelle, 52 ans, de Grévillers :
“ Tous les jours, je pars à vélo direction mon travail, à l’IME de Riencourt-lès-Bapaume. C’est un trajet de 5 km. Cela fait 25 minutes à vélo électrique. Concernant ce futur schéma cyclable, c’est bien. Ça veut dire qu’il y a une prise de conscience des communes. C’est en bonne voie. Et l’aménagement de l’ancienne voie ferrée pour relier la gare d’Achiet-le-Grand, ce serait tellement bien ! Par ailleurs, ce qui pourrait être amélioré, c’est un peu plus de parkings à vélo dans Bapaume et réaménager certains chemins en mauvais état. ”
Une expérimentation était testée lors de la journée de la mobilité, vendredi 16 septembre, entre Bapaume et Ligny-Thilloy.
“ On a historiquement des anciennes voies ferrées qui reliaient Achiet-Le Grand à Marcoing. On a un réseau de plusieurs dizaines de kilomètres qui sont inactifs ”, indique Véronique Thiébaut, vice-présidente à la CCSA en charge des démarches de transition écologique. L’idée est de partir de l’existant pour aménager des voies douces, en premier lieu entre Bapaume à Achiet-le-Grand.
“ L’intercommunalité a déposé un dossier à l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, NDLR) pour financer les études, le jalonnement des pistes cyclables et la possibilité d’avoir quelqu’un dédié à ces questions de mobilité douces à la communauté de communes pendant deux ans ”, ajoute l’élue.
Une concertation publique est aussi mise en place, notamment lors de la Semaine de la mobilité où chacun pouvait donner son avis et proposer des idées. “ Dans le plan cyclable, nous allons regarder les enjeux, les forces, les faiblesses, les menaces, les opportunités. ” Penser aussi aux aménagements qui en découlent, comme les arceaux, les bornes de gonflage de vélos… “ Nous avons aussi un débat sur la pratique du vélo qu’on promeut : le vélo touristique, sportif, le domicile-travail… Réfléchir également sur l’utilisation de la location et la réparation de vélos, tout ce qui va être autour de la pratique cyclable. ”
Pour l’instant, la concertation continue. Le diagnostic devrait bientôt être finalisé et le cabinet Verdi ingénierie sera en charge d’aboutir à un plan d’actions.
Relier les villages
L’autre solution qui viendra compléter celle lancée par le Sud-Artois, est de reconvertir les routes départementales secondaires afin de relier les villages entre eux. “ On a réalisé une étude au printemps 2020 pour voir quel pourcentage du réseau routier secondaire il fallait fermer à la circulation pour aboutir à un réseau cyclable structurant. On s’était rendu compte qu’il fallait fermer 20 % des routes de type 3 ”, annonce Grégoire Tortosa, chargé de mission développement durable au sein du conseil départemental du Pas-de-Calais.
Les habitants pouvaient donner leurs avis lors de la journée de la mobilité.
Le département s’est notamment rendu compte que certaines communes étaient desservies plusieurs fois par les routes départementales. “ Par exemple, à Favreuil, il y a trois routes pour aller à Bapaume. On pourrait en réserve une pour les vélos. Et pour les routes où il n’y a pas d’alternative, on pourrait penser aux chaucidous, en partageant la route. ”
Si le plan a été validé en interne, reste maintenant à convaincre les maires du territoire. “ Mais cette opération est innovante et expérimentale. Le Sud-Artois a été choisi car il y a une volonté de la part des élus ”, note Christophe Dooremont, responsable de l’unité aménagement et animations territoriales à la maison départementale de l’Arrageois.
L’objectif est de commencer les aménagements dès 2023, au fur et à mesure. On pense notamment à la route entre Bapaume et Ligny-Thilloy, fermée quelques heures le 16 septembre, à l’occasion de la Semaine de la mobilité. “ La route est plate, il y a une bonne visibilité, elle fait un km : pour du quotidien, c’est totalement aménageable ”, conclut Grégoire Tortosa.
Témoignage
“ Il y a une prise de conscience des communes. ”
Isabelle, 52 ans, de Grévillers :
“ Tous les jours, je pars à vélo direction mon travail, à l’IME de Riencourt-lès-Bapaume. C’est un trajet de 5 km. Cela fait 25 minutes à vélo électrique. Concernant ce futur schéma cyclable, c’est bien. Ça veut dire qu’il y a une prise de conscience des communes. C’est en bonne voie. Et l’aménagement de l’ancienne voie ferrée pour relier la gare d’Achiet-le-Grand, ce serait tellement bien ! Par ailleurs, ce qui pourrait être amélioré, c’est un peu plus de parkings à vélo dans Bapaume et réaménager certains chemins en mauvais état. ”
Le Progrès | 22.09.2022
Bientôt une rhizosphère dans la commune d'Orchamps
De gros travaux de terrassement ont été mis en œuvre pour créer ce bassin.
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Les automobilistes sortant d'Orchamps en direction de Besançon ont pu remarquer les travaux de terrassement qui se déroulent actuellement en contrebas de la Route Départementale. Il s'agit des travaux de la nouvelle station d'épuration d'Orchamps construite par la communauté de communes Jura Nord avec le concours financier de l’Agence de l'eau. Celle-ci a été dimensionnée par le bureau d'études Verdi Ingénierie pour traiter les eaux usées de 1600 habitants. Construite par l'entreprise Petitjean TP associée à la société Syntéa, elle est conçue selon un procédé novateur en France, mais qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années en Allemagne. Il s'agit d'une rhizosphère à un seul bassin équipé d'un système d'aération qui permet une économie de place par rapport aux filtres plantés de roseaux “ classiques ”. Le chantier est prévu de durer cinq mois.
Le Bien Public | 20.09.2022
Nuits-Saint-Georges, le jardin de l'Arquebuse a été inauguré
Après l'engazonnement au début de l'automne, qui a suivi la plantation de douze arbres majeurs et dix-huit cépées de différentes essences adaptées aux évolutions du climat, le jardin de l'Arquebuse, a pu être inauguré, ce lundi 19 septembre.
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“ Ce jardin faisait partie d’une propriété viticole au début du XIX siècle, rappelle le maire Alain Cartron, avec des arbres remarquables qui sont toujours là. Cet aménagement termine un programme de refonte du centre-ville commencé il y a plusieurs années ” Après des études réalisées avant 2020, les travaux ont démarré en mars 2021 par la mise en place des réseaux, en particulier celui de l’eau pluviale, un point majeur avec la noue et la citerne de 20 000 litres d’eau de récupération pour alimenter en circuit fermé le bassin avec son jet ainsi que le système d’arrosage. “ Le coût des travaux s’élève à 950 000 €, dont 72 % sont financés par l’État, le Pays beaunois et le conseil départemental ” détaille Alain Cartron.
Qui poursuit : “ La concertation a été importante dans ce projet, avec une réunion publique le 20 septembre 2020, puis avec les voisins, les assistantes maternelles pour l’aire de jeux et la mise en place de la rampe d’accès à la MJC pour les Personnes à Mobilités Réduites. Ce lieu est très fréquenté pour le parking en zone bleue, les chiens tenus en laisse, un îlot isolé pour les enfants, des chemins sécurisés, même si les toilettes publiques aménagées par les services techniques de la Ville ont été taguées et que la tyrolienne a dû être réparée. ”
Qui poursuit : “ La concertation a été importante dans ce projet, avec une réunion publique le 20 septembre 2020, puis avec les voisins, les assistantes maternelles pour l’aire de jeux et la mise en place de la rampe d’accès à la MJC pour les Personnes à Mobilités Réduites. Ce lieu est très fréquenté pour le parking en zone bleue, les chiens tenus en laisse, un îlot isolé pour les enfants, des chemins sécurisés, même si les toilettes publiques aménagées par les services techniques de la Ville ont été taguées et que la tyrolienne a dû être réparée. ”
Le Progrès | 18.09.2022
Pose d'une conduite en fonte ductile à Evans
Des travaux en cours pour remplacer d'anciennes conduites d'eau potable.
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Depuis fin août, le Syndicat intercommunal des eaux de Dampierre réalise des travaux de renouvellement de ses conduites de distribution d'eau potable les plus anciennes. Sous la surveillance du bureau d'études Verdi ingénierie de Dole, une première tranche vient de se terminer rue Maison Rouge à Evans où les tuyaux datant de 1975 ont été remplacés par une conduite en fonte ductile. Le chantier réalisé par l'entreprise Lartot TP de Torpes se poursuit actuellement sur le haut de la Grande Rue d'Evans où la vieille conduite de 1935 est remplacée par une conduite d'un diamètre supérieur permettant ainsi d’améliorer la défense incendie sur le secteur. Les travaux se poursuivront cet automne dans la rue de la Citadelle à Evans et dans la rue de la Vierge et la rue des Minerais à Dampierre.
Construction21 | 12.09.2022 | Eric Larrey
Du diagnostic territorial à la simulation du comportement des projets de végétalisation et de leur impact sur les ICU
Travailler à la résilience d’un territoire face au réchauffement climatique est un enjeu de taille, ainsi qu'un process long et complexe. L’une des complexités réside dans la nécessité de travailler à plusieurs échelles : le territoire, la ville, le quartier. Nous présentons ici un exemple de démarche partant d'un diagnostic à l’échelle d’un département pour aboutir à la simulation de l’impact d’un projet de verdissement sur un quartier d'une ville.
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Nouveau Lyon #60 | Août-septembre 2022
La chaleur à Lyon, un problème d'îlots, partie 2
Dès que la température augmente, tout le monde ressent l'inconfort de la ville. La question des îlots de chaleur urbains et de leur résorption se pose avec d'autant plus d'acuité au moment où l'on nous prédit une multiplication des périodes de canicule. Encore faut-il pour cela, au-delà des ressentis personnels, avoir une vue objective de la situation.
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Le drôle de comportement de l’arbre
Les travaux menés par Éric Larrey montrent que l’efficacité des arbres pour lutter contre la chaleur s’estompe en milieu de journée… au moment où le soleil est plus intense.
Contre le réchauffement climatique, il faut planter des arbres par centaines. En 2020, tous les candidats aux municipales vous l’ont dit. Reste à savoir où et avec quel impact. Ici encore, le but est d’avoir une vision objective des données là où architectes et paysagistes se concentrent avant tout sur le qualitatif. Première étape : cartographier le coefficient d’intégration végétale offert par des plantations dans les trois cents mètres alentour (voir ci-dessous) afin de déterminer les habitations qui sont en déficit et voir ce qu’il est possible de faire pour y remédier. Notamment par rapport à un objectif politique. Et ce, avant de mesurer le rafraîchissement apporté par un arbre ou du gazon. “ Le comportement des végétaux est parfois curieux, souligne Éric Larrey. Deux éléments sont rapidement ressortis de nos travaux : l’impact du stress hydrique et la réaction des essences aux fortes chaleurs. On peut alors perdre jusqu’à 70 % du rafraîchissement offert par un arbre. ” Les températures ont été mesurées sous l’arbre et à côté. En matinée, son impact est évident : 23 à 24 °C sous l’arbre contre 35 °C à côté. Mais, “ entre 11 heures et 13 heures, il perd quasiment tout son potentiel, au pire moment ”, explique le directeur de l’innovation de Verdi. Le différentiel n’est plus alors que de 3 °C.
Le réaménagement de la rue Garibaldi a permis d’offrir plusieurs strates d’arbres apportant du confort thermique aux piétons notamment dans un quartier très minéral.
Simulation d’ambiance thermique
Par rapport aux essences d’arbres tempérées, les espèces méditerranéennes sont certes plus résistantes et offrent une chute moins vertigineuse. Mais elles sont également moins efficaces. D’où l’idée communément admise de structures végétales formant des bosquets – où les arbres se protègent les uns les autres – qui mixeraient essences et hauteurs pour mieux conserver l’humidité. Schématiquement, un arbre ne laisse passer qu’un quart du rayonnement solaire auquel il est soumis. Il en réfléchit un quart et en conserve la moitié pour son fonctionnement avec la photosynthèse et l’évapotranspiration. Deux phénomènes lui permettent de rafraîchir le sol : à 80 % l’interception solaire et à 20 % l’évapotranspiration. “ Le stress hydrique se caractérise par un manque d’eau dans le sol ou une température tellement élevée que les stomates, ces petites ouvertures rétractables sur les feuilles, se ferment, détaille Éric Larrey. Même les feuilles vont alors avoir tendance à s’incliner pour limiter l’impact solaire. L’arbre va donc moins réfléchir, moins consommer, arrêter l’évapotranspiration et la photosynthèse et ainsi laisser passer beaucoup plus d’énergie. Si vous ne réfléchissez pas à l’apport d’eau en le plantant, vous aurez un arbre qui ne fonctionne pas du tout. Même s’il fait apparemment de l’ombre. ”
D’où la possibilité aujourd’hui de projeter une stratégie de végétalisation en créant des îlots de verdure, de caractériser une trame verte et sa discontinuité ou de calculer la capacité à relier des îlots de fraîcheur entre eux. “ Nous pouvons même simuler l’ambiance thermique offerte par un projet de végétalisation à différentes échéances, affirme le directeur de l’innovation. Il suffit de faire grandir les houppiers. ”
Vu le faible coefficient d’intégration végétale des arrondissements centraux de Lyon, Éric Larrey estime que l’on peut s’interroger sur la nécessité de limiter la concentration urbaine. “ En multipliant les contraintes, on a un système surcontraint qui n’autorise pas de solutions ”, estime-t-il. Se pose notamment la question de ce qui pourrait permettre à plus de personnes de travailler à distance des cœurs urbains. De manière plus personnelle, il pousse la réflexion au-delà. “ Si on ne consent pas à changer nos usages, notamment le fait de circuler et de mener nos activités “comme avant” aux heures chaudes, entre 12 heures et 15 heures environ, on ajoute une contrainte forte sur les choix d’action pour lutter contre le réchauffement urbain, détaille-t-il. Il faudra certainement accepter de “rester à l’abri”, donc décaler nos habitudes en matière d’horaires, laisser plus de place au végétal. Quelque part, on réinvente ce qui est su depuis longtemps dans les pays méditerranéens… ”
Comme on peut le voir dans le 9e arrondissement avec les balmes de la Saône ou dans le 6e grâce au parc de la Tête-d’Or, la végétalisation atténue l’effet de l’îlot de chaleur urbain (ICU) tout en améliorant le confort des usagers. “ Certains peuvent faire remarquer, à juste titre, qu’une place couverte de canopée se rafraîchira moins vite de nuit, mais elle sera bien plus fraîche de jour ”, souligne Éric Larrey. Ce qui est essentiel à ses yeux c’est à la fois l’accès à l’eau de ces plantations et une végétation adaptée à l’évolution des températures. Car les arbres souffrent également du réchauffement, notamment quand ils sont seuls sur sol clair, la chaleur provoquant des échaudures sur des troncs où la circulation d’eau bloque. Selon lui, “ une des voies de végétalisation qui paraît pertinente est de penser à la création d’une sorte de maillage d’îlots de verdure, reliés par des chemins de confort ou de fraîcheur, permettant à tout un chacun de circuler de l’un à l’autre dans les meilleures conditions (notamment à pied, à vélo, en modes doux) ”.
Les travaux menés par Éric Larrey montrent que l’efficacité des arbres pour lutter contre la chaleur s’estompe en milieu de journée… au moment où le soleil est plus intense.
Contre le réchauffement climatique, il faut planter des arbres par centaines. En 2020, tous les candidats aux municipales vous l’ont dit. Reste à savoir où et avec quel impact. Ici encore, le but est d’avoir une vision objective des données là où architectes et paysagistes se concentrent avant tout sur le qualitatif. Première étape : cartographier le coefficient d’intégration végétale offert par des plantations dans les trois cents mètres alentour (voir ci-dessous) afin de déterminer les habitations qui sont en déficit et voir ce qu’il est possible de faire pour y remédier. Notamment par rapport à un objectif politique. Et ce, avant de mesurer le rafraîchissement apporté par un arbre ou du gazon. “ Le comportement des végétaux est parfois curieux, souligne Éric Larrey. Deux éléments sont rapidement ressortis de nos travaux : l’impact du stress hydrique et la réaction des essences aux fortes chaleurs. On peut alors perdre jusqu’à 70 % du rafraîchissement offert par un arbre. ” Les températures ont été mesurées sous l’arbre et à côté. En matinée, son impact est évident : 23 à 24 °C sous l’arbre contre 35 °C à côté. Mais, “ entre 11 heures et 13 heures, il perd quasiment tout son potentiel, au pire moment ”, explique le directeur de l’innovation de Verdi. Le différentiel n’est plus alors que de 3 °C.
Le réaménagement de la rue Garibaldi a permis d’offrir plusieurs strates d’arbres apportant du confort thermique aux piétons notamment dans un quartier très minéral.
Simulation d’ambiance thermique
Par rapport aux essences d’arbres tempérées, les espèces méditerranéennes sont certes plus résistantes et offrent une chute moins vertigineuse. Mais elles sont également moins efficaces. D’où l’idée communément admise de structures végétales formant des bosquets – où les arbres se protègent les uns les autres – qui mixeraient essences et hauteurs pour mieux conserver l’humidité. Schématiquement, un arbre ne laisse passer qu’un quart du rayonnement solaire auquel il est soumis. Il en réfléchit un quart et en conserve la moitié pour son fonctionnement avec la photosynthèse et l’évapotranspiration. Deux phénomènes lui permettent de rafraîchir le sol : à 80 % l’interception solaire et à 20 % l’évapotranspiration. “ Le stress hydrique se caractérise par un manque d’eau dans le sol ou une température tellement élevée que les stomates, ces petites ouvertures rétractables sur les feuilles, se ferment, détaille Éric Larrey. Même les feuilles vont alors avoir tendance à s’incliner pour limiter l’impact solaire. L’arbre va donc moins réfléchir, moins consommer, arrêter l’évapotranspiration et la photosynthèse et ainsi laisser passer beaucoup plus d’énergie. Si vous ne réfléchissez pas à l’apport d’eau en le plantant, vous aurez un arbre qui ne fonctionne pas du tout. Même s’il fait apparemment de l’ombre. ”
D’où la possibilité aujourd’hui de projeter une stratégie de végétalisation en créant des îlots de verdure, de caractériser une trame verte et sa discontinuité ou de calculer la capacité à relier des îlots de fraîcheur entre eux. “ Nous pouvons même simuler l’ambiance thermique offerte par un projet de végétalisation à différentes échéances, affirme le directeur de l’innovation. Il suffit de faire grandir les houppiers. ”
Vu le faible coefficient d’intégration végétale des arrondissements centraux de Lyon, Éric Larrey estime que l’on peut s’interroger sur la nécessité de limiter la concentration urbaine. “ En multipliant les contraintes, on a un système surcontraint qui n’autorise pas de solutions ”, estime-t-il. Se pose notamment la question de ce qui pourrait permettre à plus de personnes de travailler à distance des cœurs urbains. De manière plus personnelle, il pousse la réflexion au-delà. “ Si on ne consent pas à changer nos usages, notamment le fait de circuler et de mener nos activités “comme avant” aux heures chaudes, entre 12 heures et 15 heures environ, on ajoute une contrainte forte sur les choix d’action pour lutter contre le réchauffement urbain, détaille-t-il. Il faudra certainement accepter de “rester à l’abri”, donc décaler nos habitudes en matière d’horaires, laisser plus de place au végétal. Quelque part, on réinvente ce qui est su depuis longtemps dans les pays méditerranéens… ”
Comme on peut le voir dans le 9e arrondissement avec les balmes de la Saône ou dans le 6e grâce au parc de la Tête-d’Or, la végétalisation atténue l’effet de l’îlot de chaleur urbain (ICU) tout en améliorant le confort des usagers. “ Certains peuvent faire remarquer, à juste titre, qu’une place couverte de canopée se rafraîchira moins vite de nuit, mais elle sera bien plus fraîche de jour ”, souligne Éric Larrey. Ce qui est essentiel à ses yeux c’est à la fois l’accès à l’eau de ces plantations et une végétation adaptée à l’évolution des températures. Car les arbres souffrent également du réchauffement, notamment quand ils sont seuls sur sol clair, la chaleur provoquant des échaudures sur des troncs où la circulation d’eau bloque. Selon lui, “ une des voies de végétalisation qui paraît pertinente est de penser à la création d’une sorte de maillage d’îlots de verdure, reliés par des chemins de confort ou de fraîcheur, permettant à tout un chacun de circuler de l’un à l’autre dans les meilleures conditions (notamment à pied, à vélo, en modes doux) ”.