Sud-Ouest | 01.08.2023
Talence : le stade nautique Henri-Deschamps rouvre
ses portes ce jeudi 3 août
Après plus de deux ans de travaux, le stade nautique Henri-Deschamps rouvrira progressivement ses portes à partir de ce jeudi 3 août à Talence.
Une ouverture qui marque la fin de plus de deux ans de travaux. À partir de ce jeudi 3 août, le stade nautique Henri-Deschamps (SNHD) rouvrira progressivement ses portes au 235, avenue de Thouars à Talence. Agrandi et différemment aménagé, l’établissement “ accède à une nouvelle envergure à rayonnement métropolitain ”, assure la mairie via un communiqué. Après des chantiers commencés en mars 2021, la surface du complexe passe de 2 000 à 4 700 mètres carrés, ce qui permettra d’accueillir à la journée “ jusqu’à 1 350 personnes avec l’ensemble des bassins ouverts ”, et 300 000 à l’année.

Ouvert au public depuis 1970, le stade nautique a déjà bénéficié de deux opérations de travaux en 1992-1993 et en 2006. Cette fois, l’objectif était de répondre à trois enjeux : “ Encourager et faciliter l’apprentissage de la natation, proposer une offre aquatique de loisirs et de bien-être, et permettre la pratique du sport amateur ou de haut niveau. ” Un bassin extérieur nordique de 50 mètres (huit couloirs de nage), une halle intérieure avec bassins, un espace bien-être, une zone ludique extérieure et un espace snack sont à disposition.

Tous les goûts et tous les âges
De nombreuses activités y seront proposées : zone ludique, solarium, bébés nageurs, cours d’aquagym, école de natation, stages d’apprentissage pendant les vacances scolaires ou anniversaires aquatiques… Autre nouveauté, le stade nautique est labellisé Centre de préparation pour les Jeux olympiques et paralympiques 2024. Il accueillera notamment l’équipe de Singapour pour sa préparation aux JO. À l’occasion de la réouverture, la Ville propose aux nageurs de bénéficier d’une réduction sur le tarif d’entrée qui est de 8 euros pour les non-Talençais et de 4 euros pour les adultes talençais en tarif plein, du jeudi 3 au dimanche 6 août.

Il sera possible de réserver des créneaux via le portail de vente en ligne, à partir du 7 août : stadenautique.talence.fr Horaires jusqu’au 3 septembre : du mardi au vendredi de 13 h 30 à 20 heures, samedi et dimanche de 13 h 30 à 19 heures.
Actu.fr | 01.08.2023
Talence : le stade nautique Henri Deschamps ouvre bientôt ses portes
Le stade nautique Henri Deschamps ouvre ses portes à partir du jeudi 3 août, à Talence, dans la Métropole de Bordeaux. À la disposition des baigneurs, il servira également aux JO.
Le stade nautique Henri Deschamps rouvre progressivement ses portes à partir du jeudi 3 août, à Talence, près de Bordeaux. Entre agrandissement, aménagement de nouveaux espaces loisirs-bien-être et utilisation de matériaux innovants, l’établissement a fait peau neuve et accède à une nouvelle envergure à rayonnement métropolitain après des travaux de réhabilitation lancés en mars 2021 pour un budget total de 22 millions d’euros.

“ Ouvert au public en 1970, à proximité du bois de Thouars, le stade nautique Henri Deschamps a déjà bénéficié de deux opérations de travaux en 1992-1993 puis en 2006, en raison de la nécessaire mise aux normes de certaines installations ”, rapelle la mairie de Talence dans un communiqué.
En 2021, d’importants travaux de réhabilitation ont été entrepris afin de fournir aux habitants un équipement moderne, attractif et performant répondant à trois enjeux :
  • encourager et faciliter l’apprentissage de la natation ;
  • proposer une offre aquatique de loisirs et de bien-être ;
  • permettre la pratique du sport amateur ou de haut niveau.
Le choix de procédés innovants et performants
À l’heure de la sobriété énergétique, un grand soin a été apporté au choix des techniques et matériaux utilisés afin que l’équipement soit le plus performant possible, notamment en termes de consommation d’énergie, poursuit la mairie :
  • adaptation de la profondeur des bassins afin de réduire les consommations en eau ;
  • mise en place d’une toiture en ETFE, qui permet d’assurer l’isolation thermique et de préserver la luminosité naturelle ;
  • mise en place d’une toiture végétalisée, qui offre une double isolation acoustique et thermique et permet une meilleure intégration végétale de l’équipement, situé à proximité du bois de Thouars ;
  • choix du revêtement des bassins extérieurs en panneaux inox sur lesquels une couche de PVC blanc est appliquée, procédé unique breveté qui garantit la pérennité et la résistance
  • structurelle du bassin, une parfaite étanchéité et un entretien facilité.
Un lieu vaste, moderne et plus attractif
Avec une surface totale passant de 2 000 m² à 4 700 m², “ le stade nautique Henri Deschamps est désormais d’une toute autre envergure ” et permet d’accueillir jusqu’à 1 350 personnes avec l’ensemble des bassins ouverts. Il met à disposition des visiteurs de nouveaux équipements alliant sport de haut niveau, apprentissage et loisirs :
  • un bassin extérieur nordique de 50 m à huit couloirs avec aileron mobile, permettant de scinder à la demande le bassin en deux parties (lignes de nage de 2 5m ou de 50 m) pour une mutualisation du bassin entre les différents publics ;
  • une halle intérieure avec un bassin sportif de 25 m à cinq couloirs, un bassin d’apprentissage avec banquettes massantes et cols de cygne et un espace jeux d’eau (ouverture en septembre 2023) ;
  • un espace bien-être avec sauna, hammam et douches massantes ;
  • une zone ludique extérieure avec pataugeoire animée, pentagliss, piscine à vagues et
  • splashpad (jeux d’eau) ;
  • un espace snack.
Des activités pour tous les goûts et tous les âges
Dans ce nouvel équipement flambant neuf, de nombreuses activités sont proposées pour tous :
  • bébés nageurs et éveil aquatique pour familiariser les enfants de six mois à six ans avec l’eau ;
  • « Aquadouceur », un cours adapté aux seniors permettant notamment d’améliorer le système cardio-pulmonaire et musculaire ;
  • « Aquagymtonic », pour modeler son corps ;
  • « Circuit training », plusieurs activités aquatiques pour travailler des muscles précis ;
  • « Aquabike », du vélo en immersion dans un bassin qui permet entre autres de stimuler la circulation sanguine et de lutter contre la rétention d’eau ;
  • « Aquaterra », mixant activité aquatique et activité terrestre avec 30 mn de marche nordique dans le bois de Thouars puis 30 mn d’aquagym ;
  • École de natation, pour enfants et adultes ;
  • Des stages d’apprentissage pendant les vacances scolaires ;
  • « Aquanniversaire » pour offrir un anniversaire aquatique.
Un tarif préférentiel pour la réouverture
Du jeudi 3 au dimanche 6 août, la Ville propose aux visiteurs de bénéficier d’une réduction sur le tarif d’entrée pour découvrir la nouvelle piscine avec un accès au bassin extérieur et à la zone ludique : pentagliss, piscine à vagues, jeux d’eau, pataugeoire… Ce tarif réduit sera disponible uniquement sur place, au guichet d’accueil de la piscine.

Centre de préparation pour les JO
Au cœur de la plaine des sports de Thouars, le stade nautique Henri Deschamps fait partie des trois équipements talençais référencés “ Centre de préparation aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 ”, avec le stade d’athlétisme Pierre-Paul Bernard et la salle d’escrime Pierre de Coubertin. Les travaux réalisés permettent ainsi de répondre aux standards de qualité afin d’accueillir les athlètes.

Par ailleurs, le revêtement en inox réalisé pour les bassins est le même que celui utilisé pour les bassins des jeux olympiques homologués par la FINA (Fédération Internationale de Natation). Le stade nautique va par exemple accueillir l’équipe de natation de Singapour pour sa préparation aux JO.
Le Bien Public | 26.07.2023
Nuits-Saint-Georges : des îlots de fraîcheur bientôt créés sur les places Monge et du Beffroi
Dans le centre-ville nuiton, un projet d'aménagement des places Monge et du Beffroi a été évoqué lors du conseil municipal de juillet. Sur ces deux places, des ilots de fraîcheur devraient bientôt voir le jour. Des aides financières pour les créer ont été sollicitées par les élus.
Créer deux Ilots de fraicheur en plein cœur du centre-ville de Nuits-Saint-Georges. Voici l'ambition affichée par les élus nuitons lors du conseil municipal de juillet. Avec comme objectif de démarrer les travaux dès la rentrée de septembre, ils ont voté, à l'unanimité, le plan de financement et décidé de solliciter le concours financier du conseil départemental dans le cadre de l'appel à projets “ Transition écologique ”.

Espace de détente, massifs et plantations d'arbres
Les aménagements concernent la place Monge, située au carrefour de la rue Paul-Cabet, de la Grande-Rue et de la rue Crébillon, et la place devant le beffroi, qui fait la liaison entre la rue Crébillon et la Grande-Rue. D'un montant de 134 800 € hors taxes, les travaux vont consister à créer deux ilots de fraicheur. En sollicitant l'aide du conseil départemental, les élus souhaitent obtenir 30 % de subventions. Soit un montant de 40 440 €, laissant à la charge de la Ville 94 360 €.

“ Au niveau de la place Monge, un espace de détente ombragé sera mis en place avec l'installation de pergolas végétalisées et la plantation d'arbres. Des massifs en pleine terre de végétaux seront aussi créés. Ils permettront de désimperméabiliser le sol ”, a indiqué Claude Lefils, adjointe à l'espace public. Quant au projet place du Beffroi, ” il offrira un aménagement végétalisé au pied de l'édifice et autour de la fontaine. Cette dernière retrouvera sa configuration historique et des massifs en pleine terre de végétaux viendront compléter l'esprit jardin et permettront de désimperméabiliser le sol ”, indique encore la délibération.

“ Place Monge, un resserrement sera également mis en place avec des buissons, de façon à faire ralentir les automobilistes ”, a de son côté avancé le maire Alain Cartron. Quant à la place où se situe le Beffroi, “ la fontaine, avec les deux jets d'eau qui ne fonctionnent plus, sera enlevée pour revenir au bassin initial, qui sera végétalisé. Nous avons plusieurs idées dont celle de mettre un maximum de fleurs et d'arbres au ras de la terrasse et, à l'intérieur de cet espace, des bancs et des chaises pour que les gens puissent se reposer. Il y aurait aussi la place de mettre un podium ”, a-t-il déclaré.

Dans l'attente de la subvention
S'engageant à ne pas démarrer les travaux avant l'attribution de la subvention, les élus ont approuvé la délibération sans opposition, malgré la question d'Alexandre Raimundo-Suchet, conseiller du groupe Cœur de Nuits : “ Y a-t-il déjà des plans du projet ? ” Pour Claude Lefils, il y en a bien, et ces derniers seront “ bientôt transmis à la commission référente ”. Et Alain Cartron, d'indiquer : “ Nous délibérons vite car nous ne pouvons pas commencer les travaux sans avoir reçu la subvention ”, notant encore que les commerçants ont également été consultés et espérant voir les travaux débuter dès la rentrée “ si nous le pouvons ”.
Construction 21 | 12.07.2023 | Eric Larrey
Les arbres de la ville de Paris : exposition au stress hydrique
Dans le cadre de notre étude d'un million d'arbres urbains, le patrimoine de la ville de Paris occupe une place particulière avec ses quelques 206 000 sujets répertoriés. Après les patrimoines de Strasbourg, de Montpellier et de Lyon, nous présentons ici quelques résultats sur l'analyse de sensibilités des espèces au stress hydrique.
Le cas de la ville de Paris
L'objet de notre étude est de comprendre comment les arbres de nos villes résistent au stress hydrique et en fonction de quels paramètres leur comportement peut être modifié. Il s'agit d'une étude multiparamétrique car l'exposition au stress hydrique est modulé par :
  • espèce bien évidemment
  • lieu de plantation
  • mode de plantation
  • type de revêtement environnant
  • âge, taille, mode de coupe...
  • état phytosanitaire
  • ..
Les résultats obtenus peuvent compléter les informations disponibles dans la littérature, d'autres modes d'études. 
La connaissance du comportement des espèces en milieu urbain revêt un enjeu majeur à l'heure où de grands projets de plantation sont envisagés pour lutter, entre autres, contre le réchauffement des cœurs urbains et les îlots de chaleur.
Le patrimoine de la ville de Paris, disponible en ligne, compte quelques 206 000 arbres dont voici les 22 espèces présentant plus de 2000 sujets.



La carte suivante présente leur répartition territoriale : 


Leur rôle sur le rafraîchissement urbain est perceptible sur cette carte des îlots de chaleur :


L'analyse du stress hydrique
La méthodologie présentée précédemment a été utilisée et nous présentons ici des résultats relatifs au stress à l'arbre durant l'été 2021. 
Nous ne présenterons qu'une partie de l'espace urbain, particulièrement vaste. Les trois vues qui suivent concernent la frange nord de la capitale : 



la vue suivante concerne le centre de Paris :

cette dernière vue concerne le quartier de l'École miliaire et le quartier Denfert Rochereau.




Les cartographies montrent une forte disparité du stress hydrique. A priori plus important pour les arbres d'alignement, le stress hydrique des arbres de rues varie sensiblement d'un site à l'autre. Mode de plantation, revêtement, stratégie d'arrosage (s'il y en a), nature des sols... sont à mobiliser pour alimenter l'analyse.
Après avoir analysé plusieurs patrimoines arborés de métropoles, une comparaison de ces analyses paraît nécessaire à la lumière des ces premiers résultats. Il semblerait en effet, en première analyse, que le patrimoine arboré de la ville de Paris subisse un stress hydrique supérieur à ce que nous avons pu constater sur Strasbourg, OrléansRennes, Lyon, et Montpellier.
L'analyse en cours infirmera ou confirmera ce point de vue et nous y reviendrons dans une prochaine communication.
Comme pour les autres patrimoines arborés, nous avons étudié la sensibilité des espèces. Le graphe ci-contre présente la répartition des principales espèces présentes dans les rues (le comportement des arbres de jardin est très sensiblement différent) suivant un indice de résistance au stress hydrique.
La résistance est calculée en prenant le pourcentage de sujets dont le stress est inférieur à la moyenne (calculée sur la base de l'indice NDWI2).
Ben d'autres paramètres nécessitent d'être pris en compte pour analyser finement cette résistance.
Un travail passionnant et que nous espérons utiles pour aider au choix des espèces à planter aujourd'hui pour un fonctionnement optimal d'ici 15 à 20 ans, quand les arbres seront en pleine maturité. Rendez-vous donc pour de nouvelles informations.
 
 
Le Figaro data | 12.07.2023
Canicule :
quels sont les endroits
à éviter en Île-de-France ?
Les vagues de chaleur estivales sont amplifiées par l'effet d'îlot de chaleur urbain. Le Figaro décrypte ce concept et vous propose de les localiser dans votre commune. Avec la collaboration de Éric Larrey.
Alors que le jour le plus chaud vient d'être enregistré à l'échelle planétaire, la situation se tend également au niveau du pays. Le début de semaine a vu la Chaîne météo placer plusieurs départements en vigilance orange sur un large quart sud-est, allant de la Côte-d’Or jusqu’aux Alpes-Maritimes.

“ L'inconfort thermique résulte de plusieurs phénomènes, notamment l'activité humaine, ou “anthropique”, particulièrement concentrée dans les villes ou à proximité ”, note Éric Larrey, directeur de l'innovation chez VERDI Ingénierie et spécialiste de l'aménagement du territoire. Ainsi, la présence d'axes de circulation, d'usines ou l'usage de la climatisation peuvent exacerber les problématiques liées à la chaleur. Un facteur loin d'être anodin selon l’expert, “ car les moyens de lutte diffèrent suivant la source du réchauffement ”.


Intensité du flux de chaleur anthropogénique pour la petite couronne. Les sources de chaleur comprennent les moteurs des véhicules, les procès de combustion industriels/résidentiels, les systèmes de chauffage/refroidissement, et le métabolisme humain. Source : Institut Paris Région

À cela s'ajoutent des spécificités urbaines, notamment “ la présence de structures et de matériaux qui captent, concentrent et stockent la chaleur durant la journée et viennent la restituer la nuit ”, aboutissant souvent à ce que l'on appelle “ les nuits tropicales ”, ces nuits où la température ne parvient plus à descendre en dessous des 20 °C. Cette “ minéralité ” se caractérise par “ une forte concentration de bâti en surface et en hauteur ” (l'effet canyon) et “ des surfaces minérales, souvent les cœurs historiques des villes ou leurs extensions ultérieures pensées autour de la circulation automobile ”, développe Éric Larrey.

Les spécialistes prénomment ces espaces particulièrement vulnérables à la hausse des températures des “ îlots de chaleur urbains ” (ICU). Des zones que l'on définit à une granularité très fine, de l'ordre du pâté de maisons ou de quelques parcelles cadastrales. Car la différence de température d'une rue à l'autre peut atteindre plusieurs degrés selon la configuration. “ Suivant la concentration urbaine, les écarts entre le centre urbanisé et la périphérie moins dense vont de 3 à 5° en moyenne journalière ”, renchérit l'ingénieur. Des écarts spectaculaires, rendus tangibles à l'échelle d'une commune sur cette modélisation de l'indice de confort thermique usager (ICTU) pour la ville de Boulogne-Billancourt (92), un indicateur mis au point par VERDI Ingénierie permettant de caractériser “ les espaces urbains en fonction de leur sensibilité aux effets d'ICU ”, notamment grâce à l'imagerie satellite.


Indice de confort thermique usager (ICTU) pour la ville de Boulogne-Billancourt (92). Source : Verdi ingénierie

L'Île-de-France, région la plus vulnérable
Entre la dégradation de la qualité de l'air et sa forte densité urbaine, la capitale française et ses environs sont particulièrement concernés par l'effet d'ICU. À partir des mesures recensées par l'Institut Paris Région, Le Figaro vous propose un moteur de recherche afin de visualiser les zones de votre commune où l'effet d'ICU est le plus important en journée (ICU diurne fort ou moyen), sous l'action des vagues de chaleur.

Effet d'ICU diurne. Source : Institut Paris Région.

Avec une population vieillissante (la part des plus de 75 ans va passer de 8,8 % en 2003 à 15,6 % en 2050 d'après les projections de l'Insee), la région pourrait faire face à une situation sanitaire préoccupante en cas de forte chaleur. Elle a déjà été la région la plus touchée par les décès en excès lors de la canicule de 2003, d'après les résultats du rapport final de l'Inserm, avec un taux de surmortalité allant de 127 à 171 % selon les départements.

Une logique urbaine à repenser
Face à ces problématiques, Éric Larrey met notamment en avant l'importance de la végétalisation. Mais cette solution est loin d'être simple à mettre en œuvre car “ le dérèglement du régime pluviométrique va nécessiter des compléments d'alimentation, qu'il ne faut pas aller chercher dans l'eau potable ”. Rentre aussi en compte le choix des espèces à implanter, avec un dilemme : “ Souvent, les espèces efficaces sur le plan du rafraîchissement sont peu adaptées aux fortes températures et cessent alors leurs apports. ” Quoi qu'il en soit, notre capacité d'adaptation reste prépondérante. Ainsi “ on ne pourra sans doute pas trouver de solutions permettant de circuler en tout confort entre midi et quinze heures dans nos villes durant l'été. Cela impliquera sans doute de modifier nos heures de travail, d'activités diverses, d'ouvertures des commerces et services publics ”.

Méthodologie
Cet article s'appuie sur les données de l'Institut Paris Région pour la région Île-de-France. En particulier, nous avons utilisé deux indicateurs : les flux de chaleur (première carte) et la classe d'intensité de l'effet d'ICU diurne pour le moteur de recherche.
Le Courrier Picard | 10.07.2023
Saint-Christ-Briost :
le plan du futur lotissement
validé
Lors du conseil municipal de Saint-Christ-Briost, jeudi 6 juillet 2023, le plan du futur lotissement été validé par les élus.
Saint-Christ-Briost va s’agrandir. C’est sous la présidence de Joël Bellard, le maire, que s’est réuni le conseil municipal, jeudi. À cette occasion, Michaël Acloque, chef de projet auprès de la Société Verdi, est venu présente le plan du futur lotissement. Le conseil municipal a voté à l'unanimité la construction de 12 lots, dont les parcelles auront une superficie de plus ou moins 520 m². La voie créée pour le lotissement portera le nom d'impasse du Jeu de paume. La commune a procédé à l'adressage pour les pompiers, les impôts et la Poste.
À noter que deux impasses du bourg qui n’avaient pas de nom jusqu'ici s'appelleront désormais l’impasse Michel-Picart et l'impasse du Canal.
Sud-Ouest | 05.07.2023
Cenon : le nouveau complexe aqualudique ouvre au public
Au cœur du domaine du Loret, la piscine Élodie Lorandi, avec ses espaces ludiques et bien-être, est désormais ouverte à tous.
Ce mercredi 5 juillet, au cœur du domaine du Loret, plus de 300 Cenonnais ont étrenné le complexe aqualudique Élodie Lorandi, du nom de la nageuse française multimédaillée, venue très officiellement inaugurer samedi 1er juillet ce nouvel équipement. Le site, comprenant plusieurs bassins (nage, apprentissage, ludique et pataugeoire) et un espace bien-être (sauna, hammam, solarium), se distingue par son accessibilité pour tous : une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, ainsi qu’une “ handiroom ” unique en France y sont notamment aménagées.

Ouverte en exclusivité aux habitants de la commune ce mercredi puis ce samedi, elle ouvre au grand public ce jeudi, offrant à la rive droite bordelaise une nouvelle offre de nage et d’amusement. Capable d’accueillir jusqu’à 680 personnes, elle compte une dizaine de maîtres-nageurs et six personnels dédiés à l’entretien. “ Avant, pour se baigner, il fallait aller à la plage et faire beaucoup de route. Maintenant, nous avons une piscine tout près de chez nous ”, se réjouit Yasser, 11 ans, habitant le quartier Plaisance.


Un maître-nageur devant le grand bassin de 25 mètres, comprenant six couloirs de nage.

Devant l’eau du grand bassin en inox, à la teinte foncée et chaleureuse, Alban, papa de deux garçons de 11 et 7 ans, applaudit tout autant l’arrivée de ce nouvel équipement : “ Il était attendu depuis un moment. C’est une bonne chose pour les enfants qui n’ont pas la chance de partir en vacances et pour les écoles, cela va permettre de favoriser l’apprentissage de la nage, elles qui étaient bridées par le manque de piscine jusqu’à présent. ”


Une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite est disponible afin d’accéder à l’un des bassins.

Tous les équipements aquatiques et l’espace bien-être sont déjà prêts. L’espace restauration et les deux cabines de soins ouvriront au cours de l’été. Seule l’aire engazonnée réclamera un peu de patience : elle devrait être accessible aux beaux jours l’année prochaine, selon la directrice Noémie Ringuet.
Le Moniteur | 03.07.2023
Métropole lilloise : une bibliothèque universitaire réhabilitée en transparence
Mercredi 28 juin 2023 était dévoilé sur le campus de Pont de Bois, à Villeneuve-d’Ascq dans le Nord, le futur visage de la bibliothèque universitaire des sciences humaines et sociales (Bushs) de l’Université de Lille. L’équipe pilotée par Rabot Dutilleul Construction, mandataire du groupement lauréat du marché global de performance énergétique a détaillé les ambitions de cette réhabilitation à 44,4 millions d’euros.

Après réhabilitation, l’entrée se fera par l’angle du monolithe évidé au nord-ouest. La métamorphose de l’édifice vise aussi à faciliter les circulations sur le campus. © Carta, Reichen et Robert Associés/Kaupunki

De grandes baies vitrée, un intérieur et des circulations totalement modifiés pour les 17 000 m² de surface de plancher (SP) de la bibliothèque universitaire des sciences humaines et sociales (Bushs) nouvelle. C’est ce qu’a prévu l’agence d’architecte spécialiste du “ déjà là ”, Carta-Reichen et Robert Associés. En effet, le groupement retenu¹ par l’Université de Lille pour créer une BU adaptée aux standards modernes va en effet devoir composer avec l’existant.

Le monolithe en lévitation a été conçu par l’architecte Pierre Vago dans les des années soixante-dix. “ Très compact et avec une structure en poteau-poutre-plancher qui offre une grande flexibilité ”, se félicite Marc Warnery, directeur de l’agence lauréate, tombé amoureux de ce patrimoine et dont le projet s’attache à “ ne rien changer mais à tout changer”.


Datant de 1974, la BU actuelle, conçue par Pierre Vago et André Lys, est un monolithe en lévitation. © Université de Lille

Après désamiantage, le volume sera donc creusé par de grandes fenêtres panoramiques correspondant aux mouvements d’un immense escalier central favorisant les rencontres et la sérendipité. Prolongées par des terrasses ou des loggias ces généreuses ouvertures feront office de vitrine au bâtiment qui sera habillé d’une vêture métallique de teinte claire composé d’aluminium à 75 % recyclé.


Vue intérieure : Le bâtiment sera doté d’une grande verrière qui laissera entrer une agréable lumière zénithale et fera du patio central un lieu névralgique de l’équipement. © Carta, Reichen et Robert Associés/Kaupunki

A l’intérieur, une partie de la dalle sera cassée pour ouvrir la vision vers le bas et vers le haut, avec la création d’une verrière, supportée par une charpente en bois. Au total, quelque 30 tonnes de bois seront utilisées.

60 % de consommation d’énergie en moins
“ La restructuration du bâtiment permettra de réduire ses consommations en énergie d’environ 60 % par rapport à 2017 et de l’inscrire dans les exigences fixées par le décret tertiaire ”, souligne Jimmy Culiez, directeur régional adjoint de Rabot Dutilleul Construction. Il ajoute que la conception bioclimatique de la façade a permis d’augmenter l’éclairage naturel tout en maîtrisant les apports de chaleur du soleil et que la tranche ferme d’exploitation du marché concerne les trois premières années de fonctionnement du bâtiment.

Et que, de plus, le simple fait d’avoir gardé l’ancienne structure offre une réduction des émissions de CO₂ de 50 % par rapport à la construction d’un bâtiment neuf.

Rafraîchissement adiabatique
L’édifice, chauffé par le réseau de chaleur, sera équipé de 2600 m² de panneaux photovoltaïques. Il bénéficiera également d’un système de rafraîchissement adiabatique, alimenté par les eaux pluviales stockées dans une cuve de 120 m³. Ces dernières serviront par ailleurs à alimenter les chasses d’eau, à nettoyer les panneaux photovoltaïques ou à arroser les espaces verts.

La qualité de l’air sera soignée par l’utilisation exclusive de matériaux classé A+, couplé à un renouvellement de l’air supérieur fidèle aux réglementations en vigueur.

Le projet prévoit aussi des moquettes réalisées en filet de pêche recyclé.

Par ailleurs, 15000 heures d’insertion sont programmées sur l’ensemble du chantier, dont 50 % du montant des marchés de travaux est réservé à des PME locales.

Le curage du bâtiment devrait bientôt démarrer, avec des travaux de réhabilitation prévus pour démarrer en mai 2024 pour une ouverture en septembre 2026. Les collections exceptionnelles de la BU ont déjà déménagé vers Laon (Aisne) tandis qu’une (petite) BU provisoire ouvrait en octobre 2022 pour accueillir les 22 000 étudiants du campus.

Vaisseau amiral
“ Nous voulons que ce nouveau bâtiment devienne le bateau amiral de l’Université de Lille sur les questions de transition. Nous voulons attirer ici les autres disciplines autour de ces questions ”, a souligné Régis Bordet, le président de l’Université de Lille lors du dévoilement du projet, se félicitant que l’Université de Lille dispose bientôt d’un nouvel équipement phare propice à son rayonnement.

Les 44,4 millions d’euros de coût total du projet sont financés à hauteur de 27 millions d’euros par la région Hauts-de-France, 13,4 millions d’euros par l’Etat, et 4 millions d’euros par la Métropole européenne de Lille.

1. Rabot Dutilleul Construction, constructeur et mandataire du groupement ; Carta, Reichen et Roberts Associés, architecte ; SLAP, paysagiste ; Ligne et Couleur, associé à Coekip et Savoir-Sphère, maîtrise d’œuvre mobilier et premier équipement ; Verdi Ingénierie, BET tous corps d’état et maîtrise d’œuvre désamiantage ; Etamine, BET environnemental ; SIM engineering, BET acoustique ; Cabre, façadier ; Dalkia, exploitation-maintenance.