Le Bonhomme Picard | 13.10.2022
Canal Seine-Nord Europe, cette fois on creuse !
Après des années de lutte, de discussions, trois visites présidentielles, une Europe qui presse et la création d'une société de projet via le Conseil Régional, le Canal Seine-Nord Europe est entrée dans une phase encore plus concrète ce jeudi 13 octobre.
Dans le compiègnois, Xavier Bertrand (président du Conseil régional des Hauts-de-France) et Nadège Lefebvre (présidente du Conseil départemental de l’Oise) ont donné le premier coup de pioche du tracé. “Plusieurs fois, certains ont voulu lui faire la peau, nous allons réussir. Si le Canal se fait, c’est parce que les collectivités locales le pilotent. Nous l’avons repris. Nous avons pris le risque. C’est unique en France”, commente le président de Région. Sur ce secteur, plusieurs chantiers se font conjointement afin de redessiner la rivière de l’Oise et créer les premiers ponts.



Des enjeux à venir
Toutefois, des enjeux sont encore devant ce projet : “Je sais que je dois encore convaincre des entreprises d’Amiens Métropole qui ne mesure pas encore ce que le Canal peut leur apporter ce formidable investissement. On entre dans une période où on connait des difficultés pour trouver des personnes pour occuper des postes. C’est un défi qui est devant nous”, commentait dernièrement Alain Gest.
Pour cela, la CCI et Pôle emploi oeuvre. “Nous avons une équipe dédiée au Canal Seine Nord. Il va nous permettre de développer encore la logistique dans la région. Les ports intérieurs avancent très vite. Le Canal est le totem autour duquel nous travaillons tous”, explique Philippe Hourdain, le président de la CCI Hauts-de-France.
Franck Dhersin, vice-président du conseil régional des Hauts-de-France en charge des mobilités, se projette : “Si on résume le Canal à un tuyau sur lequel passe des péniches, cela n’a pas beaucoup de sens. Les quatre ports intérieurs vont permettre aux entreprises qui ont un intérêt avec le Canal à venir s’installer. L’emploi va se développer autour des plateformes et ce seront des emplois pérennes et non délocalisables. Le Canal sera aussi un lieu où les gens aimeront se promener à pied ou à vélo. On travaille pour qu’ils puissent venir travailler à vélo dans les plateformes aussi.
Canal solidaire permet que les personnes éloignées de l’emploi puissent être formés sur des métiers nécessaires au Canal : “Le département de la Somme est très mobilisé sur ce dossier. Il y a un vrai intérêt depuis quatre ans que ce dispositif existe. On travaille aussi avec les entreprises qui peuvent compter sur de nouveaux collaborateurs, formés”, résume Brigitte Lhomme, vice-présidente du Conseil départemental de la Somme.



L’emploi, Frédéric Danel (directeur régional de Pôle emploi) en a notamment parlé : “Malgré la forte baisse du nombre de demandeurs d’emplois, 100 000 en deux ans et demi, le Canal permet d’aller plus vite. Canal emploi nous permet de travailler de façon simple et au quotidien sur ce projet. Nos équipes se parlent. Pôle Emploi est en permanence connecté. Si la marche arrière est cassée, on peut aussi dire que la première est enclenchée. On voit que le défi aujourd’hui, c’est de trouver la bonne compétence au bon moment au bon endroit. On anticipe avec la formation, on peut faire sur sur-mesure.” Rendez-vous sur canal-emploi@pole-emploi.fr

Le Canal sera aussi un enjeu pour les communes. Bénédicte Thiébaut, présidente de la communauté de communes du Grand Roye et présidente de l’association des maires de la Somme : “Au Grand Roye, nous sommes peu impactés par le tracé du Canal. Mais nous seront concernés par tout ce qui est emploi, tourisme, hébergement, foncier. En tant que présidente de l’association des maires de la Somme, je souligne que les maires se mobilisent autour de ce chantier. Ils doivent communiquer sur tous ces outils qui vont permettre aux habitants du territoire de trouver un emploi. Le Canal présente aussi une emprise importante sur le terrain et cela aura un impact sur nos documents d’urbanisme.

Construire des bateaux, former des bateliers.
On a aussi sept ans pour former des bateliers, pour construire des bateaux français et qui avancent de façon écologique. C’est un enjeu et un point de réussite de ce canal”, complète Franck Dhersin. Jean-François Dalaise, président de l’alliance Somme-Escault, en profite : “Les bateaux ne sont plus construits en France mais finalisés. Nous devons attaquer de front le chantier de la formation. Le verdissement de la flotte est un enjeu également. La profession s’est engagée. L’hydrogène est une piste, il y en a d’autres. Nous sommes bien conscients que cela sera une obligation, notamment dans la partie fluviale urbaine.
Enfin, Le Canal présente aussi des enjeux environnementaux : ”Ce Canal doit être vivant. Il y a notamment la question de l’eau sur son aspect quantitatif (sobre, économe avec l’enjeu de l’étanchéité) et qualitatif. Le Canal va franchir des nappes et impacter des points de captage. Ces échanges doivent être minimisés. L’insertion dans le paysage doit aussi se faire naturellement. Le but est que les géologues du futur puissent parapher la phrase pour décrire la région : Et au milieu coule une rivière”, explique Guy Fradin, chargé d’évaluer les aspect environnementaux de l’infrastructure Canal.
Courrier Picard | 08.10.2022
Un nouveau parc sportif et ludique aménagé à Villers-Bretonneux
Dans le cadre du chantier de la future médiathèque, un parc permettant aux enfants de jouer, et aux adultes de faire du sport, sera opérationnel pour cet hiver 2022.

Cédric Guillemot, Sébastien Leroux et Solène Bélot de la société Verdi, qui assure la maîtrise d'œuvre, devant le parc qui proposera à terme, un parcours ludique et sportif.


Les Bretonvillois auront bientôt un nouveau parc dans lequel ils pourront flâner, faire du sport, assister à des spectacles ou même lire. Il est actuellement en cours d'aménagement derrière le chantier de la future médiathèque Patrick-Simon qui a débuté à l'été 2021. “ Il s'agit d'un terrain communal que nous avons revendu pour moitié à la pharmacie qui a déménagé, et pour l'autre moitié à la communauté de communes (CCVS) qui réalise la médiathèque. En faisant les travaux, on s’est aperçu qu'il y avait cet espace boisé à l'abandon. On ne savait pas. Tout était en friche ”, recadre Sébastien Leroux, adjoint à la vie associative, équipements sportifs et accueil de loisirs.
En 2021, une première opération de déboisement a donc été menée, “ car les arbres étaient malades. Il s'agissait de frênes qui se sont transmis la chalarose, note Cédric Guillemot, adjoint au maire en charge des travaux. Oui précise aussitôt : “ une vingtaine d'arbres d’essences différentes, afin d'éviter ce phénomène de maladie qui décime les espaces boisés seront rapidement replantés. ”

Après ces coupes, des cheminements ont été aménagés pour créer “ un petit parcours ludique et sportif ”. Il sera composé d'une aire de jeux clôturée pour les enfants de 2 à 6 ans (avec mur d'escalade, pont de singe, toboggan, cabane, balançoire). Le parcours sportif proposera lui, huit agrès (rameur, vélo elliptique, une presse, une planche à abdos, une barre fixe, un pont de singe et un appareil adapté aux personnes à mobilité réduite). Des bancs agrémenteront les installations. “ L'objectif est de permettre aux gens de faire de l’exercice ”, insiste Cédric Guillemot.
Pour l'aspect culturel, des gradins vont être aménagés autour d'une scène qui se dégage déjà en haut d'un petit talus. “ Le but de recréer ce qui se faisait à l'époque antique, en arc de cercle. On pourra y programmer des concerts, des spectacles d'écoles ou d'associations, car il y aura l'électricité et un chalet où faire de la petite restauration. ” Des tables de pique-nique seront également aménagées.

Ce nouveau parc, dont l'aménagement devrait s'achever début décembre, répondra à un manque dans cette commune de 4 800 habitants. “ Le temps que nous réalisions ces travaux, ceux de la médiathèque et ceux pour aménager le parking sont suspendus, car une grue viendra amener les gradins et elle pourrait détériorer les revêtements. ”
La municipalité projette aussi de recréer “ de l'intimité ” pour les riverains qui jouxtent le parc “ en aménageant clôtures et haies. ” Et pour protéger ce site, des caméras de vidéo-protection seront installées, d'autant qu'un deuxième volet de caméras arrivera en février 2023.

À savoir
285 000 € : le coût TTC de ce parc.
80 % du montant fait l'objet de subventions : 30 000 € de la Région, 87 207 € du Département, 4000 € d'un fond de concours de la CCVS et 91 270 € de l'État.
VERDI | 06.10.2022
Bien-être en ville, l'afterwork de l'AFDU
Un grand nombre de participants chez Quai36, à l'occasion de l'afterwork : Ensemble, pour une ville désirable ! Être bien dans sa ville et joyeux dans sa vie.
Avec la participation de Pascale Fouletier VERDI.
Cet événement a permis de rassembler les acteurs de la Ville et de créer des échanges fructueux et inspirants autour sur l’urbain, l’architecture, le paysage… au travers des thèmes "Les générations et la cohabitation dans la ville", "Bien habiter en ville", "La santé en ville", "La ville sensible".


AirZen Radio | 29.09.2022
Bordeaux Métropole, devenez jardinier mécène et luttez contre le réchauffement climatique
Bordeaux Métropole vient de lancer une grande collecte qui vise à planter un million d'arbres d'ici 10 ans. Chacun, résident ou non, peut y participer à partir d'un euro jusqu'au 4 décembre. Retrouvez l'interview didactique d'Éric Larrey sur notre expertise des îlots de chaleur urbains.
Participer à la végétalisation de son agglomération, c’est ce que propose Bordeaux Métropole à ses habitants, et tous ceux qui le souhaitent, pendant deux mois. “Devenez jardinier mécène”, c’est le nom de cette collecte citoyenne qui fait partie de l’opération plus large “Plantons un million d’arbres”, un projet sur 10 ans et dans l’ensemble des 28 communes de l’agglomération.


Retrouvez l'interview d'Éric (3 - Jardiniers mécènes) en suivant ce lien :
https://www.airzen.fr/devenez-jardinier-mecene-et-luttez-contre-le-rechauffement-climatique/

Un objectif, certes ambitieux, mais “qui correspond pratiquement à un arbre par habitant sur le territoire de la métropole”, explique Margaux Breton, chargée de mécénat à Bordeaux Métropole. D’où la possibilité de participer dès le premier euro.
VERDI | 28.09.2022
Conception-réalisation d'un ensemble immobilier rue du Fort Queuleu à Metz
26 logements seniors, 8 maisons de ville et 64 studios étudiants venant s'accoler à une résidence existante de 207 studios pour étudiants. Cet ensemble vise un niveau de performance énergétique élevé, le label PassivHaus pour la résidence senior et la certification NF Habitat HQE et l'application du référentiel E+C- pour le tout.
Équipe :
GTM Hallé (entreprise générale, mandataire) | Toa (architectes associés) | Verdi (Qualité environnementale du bâtiment, Fluides, VRD) | Must (Exploitation maintenance).


Le Courier Picard | 26.09.2022
Pesticides dans l'eau, les villages de Brie et Mesnil-Bruntel changent de réseau
La présence de pesticides et de nitrates dans le réseau d'eau de Brie et de Mesnil-Bruntel, à l'est de la Somme, oblige ces deux villages à se raccorder sur le réseau d'un syndicat voisin. Leur station de pompage sera arrêtée dès que les travaux seront terminés. En attendant, les élus espèrent que les taux n'augmenteront pas, sinon ils devront livrer de l'eau en bouteille à leurs administrés.
Depuis quelques jours et jusqu’à fin octobre, une circulation alternée est instaurée sur la D1029 (axe Amiens - Saint-Quentin) à Brie pour permettre la pose d’une canalisation d’eau de 1 300 mètres, qui reliera le réseau d’eau potable du SIEP du Santerre, au réseau interconnecté de Brie et de Mesnil-Bruntel. Deux communes obligées d’investir dans ces travaux de 480 000 €.


Jean-Dominique Payen et Marc Saintot, maires de Mesnil-Bruntel et Brie (en jaune), aux côtés des responsables, techniciens et chef de chantier chargés de la réalisation du projet : la tranchée est creusée, elle accueillera bientôt le conduit de 1300 m de long et 10 cm de diamètre acheminant l’eau dans les deux communes.

“ Nous avons une station de pompage performante entre nos deux communes. Elle est aux normes, performante, nos réseaux sont récents mais l’eau que nous tirons n’est pas bonne ”, explique Jean-Dominique Payen, maire de Mesnil-Bruntel.


Jean-Dominique Payen (au centre) et Marc Saintot (à droite) au cœur de leur station de pompage qui est performante, aux dernières normes, qui a tous les atouts, mais qui tire une eau de mauvaise qualité.

Depuis 2015, des analyses affichaient des taux de nitrates importants. Et en janvier 2021, ils ont dépassé la limite. “ Des mesures ont été prises, comme déconseiller la consommation aux femmes enceintes, aux personnes fragiles, poursuit Marc Saintot, maire de Brie. La Préfecture nous a demandé de faire quelque chose ”. Les deux maires se sont rapprochés des syndicats d’eau voisins pour étudier les possibilités de connexions à leur réseau et ils se sont entendus avec Philippe Cheval, président du SIEP du Santerre, qui dessert 82 communes. “ À partir du 1er janvier 2023, nous serons adhérents. ”

« Sans la sous-préfecture, on serait dans la m… Elle nous a sauvés »
Mais deux autres problèmes les frappent : le dossier de financement du raccordement est retoqué par l’Agence de l’eau et avec elle une subvention de 200 000 € qui disparaît. De plus, lors de nouvelles analyses, l’Agence régionale de la Santé découvre des pesticides dans le réseau. Avec deux polluants, un réseau d’eau à relier d’urgence mais financièrement impossible à boucler, les deux maires sont dans une impasse. “ On a été sauvés par la sous-préfecture qui a volé à notre secours au travers du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire, se félicitent les deux élus en précisant que l’aide est de 180 000 € et la sous-préfète a validé une aide supplémentaire de 35 % de la Dotation des équipements des territoires ruraux. Sans elle et sans son secrétaire général, on serait dans la m… jusqu’au cou. Le financement total de 458 000 € a ainsi pu être bouclé. ”


Jean-Dominique Payen (au centre) et Marc Saintot (à droite), maires de Mesnil Bruntel et Brie, en conversation avec Laurent Compagnon, chef de projet eau potable chez Verdi Ingenierie, spécialiste des solutions écologiques.

Depuis, les deux communes sont sous contrôle renforcé, avec des analyses toutes les deux semaines. “ Nous sommes toujours soumis aux mêmes mesures. Si les taux empirent d’ici la fin des travaux fin octobre, nous devrons fournir de l’eau en bouteille à nos habitants. À raison de 3 litres par habitant et par jour, ça nous reviendrait à 18 000 €. Mais nous n’avons plus cet argent. Nos économies ont été mises dans ces travaux d’urgence. ” Auront-ils une incidence sur la facture des habitants ? “ Très légère ”, répondent les deux élus : “ Entre 5 et 30 centimes par mètre cube, mais c’est aussi lié aux tarifs du SIEP du Santerre qui va les réviser en début d’année. Mais au moins nos habitants auront une eau de qualité. ”
Une réunion publique sera organisée lundi 17 octobre à 18h30 à la salle des fêtes de Brie, en présence des élus, de l’ARS, des conducteurs des travaux du chantier et de spécialistes, pour expliquer la situation aux habitants et leur présenter leur nouveau syndicat d’eau.
 
L’Avenir de l’Artois | 24.09.2022
Bapalmois : un plan pour transformer les anciennes voies ferrées et les routes secondaires en voies douces
Et si on transformait les trajets existants en voies douces afin de partager équitablement la route entre voitures, cyclistes et piétons ? C'est le projet de la Communauté de communes du Sud-Artois, en concertation avec le département du Pas-de-Calais.
De nouveaux itinéraires dédiés aux vélos et aux mobilités douces. Voici le plan de la Communauté de communes du Sud-Artois (CCSA) et du département du Pas-de-Calais. D’abord, en transformant les voies ferrées d’intérêt local (VFIL) en véloroute.


Une expérimentation était testée lors de la journée de la mobilité, vendredi 16 septembre, entre Bapaume et Ligny-Thilloy.

“ On a historiquement des anciennes voies ferrées qui reliaient Achiet-Le Grand à Marcoing. On a un réseau de plusieurs dizaines de kilomètres qui sont inactifs ”, indique Véronique Thiébaut, vice-présidente à la CCSA en charge des démarches de transition écologique. L’idée est de partir de l’existant pour aménager des voies douces, en premier lieu entre Bapaume à Achiet-le-Grand.
“ L’intercommunalité a déposé un dossier à l’ADEME (agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, NDLR) pour financer les études, le jalonnement des pistes cyclables et la possibilité d’avoir quelqu’un dédié à ces questions de mobilité douces à la communauté de communes pendant deux ans ”, ajoute l’élue.

Une concertation publique est aussi mise en place, notamment lors de la Semaine de la mobilité où chacun pouvait donner son avis et proposer des idées. “ Dans le plan cyclable, nous allons regarder les enjeux, les forces, les faiblesses, les menaces, les opportunités. ” Penser aussi aux aménagements qui en découlent, comme les arceaux, les bornes de gonflage de vélos… “ Nous avons aussi un débat sur la pratique du vélo qu’on promeut : le vélo touristique, sportif, le domicile-travail… Réfléchir également sur l’utilisation de la location et la réparation de vélos, tout ce qui va être autour de la pratique cyclable. 
Pour l’instant, la concertation continue. Le diagnostic devrait bientôt être finalisé et le cabinet Verdi ingénierie sera en charge d’aboutir à un plan d’actions.
Relier les villages

L’autre solution qui viendra compléter celle lancée par le Sud-Artois, est de reconvertir les routes départementales secondaires afin de relier les villages entre eux. “ On a réalisé une étude au printemps 2020 pour voir quel pourcentage du réseau routier secondaire il fallait fermer à la circulation pour aboutir à un réseau cyclable structurant. On s’était rendu compte qu’il fallait fermer 20 % des routes de type 3 ”, annonce Grégoire Tortosa, chargé de mission développement durable au sein du conseil départemental du Pas-de-Calais.


Les habitants pouvaient donner leurs avis lors de la journée de la mobilité.

Le département s’est notamment rendu compte que certaines communes étaient desservies plusieurs fois par les routes départementales. “ Par exemple, à Favreuil, il y a trois routes pour aller à Bapaume. On pourrait en réserve une pour les vélos. Et pour les routes où il n’y a pas d’alternative, on pourrait penser aux chaucidous, en partageant la route. ”
Si le plan a été validé en interne, reste maintenant à convaincre les maires du territoire. “ Mais cette opération est innovante et expérimentale. Le Sud-Artois a été choisi car il y a une volonté de la part des élus ”, note Christophe Dooremont, responsable de l’unité aménagement et animations territoriales à la maison départementale de l’Arrageois.

L’objectif est de commencer les aménagements dès 2023, au fur et à mesure. On pense notamment à la route entre Bapaume et Ligny-Thilloy, fermée quelques heures le 16 septembre, à l’occasion de la Semaine de la mobilité. “ La route est plate, il y a une bonne visibilité, elle fait un km : pour du quotidien, c’est totalement aménageable ”, conclut Grégoire Tortosa.

Témoignage
“ Il y a une prise de conscience des communes. ”
Isabelle, 52 ans, de Grévillers :

Tous les jours, je pars à vélo direction mon travail, à l’IME de Riencourt-lès-Bapaume. C’est un trajet de 5 km. Cela fait 25 minutes à vélo électrique. Concernant ce futur schéma cyclable, c’est bien. Ça veut dire qu’il y a une prise de conscience des communes. C’est en bonne voie. Et l’aménagement de l’ancienne voie ferrée pour relier la gare d’Achiet-le-Grand, ce serait tellement bien ! Par ailleurs, ce qui pourrait être amélioré, c’est un peu plus de parkings à vélo dans Bapaume et réaménager certains chemins en mauvais état.
Le Progrès | 22.09.2022
Bientôt une rhizosphère dans la commune d'Orchamps
De gros travaux de terrassement ont été mis en œuvre pour créer ce bassin.
Les automobilistes sortant d'Orchamps en direction de Besançon ont pu remarquer les travaux de terrassement qui se déroulent actuellement en contrebas de la Route Départementale. Il s'agit des travaux de la nouvelle station d'épuration d'Orchamps construite par la communauté de communes Jura Nord avec le concours financier de l’Agence de l'eau. Celle-ci a été dimensionnée par le bureau d'études Verdi Ingénierie pour traiter les eaux usées de 1600 habitants. Construite par l'entreprise Petitjean TP associée à la société Syntéa, elle est conçue selon un procédé novateur en France, mais qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années en Allemagne. Il s'agit d'une rhizosphère à un seul bassin équipé d'un système d'aération qui permet une économie de place par rapport aux filtres plantés de roseaux “ classiques ”. Le chantier est prévu de durer cinq mois.