Travaux Publics & Bâtiments du Midi | 25.07.2024
Manosque, l'ancienne Glacière sera transformée en tiers-lieu
La Ville de Manosque et R+4 Architectes ont présenté l'opération de réhabilitation de l'ancienne Glacière. Un projet estimé à 3,1 M€ qui apportera à la commune un équipement multifonctionnel inspiré de la Friche de la Belle de Mai, à Marseille.
Fermé en 2022 à la suite d’un incendie, le bâtiment de la Glacière renaîtra de ses cendres en 2026 à la faveur d’une opération de réhabilitation estimée à 3,1 M€. A l’intérieur du bâtiment, d’une surface de plancher de 1 837 m2, seront aménagés un tiers-lieu et deux restaurants. “ L’objectif de ce projet est de permettre à tous les Manosquins de se rencontrer. Le bâtiment hébergera des associations à vocations sociales, des activités sportives et culturelles, un espace de coworking, des salles de réunions, mais aussi, au dernier étage, deux restaurants, une activité économique qui viendra compléter l’activité du cinéma ”. Pour Camille Galtier, le maire de Manosque, ce nouvel équipement doit offrir aux habitants toutes les fonctionnalités d’un tiers-lieu, mais aussi un socle de services supplémentaires bénéficiant à l’attractivité de la ville. “ Nous souhaitons que ce lieu vive du matin jusqu’au soir ”, ajoute-t-il.

De nombreux espaces de transition seront aménagés, faisant la part belle au végétal. (© R+4 Architectes)

Un projet inspiré de la Friche de la Belle de Mai ? 
Pour opérer la mutation du bâti, la Ville a fait confiance au groupement de maîtrise d’œuvre composé de R+4 Architectes, Verdi Ingénierie Méditerranée, Domene Scop, Acdc, Le Verre d’eau, G. Jourdan et Socotec. “ La structure du bâtiment est en bon état mais la toiture et les planchers sont à changer ”, explique Éric Pierron, architecte en charge du projet pour R+4 Architectes, qui souhaite autant que possible préserver le caractère patrimonial du bâtiment, construit en 1875.

Le bâtiment sera donc totalement vidé et reconstruit à l’intérieur, un choix qui en dit long sur les atouts non négligeables du bâti. “ Le long linéaire Est est très bien protégé par les platanes, ce qui favorise le confort d’été, la bonne hauteur devrait également faciliter la ventilation naturelle, en outre, l’enveloppe maçonnée conséquente doit également favoriser une bonne inertie thermique de l’ensemble, sans oublier les larges espaces libres extérieurs qui permettront une bonne végétalisation des façades exposées en été ”, note-t-il avant d’ajouter : “ La première ambition, dans les adaptations que nous apportons, est de toujours veiller à préserver ces qualités préexistantes ”.

“ Notre projet d’aménagement sera sobre et s’attachera à redonner une identité forte au lieu avec un traitement des façades soigné, dans l’esprit d’origine en apportant à la ville un équipement moderne et tourné vers l’avenir, inspiré d’exemples comme la Friche de la Belle de Mai, s’il fallait n’en citer qu’un. ”

Une verrière photovoltaïque devrait être installée au dernier étage. (© R+4 Architectes)

Sur le plan du fonctionnement, le rez-de-jardin et le rez-de-chaussée abriteront les associations, le R+1, les bureaux partagés et éventuellement un Fablab et au R+2 les deux restaurants. “ La circulation verticale et la distribution extérieure se feront en façade Est du bâtiment. Cette circulation favorisera la flexibilité des usages en donnant un accès indépendant à chaque entité par niveau”, explique l’architecte. Des espaces de transition seront aménagés en faisant la part belle au végétal, dans ce lieu aujourd’hui très minéral, un choix qui devrait améliorer le confort thermique et sonore extérieur. Pour l’architecte, l’idée est “ d’inscrire ce bâtiment du XIXe siècle dans le XXIe par une nouvelle écriture architecturale réalisée à partir de matériaux adaptés et privilégiant les filières locales, respectueux de l’environnement ”. L’objectif est notamment d’obtenir le label BDM Argent et d’utiliser du bois des Alpes.

Le projet de réhabilitation de l’ancienne Glacière doit servir de trait-d’union entre le quartier du Soubeyran, celui du collège du Mont d’Or, et les quartiers d’habitations qui le bordent. (© R+4 Architectes)

Créer un trait d’union
Outre la réhabilitation du bâtiment, une redéfinition soignée de la liaison piétonne avec le quartier Soubeyran et les arrêts de cars, via le parvis du cinéma est envisagée. La façade Ouest sur la rue Rossini et son cheminement seront améliorés. Le bâtiment de la Glacière, qui sera un lieu de passage, sera également une passerelle, physique et symbolique, reliant des espaces de ville mal connectés à ce jour. Pour l’illustrer, une passerelle sera créée entre la terrasse en roof top du bâtiment en R+2 et l’esplanade du Soubeyran, où se trouve le cinéma CGR, ce qui tissera des liens directs entre les équipements, créant ainsi un lieu de vie dynamique et stratégique du centre-ville. A noter qu’un jardin partagé pourrait également voir le jour aux abords directs du bâtiment, en bordure du Riou des Couquières. 

Ce projet bénéficie du soutien de l’État via le Fonds friche à hauteur de 500 000 €, du Département des Alpes de Haute-Provence pour 100 000 €. La part d’autofinancement pour la Ville s’élève 2,5 M€.
Charente Libre | 18.07.2024
Cœur-de-Charente réactualise ses zonages d’assainissement
vieux de 18 ans
La communauté de communes Cœur-de-Charente vient de valider de nouveaux zonages d’assainissement qui seront soumis à enquête publique à l’automne. Des changements sont prévus à Fouqueure, Mansle-les-Fontaines, Aigre, Vars et Luxé.
Sur 8 074 installations d’assainissement non collectif, 43 % nécessitent une mise aux normes : 1 900 habitations sont à réhabiliter sous un an en cas de vente, 1 072 sont à mettre aux normes dans un délai de quatre ans et 308 habitations ne disposent même d’aucun système. Des chiffres sur lesquels s’appuie Cœur-de-Charente qui a validé récemment la révision du zonage d’assainissement à l’échelle de la communauté de communes.
“ Sur la base d’une étude indépendante menée par le cabinet Verdi, qui tient compte de multiples contraintes : le milieu naturel, l’habitat, les nouvelles filières ou encore l’impact financier des projets d’assainissement collectif ”, souligne Didier Bertrand, maire de Puyréaux et vice-président chargé de l’assainissement à la communauté de communes Cœur-de-Charente, alors que le nouveau zonage ne sera officiel qu’après l’enquête publique prévue l’automne prochain.
“ Là où l’on avait besoin de 200 ou 250 m² de terrain auparavant pour être aux normes, on peut aujourd’hui loger des systèmes d’assainissement non collectif sur 50 m². ”


Pascale Vollette et Didier Bertrand, responsable et vice-président à l’assainissement de Cœur-de-Charente, devant les nouveaux zonages proposés par le cabinet d’étude Verdi.


Que peut-on en retenir ? 
Des secteurs qui attendent depuis des années de passer en assainissement collectif vont rester en mode non collectif. C’est le changement principal à retenir par rapport au zonage actuel qui date de 2006. “ Depuis, de nouvelles solutions techniques sont apparues, des filières compactes ou des microstations, qui prennent beaucoup moins de place, détaille Pascale Vollette, responsable du service assainissement Cœur-de-Charente. Là où l’on avait besoin de 200 ou 250 m² de terrain auparavant pour être aux normes, on peut aujourd’hui loger des systèmes sur 50 m². Cela permet de lever des contraintes dans des zones d’habitat dense. 

Un choix moins coûteux que l’assainissement collectif dans pas mal de secteurs. C’est le cas du bourg de Fouqueure qui va rester en mode non collectif. “ Une commune où l’on note des rejets importants d’eaux usées sur la voie publique, avec de gros problèmes de salubrité ”’, précise Pascale Vollette. Le village de Monpaple à Mansle-les-Fontaines et Les Granges à Aigre vont aussi rester en non collectif. Comme les lieux-dits du Portal et de Rouhénac à Vars. “ Rester sur le projet d’assainissement collectif aurait été très cher : avec les huit ponts à passer pour rejoindre le bourg de Vars, on arrivait à 23 000 euros par branchement ”, précise Didier Bertrand.

Chamboule tout à Luxé
A Luxé, tout a été chamboulé. Le bourg a finalement été exclu du nouveau zonage d’assainissement collectif. “ Car beaucoup d’habitations ont déjà été réhabilitées avec des systèmes aux normes, dit Didier Bertrand, en notant le point noir de la maison de retraite et ses plus de 60 équivalents habitants, dont le réseau est saturé. Elle va le réhabiliter. ”
Les villages de La Terne, Séhu et Luxé Gare passeront en revanche en assainissement collectif. Reste à savoir à quelle échéance. “ On prévoit de retravailler les priorités des chantiers d’assainissement collectif une fois les nouveaux zonages officialisés ”, souligne Pascale Vollette.

Les questions d’assainissement collectif ont occupé une partie du conseil communautaire de Cœur-de-Charente jeudi soir. De gros projets sont sur la table. Pour mémoire, le bourg de Tusson avait été jugé prioritaire en 2022. “ On en est toujours au stade d’avant-projet en attendant la planification des fouilles archéologiques qui a pris du retard, avoue Didier Bertrand, en pointant l’autre priorité : la réhabilitation de la station d’épuration de Montignac, la seule non conforme de Cœur-de-Charente. Mais l’Agence de l’eau nous demande d’abord de réhabiliter le réseau. Les projets sont en cours d’étude. ”

Un chantier urgent à la station d’épuration de Saint-Amant-de-Boixe
Limiter l’impact des rejets de phosphore dans le Javard, ce cours d’eau qui traverse Saint-Amant-de-Boixe et Montignac avant de se jeter dans la Charente et où les poissons sont victimes d’asphyxie. C’est l’objectif de Cœur-de-Charente qui vient d’approuver la création d’une unité de déphosphatation au niveau de la station d’épuration de Saint-Amant-de-Boixe. “ On est sur une zone à enjeu environnemental important car le Javard a des débits d’étiage très faibles, voire nuls, qui ne permettent pas de diluer le phosphore ”, détaille Didier Bertrand. 500 000 euros HT, c’est l’estimation financière des travaux, subventionnables à hauteur de 80 %. Ils incluent la création d’une nouvelle filière boues, par filtres plantés de roseaux. “ Car le silo actuel est déjà saturé et ne pourra pas absorber le surplus de boues à traiter consécutif à la déphosphatation ”, détaille Pascale Vollette, en pointant un début des travaux prévu avant la fin de l’année.
Le Dauphiné Libéré | 02.07.2024
Trept : Ce que dit le projet d'aménagement et de développement durable
La municipalité a présenté, en compagnie du cabinet Verdi, le projet d'aménagement et de développement durables de la commune. Il s'agit d'un élément essentiel du futur Plan local d'urbanisme.
En fin d’année 2023, les habitants de la commune avaient reçu un questionnaire à remplir concernant le futur Plan local d’urbanisme (PLU), sur leurs attentes et leurs besoins sur la commune. La municipalité a récemment invité la population à une réunion publique à la salle des fêtes afin de présenter le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD), document essentiel pour le PLU, pour la période 2026-2036. Ce projet a été élaboré en partenariat avec le cabinet Verdi, dont Romain Jouve, chef de projet urbanisme, était présent à la réunion.


Les habitants sont venus très nombreux lors de la présentation du PADD.

Le développement résidentiel va être limité
Le projet sera structuré en trois axes dont le premier est de “ préserver les aménités d’une commune rurale vivante, dynamique et accessible ”. Le développement résidentiel sera donc, dans les années prochaines, mesuré et priorisé sur le centre du village avec au total 160 logements supplémentaires soit une croissance de 1 % de la population par an. La commune compte actuellement 2 300 habitants, l’objectif serait d’atteindre 2 550 habitants en 2036. Plusieurs zones du centre du bourg sont donc susceptibles d’accueillir ces nouveaux logements. La construction de la nouvelle caserne des pompiers devrait commencer d’ici plusieurs mois, route de Crémieu. Sa superficie permettrait de bâtir une nouvelle salle polyvalente, loin du centre du village et des nuisances. La salle des Roches, aujourd’hui vétuste et dont les travaux de rénovation sont trop coûteux, serait par conséquent, rasée afin de construire plusieurs logements collectifs. Les deux autres zones concernées seraient le terrain en bas de l’immeuble Pluralis, route de Morestel, et le terrain entre le groupe scolaire et le stade de football. Les voies piétonnes et voies cyclables seront réaménagées pour préserver la qualité de vie des habitants, et une voie cyclable sera créée jusqu’au quartier du Rondeau.

L’axe 2 est de “ permettre le développement des commerces et services et garantir le maintien des commerces ” en interdisant de changer un commerce fermé en habitation, de permettre le développement des services à la personne avec un projet d’agrandissement de la maison de santé.

Le troisième axe est de “ conserver la trame verte et bleue ”, comme les Communaux, les étangs de Varézieu et le Mont Bron, trois sites dont la richesse écologique sera protégée.

Le PADD sera mis en délibération au conseil municipal le jeudi 18 juillet. Il sera ensuite consultable sur le site internet de Trept, où les habitants pourront prendre connaissance des multiples points du projet.
Bulletin municipal n° 40 | Juillet 2024
Saint-Loup-Géanges : Réaménagement
de la place de l'église
La municipalité avait programmé un réaménagement complet de cet espace central afin de lui redonner un aspect environnemental de qualité et remettre en valeur l'église classé monument historique. Avec l'aide du Service d'Appui Technique aux Communes) du Grand Chalon, un maître d'œuvre a été sélectionné sur appel d'offres (agence JDM Dijon en partenariat avec Verdi Ingénierie), un avant-projet a été défini et présenté en réunion publique en novembre 2021.




Le Progrès | 24.06.204
Louvatange, Orchamps, Vitreux : Jura Nord a présenté les nouveaux ouvrages d'assainissement
Jura Nord a inauguré les ouvrages d’assainissement de Vitreux, Louvatange et Orchamps. Au total, le budget pour ces travaux a été de 15 millions d’euros.
Samedi 22 juin, le président de Jura Nord, Gérôme Fassenet, a invité de nombreuses personnalités et la population des communes concernées pour l'inauguration des ouvrages d'assainissement réalisés à Vitreux, Louvatange et Orchamps.
Dans sa présentation de l'évènement, le président de Jura Nord précise : “ Afin de garantir des rejets dans la nature les plus propres possibles, nous avons mis en place un vaste plan de rénovation massive des ouvrages d'assainissement collectif et des réseaux pour un budget global de 15 millions d'euros. Ces nouvelles infrastructures de Vitreux,
Louvatange et Orchamps répondent aux normes en vigueur, dans le respect de l'environnement, en utilisant des technologies innovantes. ”

Vitreux se dote d'un nouveau réseau
Vitreux est maintenant aux normes pour la partie publique. La commune était en réseau unitaire, elle est désormais passée en séparatif complet. Les réseaux destinés aux eaux usées sont neufs, les anciennes canalisations accueillent aujourd'hui les rejets pluviaux. Le montant des travaux sur le réseau et le poste de relevage s'élève à 886 846 € HT.
Pour la station, le choix s'est porté sur la construction d'une station par filtres plantés de roseaux à l'extérieur de la commune pour un montant de 382 827 € HT.


Gérôme Fassenet, président de Jura Nord, pendant son discours inaugural.


A Orchamps, un système inédit
À Orchamps, un procédé épuratoire inédit dans le Jura a été mis en place. La nouvelle station repose sur une technologie innovante et brevetée : un procédé par filtres plantés de roseaux appelé Rhyzossph'air® qui permet d'améliorer nettement les rendements épuratoires tout en diminuant la surface au sol. Le coût des travaux s'élève à 1 888 659 € HT.

Louvatange mise sur des solutions innovantes
Enfin, à Louvatange des solutions innovantes ont été trouvées pour la réhabilitation des réseaux. Une réhabilitation traditionnelle par ouverture de tranchées a permis d'installer des nouvelles conduites en PVC.
Alors que là où les réseaux étaient moins endommagés, l'accès s'est fait par les regards et un robot est intervenu pour déployer une chaussette autour des canalisations altérées. Cette chaussette agit comme une seconde peau qui redonne de l'étanchéité aux réseaux grâce à une résine époxy. Le montant des travaux est de 292 671 € HT.

L'ensemble de ces travaux a été suivi, comme maître d'œuvre par Verdi Ingénierie. Les travaux ont été réalisés par Petitjean TP (terrassements), Groupement Orpeo Environnement à Vitreux et à Louvatange, Savea (process transite et station) à Orchamps.

Repères 
D'autre part, Jura Nord a signé avec le groupe Sogedo un partenariat. Ce groupe exploite pour Jura Nord l'assainissement collectif depuis le 1er janvier 2022 et l'assainissement non collectif depuis le 1er janvier 2023. Avec son agence locale à Rochefort-sur-Nenon, la Sogedo assure un service de proximité avec des techniciens sur place.
Vosges Matin | 15.06.2024
Épinal, la déconstruction de l’ex-concession auto, rue Lyautey, achevée mi-juillet
L’emprise de 3 200 m2, qui abritait par le passé la concession Citroën, des bureaux, des appartements et des bâtiments périphériques, est désormais à ciel ouvert. Délestée des constructions et des gravats mi-juillet, elle portera deux nouvelles résidences locatives gérées par Vosgelis et une troisième dont les appartements sont commercialisés par sa filiale Neobilis. 
L’endroit était devenu friche depuis quelques années déjà. Au bout de la rue Maréchal-Lyautey, la déconstruction de ce qui fut une concession automobile Citroën par le passé, et plus récemment Hyundaï, bat son plein.
Alors qu’une première phase, moins visible, avait déjà été engagée début mai portant sur les parties intérieures, cachées par les murs, à la fois du côté de la rue Lyautey et du côté de la rue François-de-Neufchâteau, les façades sont, en partie, tombées depuis quelques jours. Laissant apparaître la perspective entre les deux artères donnant une idée du volume de bâtiments qui, par le passé, et avant de devenir concession automobile, abritaient les faïenceries d’Épinal (la rue François de Neufchâteau s’appelait rue de la Faïencerie).


Thierry Dubrocas (Vosgelis), Pascale Dispot (Neobilis) et Nicolas Kocher (VERDI Grand Est) ont visité le chantier. Photo Jean-Christophe Pignon

Tout a presque disparu des locaux dont la déconstruction devrait s’achever mi-juillet. Viendra alors le temps de la mise en place des fondations, à partir de fin septembre, qui supporteront trois nouvelles résidences. Novalys en est le constructeur pour le compte de Vosgelis et sa filiale Neobilis, spécialisée dans l’accession à la propriété.

En chantier jusqu’à mi-2026
Dans l’articulation des travaux, c’est par la rue François de Neufchâteau que seront déclenchées les premières constructions pour redescendre, progressivement, vers la rue Lyautey.
Du côté de la rue François de Neufchâteau, l’un des bâtiments gérés par Vosgelis comptera onze logements (7 x T2, 2 x T3, 2 x T4), tandis que celui qui se trouvera en bordure de la rue Lyautey, plus grand, réunira 45 appartements (13 x T2, 17 x T3, 15 x T4).
Un troisième bâtiment (les Terrasses de la Moselle) sera, lui, implanté en milieu de parcelle et géré par Neobilis. Les 22 logements créés (8 x T2, 14 x T3) ont vocation à être vendus (le 14e acte de vente doit être signé prochainement) à des locataires accédants dans le cadre d’un dispositif d’accès facilité à la propriété.
Conduits sous la maîtrise d’ouvrage de VERDI Grand Est, les travaux doivent s’achever fin 2025 pour le bâtiment central et celui côté rue François de Neufchâteau et mi-2026 pour la résidence implantée du côté de la rue Maréchal Lyautey.
Ouest-France | 03.06.2024
Le Loroux-Bottereau : L’aménagement de la rue
du Martray se profile
Rue du Martray, au Loroux-Bottereau (Loire-Atlantique), ce chantier de voirie va sécuriser et embellir une des entrées de ville. Huit mois de travaux seront nécessaires, à partir de la fin d'année, jusqu'à l'été 2025.
Il était attendu depuis de nombreux mois, voire des années, par les riverains. Le chantier d’aménagement de la rue du Martray, au Loroux-Bottereau (Loire-Atlantique), va se concrétiser en fin d’année, jusqu’à l’été 2025.

“ À ce titre et sous d’autres aspects, c’est un chantier majeur de notre mandat ”, annonce le maire, Emmanuel Rivery. Par son coût, d’abord : près d’un million d’euros répartis sur deux exercices. Par son emplacement, ensuite : l’entrée de ville en provenance de La Chapelle-Heulin, de Goulaine et l’Ouen. Par sa longueur, aussi : 450 m entre le rond-point de la rue de Vendée et l’entrée d’agglomération près du pont sur le Breil. Par ses enjeux, enfin : Garantir la fluidité et la sécurité des différents usages de circulation (piétons, vélos, autos), aboutir à un aménagement de qualité, avec des espaces verts et un mobilier urbain renouvelés, souligne le maire.

Un plan de circulation adapté
La maîtrise d’œuvre a été confiée au cabinet Verdi, qui a travaillé avec les référents de quartier et rencontré les riverains, notamment lors d’une déambulation en décembre dernier, puis plus récemment. Les plans sont presque finalisés.
Sur l’avant-projet sommaire, le trafic automobile est ralenti par quelques chicanes et plateaux. Les cyclistes bénéficieront d’une piste réservée dans le sens montant (un chaussidou dans le sens descendant). Le nombre de places de stationnement est préservé. De vieux arbres seront prélevés, mais remplacés, et onze plans seront ajoutés, alors que les espaces verts seront accrus de 700 m2.

Huit mois de travaux, en prévision
“ Attention, ce n’est pas encore le projet tout à fait définitif, nous allons tenir compte des remarques des riverains, tout en restant dans l’enveloppe fixée ”, prévient Emmanuel Rivery. Les travaux d’effacement des réseaux sont terminés et l’été sera consacré à ceux concernant l’éclairage public. “ Nous serons en mesure de lancer l’appel d’offres en septembre, ajoute le directeur général, Yann Baudry, pour un début des travaux au quatrième trimestre et une durée de huit mois environ. ”
S’agissant d’une voie départementale, la participation du Département est en discussion. Réjane Sécher, première adjointe, ajoute qu’“ il ne faut pas oublier les petits travaux pour améliorer la sécurité dans les villages, déjà réalisés ou qui vont l’être prochainement” et de citer “ le Pé-Bardou, le Moulin-des-landes, le Pertunier et la Pouivetière ”.
Journal de la Haute-Marne | 27.05.2024
Rolampont : l'eau potable
et l'assainissement au cœur
de la réunion
Le conseil municipal s'est réuni le 15 mai, dans la salle de la mairie, sous la présidence de Céline Bernand, maire. Les élus ont délibéré.
Étude du schéma directeur d’eau potable : avec l’assistance du Conseil départemental, le bureau d’études Verdi a été classé le mieux-disant des trois prestataires ayant répondu à ce marché. Le montant de l’offre retenue s’élève à 73 148 € HT qui sera subventionné à hauteur de 80 % par l’Agence de l’eau Seine-Normandie. Cette étude vise à établir un état des lieux des installations nécessaires à l’établissement d’un programme d’action priorisé. Cette étude débutera tout d’abord à Charmoilles afin de coordonner les expertises avec celles relatives à l’assainissement en cours sur ce territoire.