Le Progrès | 02.06.2021
Le projet de requalification de la rue de Gaulle remanié
À la suite de la rencontre du 21 octobre dernier, les habitants avaient émis des remarques et/ou suggestions concernant la requalification de leur rue. Marc Lopez, chef de projet du cabinet d’ingénierie Verdi, a donc fait deux autres propositions.
 
Dans la version initiale du projet de requalification de la rue Charles de Gaulle, il était prévu, en partant de la rue Wladimir-Gagnueur, côté droit en montant, un trottoir surélevé de 1,40 m de largeur puis une piste cyclable double sens de 2,50 m, un espace végétalisé, une chaussée carrossable de 6 m de largeur puis enfin un nouveau trottoir de 1,40 m. À la première réunion, les habitants faisaient judicieusement remarquer que la piste cyclable serait plus utile de l’autre côté de la rue, sur le côté gauche montant, permettant ainsi de desservir en toute sécurité le futur Ehpad, la nouvelle école, le centre médico-social, la gendarmerie et le cinéma.

Marc Lopez a donc présenté deux nouvelles versions. Une version 2 où, toujours dans le sens droit montant, on retrouve un trottoir de 1,40 m puis un espace végétalisé, une chaussée de 6 m, une piste cyclable de 2,50 m et un trottoir de 1,40 m. Cette version 2 présente l’inconvénient de supprimer l’esprit promenade initié par l’ensemble végétalisé et d’instaurer un espace trop minéral composé du trottoir, de la piste cyclable et de la chaussée, tous côte à côte.

Conserver l’esprit initial
Le cabinet Verdi a donc travaillé sur une version nommée 1 bis. Celle-ci est en fait le miroir parfait de la version 1. En effet, le trottoir, la piste cyclable et l’espace végétalisé se retrouvent cette fois sur le côté gauche montant. Et après la route, l’espace se termine par un trottoir sur le côté droit, devant les maisons. Cette version 1 bis permet de conserver l’esprit initial et permet une sécurité accrue pour les riverains désirant sortir de chez eux en voiture. Cette version 1 bis semble aussi remporter la majorité des suffrages des riverains.

D’autre part, certains riverains s’inquiétaient de la vitesse des véhicules sur cette artère importante de Poligny. La vitesse sera donc limitée à 30 km/h et elle sera abaissée à 20 km/h sur quatre plateaux surélevés prévus au niveau de la rue Lacuzon, vers la nouvelle école, vers la gendarmerie et au niveau du petit rond-point en haut de la rue Charles-de-Gaulle.

Les travaux devraient démarrer début 2022. Mais auparavant, des travaux d’assainissement seront effectués avec la création d’un réseau séparatif, car actuellement toutes les eaux s’évacuent dans un seul et même tuyau. Une réunion avec les riverains sera organisée sur site au mois de septembre.
Le Midi Libre | 02.06.2021
Les délibérations du conseil municipal du jeudi 27 mai…
S’agissant des questions liées à l’aménagement et à l’environnement, le conseil s’est prononcé sur le choix du cabinet d’études pour mener la modification et la révision du PLU (Plan local d’urbanisme), la société Verdi Ingénierie a été retenue.
 
VOIR PLUS    
Le Courrier Picard | 27.05.2021
Avec la nouvelle déviation ouest, 2,57 minutes suffisent pour contourner la ville
Le « Courrier picard » a roulé sur la déviation ouest toute neuve, qui sera ouverte aux voitures et camions ce vendredi 28 mai. Annoncée voilà 17 ans, cette voie de 3,2 kilomètres accumule les dispositifs innovants. Visite en photos.
 
Il suffit de 2 minutes et 57 secondes, chronomètre en main, pour passer du Mont Renaud à la sortie de Noyon en direction de Roye : à 80 km/h, la déviation ouest permettra dès aujourd’hui aux conducteurs de dire adieu aux sempiternels embouteillages de la route de Paris à la rue du Faubourg-d’Amiens. Le Courrier picard a pu « visiter » ses 3,2 km, ce jeudi 27 mai, avant son ouverture prévue dans l’après-midi de ce vendredi 28 mai. Et un constat s’impose : elle a des allures de « route de campagne », malgré la présence de la ville à ses bords, grâce notamment à deux merlons qui la masquent partiellement à hauteur de Larbroye et, d’ici quelques mois, aux haies dont la plantation est prévue à l’automne prochain, le long du tracé. « Demain, quand il y aura tous les végétaux, cette déviation sera transparente », assure un représentant du Département.

Quatorze entrées vers les champs ont été aménagées pour satisfaire les agriculteurs, dont les négociations avec le maître d’ouvrage, le Conseil départemental, ont été moins houleuses qu’escompté.


1. La déviation ouest, ici en descendant vers le Mont Renaud (le château est au fond à gauche), est censée accueillir 5 000 véhicules par jour en 2025. Cinq mares de 500 m² au total, à Noyon et Vauchelles, seront créées pour compenser la perte de zones humides.


2. Ces palissades ont été posées de chaque côté pour obliger les chiroptères, comme l’indiquent les emblèmes noirs, à prendre de la hauteur avant de franchir la déviation au moment de leurs chasses dans les zones humides du contrebas. Cela leur évite de se faire faucher.


3. L’un des deux ouvrages d’art de la déviation permet au ru descendant de Larbroye de passer dessous sans subir la moindre modification de son cours. «Dans les années 90, on se contentait encore de petites canalisations. Mais cela ne permettait pas la continuité écologique», plaide le Département.


4. Le marquage au sol en relief, dit VNTP, pour «visible de nuit par temps de pluie», a été choisi pour améliorer la sécurité. De chaque côté de la chaussée, des bandes revêtues de gravillons ont aussi été aménagées afin d’éviter les dérapages.


5. Le pont enjambant la route départementale entre Noyon et Larbroye a été conçu de façon ouverte et «aéré» afin de ne pas rompre la vue. La voie douce aménagée par le Pays noyonnais en 2013, pour les cyclistes et les marcheurs, passe en dessous.


6. Le maintien de la vue sur la cathédrale a été l’une des contraintes imposées au Département par l’architecte des bâtiments de France (ABF), représentant du ministère de la Culture. Elle apparaît notamment à hauteur de Vauchelles.

Le Républicain Lorrain | 22.05.2021
Savez-vous pourquoi l’eau de Metz sent la javel ?
Faites couler l’eau du robinet et servez-vous un bon verre d’eau. C’est mieux que d’acheter des bouteilles en plastique ! Mais certains jours, l’eau plate de Metz sent la javel. Pas terrible comme goût ! D’ici l’été 2022, ça devrait s’arranger. On vous explique tout.
 
Il fait chaud cet après-midi à Ancy-sur-Moselle. Au robinet, on se sert un grand verre d’eau. Mais l’odeur de javel est plus forte que d’habitude. Pas très agréable comme goût…

C’est le problème de l’eau de la région messine. Son côté chloré plus ou moins fort selon les jours gâche parfois le plaisir du rafraîchissement. La raison ? La ressource provient essentiellement d’eau de surface. « L’usine de production d’eau potable de Moulins-lès-Metz utilise à 75 % l’eau du Rupt-de-Mad », explique Sébastien Desanlis, gérant de la Société Mosellane des Eaux (SME, filiale de Veolia) sur le territoire Metz-Thionville.

Les autres sources sont l’eau de Gorze et les eaux souterraines des nappes alluviales de la Moselle qui alimentent les champs captants de Metz-Sud. Ces dernières, plus « propres » sont plus faciles à traiter.
Une rivière en revanche est « chargée en impuretés organiques, telles que les résidus de végétaux ou de feuille » ou des animaux morts en décomposition.


L’eau de Metz provient à 75 % du Rupt-de-Mad qui est une eau de surface donc chargée en composés organiques qui nécessite aujourd’hui d’ajouter de la javel à la sortie de l’usine de traitement.

Depuis longtemps, l’ARS (Agence régionale de santé) alerte le Syndicat des eaux de la région messine (SERM) : le taux de matière organique des eaux brutes avant traitement est trop haut. « Le COT, (carbone organique total) dépasse régulièrement le seuil recommandé », confirme Sébastien Desanlis.

Une distribution via 1 800 km de réseaux
Plus ce taux est élevé, plus il faut ajouter de javel dans l’eau pour assurer sa désinfection. « La réaction entre le chlore et la matière organique créée des sous-composés qui génèrent l’odeur de chlore dans l’eau », détaille le gérant de la SME.

La javel est injectée à la sortie de l’usine de Moulins-lès-Metz. Cependant, « il s’agit de garder un résiduel désinfectant dans l’eau pour assurer sa qualité » dans l’ensemble du réseau de distribution. L’eau chemine dans des canalisations sur plus de 1 800 km et reste stockée dans des réservoirs pour alimenter 240 000 habitants. “Sans javel, un biofilm peut se former qui est en mesure de dégrader la qualité bactériologique de l’eau”, poursuit notre interlocuteur.


L’ARS signale depuis de nombreuses années le trop fort taux de COT de l’eau brute traitée par l’usine de Moulins de la Mosellane des Eaux de la Mosellane des Eaux. Des travaux ont démarré en septembre pour réaliser une unité de décantation capable de traiter la matière organique.

« On n’injecte pas la totalité de la javel au début - les premiers servis auraient une odeur de chlore très forte -. Sur tout le réseau, il y a des points de rechlorage ». Cela explique pourquoi certains habitants, ceux qui sont servis juste après ce point de rechlorage, sentent davantage le chlore que d’autres. « Il y a aussi d’autres paramètres comme la pression, le transport qui rentrent en compte », nuance Sébastien Desanlis.

Du charbon pour laver l’eau !
Bonne nouvelle, le goût de l’eau devrait s’arranger bientôt ! Des travaux sont en cours à l’usine de traitement de Moulins-lès-Metz pour réaliser une nouvelle unité de décantation où le charbon actif va traiter le carbone organique et les perturbateurs endocriniens. « Cela aura pour conséquence d’abattre la matière organique. On aura moins besoin de chlorer l’eau à la sortie de l’usine. Cela ne peut qu’améliorer son goût ! » Cette installation devrait fonctionner à partir de l’été 2022. D’ici là, on évitera d’acheter des bouteilles en plastique acheminées en camion dans les supermarchés.
Si l’eau de Metz se présente au robinet avec son petit goût de javel, il suffit de la carafer et de la mettre au frigo. Elle sera excellente !
VOIR PLUS    
actu.fr | 21.05.2021
La Com'com du Vexin Normand prend soin de ses voiries communales
À l'image de Villers-en-Vexin, la Com'com du Vexin Normand accompagne les communes pour la réhabilitation de leurs voiries. Cela représente 1,47 million d'euros en 2021.
 
VOIR PLUS    
Le Moniteur | 16.04.2021
Colombes : Le stade Yves-du-Manoir se transforme pour les JO
Construit pour les Jeux olympiques de 1924, le stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes, accueillera les épreuves de hockey sur gazon lors des JO de 2024.
Le département des Hauts-de-Seine, maître d'ouvrage des équipements pérennes nécessaires au déroulement des compétitions, profite de cette opportunité pour réorganiser les 18 ha du site et améliorer l'offre aux usagers (scolaires, clubs, sportifs professionnels).

D'un montant de 80 M€ TTC, le programme de travaux comprend deux volets : la réhabilitation (en loi MOP) de la tribune historique de 1 000 places avec l'Atelier Dutrevis et le bureau d'études OTE comme maîtres d'œuvre ; et la construction de deux bâtiments de 7 500 m2 au total ainsi que la création de nombreux terrains de sport et d'un anneau d'athlétisme dans le cadre d'un marché global de performance attribué au groupement Léon Grosse. Celui-ci inclut Celnikier & Grabli Architectes, Olgga Architectes, MC Paysage, les BET Verdi et Eléments, et l'entreprise Cram pour l'exploitation et la maintenance des installations (sept ans).
« Les deux bâtiments abriteront notamment des vestiaires, les uns desservant les quatre terrains de football et les trois de rugby, les autres les deux terrains de hockey sur gazon [de couleur bleue, NDLR] et des tribunes, de 300 places pour le rugby et de 1 000 places pour le hockey. Olgga a conçu le bâtiment B et notre agence le A, qui comprendra aussi des bureaux pour la Fédération française de hockey », décrit l'architecte Jacob Celnikier.

Socle en béton inondable.
Le site étant classé en zone rouge du Plan de prévention du risque inondation (PPRi), le cahier des charges prévoyait des bâtiments sur pilotis avec les vestiaires à l'étage. « Cette option-là ne nous a pas paru très fonctionnelle au regard de la forte fréquentation des équipements par les scolaires. Nous avons donc proposé, après nous être assurés que c'était possible, d'installer les vestiaires en rez-de-chaussée, dans un socle en béton qui ne sera pas détérioré en cas de montée exceptionnelle des eaux. Le maître d'ouvrage a accepté », explique l'architecte. A partir du premier niveau, la structure des bâtiments sera en bois.

Les architectes et la paysagiste, Muriel Consigny, ont aussi recomposé la plaine des sports. « Nous avons veillé à ce que tous les terrains soient orientés nord-sud et les avons regroupés au milieu du site afin de créer une lisière paysagère autour du stade, et, par là même, retrouver un peu de biodiversité. Car les terrains, occupés entre huit et dix heures par jour, devront être synthétiques », poursuit Jacob Celnikier. Le permis de construire vient d'être déposé. Les travaux démarreront en 2022 après une phase de démolition, en vue d'une livraison fin 2023.
Echo de la Lys | 15.04.2021
Les travaux du parvis de l'église et du presbytère sont terminés
Trois phases étaient programmées. La première concernait le parvis de l'église. La deuxième était la rénovation des abords de l'église. Enfin, la troisième s'est attardée sur le parvis du presbytère.
Echo de la Lys | 15.04.2021 | Camille Janik

Les ouvriers avaient démarré mi-novembre. Les travaux ont été réceptionnés par Franck Hannebicq, maire, ce mercredi 14 avril.
Trois phases étaient programmées. La première concernait le parvis de l'église. La deuxième était la rénovation des abords de l'église. Enfin, la troisième s'est attardée sur le parvis du presbytère.
Désormais, des pavés plats sont installés sur le parvis de l'église, un jardin à la française a été planté devant le presbytère, des bancs et des massifs ont pris place autour de l'édifice religieux, le stationnement est désormais interdit devant l'église au niveau de la route départementale. Enfin, la maison en face de l'école Sainte-Thérèse a été rachetée par la Municipalité pour l'euro symbolique. Elle a été détruite, pour aérer le secteur et une grille a été posée.

Mise en valeur
Les travaux ont été réalisés par la société Colas et par Idverde pour les espaces verts. Le cabinet Verdi est également intervenu. Nous avons obtenus 70 % de subventions ” explique le maire. Avec des financements du Département, de l'Agglomération et de la Fédération départementale d'énergie (FDE), sur un montant total de 257 667,29 €HT.
Nous sommes ravis de ces travaux ça change tout le village et met en valeur notre centre-bourg. Nous n'avons que des bons retours de la population. Certains viennent même s'y promener le dimanche. Ce n'est que du positif ” conclut Franck Hannebicq.
Le Moniteur | 14.04.2021
L'Etat donne le feu vert pour les travaux de la première tranche du canal Seine-Nord
L’arrêté valant autorisation environnementale signé lundi 12 avril porte sur la partie sud du canal, qui s’étend sur 18,6 km dans le département de l’Oise, depuis la confluence (Compiègne) entre l’Oise et l’Aisne jusqu’à Passel.
Les travaux de la première tranche du canal Seine-Nord, projet pharaonique qui doit relier la Seine au réseau fluvial de l'Europe du Nord d'ici à 2028, vont pouvoir commencer, dans l'Oise, a indiqué mercredi 14 avril la préfecture qui a donné son feu vert environnemental.

L’arrêté préfectoral de l'Oise valant autorisation environnementale signé le 12 avril "porte sur le secteur 1, la partie sud du canal Seine-Nord Europe, qui s’étend sur 18,6 km dans le département de l’Oise, depuis la confluence (Compiègne) entre l’Oise et l’Aisne jusqu’à Passel", précise la préfecture de région dans un communiqué.

"Au terme de 2 ans d’instruction, cette autorisation environnementale permet ainsi d’autoriser le lancement des travaux du canal Seine-Nord Europe", ajoute-t-elle, insistant sur deux avis favorables déjà rendus: celui de la commission d'enquête publique à l’automne 2020 et celui du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques en mars 2021.

Vont pouvoir débuter notamment "la modification du lit de la rivière Oise et les aménagements environnementaux prévus au titre des mesures de réduction et de compensation".

Début des travaux au printemps
Les travaux "s’engageront progressivement à partir de ce printemps (...) avant des travaux plus conséquents à partir de l’automne", affirme dans un communiqué la Société du canal Seine-Nord Europe, maître d’ouvrage. Ils consisteront en l’aménagement de l’Oise puis d’un nouveau canal entre Compiègne et Ribécourt-Dreslincourt, en l’élargissement du canal actuel jusque Passel, en la construction d’une écluse, de 3 quais de transbordement et de 7 franchissements routiers.

"Sur ce secteur de 18,6 kilomètres dans l’Oise, les aménagements environnementaux comprennent 391 ha de sites écologiques créés et restaurés. Le chantier de ces aménagements a d’ores et déjà commencé" depuis 2017, précise l'établissement public local, dont le conseil de surveillance est présidé par Xavier Bertrand (ex-LR), président du conseil régional des Hauts-de-France.

Dans un rapport publié le 16 juin 2020, la Cour des comptes européenne s'était émue que les coûts du projet aient "pratiquement triplé", pour s'établir à 4,97 milliards d'euros, l'un des auteurs estimant que le projet "ne sera pas mené à bien dans son intégralité d'ici à 2030" et que "le promoteur a retenu des hypothèses de trafic trop optimistes".
Pensé depuis les années 1980, le canal à grand gabarit doit relier l’Oise au canal Dunkerque-Escaut (Nord), soit 107 km pour 4,5 m de profondeur, et devrait pouvoir accueillir des bateaux "pouvant contenir 4 400 tonnes de marchandises", selon la société du canal.