
Hebdo39 | 14.05.2024
Poligny :
La transformation urbaine
se poursuit…
La transformation urbaine
se poursuit…
Samedi 4 mai, de nombreux élus et polinois s’étaient donnés rendez-vous pour l’inauguration de la 4e phase de requalification de la rue Charles de Gaulle, une étape importante dans le développement de Poligny. Une inauguration festive et colorée avec les échassiers de la Compagnie Cycloplume de Salins-les-Bains.
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Historique et transformation urbaine
La rue, créée il y a cinquante ans, a été essentielle pour le développement de la ville, notamment avec l’extension de la cité du comté dans les années 70. À l’origine, elle reliait la route de Dole à celle de Lons mais après plusieurs décennies, son état s’était détérioré.
Vers une ville plus cyclable
Dans un contexte de changements sociaux et de besoins de mobilité, Poligny s’adapte. Cette phase d’inauguration inclut une deuxième piste cyclable d’environ 3 km, autonome et protégée, s’inscrivant dans un plan global pour atteindre 6 km d’ici 2026. Des incitations à l’utilisation du vélo électrique sont également mises en place (une aide de 200 € cumulable avec celle de l’état). Plus de 100 primes ont été versées depuis le lancement de l’opération.

Quel bonheur pour les enfants de rouler en toute sécurité.
Un programme de requalification urbaine
La requalification de la rue Charles De Gaulle comprend une voie cyclable de 1,2 km, séparée de la voie piétonne, des signalisations pour les traversées piétonnes, une végétation abondante avec 68 arbres et 1 200 plantations, ainsi que des places de parking perméables, des bancs et l’agrandissement de certains carrefours pour une meilleure visibilité. Cette phase s’inscrit dans un programme plus large lancé dans les années 2010 par l’étude globale de requalification urbaine menée par « Au-delà du fleuve ». Elle fait partie des 4 phases déjà réalisées avec le quartier du Vieil Hopital, la Grande rue, et le quartier de Charcigny. Le quartier de la gare, qui est la 5e phase, est en cours de chantier.
Vers une ville attrayante et durable
Demain, Poligny doit se dessiner comme une ville attractive et durable, en privilégiant les mobilités douces, les ilots de fraicheur et les parcs inter générationnels. Créer un cadre de vie propice aux déplacements et à la convivialité est l’objectif. Des concertations avec les habitants sont au cœur de ces projets, afin de répondre au mieux aux besoins de la communauté.
Coûts et financements
Le coût total des cinq premières phases, comprenant l’assainissement et la requalification urbaine, s’élève à 10,5 millions d’euros. Pour la sixième phase, la requalification du Champ de Foire, des esquisses ont déjà été réalisées et de nombreuses concertations sont prévues. Les travaux bénéficient de subventions de différentes instances, notamment l’Agence de l’eau, l’État avec la DETR, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le Département du Jura.
La rue, créée il y a cinquante ans, a été essentielle pour le développement de la ville, notamment avec l’extension de la cité du comté dans les années 70. À l’origine, elle reliait la route de Dole à celle de Lons mais après plusieurs décennies, son état s’était détérioré.
Vers une ville plus cyclable
Dans un contexte de changements sociaux et de besoins de mobilité, Poligny s’adapte. Cette phase d’inauguration inclut une deuxième piste cyclable d’environ 3 km, autonome et protégée, s’inscrivant dans un plan global pour atteindre 6 km d’ici 2026. Des incitations à l’utilisation du vélo électrique sont également mises en place (une aide de 200 € cumulable avec celle de l’état). Plus de 100 primes ont été versées depuis le lancement de l’opération.

Quel bonheur pour les enfants de rouler en toute sécurité.
Un programme de requalification urbaine
La requalification de la rue Charles De Gaulle comprend une voie cyclable de 1,2 km, séparée de la voie piétonne, des signalisations pour les traversées piétonnes, une végétation abondante avec 68 arbres et 1 200 plantations, ainsi que des places de parking perméables, des bancs et l’agrandissement de certains carrefours pour une meilleure visibilité. Cette phase s’inscrit dans un programme plus large lancé dans les années 2010 par l’étude globale de requalification urbaine menée par « Au-delà du fleuve ». Elle fait partie des 4 phases déjà réalisées avec le quartier du Vieil Hopital, la Grande rue, et le quartier de Charcigny. Le quartier de la gare, qui est la 5e phase, est en cours de chantier.
Vers une ville attrayante et durable
Demain, Poligny doit se dessiner comme une ville attractive et durable, en privilégiant les mobilités douces, les ilots de fraicheur et les parcs inter générationnels. Créer un cadre de vie propice aux déplacements et à la convivialité est l’objectif. Des concertations avec les habitants sont au cœur de ces projets, afin de répondre au mieux aux besoins de la communauté.
Coûts et financements
Le coût total des cinq premières phases, comprenant l’assainissement et la requalification urbaine, s’élève à 10,5 millions d’euros. Pour la sixième phase, la requalification du Champ de Foire, des esquisses ont déjà été réalisées et de nombreuses concertations sont prévues. Les travaux bénéficient de subventions de différentes instances, notamment l’Agence de l’eau, l’État avec la DETR, la Région Bourgogne-Franche-Comté et le Département du Jura.

Vosges Matin | 02.05.2024
Epinal, La démolition
de l'ex-concession
de la rue Lyautey a commencé
de l'ex-concession
de la rue Lyautey a commencé
Comme annoncé, les travaux de démolition de l'ancienne et historique concession automobile viennent de commencer au bout de la rue du Maréchal-Lyautey. Suivront ceux de construction de 78 logements répartis en trois bâtiments. Une page de l'histoire spinalienne se tourne.
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Cela ne se remarque guère depuis l'extérieur. Mais à l'intérieur, les en gins de démolition, les pelleteuses et camions sont en action. Comme cela avait été annoncé, le chantier de démolition de l'ex-concession automobile située au bout de la rue Maréchal Lyautey a commencé. Ce qui ne représente pas une petite opération. Ce ne sont pas moins de3 250 m2 qui sont à démolir, situés sur une surface dite “ du plancher ” de 5 451 m2. Un espace à remettre à nu, pour rester dans le jargon des professionnels de l'immobilier.

Comme prévu, la démolition de l'ancienne concession automobile de la rue du Maréchal-Lyautey a été lancée. Annonçant la création de 78 logements dans trois bâtiments neufs.
C'est une page de l'histoire d'Épinal qui est en train de se tourner, cette concession automobile ayant vécu durant plusieurs décennies, notamment sous la bannière de la marque aux chevrons, Citroën. Qui n'a jamais eu affaire aux frères Anotin ? L'un d'eux ayant d'ailleurs bouclé la boucle en créant là une concession Hyundai.
Place aux logements
Il n'y aura plus d'ateliers ni de salons de présentation entre la rue du Maréchal-Lyautey et la rue François-de-Neufchâteau. Cela est acté depuis l'acceptation du projet immobilier porté par la société Novalys, basée à Amiens. Laquelle entreprend en quelque sorte pour le compte du bailleur social qu'est Vosgelis. Et sa filiale Néobilis.
En résumé, ce sont 78 logements qui vont sortir de terre, répartis dans trois immeubles. Comme inscrit au programme, on trouvera là et dans deux bâtiments 56 appartements allant du T2 au T4 qui seront mis en location en qualité-de logements sociaux.
Le troisième bâtiment prendra le nom de “ Terrasses sur la Moselle ”, qui comprendra 22 logements réservés à l'accession sécurisée à la propriété. Un mode dit aussi d'accession sociale, les futurs occupants devant dans un premier temps verser des loyers avant de devenir propriétaires. Cette partie-là du projet, c'est la filiale de Vosgelis, Néobilis, qui s'en charge.
La commercialisation sur plan a récemment démarré. Selon les surfaces, l'investissement peut évidemment varier, sachant que la mise minimale est estimée à 122 000 €.

Comme prévu, la démolition de l'ancienne concession automobile de la rue du Maréchal-Lyautey a été lancée. Annonçant la création de 78 logements dans trois bâtiments neufs.
C'est une page de l'histoire d'Épinal qui est en train de se tourner, cette concession automobile ayant vécu durant plusieurs décennies, notamment sous la bannière de la marque aux chevrons, Citroën. Qui n'a jamais eu affaire aux frères Anotin ? L'un d'eux ayant d'ailleurs bouclé la boucle en créant là une concession Hyundai.
Place aux logements
Il n'y aura plus d'ateliers ni de salons de présentation entre la rue du Maréchal-Lyautey et la rue François-de-Neufchâteau. Cela est acté depuis l'acceptation du projet immobilier porté par la société Novalys, basée à Amiens. Laquelle entreprend en quelque sorte pour le compte du bailleur social qu'est Vosgelis. Et sa filiale Néobilis.
En résumé, ce sont 78 logements qui vont sortir de terre, répartis dans trois immeubles. Comme inscrit au programme, on trouvera là et dans deux bâtiments 56 appartements allant du T2 au T4 qui seront mis en location en qualité-de logements sociaux.
Le troisième bâtiment prendra le nom de “ Terrasses sur la Moselle ”, qui comprendra 22 logements réservés à l'accession sécurisée à la propriété. Un mode dit aussi d'accession sociale, les futurs occupants devant dans un premier temps verser des loyers avant de devenir propriétaires. Cette partie-là du projet, c'est la filiale de Vosgelis, Néobilis, qui s'en charge.
La commercialisation sur plan a récemment démarré. Selon les surfaces, l'investissement peut évidemment varier, sachant que la mise minimale est estimée à 122 000 €.

Passimag n°2 | 30.04.2024
Mons-en-Barœul : Bioclimatisme
et logements passifs
et logements passifs
l'Agence Matthieu Merlier Architecture (AMMA ) et Verdi ont conçu pour Vilogia, 43 logements passifs parés d'étonnants rideaux occultants. Zoom sur une réalisation expérimentale et critique, guidée de manière exemplaire par les principes bioclimatiques et l'attention portée aux usagers.
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Dans quel contexte les deux immeubles de logements à Mons-en-Barœul ont-ils vu le jour ?
Matthieu Merlier : Ils sont nés d’un appel d’offres lancé en janvier 2019 par le bailleur social Vilogia, appel d’offres lui-même inscrit dans le cadre d’un projet de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). La parcelle concernée hébergeait auparavant une barre de logements du CROUS vétuste et démolie pour redynamiser le quartier. Surtout, elle est située au cœur de la plus grande ZUP des années 1960 au nord de Paris, entre des tours en R+15 et des logements pavillonnaires. À l’échelle de la ville, l’enjeu était donc de ménager une couture urbaine ; à l’échelle du projet, il s’agissait d’interroger le logement social ainsi que le standard passif, notamment du point de vue de l’habitabilité et du confort d’usage.
Comment se matérialisent ces questionnements ?
M.M. : Nous sommes dans le nord de la France ; malgré le réchauffement climatique, l’accès au sud et à la lumière est toujours apprécié. Afin de proposer une qualité de vie maximale, nous nous sommes fixé la contrainte d’orienter l’intégralité des séjours au sud, quelle que soit la typologie des logements. De plus, tous ces séjours sont prolongés par un espace extérieur, un grand balcon, qui confère une réelle sensation de bien-être et fait office de brise-soleil pour l’appartement du dessous.
Et au regard du passif ?
M.M. : Parmi nos réflexions, nous avons beaucoup travaillé sur les dispositifs d’occultation qui, en passif, sont forcément installés à l’extérieur. Or, l’été, quand on doit utiliser ce dispositif, on ne peut plus accéder à son espace extérieur, ce qui est un peu contradictoire. On se retrouve alors souvent avec des équipements malmenés, parce que les gens essaient de se glisser dessous, etc. Pour contourner cette problématique, nous avons déporté les protections solaires grâce au dispositif de rideaux mis en œuvre en façade : même fermés, le locataire continue de profiter de son balcon. Ces rideaux évitent également que les habitants n’installent sur les garde-corps des canisses, lesquelles auraient été néfastes pour les apports de chaleur en hiver…

Livrée au printemps 2023, la résidence Van Der Meersch, labellisée Bâtiment Passif Classique, abrite 43 logements sociaux – allant du T2 au T5 – répartis en deux édifices.
Cette répartition, la maîtrise d’ouvrage ne l’avait pas immédiatement envisagée : “ la fiche de lot était accompagnée d’une étude de faisabilité, avec un gabarit qui s’apparentait à l’implantation de l’ancien bâtiment du CROUS, c’est-à-dire avec des façades orientées est/ouest et un pignon au sud, contextualise Matthieu Merlier, fondateur et gérant de l’agence AMM A. Au fil de nos études, nous nous sommes interrogés sur la capacité d’un tel projet à devenir passif. Dissocier le programme en deux bâtiments permettait d’optimiser les apports solaires sans se tourner vers un épannelage en escalier et les problèmes de ponts thermiques qui vont avec. Nous avons donc pris le parti de proposer deux parallélépipèdes rectangles extrêmement compacts, orientés plein sud. ”
Pour minimiser les masques d’ombrages d’un volume sur l’autre, le bâtiment le plus au sud s’élève en R+4, contre un R+5 pour le second dont le rez-de- chaussée n’accueille aucun logement. Après plusieurs études d’héliodons visant à déterminer les implantations optimales, les résultats sont là. Pour preuve, le PHPP évalue à 36 % les apports solaires passifs de l’immeuble au nord sur le total de ses apports de chaleur.

Un principe familier adapté en passif
Si le système de terrasses avec rideaux en prolongement des séjours n’est pas sans rappeler la méthode Lacaton & Vassal, toute l’audace de l’équipe de Matthieu Merlier réside dans le fait de l’adapter à la conception passive. Réalisés avec du textile de chez Dickson Constant par l’entreprise Isotiss, les occultants participent au confort d’été dans les deux immeubles, mais sans être indispensables. “ Par expérience, nous savons que l’usage peut contraindre les performances du bâtiment, précise l’architecte. Nos calculs sur PHPP ont donc été effectués selon le pire scénario d’usage, en imaginant qu’ils sont fermés l’hiver et ouverts l’été. En réalité, le projet est passif sans les rideaux. ” Comment ? Primo, car les textiles sont ajourés à 25 % pour laisser passer les rayons du soleil, même en janvier. Secundo, car les balcons suffisent à jouer leur rôle de casquette à la belle saison…

Matthieu Merlier : Ils sont nés d’un appel d’offres lancé en janvier 2019 par le bailleur social Vilogia, appel d’offres lui-même inscrit dans le cadre d’un projet de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). La parcelle concernée hébergeait auparavant une barre de logements du CROUS vétuste et démolie pour redynamiser le quartier. Surtout, elle est située au cœur de la plus grande ZUP des années 1960 au nord de Paris, entre des tours en R+15 et des logements pavillonnaires. À l’échelle de la ville, l’enjeu était donc de ménager une couture urbaine ; à l’échelle du projet, il s’agissait d’interroger le logement social ainsi que le standard passif, notamment du point de vue de l’habitabilité et du confort d’usage.
Comment se matérialisent ces questionnements ?
M.M. : Nous sommes dans le nord de la France ; malgré le réchauffement climatique, l’accès au sud et à la lumière est toujours apprécié. Afin de proposer une qualité de vie maximale, nous nous sommes fixé la contrainte d’orienter l’intégralité des séjours au sud, quelle que soit la typologie des logements. De plus, tous ces séjours sont prolongés par un espace extérieur, un grand balcon, qui confère une réelle sensation de bien-être et fait office de brise-soleil pour l’appartement du dessous.
Et au regard du passif ?
M.M. : Parmi nos réflexions, nous avons beaucoup travaillé sur les dispositifs d’occultation qui, en passif, sont forcément installés à l’extérieur. Or, l’été, quand on doit utiliser ce dispositif, on ne peut plus accéder à son espace extérieur, ce qui est un peu contradictoire. On se retrouve alors souvent avec des équipements malmenés, parce que les gens essaient de se glisser dessous, etc. Pour contourner cette problématique, nous avons déporté les protections solaires grâce au dispositif de rideaux mis en œuvre en façade : même fermés, le locataire continue de profiter de son balcon. Ces rideaux évitent également que les habitants n’installent sur les garde-corps des canisses, lesquelles auraient été néfastes pour les apports de chaleur en hiver…

Livrée au printemps 2023, la résidence Van Der Meersch, labellisée Bâtiment Passif Classique, abrite 43 logements sociaux – allant du T2 au T5 – répartis en deux édifices.
Cette répartition, la maîtrise d’ouvrage ne l’avait pas immédiatement envisagée : “ la fiche de lot était accompagnée d’une étude de faisabilité, avec un gabarit qui s’apparentait à l’implantation de l’ancien bâtiment du CROUS, c’est-à-dire avec des façades orientées est/ouest et un pignon au sud, contextualise Matthieu Merlier, fondateur et gérant de l’agence AMM A. Au fil de nos études, nous nous sommes interrogés sur la capacité d’un tel projet à devenir passif. Dissocier le programme en deux bâtiments permettait d’optimiser les apports solaires sans se tourner vers un épannelage en escalier et les problèmes de ponts thermiques qui vont avec. Nous avons donc pris le parti de proposer deux parallélépipèdes rectangles extrêmement compacts, orientés plein sud. ”
Pour minimiser les masques d’ombrages d’un volume sur l’autre, le bâtiment le plus au sud s’élève en R+4, contre un R+5 pour le second dont le rez-de- chaussée n’accueille aucun logement. Après plusieurs études d’héliodons visant à déterminer les implantations optimales, les résultats sont là. Pour preuve, le PHPP évalue à 36 % les apports solaires passifs de l’immeuble au nord sur le total de ses apports de chaleur.

Un principe familier adapté en passif
Si le système de terrasses avec rideaux en prolongement des séjours n’est pas sans rappeler la méthode Lacaton & Vassal, toute l’audace de l’équipe de Matthieu Merlier réside dans le fait de l’adapter à la conception passive. Réalisés avec du textile de chez Dickson Constant par l’entreprise Isotiss, les occultants participent au confort d’été dans les deux immeubles, mais sans être indispensables. “ Par expérience, nous savons que l’usage peut contraindre les performances du bâtiment, précise l’architecte. Nos calculs sur PHPP ont donc été effectués selon le pire scénario d’usage, en imaginant qu’ils sont fermés l’hiver et ouverts l’été. En réalité, le projet est passif sans les rideaux. ” Comment ? Primo, car les textiles sont ajourés à 25 % pour laisser passer les rayons du soleil, même en janvier. Secundo, car les balcons suffisent à jouer leur rôle de casquette à la belle saison…


Vaison-la-Romaine, Mensuel municipal n°287 | 30.04.2024
Vaison-la-Romaine :
la Grand rue, l'identité provençale du XXIe siècle
la Grand rue, l'identité provençale du XXIe siècle
Le projet de rénovation de la Grand rue et de la rue Raspail (qui fait la jonction avec la place Montfort) répond aux enjeux de notre temps : amélioration de l’habitat et de la qualité de vie, adaptation au changement climatique, attractivité économique, attrait touristique... La Ville a su relever tous ces défis tout en préservant l’âme provençale de cette rue où il fait si bon se promener. Voici les grandes lignes de ce réaménagement qui débutera à l’automne prochain.
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Poursuite de la revitalisation du cœur de ville
Les travaux de la Grand rue et de la rue Raspail s’inscrivent dans la stratégie globale de la Ville de revitalisation du centre-ville. C’est une des mesures fortes de cette reconquête, avec les travaux du haut de l’avenue Ferry et les nombreux dossiers traités actuellement dans le cadre de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain (Opah-RU, lire nos précédents magazines). Les objectifs sont :
Engagée dans une démarche d’adaptation au changement climatique, la Ville poursuit son projet de renaturation des espaces urbains. Ce processus passe par la création d’îlots de fraicheur et de végétalisation de l’espace public. Dans la Grand rue, cette adaptation se traduira par de nombreuses réalisations :
Lorsque l’on déambulera dans la Grand rue rénovée, on pourra observer au-dessus de soi le beau ciel bleu de Provence sans obstacle visuel ! En effet, tous les réseaux aériens vont être enfouis au cours de ce chantier.
Un renforcement de la piétonnisation
La Grand rue est actuellement piétonne seulement au plus fort de la période estivale. La volonté de la Ville est de généraliser ce mode de fonctionnement sur une voie très fréquentée par les piétons venant faire des achats ou se rendant au pont romain. Une borne escamotable, plus discrète et plus efficace, remplacera la barrière actuelle.
Une rénovation complète de la voirie
La voie de circulation de la Grand rue, va être totalement reprise en béton désactivé de couleur ocre (comme sur le cours Henri Fabre par exemple) ; avec ses 4 mètres de large, elle permettra le passage des véhicules de secours. La chaussée sera bordée par un dallage clair en pierre (1,30 m de large environ).
Calendrier prévisionnel
Les travaux de rénovation de la Grand rue doivent débuter à l’automne prochain. Le chantier qui va se déplacer du nord au sud (4 coins vers le pont romain), s'étalera sur deux ans environ. La date de début de l’opération, ainsi que sa durée, sont conditionnées par l’importance des découvertes liées au suivi archéologique appliqué à ce chantier.
Les chiffres clés
215 m, longueur de la Grand rue
60 %, part de cofinancement obtenu par la Ville de la part de l’Europe via la Région Sud
Les travaux de la Grand rue et de la rue Raspail s’inscrivent dans la stratégie globale de la Ville de revitalisation du centre-ville. C’est une des mesures fortes de cette reconquête, avec les travaux du haut de l’avenue Ferry et les nombreux dossiers traités actuellement dans le cadre de l’Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat et de Renouvellement Urbain (Opah-RU, lire nos précédents magazines). Les objectifs sont :
- diminuer le nombre de logements vacants en centre-ville, avec l’arrivée sur le marché de nouveaux appartements à destination notamment des jeunes actifs ;
- renforcer l’attractivité commerciale de ce secteur stratégique de la ville ;
- renforcer le caractère agréable du centre-ville, en en faisant un lieu de déambulation pour tous (locaux et visiteurs) ;
- adapter le cœur de ville au changement climatique (lire ci-dessous).
Engagée dans une démarche d’adaptation au changement climatique, la Ville poursuit son projet de renaturation des espaces urbains. Ce processus passe par la création d’îlots de fraicheur et de végétalisation de l’espace public. Dans la Grand rue, cette adaptation se traduira par de nombreuses réalisations :
- mise en place de trois pergolas en bois végétalisées (aux intersections avec les rues Raspail, de l’Ouvèze et du Ventoux) ; l’ombre sera renforcée par la présence de plantes grimpantes.
- création de végétalisations murales, avec la pose d’une trentaine de treillis et la plantation de plantes grimpantes (houblon doré, lierre...)
- installation d’arbres en pot et de jardinières ; les plantes retenues sont adaptées au climat méditerranéen et sont peu gourmandes en eau (immortelle corse, sauge caradonna, thym, romarin, laurier, agave bleu, arbre aux papillons nains, etc.) ; chaque jardinière sera équipée de son propre système de collecte des eaux de pluie ;
- création d’une placette ombragée, avec un banc au pied des escaliers menant vers l’hôpital.
Lorsque l’on déambulera dans la Grand rue rénovée, on pourra observer au-dessus de soi le beau ciel bleu de Provence sans obstacle visuel ! En effet, tous les réseaux aériens vont être enfouis au cours de ce chantier.
Un renforcement de la piétonnisation
La Grand rue est actuellement piétonne seulement au plus fort de la période estivale. La volonté de la Ville est de généraliser ce mode de fonctionnement sur une voie très fréquentée par les piétons venant faire des achats ou se rendant au pont romain. Une borne escamotable, plus discrète et plus efficace, remplacera la barrière actuelle.
Une rénovation complète de la voirie
La voie de circulation de la Grand rue, va être totalement reprise en béton désactivé de couleur ocre (comme sur le cours Henri Fabre par exemple) ; avec ses 4 mètres de large, elle permettra le passage des véhicules de secours. La chaussée sera bordée par un dallage clair en pierre (1,30 m de large environ).
Calendrier prévisionnel
Les travaux de rénovation de la Grand rue doivent débuter à l’automne prochain. Le chantier qui va se déplacer du nord au sud (4 coins vers le pont romain), s'étalera sur deux ans environ. La date de début de l’opération, ainsi que sa durée, sont conditionnées par l’importance des découvertes liées au suivi archéologique appliqué à ce chantier.
Les chiffres clés
215 m, longueur de la Grand rue
60 %, part de cofinancement obtenu par la Ville de la part de l’Europe via la Région Sud

Infos Saint-Martin n°359 | 29.03.2024
Saint-Martin-de-Crau,
une petite ville de demain
avec de grands projets
une petite ville de demain
avec de grands projets
Le 12 mars dernier, la Municipalité a présenté aux Saint-Martinois l'étude de centralité urbaine qui s'inscrit dans le programme Petites Villes de Demain (PVD). Les cabinets Verdi Ingénierie et Neorama, chargés de travailler sur le projet, ont animé la rencontre. Neuf propositions d'action, visant notamment à améliorer les flux urbains, à enrichir le cadre de vie et à créer une nouvelle dynamique dans le cœur de ville, ont été mises en perspective.
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L’objet de cette réunion publique, qui a rassemblé de nombreux habitants à la salle Aqui Sian Bèn, était de présenter le Schéma d’orientations et d’intentions du projet de territoire élaboré dans le cadre du programme PVD. Lancé par le Gouvernement, ce dispositif donne la possibilité aux villes et agglomérations de moins de 20 000 habitants de redynamiser leur bassin de vie. L’objectif pour notre commune, comme l’a rappelé Christophe Laufray dans son discours d’ouverture, est de “ conforter son statut de ville active où il fait bon vivre et respectueuse de l’environnement […]. Ce programme ambitionne de répondre à l’émergence de nouvelle problématique sociale et économique, et de participer à l’atteinte des objectifs de transition écologique, démographique, numérique et de développement. Il doit permettre ainsi d’engager l’évolution de notre ville, pour répondre aux enjeux actuels et futurs. ”
Deux phases clés
Le programme, qui est piloté par la Communauté d'agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM), a été structuré en deux phases. La première, dans laquelle nous nous trouvons encore aujourd'hui, est la phase d'initialisation. Elle a débuté, le 20 avril 2022, par la signature d'une convention d'adhésion. Elle a permis de poser un diagnostic détaillé de notre commune, d'engager trois études approfondies (sur la revitalisation commerciale, la centralité urbaine et le logement), de préparer un plan d'actions pluriannuel et, enfin, d'identifier les ressources mobilisables. Avant de passer à la phase de déploiement, qui devrait être engagée à l'automne, les différentes actions envisagées, ainsi que l'étude sur la centralité urbaine, ont ainsi été dévoilées au public.
Le cabinet Verdi Ingénierie a d'abord mis en exergue les éléments à améliorer ainsi que les champs d'intervention à prioriser : renforcer la trame verte et bleue existante et limiter les ruptures végétales ; conforter et améliorer la mobilité en faisant cohabiter les trois modes de déplacement (automobile, piéton et vélo) ; mettre en réseau les commerces, équipements, espaces publics et habitats via des voies de mobilités douces ; revitaliser l'activité commerciale ; revoir l'aménagement du centre-ville, redéfinir le partage de la route et alléger la circulation automobile afin de réduire durablement les émissions de CO2…
Des projets ambitieux
En partant de cet état des lieux, neuf propositions d’action, illustrées dans un plan guide (voir ci-contre) ont été soumises à la population :
1• Augmenter les continuités d’arbres et connecter les continuités végétales, afin de lutter contre les îlots de chaleur, améliorer le cadre de vie et préparer le territoire au climat de demain.
2• Créer une balade éco-urbaine pour faire découvrir l’identité culturelle, artistique et naturelle au travers des modes de déplacements doux.
3• Mettre en place une circulation à sens unique, potentiellement avenue de la République, rue des Gardians, avenue de Plaisance, rue Alphonse Daudet.
4• Requalifier l’avenue de la République en zone de partage afin notamment de favoriser et de sécuriser les modes de déplacement doux et mettre en valeur les commerces et restaurants.
5• Recomposer le secteur de la Poste afin de créer un lien commercial et convivial entre l’avenue de la République et la Grande Halle.
6• Créer une Halle Gourmande.
7• Créer une place type “ cœur de ville ” au niveau de l’actuel parking des Saules
8• Désimperméabiliser et localiser les parkings situés à 15 minutes à pied du centre-ville afin de limiter le flux de véhicules en centre-ville.
9• Renouveler le quartier du Trident.

Au cours de la présentation, la parole a été donnée aux habitants. Les échanges, animés par les cabinets Neorama et Verdi, ont permis aux citoyens de demander plus de détails concernant telle ou telle proposition. Certaines ont été largement débattues, en particulier à propos de la mise en sens unique des voies. Les intervenants ont rappelé que ces actions étaient des orientations et qu'elles étaient susceptibles d'être modifiées ou retirées, au fur et à mesure de l'avancée de la réflexion collective. Les étapes à venir affineront ce projet, qui dessinera le futur de la ville.
Deux phases clés
Le programme, qui est piloté par la Communauté d'agglomération Arles Crau Camargue Montagnette (ACCM), a été structuré en deux phases. La première, dans laquelle nous nous trouvons encore aujourd'hui, est la phase d'initialisation. Elle a débuté, le 20 avril 2022, par la signature d'une convention d'adhésion. Elle a permis de poser un diagnostic détaillé de notre commune, d'engager trois études approfondies (sur la revitalisation commerciale, la centralité urbaine et le logement), de préparer un plan d'actions pluriannuel et, enfin, d'identifier les ressources mobilisables. Avant de passer à la phase de déploiement, qui devrait être engagée à l'automne, les différentes actions envisagées, ainsi que l'étude sur la centralité urbaine, ont ainsi été dévoilées au public.
Le cabinet Verdi Ingénierie a d'abord mis en exergue les éléments à améliorer ainsi que les champs d'intervention à prioriser : renforcer la trame verte et bleue existante et limiter les ruptures végétales ; conforter et améliorer la mobilité en faisant cohabiter les trois modes de déplacement (automobile, piéton et vélo) ; mettre en réseau les commerces, équipements, espaces publics et habitats via des voies de mobilités douces ; revitaliser l'activité commerciale ; revoir l'aménagement du centre-ville, redéfinir le partage de la route et alléger la circulation automobile afin de réduire durablement les émissions de CO2…
Des projets ambitieux
En partant de cet état des lieux, neuf propositions d’action, illustrées dans un plan guide (voir ci-contre) ont été soumises à la population :
1• Augmenter les continuités d’arbres et connecter les continuités végétales, afin de lutter contre les îlots de chaleur, améliorer le cadre de vie et préparer le territoire au climat de demain.
2• Créer une balade éco-urbaine pour faire découvrir l’identité culturelle, artistique et naturelle au travers des modes de déplacements doux.
3• Mettre en place une circulation à sens unique, potentiellement avenue de la République, rue des Gardians, avenue de Plaisance, rue Alphonse Daudet.
4• Requalifier l’avenue de la République en zone de partage afin notamment de favoriser et de sécuriser les modes de déplacement doux et mettre en valeur les commerces et restaurants.
5• Recomposer le secteur de la Poste afin de créer un lien commercial et convivial entre l’avenue de la République et la Grande Halle.
6• Créer une Halle Gourmande.
7• Créer une place type “ cœur de ville ” au niveau de l’actuel parking des Saules
8• Désimperméabiliser et localiser les parkings situés à 15 minutes à pied du centre-ville afin de limiter le flux de véhicules en centre-ville.
9• Renouveler le quartier du Trident.

Au cours de la présentation, la parole a été donnée aux habitants. Les échanges, animés par les cabinets Neorama et Verdi, ont permis aux citoyens de demander plus de détails concernant telle ou telle proposition. Certaines ont été largement débattues, en particulier à propos de la mise en sens unique des voies. Les intervenants ont rappelé que ces actions étaient des orientations et qu'elles étaient susceptibles d'être modifiées ou retirées, au fur et à mesure de l'avancée de la réflexion collective. Les étapes à venir affineront ce projet, qui dessinera le futur de la ville.

Construction 21 | 26.03.2024 | Eric Larrey
Réduction des ICU sur Paris entre 2020 et 2023
8,8 % de réduction de la surface des îlots de chaleur sévères de Paris entre 2020 et 2023. On peut y voir le résultat probant d’une stratégie de végétalisation et de renaturation ou s’inquiéter qu’à ce rythme, il faille 30 ans pour tous les résorber. Si la nature n’a pas la même échelle de temps que celle de nos attentes, ce résultat encourageant peut stimuler nos efforts à tous.
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Ouest France | 23.03.2024
Parthenay : Une nouvelle bâche pour que l'eau coule
de source au robinet
de source au robinet
En créant une nouvelle réserve d'eau potable de 1 400 m3, le Syndicat Mixte des eaux de la Gâtine peaufine son maillage du territoire. Et assure le transport de l'eau dans des conditions optimums d'est en ouest et du nord au sud de Parthenay.
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Mise en service à l’été dernier, la toute nouvelle bâche de stockage d’eau potable de Parthenay a été officiellement inaugurée ce vendredi 22 mars 2024. Un temps fort pour le Syndicat Mixte des eaux de la Gâtine (SMEG) qui œuvre depuis des années pour assurer la meilleure distribution d’eau potable possible dans toutes les communes qu’elle dessert.

La nouvelle réserve d’eau potable a été inaugurée ce vendredi 22 mars.
“ Cette bâche qui peut contenir 1 400 m³ d’eau potable vient compléter l’ancienne, située juste à côté et qui date de 1982 ”, rapporte Philippe Albert, président dudit Syndicat. “ Avec cette nouvelle réserve, la pression d’eau au robinet a été nettement améliorée, notamment dans le secteur de Châtillon-sur-Thouet. ”

Philippe Albert, président du Syndicat des eaux de Gâtine.
Dans cette commune, deux entreprises sont plus particulièrement gourmandes en eau potable : la Caveb d’un côté et, de l’autre, la Blanchisserie de l’Adapei localisée sur la RN 149, à la sortie de Parthenay en direction de Bressuire.
Une opération d’envergure
Au-delà de la simple distribution de l’eau, cette nouvelle bâche va faciliter aussi les travaux à effectuer sur l’ancienne construite en 1982 et qui contient 1 000 m³ d’eau.
“ Auparavant, c’était impossible de les réaliser sans couper l’eau ”, explique Anne-Lise Autret de la société VERDI, maître d’œuvre de cette opération d’envergure, qui précise : “ Il n’était pas possible de construire un château d’eau sur ce site. Il n’y avait pas l’espace suffisant. ”

Sur la terrasse de la réserve d’eau en service depuis juillet de l’été dernier. Elle côtoie celle construite en 1982.
“ Si nous avions dû le faire, nous l’aurions construit il y a de nombreuses années, en un lieu plus élevé… ”, ajoute Philippe Albert. Saint-Martin-sur-Fouilloux par exemple. “ Un château d’eau existe déjà à Mazières-en-Gâtine. ”
Des aides
Les deux réserves d’eau de la ZAC des Loges, connectées à un nouveau système de pompage permettent de traiter deux millions de m³ d’eau potable à l’année.
“ Un réservoir, c’est 12 heures d’autonomie en eau. ” Le site peut pousser dans les canalisations jusqu’à “ 5 000 m³ par jour en moyenne l’hiver et 9 000 l’été ”. Autant d’eau traitée en amont pour qu’elle devienne potable. Elle est puisée dans le Cesbron et à la Touche-Poupard.
770 870,79 € ont été investis dans la construction de cette bâche. Sur cette enveloppe globale, 183 600 € parviennent de l’Agence de l’eau Loire Bretagne ; 154 336 € du Conseil départemental des Deux-Sèvres ; 172 906 € de la préfecture des Deux-Sèvres via la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local) et 260 028,79 € du Syndicat Mixte des eaux de la Gâtine.
Le chiffre : 27 448 abonnés
Le SMEG compte (chiffre 2022), 27 448 abonnés à l’eau potable. Le Syndicat transporte jusqu’aux compteurs quelque 3 750 415 m3 d’eau via 2 007 km de réseaux et 21 réservoirs.
À savoir : un peu des eaux de Gâtine au Togo
Depuis 2018, le Syndicat Mixte des eaux de la Gâtine vient en aide à des associations locales qui œuvrent pour l’arrivée de l’eau potable dans certaines contrées du Togo.
“ Jusqu’à une période récente ”, explique Philippe Albert, président du Syndicat Mixte des eaux de Gâtine, “ nous versions des subventions à des associations. Aujourd’hui, par leur intermédiaire, nous finançons directement les projets sur place. ”
L’enveloppe a été considérablement augmentée. Les chiffres des concrétisations depuis 2018 parlent d’eux-mêmes.
Nombre de création/réhabilitation de puits : 10.
Nombre de création/réhabilitation de forages : 36.
Linéaire de canalisation : 8,5 km.
Nombre de création de bornes-fontaines : 29.
Nombre de construction de châteaux d’eau : 2.

Inauguration d’une fontaine au Togo grâce aux aides du SMEG.

La nouvelle réserve d’eau potable a été inaugurée ce vendredi 22 mars.
“ Cette bâche qui peut contenir 1 400 m³ d’eau potable vient compléter l’ancienne, située juste à côté et qui date de 1982 ”, rapporte Philippe Albert, président dudit Syndicat. “ Avec cette nouvelle réserve, la pression d’eau au robinet a été nettement améliorée, notamment dans le secteur de Châtillon-sur-Thouet. ”

Philippe Albert, président du Syndicat des eaux de Gâtine.
Dans cette commune, deux entreprises sont plus particulièrement gourmandes en eau potable : la Caveb d’un côté et, de l’autre, la Blanchisserie de l’Adapei localisée sur la RN 149, à la sortie de Parthenay en direction de Bressuire.
Une opération d’envergure
Au-delà de la simple distribution de l’eau, cette nouvelle bâche va faciliter aussi les travaux à effectuer sur l’ancienne construite en 1982 et qui contient 1 000 m³ d’eau.
“ Auparavant, c’était impossible de les réaliser sans couper l’eau ”, explique Anne-Lise Autret de la société VERDI, maître d’œuvre de cette opération d’envergure, qui précise : “ Il n’était pas possible de construire un château d’eau sur ce site. Il n’y avait pas l’espace suffisant. ”

Sur la terrasse de la réserve d’eau en service depuis juillet de l’été dernier. Elle côtoie celle construite en 1982.
“ Si nous avions dû le faire, nous l’aurions construit il y a de nombreuses années, en un lieu plus élevé… ”, ajoute Philippe Albert. Saint-Martin-sur-Fouilloux par exemple. “ Un château d’eau existe déjà à Mazières-en-Gâtine. ”
Des aides
Les deux réserves d’eau de la ZAC des Loges, connectées à un nouveau système de pompage permettent de traiter deux millions de m³ d’eau potable à l’année.
“ Un réservoir, c’est 12 heures d’autonomie en eau. ” Le site peut pousser dans les canalisations jusqu’à “ 5 000 m³ par jour en moyenne l’hiver et 9 000 l’été ”. Autant d’eau traitée en amont pour qu’elle devienne potable. Elle est puisée dans le Cesbron et à la Touche-Poupard.
770 870,79 € ont été investis dans la construction de cette bâche. Sur cette enveloppe globale, 183 600 € parviennent de l’Agence de l’eau Loire Bretagne ; 154 336 € du Conseil départemental des Deux-Sèvres ; 172 906 € de la préfecture des Deux-Sèvres via la DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local) et 260 028,79 € du Syndicat Mixte des eaux de la Gâtine.
Le chiffre : 27 448 abonnés
Le SMEG compte (chiffre 2022), 27 448 abonnés à l’eau potable. Le Syndicat transporte jusqu’aux compteurs quelque 3 750 415 m3 d’eau via 2 007 km de réseaux et 21 réservoirs.
À savoir : un peu des eaux de Gâtine au Togo
Depuis 2018, le Syndicat Mixte des eaux de la Gâtine vient en aide à des associations locales qui œuvrent pour l’arrivée de l’eau potable dans certaines contrées du Togo.
“ Jusqu’à une période récente ”, explique Philippe Albert, président du Syndicat Mixte des eaux de Gâtine, “ nous versions des subventions à des associations. Aujourd’hui, par leur intermédiaire, nous finançons directement les projets sur place. ”
L’enveloppe a été considérablement augmentée. Les chiffres des concrétisations depuis 2018 parlent d’eux-mêmes.
Nombre de création/réhabilitation de puits : 10.
Nombre de création/réhabilitation de forages : 36.
Linéaire de canalisation : 8,5 km.
Nombre de création de bornes-fontaines : 29.
Nombre de construction de châteaux d’eau : 2.

Inauguration d’une fontaine au Togo grâce aux aides du SMEG.

If Saint-Étienne | 11.03.2024
Bonson : Imaginer un vrai centre-ville d'ici 2040
Comment imaginer une véritable centralité pour la petite ville forézienne d'ici 15 ans ? Pour y répondre, la commune de Bonson, appuyée financièrement par son intercommunalité Loire Forez et Epora, a confié au groupement Verdi Ingénierie/Onnix, une étude urbaine pour repenser son centre-ville. Une démarche participative, associant les usagers, a été inaugurée via une balade urbaine.
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Quelques centaines d’habitants au lendemain de la Guerre, 4 331 en 2021… Après une période de stagnation dans les années 1990-début 2000, le village devenu petite ville qu’est Bonson a vu sa démographie repartir à la hausse ces dernières années. Et comme souvent, ce changement d’échelle, typique de la périurbanisation du sud Forez, ne s’est pas accompagné de la constitution d’une centralité propre à l’identifier, à fédérer ses habitants.

Le périmètre d’étude comprend cinq points clés du centre-ville.
C’est pour imaginer son centre-ville de demain, relever le défi d’“ un lieu plus vert, plus accessible, plus dynamique ” que la commune de Bonson, appuyée par son intercommunalité Loire Forez, a engagé le groupement rhodanien Verdi Ingénierie – Onnix. Un défi participatif. Début mars, une quarantaine de Bonsonnais, riverains et commerçants du centre-ville, ont ainsi répondu présents à l’invitation de la municipalité. Accompagnés d’Amélie Leguay, cheffe de projet pour Verdi, et d’élus, ils ont parcouru les cinq secteurs clés du périmètre d’étude, échangeant sur leurs besoins et aspirations pour leur cadre de vie.

Une synthèse de l’étude… en BD
“ Est-ce que la place de la mairie est un lieu de rendez-vous ? ” ; “ Les mobiliers urbains présents sont-ils adéquats ? ” ; “ Pratiquez-vous le covoiturage ici ? ”. Autant de questions qui ont permis de dresser un premier état des lieux, nourri par les observations et les suggestions des participants. “ C’est à vous d’imaginer la ville de demain ”, leur a rappelé Marcel Giacomel, adjoint municipal de Bonson chargé de l’aménagement, soulignant l’importance de cette phase de concertation pour construire un projet urbain en phase avec les attentes des citoyens. Cette balade urbaine est donc la première pierre d’un travail global de projet urbain, engagé par Loire Forez et cofinancé, aussi, par Epora, pour un montant total de 34 000 €.

L’étude urbaine s’étalera sur une année et permettra de définir les orientations d’aménagement du centre-ville d’ici 2040, en matière d’espaces publics, d’habitat et de commerces. Afin de rendre accessible le contenu de l’étude à tous, une bande dessinée sera réalisée par l’artiste lyonnaise Eloïse Vanhouteghem. “ L’idée est de vulgariser les termes techniques et de les illustrer pour une meilleure compréhension ”, précise celle-ci. La première planche de la BD sera diffusée en version numérique courant avril.