Le Courrier Picard | 08.07.2022
Tilloloy, la station d'épuration bientôt opérationnelle
En discussion depuis 15 ans, la construction d'une station d'épuration est enfin en train de voir le jour. La fin du chantier est imminente.
C'est un projet en discussion depuis une quinzaine d'années, qui semblait avoir pris la poussière pour le plus grand désarroi du maire de Tilloloy, Gérard Comyn. Mais aujourd'hui, celui- ci retrouve le sourire. Le village va très prochainement voir le chantier de la nouvelle station d'épuration s'achever.
“ Voilà 15 ans que nous discutons de ce dossier. Tilloloy n'avait pas de station d'épuration digne de ce nom. Il y en avait une construite il y a 25 ans, mais elle n'avait jamais vraiment été mise en service ”, confie l'édile. Pour cause : “ Son fonctionnement n'était pas optimal, l'eau n'était pas bien épurée. ”



“ Là, on voit que la station se termine, c’est un soulagement ”
Alors, Gérard Comyn l'avait dit. “ j'avais décidé de me représenter aux dernières élections municipales (ndlr, de 2020) car je voulais voir ce projet achevé. ” Et c'est maintenant en bonne voie. Car après l'impact que la crise sanitaire a pu avoir sur les travaux, le chantier entre dans sa phase finale. “ Il y avait tout d'abord eu des années de discussions et de retour en arrière car, à l'origine, la station devait être reliée à Tilloloy mais aussi à Beuvraignes. Pour des raisons techniques et juridiques, cela n'a jamais pu se faire. Et ensuite, quand les travaux ont commencé, en octobre 2021, suite à une période d'accalmie de la crise sanitaire, l'entreprise en charge s'est retrouvée avec des soucis de recrutement. Le chantier avait donc de nouveau pris du retard. Là, on voit que la station se termine, c'est un soulagement ”, assure Gérard Comyn.

“ Il n’y a plus que quelques maisons qui ne sont pas raccordées ”
Le maire n'attend donc plus qu'une chose : “ Que les travaux soient achevés en ce début d'été. ” Un nouvel outil qui permettra à l'édile et à sa municipalité de rattraper les derniers raccordements manquants dans la commune. “Il n’y a plus que quelques maisons qui ne sont pas raccordées. J’attends que la nouvelle station soit mise en fonctionnement et on fera un rappel ”, déclare Gérard Comyn.
La station d'épuration, le “ projet de cette mandature ”, confie Gérard Comyn, a un coût total, subventions comprises, de 650 000 euros. Avec une aide de 250 000 euros de !'Agence de l'eau et de 100 000 euros de l'État. Le reste à charge pour Tilloloy s'élève donc à 300 000 euros.
Le Moniteur | 08.07.2022
Bordeaux Métropole : Mérignac verdit au soleil
Avec ses 10 millions de consommateurs par an, Mérignac Soleil est l'une des zones commerciales majeures de l'agglomération bordelaise (Gironde) et également un symbole, désormais daté, du règne du tout-voiture.
Actuellement en chantier, cette zone de 69 ha fait l'objet d'une opération d'aménagement d'envergure baptisée “ Penser la ville, panser les sols ” et menée par la SPL métropolitaine la Fab, épaulée par OMA (architecte et urbaniste, mandataire du groupement), MDP (Michel Desvigne Paysagiste), Alto Step (BET VRD) et 8'18” (éclairagiste). Pour rompre avec la monofonctionnalité, le site sera transformé en un quartier mixte et renaturé d'ici quinze ans.

L'arrivée du tramway y est prévue dès 2023. Quelque 2 800 logements (locatif social, accession sociale et abordable, et accession libre) seront construits, ainsi que des équipements et commerces. Les premières opérations sortent déjà de terre avec deux programmes en cours : Parc Mirepin (386 logements) et Park Avenue (289 logements). Une autre, les Terrasses de Galisson (146 logements), a été livrée en mai 2020. La Fab a engagé une forte démarche de réemploi des matériaux sur les chantiers.

Un îlot de chaleur renaturé. Au-delà de développer de nouvelles façons de construire, l'ambition de l'opération vise à renaturer un site aujourd'hui quasiment entièrement artificialisé. L'objectif affiché est de passer le taux d'imperméabilisation de 90 à 70 %. “ Je n'aurais jamais accepté un projet d'urbanisme sans ce volet environnemental ”, déclare Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole et maire de la commune.
Près de 14 000 arbres seront plantés et deux jardins publics créés. Deux actions indispensables pour faire baisser la température estivale. “ Cette zone constitue le premier îlot de chaleur urbain de la métropole ”, rappelle Amandine Lasvacas, directrice du programme Habiter à La Fab.

Sélectionné en mars dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt “ Démonstrateurs de la ville durable ” de France 2030, Bordeaux Métropole peut compter sur un accompagnement de 500 000 euros par l'Etat pour un coût total de 77 M€.
VERDI | 07.07.2022
Arcachon, Surélévation de l'internat du Centre Hospitalier
Ce projet a reçu le 1er prix dans la catégorie Réhabiliter un logement lors de la 6ème édition du Prix Régional de la Construction Bois en Nouvelle-Aquitaine 2022.
Le projet de surélévation a pour ambition de s’intégrer à l'architecture du Centre Hospitalier. Il en reprend les codes, cependant bien que le vocabulaire soit commun, l’écriture de la surélévation est singulière. Dans un souci d’homogénéité de vieillissement du bois, le bardage est travaillé verticalement. Inspirés des bardages des cabanes ostréicoles, des tasseaux de recouvrement rythme les façades. Les ombres projetées augmentent l’accroche de la lumière au niveau de l’assise de la surélévation. Ces variations marquent 3 strates horizontales qui font écho aux horizontalités du rez-de-chaussée.
https://www.panoramabois.fr/projets/6892


Construction21 | 06.07.2022 | Eric Larrey
L'intégration végétale, outil d'analyse de l'accès à la végétation en milieu urbain.
Si les bénéfices du végétal en ville sont indiscutables, l'accès à la végétation reste une question majeure. L'intégration végétale permet de quantifier rapidement cet accès suivant différents critères. Qu'en est-il à l'échelle d'une ville comme Paris ? 
VOIR PLUS    
L’Écho Républicain | 05.07.2022
Saint-Luperce, le hameau de Loulappe en chantier
Lancés début mai, des travaux de voirie et d'aménagement de la rue de Courville et l'amorce de la rue de Martinet, dans le hameau de Loulappe, sont entrés dans la phase de finition et devraient être terminés mi-juillet.

La maire, Pierrette Salmon, entourée de Jérôme Meunier (1er adjoint), Antoine Poulain chef de projet Verdi Ingénierie, et Benoit Questel aide conducteur de travaux Pigeon TP ont présenté les phases du chantier.

“ Auparavant les réseaux aériens (électrique et téléphonie ) ont été enfouis et des nouveaux candélabres ont été posés ”, a présenté Pierrette Salmon, la maire.
Cette seconde phase a consisté à élargir les trottoirs et les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite côté pair des habitations, de canaliser les eaux pluviales à partir des descentes de gouttières de chaque habitation en direction de la voirie.

“ Nous sommes confrontés, comme beaucoup de communes, à la vitesse excessive, voire très excessive de certains automobilistes en délicatesse avec certaines règlementations du code de la route. Deux chicanes pour délimiter des zones de stationnement et une autre pour contraindre le ralentissement de véhicules ont été posées ”.

Par contre, concernant la voirie départementale (D114 Courville-sur-Eure- Saint-Georges-sur-Eure via Saint-Luperce), elle sera refaite en 2023.

Le coût de travaux réalisés par l'entreprise Pigeon TP et supervisés par Verdi Ingénierie Cœur de France s'élèvent à 230.000 € HT. La commune a perçu une subvention de 108.100 € de la part du conseil départemental.
Pour 2023, la municipalité travaille sur le projet d'aménagement de voirie du lieu-dit la butte de Villebon qui longe l'Eure.
Le Courrier Picard | 03.07.2022
Corbie, mise au point avec les riverains avant les travaux
De gros travaux vont perturber, pendant trois semaines, l'accès à la rue Camille-Roland entre le collège et le Thabor.
Une réunion d'information en plein air a eu lieu, mercredi 29 juin, sur le parking du Thabor, pour expliquer aux riverains de la rue Camille-Roland et aussi à ceux de la rue des Toits-de-Chaumont .la teneur des travaux à venir dans ce quartier.
Présents sur place, Alain Babaut, président de la communauté de communes du Val de Somme (CCVS), en charge de ces travaux, et Didier Deramisse, adjoint au maire de Corbie chargé de la voirie ont répondu aux questions d'une quinzaine de riverains au fil des explications du bureau d'études Verdi, des entreprises intervenantes et des services concernés de la communauté de communes.

Les travaux vont concerner le réseau pluvial à partir du lundi 4 juillet avec peu d'incidence sur la circulation. Par contre, à partir du lundi 11 juillet, commenceront les travaux de réfection de la chaussée et des trottoirs côté habitations dans la rue Camille-Roland, du numéro 25 bis jusqu'à l'intersection avec la rue des Toits-de-Chaumont, avec des restrictions de circulation et de stationnement.
“ Ces travaux dureront environ trois semaines. Nous profitons des vacances pour ne pas perturber l'accès au collège. Si, matin et soir, les riverains pourront encore avoir accès à la rue au début des travaux, cela deviendra ensuite impossible surtout lors de la phase de pose du bitume et des enrobés. N'hésitez pas à exprimer vos problèmes au chef de chantier ”, a indiqué Alain Babaut. En ce qui concerne les bacs de déchets ménagers, ils devront être regroupés de chaque côté du chantier.

Un exercice de transparence et de proximité avec les citoyens rendu difficile par les différents niveaux de compétence exercés par chaque collectivité. Si le dialogue entre élus et riverains a été courtois et serein, les questions annexes n'ont pas manqué et il fallait s'adresser au bon interlocuteur pour obtenir des réponses. La communauté de communes est compétente en matière de voirie et de réseau pluvial. Mais c'est à la commune que revient la responsabilité de la mise en place de la signalisation, de la sécurisation routière et du stationnement. Les habitants ont pu faire part aux élus corbéens des problèmes liés aux ralentisseurs, version coussins berlinois, situés côté collège. Plusieurs habitants évoquant des soucis avec l'eau pluviale lors de grosses pluies, le président de la CCVS les a écoutés puis les a invités à venir exprimer leurs inquiétudes aux bureaux de la communauté de communes situés dans l'enclos.
Fibois Hauts-de-France | 27.06.2022
Cysoing, l'EPHAD, la résidence de la Pévèle lauréat construction bois
La résidence la Pévèle est lauréat du Prix Régional Construction Bois, Hauts-de-France 2022, catégorie Habiter ensemble.

L'Écho républicain | 25.06.2022
Le pôle administratif de Chartres et son agglomération inauguré en présence de 700 personnes
Le cœur battant de l'agglomération, le pôle administratif a été inauguré, hier soir, en présence de 700 invités rassemblés salle Marceau. la plaque de l'hôtel de ville et l'hôtel d'agglomération a été dévoilée hier soir, à l'occasion de l'inauguration du site.
“ Soyez heureux de votre hôtel de ville ! ”conclut Jean-Michel Wilmotte. Face à l'architecte du Pôle administratif, hier soir, une foule l'écoutant religieusement rebâtir par les mots cet hôtel de ville de Chartres et d'agglomération, qu'il a voulu à “ la hauteur du bâtiment Montescot ”. Un bâtiment fonctionnel, répondant aux enjeux de l'époque, lumineux, photogénique... Le concepteur a livré ce à quoi il a rêvé et ses intentions jusqu'à d'infimes détails.

Ce bâtiment tant attendu et “ hors normes ” dira le maire de Chartres et président d'agglo, était l'objet de toutes les louanges. Il a fallu dix longues années de péripéties, de l'aveu de tous les acteurs de ce projet, pour aboutir à cette inauguration, qui restera dans l'histoire locale de Chartres, et à laquelle 700 personnes ont pris part hier, dans la salle Marceau.


La plaque a été dévoilée par le préfet d‘Eure-et-Loir, Françoise Souliman, et Jean-François Gorges, maire de Chartres et président de l’agglo, entourés de Jean-Michel Wilmotte, Franck Masselus et Daniel Guéret, senateur

Penser pour les usagers et les employés
De son côté, Franck Masselus, adjoint au maire de Chartres, vice- président de Chartres Métropole, chargé du projet du Pôle administratif, a resitué la genèse du projet. Et a rappelé l'ambition de cet équipement : “ Offrir aux Chartrains et aux habitants de l'agglomération un guichet unique et à nos collaborateurs un lieu à la hauteur de leurs missions. ”

Premier constat depuis l'ouverture du lieu, il y a quelques mois, “ une formalité sur deux est réalisée par un habitant qui vit au-delà de Chartres. On aurait pu penser que Chartres se faisait plaisir. Eh bien non ! C'est autant des habitants hors Chartres que de la ville ”, s'est réjoui Jean-Pierre Gorges. Comme “ un pari gagné ”, pour ce dernier, qui voit dans ce Pôle administratif “ le cœur battant de notre agglomération ”.