Le Progrès | 16.09.2024
Rogna : Le chantier d’assainissement de la commune vient de démarrer
Depuis le 16 septembre, des travaux sont en cours pour améliorer l'assainissement de Rogna. Un chantier plutôt conséquent pour la commune.
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Les travaux ont commencé le 16 septembre pour mettre en place, sur l’ensemble du bourg de Rogna, un réseau séparatif des eaux pluviales et des eaux usées, ainsi qu’une station d’épuration, par filtres plantés de roseaux à un étage, d’une capacité nominale de 195 EH (équivalent habitant).
Rémy Cointet (2e à g.), de la Société Verdi, assure la maîtrise d’ouvrage, avec les représentants de la commune et des entreprises
Une réunion juste avant le chantier
Avant l’arrivée des engins, et les premiers coups de pioches, une réunion de chantier s’est tenue jeudi 12 septembre. Cette réunion s’est faite autour de Daniel Burdeyron, le maire de la commune, et de Rémy Cointet, responsable de l’Unité environnement de la Société Verdi Ingénierie, qui assure la maîtrise d’ouvrage du projet, aux côtés des représentants des sociétés Serrand TP en charge des réseaux, et Petitjean TP affecté à la station d’épuration (STEP) ont aussi été présents.
Mise en demeure par l’état de réaliser ces travaux – afin d’être conforme à la législation – la commune de Rogna, avec des ressources très modestes, a dû s’investir tous azimuts pour trouver des soutiens.
Un chantier à 1 176 313 €
Pour rappel, le budget annuel est de 162 000 € en fonctionnement et 101 000 € en investissement.
Les partenaires financiers de l’opération sont : L’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse pour 353 644 € ; l’État sous la forme de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) pour 379 571 €, la communauté de communes haut Jura Saint-Claude à raison de 8 000 €.
Ce qui fait un total de 741 215 € représentant 76 % de subventions. L’autofinancement assuré par la commune de Rogna étant de 239 046 € financé par un emprunt garanti par la caisse des dépôts.
Un transfert de compétence
Promulguée en 2015 la loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), prévoit le transfert des compétences eau potable et assainissement, vers la communauté de communes avant le 1er janvier 2026.
La Communauté de Communes Haut-Jura Saint Claude devrait donc, en principe, reprendre et renégocier à ce moment-là, les charges passées dans son domaine de compétence.
En chiffres
Rémy Cointet (2e à g.), de la Société Verdi, assure la maîtrise d’ouvrage, avec les représentants de la commune et des entreprises
Une réunion juste avant le chantier
Avant l’arrivée des engins, et les premiers coups de pioches, une réunion de chantier s’est tenue jeudi 12 septembre. Cette réunion s’est faite autour de Daniel Burdeyron, le maire de la commune, et de Rémy Cointet, responsable de l’Unité environnement de la Société Verdi Ingénierie, qui assure la maîtrise d’ouvrage du projet, aux côtés des représentants des sociétés Serrand TP en charge des réseaux, et Petitjean TP affecté à la station d’épuration (STEP) ont aussi été présents.
Mise en demeure par l’état de réaliser ces travaux – afin d’être conforme à la législation – la commune de Rogna, avec des ressources très modestes, a dû s’investir tous azimuts pour trouver des soutiens.
Un chantier à 1 176 313 €
Pour rappel, le budget annuel est de 162 000 € en fonctionnement et 101 000 € en investissement.
Les partenaires financiers de l’opération sont : L’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse pour 353 644 € ; l’État sous la forme de la Dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) pour 379 571 €, la communauté de communes haut Jura Saint-Claude à raison de 8 000 €.
Ce qui fait un total de 741 215 € représentant 76 % de subventions. L’autofinancement assuré par la commune de Rogna étant de 239 046 € financé par un emprunt garanti par la caisse des dépôts.
Un transfert de compétence
Promulguée en 2015 la loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), prévoit le transfert des compétences eau potable et assainissement, vers la communauté de communes avant le 1er janvier 2026.
La Communauté de Communes Haut-Jura Saint Claude devrait donc, en principe, reprendre et renégocier à ce moment-là, les charges passées dans son domaine de compétence.
En chiffres
- 5 mois : durée pour la réalisation des travaux de mise en séparatif du bourg.
- 2 133 mètres linéaires de réseau gravitaire en polypropylène DN 200.
- 535 mètres de branchement en polypropylène DN 125.
- 75 regards de visite.
- 65 regards de branchement.
- 2 mois : durée des travaux pour la création d’une station par filtres plantés de roseaux à un étage.
- 1 176 313 € : coût total des travaux.
- 256 778 € : coût de la STEP.
- 919 535 € : coût des réseaux.
Le Moniteur | 13.09.2024
Fresnes : Groupe scolaire
et gymnase
et gymnase
Réhabilitation thermique de l’ensemble du groupe scolaire composé de l’école maternelle Les Blancs Bouleaux et des écoles élémentaires Pasteur et Roux, réorganisation et amélioration des espaces existants, démolition et reconstruction du gymnase.
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Maître d’ouvrage : Ville de Fresnes.
Maître d’ouvrage délégué : Verdi Conseil Cœur de France (Paris).
Équipe lauréate : Hemaa Architectes, architecte mandataire (Paris) ; ANA Ingénierie, BET TCE (Paris) ; Albert & Co, BET fluides et environnement (Montreuil) ; 22°, paysagiste (Paris). Surface : 6 100 m2 de surface de plancher (SP). Estimatif travaux : 12,9 M€ HT. Lauréat du concours : janvier 2024. Calendrier prévisionnel : APD, de juin 2024 à mai 2025 ; PRO, de novembre 2024 à février 2025 ; DCE/ACT, de février à juillet 2025 ; chantier, de juillet 2025 à octobre 2027.
Maître d’ouvrage délégué : Verdi Conseil Cœur de France (Paris).
Équipe lauréate : Hemaa Architectes, architecte mandataire (Paris) ; ANA Ingénierie, BET TCE (Paris) ; Albert & Co, BET fluides et environnement (Montreuil) ; 22°, paysagiste (Paris). Surface : 6 100 m2 de surface de plancher (SP). Estimatif travaux : 12,9 M€ HT. Lauréat du concours : janvier 2024. Calendrier prévisionnel : APD, de juin 2024 à mai 2025 ; PRO, de novembre 2024 à février 2025 ; DCE/ACT, de février à juillet 2025 ; chantier, de juillet 2025 à octobre 2027.
Techniques de l’ingénieur | 09.08.2024
Plus d’une espèce menacée sur deux n’est pas protégée
Le Comité français de l'UICN a comparé la Liste rouge nationale des espèces menacées avec les arrêtés de protection d’espèces au niveau national. Résultat : sur les 2 900 espèces menacées de disparition sur le territoire français, 56% ne bénéficient d’aucun statut de protection.
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Pendant deux ans, une centaine d’experts de la Commission sauvegarde des espèces du Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a cherché à comprendre si la législation française protégeait suffisamment les espèces menacées. Le moins que l’on puisse dire est que la protection juridique fait défaut : plus de 1 600 espèces, soit 56 % des espèces menacées de disparition en France, ne sont pas protégées sur le territoire, relève l’UICN.
La Liste rouge constitue l’état des lieux scientifique de référence qui fait office de baromètre de l’état de la biodiversité. Sur les neuf catégories de classement, trois concernent les espèces menacées d’extinction : En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU). Cette liste donne une indication sur le risque de disparition des espèces et les menaces auxquelles elles sont confrontées, mais n’a pas de portée réglementaire.
L’outil juridique : les arrêtés de protection d’espèces
Côté réglementation, ce sont les arrêtés ministériels ou préfectoraux, couramment appelés « arrêtés de protection d’espèces », qui font référence. “ Pour chaque espèce inscrite, le texte précise une série d’interdictions, comme la destruction des individus, la destruction et l’enlèvement des œufs ou des nids, la collecte ou la capture des spécimens, leur commercialisation, la dégradation de leurs habitats naturels, etc. ”, résume l’UICN.
Les experts relèvent une protection inégale selon les groupes d’espèces. Les mesures de protection favorisent plutôt les mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens. Mais très peu de poissons, invertébrés ou plantes bénéficient de telles mesures
Pour une protection systémique des espèces menacées
L’association de protection de la biodiversité dresse quatre recommandations pour mieux protéger les espèces menacées en France. L’UICN appelle à “ étendre la couverture des arrêtés de protection à toutes les espèces classées dans les catégories “En danger critique”, “En danger” et “Vulnérable” de la Liste rouge ”. À commencer par les territoires d’Outre-mer comme la Guadeloupe, la Martinique, et la Polynésie française, où les arrêtés de protection d’espèces demeurent l’exception.
En plus, l’association appelle à inclure dans les arrêtés de protection les espèces “ quasi menacées ” qui “ présentent des facteurs de vulnérabilité ou de forts besoins de conservation ”. Cela peut concerner des espèces à croissance lente, présentant un faible taux de reproduction ou encore une maturité sexuelle tardive, dont les populations peuvent rapidement décliner. Mais aussi des espèces endémiques dont les enjeux de conservation sont particulièrement importants.
Afin d’améliorer la protection, l’UICN recommande en plus d’“ intégrer systématiquement la protection des habitats essentiels aux espèces dans les arrêtés » et ce « pour réduire les pressions et renforcer significativement l’efficacité du dispositif réglementaire ”. Enfin, l’association appelle à mieux actualiser ces arrêtés pour mieux répondre à l’état des connaissances scientifiques et mieux prendre en compte les besoins de protection.
Pour aller plus loin
La Liste rouge constitue l’état des lieux scientifique de référence qui fait office de baromètre de l’état de la biodiversité. Sur les neuf catégories de classement, trois concernent les espèces menacées d’extinction : En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU). Cette liste donne une indication sur le risque de disparition des espèces et les menaces auxquelles elles sont confrontées, mais n’a pas de portée réglementaire.
L’outil juridique : les arrêtés de protection d’espèces
Côté réglementation, ce sont les arrêtés ministériels ou préfectoraux, couramment appelés « arrêtés de protection d’espèces », qui font référence. “ Pour chaque espèce inscrite, le texte précise une série d’interdictions, comme la destruction des individus, la destruction et l’enlèvement des œufs ou des nids, la collecte ou la capture des spécimens, leur commercialisation, la dégradation de leurs habitats naturels, etc. ”, résume l’UICN.
Les experts relèvent une protection inégale selon les groupes d’espèces. Les mesures de protection favorisent plutôt les mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens. Mais très peu de poissons, invertébrés ou plantes bénéficient de telles mesures
Pour une protection systémique des espèces menacées
L’association de protection de la biodiversité dresse quatre recommandations pour mieux protéger les espèces menacées en France. L’UICN appelle à “ étendre la couverture des arrêtés de protection à toutes les espèces classées dans les catégories “En danger critique”, “En danger” et “Vulnérable” de la Liste rouge ”. À commencer par les territoires d’Outre-mer comme la Guadeloupe, la Martinique, et la Polynésie française, où les arrêtés de protection d’espèces demeurent l’exception.
En plus, l’association appelle à inclure dans les arrêtés de protection les espèces “ quasi menacées ” qui “ présentent des facteurs de vulnérabilité ou de forts besoins de conservation ”. Cela peut concerner des espèces à croissance lente, présentant un faible taux de reproduction ou encore une maturité sexuelle tardive, dont les populations peuvent rapidement décliner. Mais aussi des espèces endémiques dont les enjeux de conservation sont particulièrement importants.
Afin d’améliorer la protection, l’UICN recommande en plus d’“ intégrer systématiquement la protection des habitats essentiels aux espèces dans les arrêtés » et ce « pour réduire les pressions et renforcer significativement l’efficacité du dispositif réglementaire ”. Enfin, l’association appelle à mieux actualiser ces arrêtés pour mieux répondre à l’état des connaissances scientifiques et mieux prendre en compte les besoins de protection.
Pour aller plus loin
Le Bien Public | 07.08.2024
Où fait-il le plus chaud
dans l'agglomération de Dijon
en cas de canicule ?
dans l'agglomération de Dijon
en cas de canicule ?
Des étés toujours plus chauds et des villes qui peinent à s’adapter. Dijon et en particulier son centre-ville, ne fait pas exception. Mais les Dijonnais sont-ils pour autant plus exposés et quelles sont les solutions pour remédier aux îlots de chaleurs ? Éric Larrey, ingénieur chez VERDI a publié une étude de cas sur Dijon et répond à nos questions.
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Éric Larrey est ingénieur chez Verdi, groupe d’ingénierie réalisant des études et des conseils, de la maîtrise d’œuvre dans le domaine du bâtiment, de l’aménagement et de l’environnement. En charge de la recherche et de l’innovation, en juin dernier, il publiait une étude de cas de la métropole dijonnaise pour Construction 21, le média du bâtiment et de la ville durable.
Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur ?
“ Il y a d’abord une notion de dôme de chaleur. Il fait toujours un peu plus chaud de jour comme de nuit en cœur urbain que dans les milieux naturels extérieurs. Du fait de l’activité anthropique, non seulement par les bâtiments avec le chauffage en hiver et la climatisation en été mais aussi les activités artisanales, industrielles, les véhicules. Ce qui va jouer c’est la capacité d’un espace à capter de la chaleur pendant la journée et à la décharger la nuit. On a donc eu l’idée de mettre des matériaux clairs. Sauf que, lors des heures très chaudes, lorsqu’on marche sur des revêtements clairs, on reçoit non seulement le rayonnement solaire direct mais aussi le rayonnement indirect. La notion d’îlot de chaleur est différente de la notion de confort thermique. Il peut faire plus chaud à un autre endroit de la ville et en revanche cet endroit-là va se rafraîchir bien plus rapidement. On parle d’îlot de chaleur lorsque la chaleur emmagasinée dans la journée est restituée la nuit. ”
Les îlots de fraîcheur se trouvent particulièrement en périphérie du centre-ville qui lui, concentre les îlots de chaleur. Cartographie 2024 Verdi Ingénierie
Quelles pourraient être les solutions à l’avenir ?
“ Il y a le moyen dit d’interception solaire, c’est-à-dire faire de l’ombre. L’ombrage évite d’accumuler de la chaleur mais ne rafraîchit pas. Tous les systèmes de rafraîchissement sont basés sur le fait de vaporiser de l’eau. C’est ce que font les arbres. Les végétaux vont puiser de l’eau dans le sol et la vaporiser au niveau des feuilles. Les arbres ont ensuite un effet d’interception solaire important, c’est-à-dire qu’ils font de l’ombre. Il n’y a pas de solution unique. Dans le cas des villes, ça serait comme imaginer d’y habiter sans bruit et sans vis-à-vis. Il faut qu’on accepte un certain inconfort et qu’on accepte de changer nos habitudes. Ça sera très difficile dans les années à venir de dire qu’on va être capable de marcher partout en ville entre 12 heures et 14 heures. ”
Quelle est la règle des 3-30-300 qui permettrait d’éviter l’inconfort thermique ?
“ C’est un urbaniste-forestier qui l’a mis au point. Selon lui, une ville idéale ce serait une ville où on verrait trois arbres depuis chez soi, il y aurait 30 % de surface couverte par de la canopée autour de moi et je serai à moins de 300 mètres d’un jardin ou d’un parc. ”
De 1 à 5 : quelles sont les zones les plus exposées ?
Afin d’identifier les personnes les plus exposées aux îlots de chaleur et à l’inconfort thermique, un indicateur d’exposition a été mis au point par le groupe Verdi, il prend en compte la densité du bâti, de sol minéral, de végétation et son stress hydrique ainsi que la qualité de la canopée.
Afin d’identifier les personnes les plus exposées aux îlots de chaleur et à l’inconfort thermique, un indicateur d’exposition a été mis au point par le groupe Verdi. Photo d’illustration Emma Buoncristiani
“ On va calculer le taux de végétation dans un rayon de 300 mètres. On va définir deux niveaux : en dessous de 20 % ou au-dessus de 40 %. On va compter toute la végétation, pas uniquement la canopée. On n’est pas sur une notion de température de sol qui n’est pas très importante ”, indique Éric Larrey.
Ainsi, les villes sont cartographiées en fonction de niveaux allant de 1 à 5. “ Niveau 5 veut dire que j’habite dans un îlot de chaleur et que j’ai moins de 20 % d’espace végétal autour de moi. Niveau 1 c’est que j’habite dans un îlot de fraîcheur et que j’ai plus de 40 % d’espace végétalisé autour de moi ”, poursuit-il.
Généralement, ce sont les zones pavillonnaires qui se trouvent en niveau 1, avec un urbanisme dispersé et des jardins pour chacune des habitations. “ Ça ne veut pas dire qu’il n’y fait pas chaud mais ce sont des milieux qui vont se rafraîchir la nuit. L’étalement urbain est finalement un avantage par rapport à l’exposition ”, poursuit l’ingénieur. A contrario, à Dijon, l’ensemble du cœur de ville est placé en niveau 5. “ C’est le problème des villes à cœur historique. D’un côté, les gens sont ravis d’avoir un joli centre historique comme c’est le cas à Dijon mais si cela devient presque invivable l’été, où met-on le curseur ? ”, s’interroge- t-il. Si la particularité de Dijon est d’être ainsi dépendante des Bâtiments de France pour son aménagement, cela ne fait pas pour autant d’elle une ville inconfortable l’été.
“ Dans les grandes villes françaises de 100 000 à 200 000 habitants, Dijon est plutôt bien placée avec une très bonne moyenne ”, souligne même Éric Larrey. Tout en tempérant : “ bien que 30 % de la population ait moins de 30 % d’espace végétalisé de proximité ”.
Qu’est-ce qu’un îlot de chaleur ?
“ Il y a d’abord une notion de dôme de chaleur. Il fait toujours un peu plus chaud de jour comme de nuit en cœur urbain que dans les milieux naturels extérieurs. Du fait de l’activité anthropique, non seulement par les bâtiments avec le chauffage en hiver et la climatisation en été mais aussi les activités artisanales, industrielles, les véhicules. Ce qui va jouer c’est la capacité d’un espace à capter de la chaleur pendant la journée et à la décharger la nuit. On a donc eu l’idée de mettre des matériaux clairs. Sauf que, lors des heures très chaudes, lorsqu’on marche sur des revêtements clairs, on reçoit non seulement le rayonnement solaire direct mais aussi le rayonnement indirect. La notion d’îlot de chaleur est différente de la notion de confort thermique. Il peut faire plus chaud à un autre endroit de la ville et en revanche cet endroit-là va se rafraîchir bien plus rapidement. On parle d’îlot de chaleur lorsque la chaleur emmagasinée dans la journée est restituée la nuit. ”
Les îlots de fraîcheur se trouvent particulièrement en périphérie du centre-ville qui lui, concentre les îlots de chaleur. Cartographie 2024 Verdi Ingénierie
Quelles pourraient être les solutions à l’avenir ?
“ Il y a le moyen dit d’interception solaire, c’est-à-dire faire de l’ombre. L’ombrage évite d’accumuler de la chaleur mais ne rafraîchit pas. Tous les systèmes de rafraîchissement sont basés sur le fait de vaporiser de l’eau. C’est ce que font les arbres. Les végétaux vont puiser de l’eau dans le sol et la vaporiser au niveau des feuilles. Les arbres ont ensuite un effet d’interception solaire important, c’est-à-dire qu’ils font de l’ombre. Il n’y a pas de solution unique. Dans le cas des villes, ça serait comme imaginer d’y habiter sans bruit et sans vis-à-vis. Il faut qu’on accepte un certain inconfort et qu’on accepte de changer nos habitudes. Ça sera très difficile dans les années à venir de dire qu’on va être capable de marcher partout en ville entre 12 heures et 14 heures. ”
Quelle est la règle des 3-30-300 qui permettrait d’éviter l’inconfort thermique ?
“ C’est un urbaniste-forestier qui l’a mis au point. Selon lui, une ville idéale ce serait une ville où on verrait trois arbres depuis chez soi, il y aurait 30 % de surface couverte par de la canopée autour de moi et je serai à moins de 300 mètres d’un jardin ou d’un parc. ”
De 1 à 5 : quelles sont les zones les plus exposées ?
Afin d’identifier les personnes les plus exposées aux îlots de chaleur et à l’inconfort thermique, un indicateur d’exposition a été mis au point par le groupe Verdi, il prend en compte la densité du bâti, de sol minéral, de végétation et son stress hydrique ainsi que la qualité de la canopée.
Afin d’identifier les personnes les plus exposées aux îlots de chaleur et à l’inconfort thermique, un indicateur d’exposition a été mis au point par le groupe Verdi. Photo d’illustration Emma Buoncristiani
“ On va calculer le taux de végétation dans un rayon de 300 mètres. On va définir deux niveaux : en dessous de 20 % ou au-dessus de 40 %. On va compter toute la végétation, pas uniquement la canopée. On n’est pas sur une notion de température de sol qui n’est pas très importante ”, indique Éric Larrey.
Ainsi, les villes sont cartographiées en fonction de niveaux allant de 1 à 5. “ Niveau 5 veut dire que j’habite dans un îlot de chaleur et que j’ai moins de 20 % d’espace végétal autour de moi. Niveau 1 c’est que j’habite dans un îlot de fraîcheur et que j’ai plus de 40 % d’espace végétalisé autour de moi ”, poursuit-il.
Généralement, ce sont les zones pavillonnaires qui se trouvent en niveau 1, avec un urbanisme dispersé et des jardins pour chacune des habitations. “ Ça ne veut pas dire qu’il n’y fait pas chaud mais ce sont des milieux qui vont se rafraîchir la nuit. L’étalement urbain est finalement un avantage par rapport à l’exposition ”, poursuit l’ingénieur. A contrario, à Dijon, l’ensemble du cœur de ville est placé en niveau 5. “ C’est le problème des villes à cœur historique. D’un côté, les gens sont ravis d’avoir un joli centre historique comme c’est le cas à Dijon mais si cela devient presque invivable l’été, où met-on le curseur ? ”, s’interroge- t-il. Si la particularité de Dijon est d’être ainsi dépendante des Bâtiments de France pour son aménagement, cela ne fait pas pour autant d’elle une ville inconfortable l’été.
“ Dans les grandes villes françaises de 100 000 à 200 000 habitants, Dijon est plutôt bien placée avec une très bonne moyenne ”, souligne même Éric Larrey. Tout en tempérant : “ bien que 30 % de la population ait moins de 30 % d’espace végétalisé de proximité ”.
Profession Paysagiste | n°137 | juillet-août 2024
Un rendez-vous de passionnés et d’experts de l’arbre
Lors des dernières rencontres techniques d’Hortis organisées, aux Pépinières Soupe, Daniel Soupe, Éric Larrey (Verdi ingénierie) et Thierry Lamant (ONF) ont animé une journée riche en échanges et conseils. De la recherche d’espèces, à la bio-dynamisation des sols, en passant par la cartographie des espaces verts en ville, des sujets d’intérêt pour tous les corps de la profession étaient au rendez-vous.
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Profession Paysagiste | n°137 | juillet-août 2024
Divers thèmes ont été abordés, notamment l'adaptation des palettes végétales au changement climatique, une problématique initiée par les Pépinières Soupe il y a 50 ans. Parmi les nouveautés, un retour aux origines avec des fruitiers adaptés aux nouvelles conditions climatiques, des moyens de contrôle des végétaux en ville innovants et une espèce, star des palettes végétales : les chênes.
Faire des choix maintenant, pour l'avenir
“ Il faut se préparer pour les 10, 20, voire 30 prochaines années en sélectionnant des végétaux résistants à la sécheresse et aux rayons UV ”, introduit Daniel Soupe. Selon lui, il est crucial de retrouver des variétés ornementales et fruitières d'origine, capables de supporter de grandes variations thermiques. Par exemple, à la suite de recherches commencées il y a quelques années, la pépinière proposera bientôt des variétés de fruitiers, abricotiers, pommiers et cerisiers non greffés, sélectionnés dans différents pays pour leur résistance aux amplitudes thermiques et aux maladies. En précurseur, Daniel Soupe va au-devant des futurs besoins de la profession et sème dans les esprits l’idée de planter des végétaux d’origine (sans croisement).
Un pique-nique champêtre et une visite de la pépinière ont agrémenté cette journée. Les participants ont découvert les techniques de culture innovantes des Pépinières Daniel Soupe.
La bio-dynamisation des sols
La bio-dynamisation des sols, un concept novateur introduit par Daniel Soupe, propose une nouvelle approche plus vivante de la gestion du sol. Plutôt que de se contenter d'analyses physicochimiques, “ il faut regarder la vie présente dans le sol ! ”. L’objectif est de reconstituer un cortège microbiologique fonctionnel des sols, pour les végétaux. Ces prestations délivrées par l’entreprise suggèrent de prélever des échantillons de terre, d'isoler et de reproduire les bactéries bénéfiques, puis de les réinjecter dans le sol. Ces bactéries fixent l’azote, solubilisent le phosphore et dégradent la matière organique ; les éléments essentiels pour les végétaux. Mais ce n’est pas tout ! Champignons et vers de terre ont un grand rôle à jouer…
L’importance des vers de terre
On distingue trois espèces de vers de terre : les vers rouges (épigés), qui se nourrissent de la litière en surface, les endogés creusant des galeries horizontales, et les laboureurs (anéciques) qui évoluent en profondeur dans des galeries verticales. Pour Daniel Soupe, les laboureurs sont les plus longs à reproduire (3 ans), contrairement au épigés (3 mois), mais ce sont aussi les plus efficaces pour aérer le sol, faciliter le passage de l’eau, de l’air et des racines en profondeur. Bien sûr, les trois espèces sont essentielles. “ Rappelez-vous : un sol sain contient environ 2 milliards de bactéries par centimètre cube et elles s’accrochent sur les vers de terre. Ainsi, en se déplaçant, les vers de terre aident à véhiculer et amplifier ces bactéries bénéfiques, contribuant ainsi à un sol plus fertile et des végétaux plus résistants ”, explique le pépiniériste.
Cartographie des espaces verts en ville
Éric Larrey de Verdi ingénierie a présenté certains résultats de recherche du groupe. Des projets de cartographie des espaces verts urbains, mettant en lumière leur potentiel de rafraîchissement. Au centre des recherches, les îlots de chaleur bien sûr ! “ On a constaté que certains arbres arrêtent d’évapotranspirer à des températures élevées, réduisant ainsi leur efficacité à rafraîchir l'air ambiant. En général, les arbres rafraîchissent l’air ambiant en début de journée, réduisent cet effet en milieu de journée et reprennent le soir. Mais certaines espèces stop totalement leur évapotranspiration lors de fortes chaleurs ”, constate le spécialiste. L'étude souligne donc l'importance de choisir des espèces adaptées aux conditions climatiques urbaines changeantes, mais aussi de trouver rapidement des moyens pour rendre l’eau disponible aux végétaux lors de ces périodes d’extrême chaleur et les sols viables.
Les chênes, grandes stars du rendez-vous
Thierry Lamant, botaniste à l’ONF, a également partagé ses recherches sur les chênes, des arbres robustes présents dans divers milieux naturels à travers le monde. Il a présenté une longue liste de variétés étrangères qui seraient efficaces dans notre pays. Toutefois, il a rappelé que l'introduction de nouvelles variétés d’arbres sur le marché prend environ 15 ans, en raison des processus rigoureux de quarantaine et de tests de germination nécessaires pour garantir leur santé et leur compatibilité avec l'écosystème local. Mais comme il l’a répété : “ On a 20 ans pour faire de l’ombre sur la tête des gens. C’est urgent ! ”. Ainsi amis paysagistes, intéressez-vous de plus près aux chênes qui seront incontournables dans vos palettes végétales.
Autre débat, le spécialiste a soulevé la question qui fâche sur la définition du végétal local. “ Est-il défini par la région, le pays ou la zone climatique ? Ça ne veut rien dire. On a besoin d’espèces résistantes, pas forcément indigènes.”
Le tout dans une ambiance conviviale
La journée s'est conclue par un pique-nique champêtre et une visite de la pépinière, où les paysagistes, concepteurs, responsables des villes et entreprises du paysage ont découvert les techniques de culture innovantes des Pépinières Daniel Soupe. Quelques exemples, l'intégration de bois broyé dans le sol, la culture de sorgo entre les rangs d'arbres pour un paillage naturel, et d'autres méthodes ont été présentées comme des solutions durables pour l'avenir de l'horticulture. Des solutions, techniques et bonnes pratiques à suivre de près puisqu’elles arriveront, on l’espère bientôt, dans les jardins particuliers.
Benoît Blusset, commercial aux Pépinières Soupe (à gauche)
et Daniel Soupe (à droite).
Divers thèmes ont été abordés, notamment l'adaptation des palettes végétales au changement climatique, une problématique initiée par les Pépinières Soupe il y a 50 ans. Parmi les nouveautés, un retour aux origines avec des fruitiers adaptés aux nouvelles conditions climatiques, des moyens de contrôle des végétaux en ville innovants et une espèce, star des palettes végétales : les chênes.
Faire des choix maintenant, pour l'avenir
“ Il faut se préparer pour les 10, 20, voire 30 prochaines années en sélectionnant des végétaux résistants à la sécheresse et aux rayons UV ”, introduit Daniel Soupe. Selon lui, il est crucial de retrouver des variétés ornementales et fruitières d'origine, capables de supporter de grandes variations thermiques. Par exemple, à la suite de recherches commencées il y a quelques années, la pépinière proposera bientôt des variétés de fruitiers, abricotiers, pommiers et cerisiers non greffés, sélectionnés dans différents pays pour leur résistance aux amplitudes thermiques et aux maladies. En précurseur, Daniel Soupe va au-devant des futurs besoins de la profession et sème dans les esprits l’idée de planter des végétaux d’origine (sans croisement).
Un pique-nique champêtre et une visite de la pépinière ont agrémenté cette journée. Les participants ont découvert les techniques de culture innovantes des Pépinières Daniel Soupe.
La bio-dynamisation des sols
La bio-dynamisation des sols, un concept novateur introduit par Daniel Soupe, propose une nouvelle approche plus vivante de la gestion du sol. Plutôt que de se contenter d'analyses physicochimiques, “ il faut regarder la vie présente dans le sol ! ”. L’objectif est de reconstituer un cortège microbiologique fonctionnel des sols, pour les végétaux. Ces prestations délivrées par l’entreprise suggèrent de prélever des échantillons de terre, d'isoler et de reproduire les bactéries bénéfiques, puis de les réinjecter dans le sol. Ces bactéries fixent l’azote, solubilisent le phosphore et dégradent la matière organique ; les éléments essentiels pour les végétaux. Mais ce n’est pas tout ! Champignons et vers de terre ont un grand rôle à jouer…
L’importance des vers de terre
On distingue trois espèces de vers de terre : les vers rouges (épigés), qui se nourrissent de la litière en surface, les endogés creusant des galeries horizontales, et les laboureurs (anéciques) qui évoluent en profondeur dans des galeries verticales. Pour Daniel Soupe, les laboureurs sont les plus longs à reproduire (3 ans), contrairement au épigés (3 mois), mais ce sont aussi les plus efficaces pour aérer le sol, faciliter le passage de l’eau, de l’air et des racines en profondeur. Bien sûr, les trois espèces sont essentielles. “ Rappelez-vous : un sol sain contient environ 2 milliards de bactéries par centimètre cube et elles s’accrochent sur les vers de terre. Ainsi, en se déplaçant, les vers de terre aident à véhiculer et amplifier ces bactéries bénéfiques, contribuant ainsi à un sol plus fertile et des végétaux plus résistants ”, explique le pépiniériste.
Cartographie des espaces verts en ville
Éric Larrey de Verdi ingénierie a présenté certains résultats de recherche du groupe. Des projets de cartographie des espaces verts urbains, mettant en lumière leur potentiel de rafraîchissement. Au centre des recherches, les îlots de chaleur bien sûr ! “ On a constaté que certains arbres arrêtent d’évapotranspirer à des températures élevées, réduisant ainsi leur efficacité à rafraîchir l'air ambiant. En général, les arbres rafraîchissent l’air ambiant en début de journée, réduisent cet effet en milieu de journée et reprennent le soir. Mais certaines espèces stop totalement leur évapotranspiration lors de fortes chaleurs ”, constate le spécialiste. L'étude souligne donc l'importance de choisir des espèces adaptées aux conditions climatiques urbaines changeantes, mais aussi de trouver rapidement des moyens pour rendre l’eau disponible aux végétaux lors de ces périodes d’extrême chaleur et les sols viables.
Les chênes, grandes stars du rendez-vous
Thierry Lamant, botaniste à l’ONF, a également partagé ses recherches sur les chênes, des arbres robustes présents dans divers milieux naturels à travers le monde. Il a présenté une longue liste de variétés étrangères qui seraient efficaces dans notre pays. Toutefois, il a rappelé que l'introduction de nouvelles variétés d’arbres sur le marché prend environ 15 ans, en raison des processus rigoureux de quarantaine et de tests de germination nécessaires pour garantir leur santé et leur compatibilité avec l'écosystème local. Mais comme il l’a répété : “ On a 20 ans pour faire de l’ombre sur la tête des gens. C’est urgent ! ”. Ainsi amis paysagistes, intéressez-vous de plus près aux chênes qui seront incontournables dans vos palettes végétales.
Autre débat, le spécialiste a soulevé la question qui fâche sur la définition du végétal local. “ Est-il défini par la région, le pays ou la zone climatique ? Ça ne veut rien dire. On a besoin d’espèces résistantes, pas forcément indigènes.”
Le tout dans une ambiance conviviale
La journée s'est conclue par un pique-nique champêtre et une visite de la pépinière, où les paysagistes, concepteurs, responsables des villes et entreprises du paysage ont découvert les techniques de culture innovantes des Pépinières Daniel Soupe. Quelques exemples, l'intégration de bois broyé dans le sol, la culture de sorgo entre les rangs d'arbres pour un paillage naturel, et d'autres méthodes ont été présentées comme des solutions durables pour l'avenir de l'horticulture. Des solutions, techniques et bonnes pratiques à suivre de près puisqu’elles arriveront, on l’espère bientôt, dans les jardins particuliers.
Benoît Blusset, commercial aux Pépinières Soupe (à gauche)
et Daniel Soupe (à droite).
Travaux Publics & Bâtiments du Midi | 25.07.2024
Manosque, l'ancienne Glacière sera transformée en tiers-lieu
La Ville de Manosque et R+4 Architectes ont présenté l'opération de réhabilitation de l'ancienne Glacière. Un projet estimé à 3,1 M€ qui apportera à la commune un équipement multifonctionnel inspiré de la Friche de la Belle de Mai, à Marseille.
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Fermé en 2022 à la suite d’un incendie, le bâtiment de la Glacière renaîtra de ses cendres en 2026 à la faveur d’une opération de réhabilitation estimée à 3,1 M€. A l’intérieur du bâtiment, d’une surface de plancher de 1 837 m2, seront aménagés un tiers-lieu et deux restaurants. “ L’objectif de ce projet est de permettre à tous les Manosquins de se rencontrer. Le bâtiment hébergera des associations à vocations sociales, des activités sportives et culturelles, un espace de coworking, des salles de réunions, mais aussi, au dernier étage, deux restaurants, une activité économique qui viendra compléter l’activité du cinéma ”. Pour Camille Galtier, le maire de Manosque, ce nouvel équipement doit offrir aux habitants toutes les fonctionnalités d’un tiers-lieu, mais aussi un socle de services supplémentaires bénéficiant à l’attractivité de la ville. “ Nous souhaitons que ce lieu vive du matin jusqu’au soir ”, ajoute-t-il.
De nombreux espaces de transition seront aménagés, faisant la part belle au végétal. (© R+4 Architectes)
Un projet inspiré de la Friche de la Belle de Mai ?
Pour opérer la mutation du bâti, la Ville a fait confiance au groupement de maîtrise d’œuvre composé de R+4 Architectes, Verdi Ingénierie Méditerranée, Domene Scop, Acdc, Le Verre d’eau, G. Jourdan et Socotec. “ La structure du bâtiment est en bon état mais la toiture et les planchers sont à changer ”, explique Éric Pierron, architecte en charge du projet pour R+4 Architectes, qui souhaite autant que possible préserver le caractère patrimonial du bâtiment, construit en 1875.
Le bâtiment sera donc totalement vidé et reconstruit à l’intérieur, un choix qui en dit long sur les atouts non négligeables du bâti. “ Le long linéaire Est est très bien protégé par les platanes, ce qui favorise le confort d’été, la bonne hauteur devrait également faciliter la ventilation naturelle, en outre, l’enveloppe maçonnée conséquente doit également favoriser une bonne inertie thermique de l’ensemble, sans oublier les larges espaces libres extérieurs qui permettront une bonne végétalisation des façades exposées en été ”, note-t-il avant d’ajouter : “ La première ambition, dans les adaptations que nous apportons, est de toujours veiller à préserver ces qualités préexistantes ”.
“ Notre projet d’aménagement sera sobre et s’attachera à redonner une identité forte au lieu avec un traitement des façades soigné, dans l’esprit d’origine en apportant à la ville un équipement moderne et tourné vers l’avenir, inspiré d’exemples comme la Friche de la Belle de Mai, s’il fallait n’en citer qu’un. ”
Une verrière photovoltaïque devrait être installée au dernier étage. (© R+4 Architectes)
Sur le plan du fonctionnement, le rez-de-jardin et le rez-de-chaussée abriteront les associations, le R+1, les bureaux partagés et éventuellement un Fablab et au R+2 les deux restaurants. “ La circulation verticale et la distribution extérieure se feront en façade Est du bâtiment. Cette circulation favorisera la flexibilité des usages en donnant un accès indépendant à chaque entité par niveau”, explique l’architecte. Des espaces de transition seront aménagés en faisant la part belle au végétal, dans ce lieu aujourd’hui très minéral, un choix qui devrait améliorer le confort thermique et sonore extérieur. Pour l’architecte, l’idée est “ d’inscrire ce bâtiment du XIXe siècle dans le XXIe par une nouvelle écriture architecturale réalisée à partir de matériaux adaptés et privilégiant les filières locales, respectueux de l’environnement ”. L’objectif est notamment d’obtenir le label BDM Argent et d’utiliser du bois des Alpes.
Le projet de réhabilitation de l’ancienne Glacière doit servir de trait-d’union entre le quartier du Soubeyran, celui du collège du Mont d’Or, et les quartiers d’habitations qui le bordent. (© R+4 Architectes)
Créer un trait d’union
Outre la réhabilitation du bâtiment, une redéfinition soignée de la liaison piétonne avec le quartier Soubeyran et les arrêts de cars, via le parvis du cinéma est envisagée. La façade Ouest sur la rue Rossini et son cheminement seront améliorés. Le bâtiment de la Glacière, qui sera un lieu de passage, sera également une passerelle, physique et symbolique, reliant des espaces de ville mal connectés à ce jour. Pour l’illustrer, une passerelle sera créée entre la terrasse en roof top du bâtiment en R+2 et l’esplanade du Soubeyran, où se trouve le cinéma CGR, ce qui tissera des liens directs entre les équipements, créant ainsi un lieu de vie dynamique et stratégique du centre-ville. A noter qu’un jardin partagé pourrait également voir le jour aux abords directs du bâtiment, en bordure du Riou des Couquières.
Ce projet bénéficie du soutien de l’État via le Fonds friche à hauteur de 500 000 €, du Département des Alpes de Haute-Provence pour 100 000 €. La part d’autofinancement pour la Ville s’élève 2,5 M€.
De nombreux espaces de transition seront aménagés, faisant la part belle au végétal. (© R+4 Architectes)
Un projet inspiré de la Friche de la Belle de Mai ?
Pour opérer la mutation du bâti, la Ville a fait confiance au groupement de maîtrise d’œuvre composé de R+4 Architectes, Verdi Ingénierie Méditerranée, Domene Scop, Acdc, Le Verre d’eau, G. Jourdan et Socotec. “ La structure du bâtiment est en bon état mais la toiture et les planchers sont à changer ”, explique Éric Pierron, architecte en charge du projet pour R+4 Architectes, qui souhaite autant que possible préserver le caractère patrimonial du bâtiment, construit en 1875.
Le bâtiment sera donc totalement vidé et reconstruit à l’intérieur, un choix qui en dit long sur les atouts non négligeables du bâti. “ Le long linéaire Est est très bien protégé par les platanes, ce qui favorise le confort d’été, la bonne hauteur devrait également faciliter la ventilation naturelle, en outre, l’enveloppe maçonnée conséquente doit également favoriser une bonne inertie thermique de l’ensemble, sans oublier les larges espaces libres extérieurs qui permettront une bonne végétalisation des façades exposées en été ”, note-t-il avant d’ajouter : “ La première ambition, dans les adaptations que nous apportons, est de toujours veiller à préserver ces qualités préexistantes ”.
“ Notre projet d’aménagement sera sobre et s’attachera à redonner une identité forte au lieu avec un traitement des façades soigné, dans l’esprit d’origine en apportant à la ville un équipement moderne et tourné vers l’avenir, inspiré d’exemples comme la Friche de la Belle de Mai, s’il fallait n’en citer qu’un. ”
Une verrière photovoltaïque devrait être installée au dernier étage. (© R+4 Architectes)
Sur le plan du fonctionnement, le rez-de-jardin et le rez-de-chaussée abriteront les associations, le R+1, les bureaux partagés et éventuellement un Fablab et au R+2 les deux restaurants. “ La circulation verticale et la distribution extérieure se feront en façade Est du bâtiment. Cette circulation favorisera la flexibilité des usages en donnant un accès indépendant à chaque entité par niveau”, explique l’architecte. Des espaces de transition seront aménagés en faisant la part belle au végétal, dans ce lieu aujourd’hui très minéral, un choix qui devrait améliorer le confort thermique et sonore extérieur. Pour l’architecte, l’idée est “ d’inscrire ce bâtiment du XIXe siècle dans le XXIe par une nouvelle écriture architecturale réalisée à partir de matériaux adaptés et privilégiant les filières locales, respectueux de l’environnement ”. L’objectif est notamment d’obtenir le label BDM Argent et d’utiliser du bois des Alpes.
Le projet de réhabilitation de l’ancienne Glacière doit servir de trait-d’union entre le quartier du Soubeyran, celui du collège du Mont d’Or, et les quartiers d’habitations qui le bordent. (© R+4 Architectes)
Créer un trait d’union
Outre la réhabilitation du bâtiment, une redéfinition soignée de la liaison piétonne avec le quartier Soubeyran et les arrêts de cars, via le parvis du cinéma est envisagée. La façade Ouest sur la rue Rossini et son cheminement seront améliorés. Le bâtiment de la Glacière, qui sera un lieu de passage, sera également une passerelle, physique et symbolique, reliant des espaces de ville mal connectés à ce jour. Pour l’illustrer, une passerelle sera créée entre la terrasse en roof top du bâtiment en R+2 et l’esplanade du Soubeyran, où se trouve le cinéma CGR, ce qui tissera des liens directs entre les équipements, créant ainsi un lieu de vie dynamique et stratégique du centre-ville. A noter qu’un jardin partagé pourrait également voir le jour aux abords directs du bâtiment, en bordure du Riou des Couquières.
Ce projet bénéficie du soutien de l’État via le Fonds friche à hauteur de 500 000 €, du Département des Alpes de Haute-Provence pour 100 000 €. La part d’autofinancement pour la Ville s’élève 2,5 M€.
Charente Libre | 18.07.2024
Cœur-de-Charente réactualise ses zonages d’assainissement
vieux de 18 ans
vieux de 18 ans
La communauté de communes Cœur-de-Charente vient de valider de nouveaux zonages d’assainissement qui seront soumis à enquête publique à l’automne. Des changements sont prévus à Fouqueure, Mansle-les-Fontaines, Aigre, Vars et Luxé.
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Sur 8 074 installations d’assainissement non collectif, 43 % nécessitent une mise aux normes : 1 900 habitations sont à réhabiliter sous un an en cas de vente, 1 072 sont à mettre aux normes dans un délai de quatre ans et 308 habitations ne disposent même d’aucun système. Des chiffres sur lesquels s’appuie Cœur-de-Charente qui a validé récemment la révision du zonage d’assainissement à l’échelle de la communauté de communes.
“ Sur la base d’une étude indépendante menée par le cabinet Verdi, qui tient compte de multiples contraintes : le milieu naturel, l’habitat, les nouvelles filières ou encore l’impact financier des projets d’assainissement collectif ”, souligne Didier Bertrand, maire de Puyréaux et vice-président chargé de l’assainissement à la communauté de communes Cœur-de-Charente, alors que le nouveau zonage ne sera officiel qu’après l’enquête publique prévue l’automne prochain.
“ Là où l’on avait besoin de 200 ou 250 m² de terrain auparavant pour être aux normes, on peut aujourd’hui loger des systèmes d’assainissement non collectif sur 50 m². ”
Pascale Vollette et Didier Bertrand, responsable et vice-président à l’assainissement de Cœur-de-Charente, devant les nouveaux zonages proposés par le cabinet d’étude Verdi.
Que peut-on en retenir ?
Des secteurs qui attendent depuis des années de passer en assainissement collectif vont rester en mode non collectif. C’est le changement principal à retenir par rapport au zonage actuel qui date de 2006. “ Depuis, de nouvelles solutions techniques sont apparues, des filières compactes ou des microstations, qui prennent beaucoup moins de place, détaille Pascale Vollette, responsable du service assainissement Cœur-de-Charente. Là où l’on avait besoin de 200 ou 250 m² de terrain auparavant pour être aux normes, on peut aujourd’hui loger des systèmes sur 50 m². Cela permet de lever des contraintes dans des zones d’habitat dense. ”
Un choix moins coûteux que l’assainissement collectif dans pas mal de secteurs. C’est le cas du bourg de Fouqueure qui va rester en mode non collectif. “ Une commune où l’on note des rejets importants d’eaux usées sur la voie publique, avec de gros problèmes de salubrité ”’, précise Pascale Vollette. Le village de Monpaple à Mansle-les-Fontaines et Les Granges à Aigre vont aussi rester en non collectif. Comme les lieux-dits du Portal et de Rouhénac à Vars. “ Rester sur le projet d’assainissement collectif aurait été très cher : avec les huit ponts à passer pour rejoindre le bourg de Vars, on arrivait à 23 000 euros par branchement ”, précise Didier Bertrand.
Chamboule tout à Luxé
A Luxé, tout a été chamboulé. Le bourg a finalement été exclu du nouveau zonage d’assainissement collectif. “ Car beaucoup d’habitations ont déjà été réhabilitées avec des systèmes aux normes, dit Didier Bertrand, en notant le point noir de la maison de retraite et ses plus de 60 équivalents habitants, dont le réseau est saturé. Elle va le réhabiliter. ”
Les villages de La Terne, Séhu et Luxé Gare passeront en revanche en assainissement collectif. Reste à savoir à quelle échéance. “ On prévoit de retravailler les priorités des chantiers d’assainissement collectif une fois les nouveaux zonages officialisés ”, souligne Pascale Vollette.
Les questions d’assainissement collectif ont occupé une partie du conseil communautaire de Cœur-de-Charente jeudi soir. De gros projets sont sur la table. Pour mémoire, le bourg de Tusson avait été jugé prioritaire en 2022. “ On en est toujours au stade d’avant-projet en attendant la planification des fouilles archéologiques qui a pris du retard, avoue Didier Bertrand, en pointant l’autre priorité : la réhabilitation de la station d’épuration de Montignac, la seule non conforme de Cœur-de-Charente. Mais l’Agence de l’eau nous demande d’abord de réhabiliter le réseau. Les projets sont en cours d’étude. ”
Un chantier urgent à la station d’épuration de Saint-Amant-de-Boixe
Limiter l’impact des rejets de phosphore dans le Javard, ce cours d’eau qui traverse Saint-Amant-de-Boixe et Montignac avant de se jeter dans la Charente et où les poissons sont victimes d’asphyxie. C’est l’objectif de Cœur-de-Charente qui vient d’approuver la création d’une unité de déphosphatation au niveau de la station d’épuration de Saint-Amant-de-Boixe. “ On est sur une zone à enjeu environnemental important car le Javard a des débits d’étiage très faibles, voire nuls, qui ne permettent pas de diluer le phosphore ”, détaille Didier Bertrand. 500 000 euros HT, c’est l’estimation financière des travaux, subventionnables à hauteur de 80 %. Ils incluent la création d’une nouvelle filière boues, par filtres plantés de roseaux. “ Car le silo actuel est déjà saturé et ne pourra pas absorber le surplus de boues à traiter consécutif à la déphosphatation ”, détaille Pascale Vollette, en pointant un début des travaux prévu avant la fin de l’année.
“ Sur la base d’une étude indépendante menée par le cabinet Verdi, qui tient compte de multiples contraintes : le milieu naturel, l’habitat, les nouvelles filières ou encore l’impact financier des projets d’assainissement collectif ”, souligne Didier Bertrand, maire de Puyréaux et vice-président chargé de l’assainissement à la communauté de communes Cœur-de-Charente, alors que le nouveau zonage ne sera officiel qu’après l’enquête publique prévue l’automne prochain.
“ Là où l’on avait besoin de 200 ou 250 m² de terrain auparavant pour être aux normes, on peut aujourd’hui loger des systèmes d’assainissement non collectif sur 50 m². ”
Pascale Vollette et Didier Bertrand, responsable et vice-président à l’assainissement de Cœur-de-Charente, devant les nouveaux zonages proposés par le cabinet d’étude Verdi.
Que peut-on en retenir ?
Des secteurs qui attendent depuis des années de passer en assainissement collectif vont rester en mode non collectif. C’est le changement principal à retenir par rapport au zonage actuel qui date de 2006. “ Depuis, de nouvelles solutions techniques sont apparues, des filières compactes ou des microstations, qui prennent beaucoup moins de place, détaille Pascale Vollette, responsable du service assainissement Cœur-de-Charente. Là où l’on avait besoin de 200 ou 250 m² de terrain auparavant pour être aux normes, on peut aujourd’hui loger des systèmes sur 50 m². Cela permet de lever des contraintes dans des zones d’habitat dense. ”
Un choix moins coûteux que l’assainissement collectif dans pas mal de secteurs. C’est le cas du bourg de Fouqueure qui va rester en mode non collectif. “ Une commune où l’on note des rejets importants d’eaux usées sur la voie publique, avec de gros problèmes de salubrité ”’, précise Pascale Vollette. Le village de Monpaple à Mansle-les-Fontaines et Les Granges à Aigre vont aussi rester en non collectif. Comme les lieux-dits du Portal et de Rouhénac à Vars. “ Rester sur le projet d’assainissement collectif aurait été très cher : avec les huit ponts à passer pour rejoindre le bourg de Vars, on arrivait à 23 000 euros par branchement ”, précise Didier Bertrand.
Chamboule tout à Luxé
A Luxé, tout a été chamboulé. Le bourg a finalement été exclu du nouveau zonage d’assainissement collectif. “ Car beaucoup d’habitations ont déjà été réhabilitées avec des systèmes aux normes, dit Didier Bertrand, en notant le point noir de la maison de retraite et ses plus de 60 équivalents habitants, dont le réseau est saturé. Elle va le réhabiliter. ”
Les villages de La Terne, Séhu et Luxé Gare passeront en revanche en assainissement collectif. Reste à savoir à quelle échéance. “ On prévoit de retravailler les priorités des chantiers d’assainissement collectif une fois les nouveaux zonages officialisés ”, souligne Pascale Vollette.
Les questions d’assainissement collectif ont occupé une partie du conseil communautaire de Cœur-de-Charente jeudi soir. De gros projets sont sur la table. Pour mémoire, le bourg de Tusson avait été jugé prioritaire en 2022. “ On en est toujours au stade d’avant-projet en attendant la planification des fouilles archéologiques qui a pris du retard, avoue Didier Bertrand, en pointant l’autre priorité : la réhabilitation de la station d’épuration de Montignac, la seule non conforme de Cœur-de-Charente. Mais l’Agence de l’eau nous demande d’abord de réhabiliter le réseau. Les projets sont en cours d’étude. ”
Un chantier urgent à la station d’épuration de Saint-Amant-de-Boixe
Limiter l’impact des rejets de phosphore dans le Javard, ce cours d’eau qui traverse Saint-Amant-de-Boixe et Montignac avant de se jeter dans la Charente et où les poissons sont victimes d’asphyxie. C’est l’objectif de Cœur-de-Charente qui vient d’approuver la création d’une unité de déphosphatation au niveau de la station d’épuration de Saint-Amant-de-Boixe. “ On est sur une zone à enjeu environnemental important car le Javard a des débits d’étiage très faibles, voire nuls, qui ne permettent pas de diluer le phosphore ”, détaille Didier Bertrand. 500 000 euros HT, c’est l’estimation financière des travaux, subventionnables à hauteur de 80 %. Ils incluent la création d’une nouvelle filière boues, par filtres plantés de roseaux. “ Car le silo actuel est déjà saturé et ne pourra pas absorber le surplus de boues à traiter consécutif à la déphosphatation ”, détaille Pascale Vollette, en pointant un début des travaux prévu avant la fin de l’année.
Le Dauphiné Libéré | 02.07.2024
Trept : Ce que dit le projet d'aménagement et de développement durable
La municipalité a présenté, en compagnie du cabinet Verdi, le projet d'aménagement et de développement durables de la commune. Il s'agit d'un élément essentiel du futur Plan local d'urbanisme.
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En fin d’année 2023, les habitants de la commune avaient reçu un questionnaire à remplir concernant le futur Plan local d’urbanisme (PLU), sur leurs attentes et leurs besoins sur la commune. La municipalité a récemment invité la population à une réunion publique à la salle des fêtes afin de présenter le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD), document essentiel pour le PLU, pour la période 2026-2036. Ce projet a été élaboré en partenariat avec le cabinet Verdi, dont Romain Jouve, chef de projet urbanisme, était présent à la réunion.
Les habitants sont venus très nombreux lors de la présentation du PADD.
Le développement résidentiel va être limité
Le projet sera structuré en trois axes dont le premier est de “ préserver les aménités d’une commune rurale vivante, dynamique et accessible ”. Le développement résidentiel sera donc, dans les années prochaines, mesuré et priorisé sur le centre du village avec au total 160 logements supplémentaires soit une croissance de 1 % de la population par an. La commune compte actuellement 2 300 habitants, l’objectif serait d’atteindre 2 550 habitants en 2036. Plusieurs zones du centre du bourg sont donc susceptibles d’accueillir ces nouveaux logements. La construction de la nouvelle caserne des pompiers devrait commencer d’ici plusieurs mois, route de Crémieu. Sa superficie permettrait de bâtir une nouvelle salle polyvalente, loin du centre du village et des nuisances. La salle des Roches, aujourd’hui vétuste et dont les travaux de rénovation sont trop coûteux, serait par conséquent, rasée afin de construire plusieurs logements collectifs. Les deux autres zones concernées seraient le terrain en bas de l’immeuble Pluralis, route de Morestel, et le terrain entre le groupe scolaire et le stade de football. Les voies piétonnes et voies cyclables seront réaménagées pour préserver la qualité de vie des habitants, et une voie cyclable sera créée jusqu’au quartier du Rondeau.
L’axe 2 est de “ permettre le développement des commerces et services et garantir le maintien des commerces ” en interdisant de changer un commerce fermé en habitation, de permettre le développement des services à la personne avec un projet d’agrandissement de la maison de santé.
Le troisième axe est de “ conserver la trame verte et bleue ”, comme les Communaux, les étangs de Varézieu et le Mont Bron, trois sites dont la richesse écologique sera protégée.
Le PADD sera mis en délibération au conseil municipal le jeudi 18 juillet. Il sera ensuite consultable sur le site internet de Trept, où les habitants pourront prendre connaissance des multiples points du projet.
Les habitants sont venus très nombreux lors de la présentation du PADD.
Le développement résidentiel va être limité
Le projet sera structuré en trois axes dont le premier est de “ préserver les aménités d’une commune rurale vivante, dynamique et accessible ”. Le développement résidentiel sera donc, dans les années prochaines, mesuré et priorisé sur le centre du village avec au total 160 logements supplémentaires soit une croissance de 1 % de la population par an. La commune compte actuellement 2 300 habitants, l’objectif serait d’atteindre 2 550 habitants en 2036. Plusieurs zones du centre du bourg sont donc susceptibles d’accueillir ces nouveaux logements. La construction de la nouvelle caserne des pompiers devrait commencer d’ici plusieurs mois, route de Crémieu. Sa superficie permettrait de bâtir une nouvelle salle polyvalente, loin du centre du village et des nuisances. La salle des Roches, aujourd’hui vétuste et dont les travaux de rénovation sont trop coûteux, serait par conséquent, rasée afin de construire plusieurs logements collectifs. Les deux autres zones concernées seraient le terrain en bas de l’immeuble Pluralis, route de Morestel, et le terrain entre le groupe scolaire et le stade de football. Les voies piétonnes et voies cyclables seront réaménagées pour préserver la qualité de vie des habitants, et une voie cyclable sera créée jusqu’au quartier du Rondeau.
L’axe 2 est de “ permettre le développement des commerces et services et garantir le maintien des commerces ” en interdisant de changer un commerce fermé en habitation, de permettre le développement des services à la personne avec un projet d’agrandissement de la maison de santé.
Le troisième axe est de “ conserver la trame verte et bleue ”, comme les Communaux, les étangs de Varézieu et le Mont Bron, trois sites dont la richesse écologique sera protégée.
Le PADD sera mis en délibération au conseil municipal le jeudi 18 juillet. Il sera ensuite consultable sur le site internet de Trept, où les habitants pourront prendre connaissance des multiples points du projet.