
La Lettre du Bonnevalais | 29.01.2022
Ne rien négliger pour vous distribuer une eau de qualité
Pour assumer au mieux la compétence eau, la Communauté de Communes met les petits plats dans le grand afin de distribuer une eau de qualité, en misant sur la performance à travers l'usine de Méroger et son réseau.
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Depuis que la Communauté de Communes est née, tout a été mis en œuvre pour vous distribuer une eau de qualité. Dans une région où il est impératif de concilier une agriculture performante mais raisonnée, l’accent a été mis sur l’interconnexion des réseaux et la sécurisation de l’approvisionnement, d'où la construction d'une usine de dénitrification de Méroger, à Bonneval, sur la route de Sancheville. Dans le cadre de la loi, la Communauté de Communes travaille actuellement à un Plan de Gestion Sanitaire de l’Eau (PGSE), en lien avec les recommandations de l'Organisme Mondial de la Santé (OMS).
Ce plan, qui est une obligation, doit prendre en compte tout ce qui est mis en œuvre localement pour assurer une ressource en eau de qualité, de la production à la distribution. Toutes les étapes sont ainsi analysées afin de prévenir tout risque, en lien avec l'ARS (Agence Régionale de Santé). Production, évaluation, anticipation, ce document d’une vingtaine de pages est en cours d’élaboration. « Ce travail qui permet d’évaluer notre action sera notre priorité 2022. C'est d'ailleurs une obligation légale », atteste Jean-Marc Vanneau, vice-président de la Communauté de Communes en charge de l’eau.
Aujourd'hui, sur le territoire du Bonnevalais, les efforts sont en train de payer puisque 65 % des réseaux sont interconnectés, et l'usine de Méroger travaille à doubler sa capacité afin de produire une eau de qualité en quantité suffisante. Dans le Bonnevalais, rien n'est laissé au hasard pour assurer la ressource en eau. Un enjeu qui devient vital d’où la nécessité de réhausser en permanence son niveau de service.
Doubler la capacité de notre usine
Jean-Marc Vanneau, vice-président en charge de l’eau
Quels sont vos grands chantiers pour l’année qui s’ouvre ?
Il s’agit pour nous d’assumer la distribution dans de nouvelles communes. Très concrètement en 2023, ce sera Moriers et le Gault-Saint-Denis, et en 2024, Bouville, Alluyes et Montboissier. Pour cela, il nous faut doubler la capacité de notre usine de production de Méroger, qui passera de 2 500 m3 à 5 000 m3 jour. Elle va être équipée, à cet effet, de nouveaux filtres en résine et en charbon. Le coût est de 600 000 euros et les travaux débuteront au second semestre.
Ce ne sont pas les seuls investissements pour cette usine ?
En effet, afin d’assumer complétement la compétence eau, onze agents travaillent désormais sur le site, et de nouveaux bureaux étaient à prévoir. Par ailleurs, suite à des infiltrations consécutives aux orages, la toiture doit être revue.
Sur l’ensemble du réseau, prévoyez-vous également de revoir la distribution ?
Après les travaux d’interconnexion, le réseau de distribution est aussi à consolider. Une étude conduite par le cabinet Verdi nous a révélé trop de fuites, ce que nous appelons des réseaux fuyants. Par secteur, nous allons reprendre les canalisations défectueuses à raison de cinq secteurs par an. Parallèlement, nous avons comme ambition de renouveler un millier de compteurs chaque année afin de systématiser le télérelevage.
Ce plan, qui est une obligation, doit prendre en compte tout ce qui est mis en œuvre localement pour assurer une ressource en eau de qualité, de la production à la distribution. Toutes les étapes sont ainsi analysées afin de prévenir tout risque, en lien avec l'ARS (Agence Régionale de Santé). Production, évaluation, anticipation, ce document d’une vingtaine de pages est en cours d’élaboration. « Ce travail qui permet d’évaluer notre action sera notre priorité 2022. C'est d'ailleurs une obligation légale », atteste Jean-Marc Vanneau, vice-président de la Communauté de Communes en charge de l’eau.
Aujourd'hui, sur le territoire du Bonnevalais, les efforts sont en train de payer puisque 65 % des réseaux sont interconnectés, et l'usine de Méroger travaille à doubler sa capacité afin de produire une eau de qualité en quantité suffisante. Dans le Bonnevalais, rien n'est laissé au hasard pour assurer la ressource en eau. Un enjeu qui devient vital d’où la nécessité de réhausser en permanence son niveau de service.
Doubler la capacité de notre usine
Jean-Marc Vanneau, vice-président en charge de l’eau
Quels sont vos grands chantiers pour l’année qui s’ouvre ?
Il s’agit pour nous d’assumer la distribution dans de nouvelles communes. Très concrètement en 2023, ce sera Moriers et le Gault-Saint-Denis, et en 2024, Bouville, Alluyes et Montboissier. Pour cela, il nous faut doubler la capacité de notre usine de production de Méroger, qui passera de 2 500 m3 à 5 000 m3 jour. Elle va être équipée, à cet effet, de nouveaux filtres en résine et en charbon. Le coût est de 600 000 euros et les travaux débuteront au second semestre.
Ce ne sont pas les seuls investissements pour cette usine ?
En effet, afin d’assumer complétement la compétence eau, onze agents travaillent désormais sur le site, et de nouveaux bureaux étaient à prévoir. Par ailleurs, suite à des infiltrations consécutives aux orages, la toiture doit être revue.
Sur l’ensemble du réseau, prévoyez-vous également de revoir la distribution ?
Après les travaux d’interconnexion, le réseau de distribution est aussi à consolider. Une étude conduite par le cabinet Verdi nous a révélé trop de fuites, ce que nous appelons des réseaux fuyants. Par secteur, nous allons reprendre les canalisations défectueuses à raison de cinq secteurs par an. Parallèlement, nous avons comme ambition de renouveler un millier de compteurs chaque année afin de systématiser le télérelevage.

Constuction21 | 26.01.2022 | Eric Larrey
ICU : le paradoxe des températures de surface
L’identification des ICU (îlots de chaleur urbains) et des IFU (îlots de fraîcheur urbains) à l’échelle d'un territoire, d'une ville ou d'un quartier repose souvent sur la notion de température de sol, de température du revêtement, obtenue par voie de thermographie (satellite, avion ou drone, caméra à main). S’il s’agit-là d’une information d’importance, il est pourtant nécessaire de la manier avec précaution.
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Le Moniteur | 21.01.2022
Toulouse, 20 000 m² de logistique dédiés
au e-commerce
au e-commerce
La Métropole de Toulouse et un consortium privé ont créée nouvelle plateforme de logistique urbaine propre dédiée au dernier kilomètre. L'objectif ? Verdir les activités de livraison en concentrant les flux en un seul point, par lequel vont transiter 70.000 colis par jour.
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Un site dédié à la logistique du dernier kilomètre a été inauguré en fin d'année dernière près du marché d'intérêt national (MIN) de Toulouse Occitanie (Haute-Garonne). La plate-forme Toulouse Logistique Urbaine, qui sera en synergie avec le MIN, se compose de deux halles (19 500 m²) aux toits en sheds et d'un parking pour poids lourds de 144 places qui sera achevé en ce début d'année. La maîtrise d'ouvrage de l'opération a été portée par le consortium Lumin'Toulouse (Semmaris, gestionnaire du marché international de Rungis, Poste Immo, filiale immobilière du groupe La Poste, et la Caisse d'épargne Midi-Pyrénées), et la maîtrise d'œuvre par l'agence d'architecture Eric Lapierre Expérience. Son coût s'élève à 28,5 millions d'euros.
Désengorger la ville. Quelque 70 000 colis y transiteront quotidiennement et seront acheminés sur les derniers kilomètres par des véhicules électriques ou roulant au gaz naturel afin de désengorger le cœur de ville et répondre à l'explosion du e-commerce. Le transport de marchandises occupe, au niveau national, 30 % de la voirie, 10 à 20 % du trafic en ville, et représente près de 40 % des émissions de particules fines.
Désengorger la ville. Quelque 70 000 colis y transiteront quotidiennement et seront acheminés sur les derniers kilomètres par des véhicules électriques ou roulant au gaz naturel afin de désengorger le cœur de ville et répondre à l'explosion du e-commerce. Le transport de marchandises occupe, au niveau national, 30 % de la voirie, 10 à 20 % du trafic en ville, et représente près de 40 % des émissions de particules fines.

Le Courrier Picard | 10.01.2022
Les deux giratoires prévus en bas et en haut de la côte d’Amiens à Doullens
Le « Courrier picard » a pu consulter les études concernant la création de deux ronds-points prévus en haut et en bas de la côte d’Amiens. À la clé, en bas, un meilleur accès aujourd’hui nécessaire à la citadelle ; en haut, une anticipation de la future zone d’activités.
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Le principe de créer deux giratoires, en haut et en bas de la côte d’Amiens a été acté lors de plusieurs réunions qui se sont déroulées en fin d’année 2021 entre les services de l’État, le département de la Somme et la commune de Doullens. Il s’inscrit dans le cadre de la rénovation de toute la RN25 entre Poulainville et Beaumetz-lès-Loges (Pas-de-Calais), projet qui doit encore être inscrit dans le contrat de plan Etat-Région 2023-2027, mais qui est aujourd’hui validé par l’État et qui permettra enfin de désenclaver le Doullennais.
Les infographies que nous publions ont été réalisées par le cabinet Verdi et validées par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Hauts-de-France.
L’aménagement le plus important concerne le giratoire en bas de la côte. Point crucial : l’intersection actuelle est complètement reconfigurée afin d’accueillir une branche supplémentaire pour l’accès direct à la citadelle. « C’est l’aménagement dont nous avons besoin pour développer la citadelle comme nous le voulons », affirme la maire de Doullens et présidente de la communauté de communes, Christelle Hiver. Ce type de carrefour permet de marquer de manière franche l’entrée dans Doullens. Il obligera les véhicules – surtout les poids-lourds - qui ne seront plus prioritaires, à ralentir. Des freinages brutaux en bas de pente (plus de 8 %) sont à craindre, c’est pourquoi le projet prévoit des aménagements afin de limiter la vitesse en amont. Le coût estimatif est de 800 000 €.

Une autre variante avait été prévue : une reconfiguration du carrefour actuelle en croix, avec toujours, une branche supplémentaire pour gérer l’accès à la citadelle. Mais le coût estimatif était guère moindre (650 000 €), avec le risque d’avoir les mêmes soucis de fonctionnement lors des mouvements en tourne-à-gauche.
L’autre projet de giratoire est situé en haut de la côte, au carrefour avec la route de Gézaincourt (RD49). Au regard du trafic actuel, il n’est pas justifié selon le cabinet Verdi. En revanche, il le sera en fonction de la zone d’activités qui sera créée à cet endroit Celle du Rouvral est en effet bloquée dans son développement puisque située en zone humide. Cette solution ralentit le trafic sur la RN25, ce qui n’est pas forcément un inconvénient avant la descente qui suit. Le coût estimatif est de 700 000 €. La zone d’activités ne verra le jour qu’après l’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU) ce qui devrait prendre plusieurs années.
Un scénario moins coûteux (400 000 €) a été étudié avec un tourne-à-gauche et des îlots bordurés. Mais il ne permet pas d’absorber le trafic en cas de développement de la zone d’activités prévue sur 30 hectares.
À noter qu’un parking de covoiturage est également prévu à proximité de Bricomarché, avec un accès à la route de Gézaincourt.
Un autre scénario sera étudié s’il apparaît utile de créer une branche supplémentaire pour desservir Bricomarché. Dans cette hypothèse, un cofinancement de l’enseigne sera recherché.
Les infographies que nous publions ont été réalisées par le cabinet Verdi et validées par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Hauts-de-France.
L’aménagement le plus important concerne le giratoire en bas de la côte. Point crucial : l’intersection actuelle est complètement reconfigurée afin d’accueillir une branche supplémentaire pour l’accès direct à la citadelle. « C’est l’aménagement dont nous avons besoin pour développer la citadelle comme nous le voulons », affirme la maire de Doullens et présidente de la communauté de communes, Christelle Hiver. Ce type de carrefour permet de marquer de manière franche l’entrée dans Doullens. Il obligera les véhicules – surtout les poids-lourds - qui ne seront plus prioritaires, à ralentir. Des freinages brutaux en bas de pente (plus de 8 %) sont à craindre, c’est pourquoi le projet prévoit des aménagements afin de limiter la vitesse en amont. Le coût estimatif est de 800 000 €.

Une autre variante avait été prévue : une reconfiguration du carrefour actuelle en croix, avec toujours, une branche supplémentaire pour gérer l’accès à la citadelle. Mais le coût estimatif était guère moindre (650 000 €), avec le risque d’avoir les mêmes soucis de fonctionnement lors des mouvements en tourne-à-gauche.
L’autre projet de giratoire est situé en haut de la côte, au carrefour avec la route de Gézaincourt (RD49). Au regard du trafic actuel, il n’est pas justifié selon le cabinet Verdi. En revanche, il le sera en fonction de la zone d’activités qui sera créée à cet endroit Celle du Rouvral est en effet bloquée dans son développement puisque située en zone humide. Cette solution ralentit le trafic sur la RN25, ce qui n’est pas forcément un inconvénient avant la descente qui suit. Le coût estimatif est de 700 000 €. La zone d’activités ne verra le jour qu’après l’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU) ce qui devrait prendre plusieurs années.
Un scénario moins coûteux (400 000 €) a été étudié avec un tourne-à-gauche et des îlots bordurés. Mais il ne permet pas d’absorber le trafic en cas de développement de la zone d’activités prévue sur 30 hectares.
À noter qu’un parking de covoiturage est également prévu à proximité de Bricomarché, avec un accès à la route de Gézaincourt.
Un autre scénario sera étudié s’il apparaît utile de créer une branche supplémentaire pour desservir Bricomarché. Dans cette hypothèse, un cofinancement de l’enseigne sera recherché.

Le Courrier Picard | 24.12.2021
Vers un nouveau centre du village à l’Étoile
Le conseil municipal a approuvé le projet d'extension et de réhabilitation de l'école et de transformation de la mairie. Une opération évaluée à 2,2 M € avec pour ambition de requalifier tout le centre bourg.
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Exit le projet (à 3M €) de construction d’un nouveau groupe scolaire. Réuni mercredi, le conseil municipal a approuvé un nouveau projet présenté par le bureau d’études Verdi. L’ambition est toujours la même : il s’agit de requalifier l’ensemble du centre du village. En revanche, le coût global est cette fois estimé à 2,2M €.
1. Une école rénovée

Concrètement, il s’agit d’abord de réhabiliter et d’agrandir l’école Jules-Ferry, afin d’y installer l’agence postale et la mairie. Le bâtiment actuel pourra également accueillir cinq classes et la garderie. Le nouveau bâtiment accueillera une salle de motricité et la cantine, cette dernière avec deux options : cuisine de réchauffage ou cuisine préparée sur place. Cette première phase, la plus lourde, est évaluée à 1,6M € (dans le scénario de la cuisine de préparation, l’autre étant à 1,5M €).
2. La mairie aux associations
La deuxième phase consiste à réhabiliter le bâtiment de la mairie afin d’y installer les associations. Le club de musculation disposerait de 130 m². Le reste de la construction accueillerait une salle mutualisée pour les aînés et le club de musique, un club-house mutualisé, des rangements, des vestiaires, du stockage, etc. Cette phase est estimée à 340 000 €.
3. Un parc municipal
Les préfabriqués vétustes qui accueillent les associations disparaîtront. À la place, la mairie prévoit de créer un parc municipal, dont le coût est annoncé à 188 000 €. Toutefois, ni le programme ni le coût de ce parc ne sont définitifs puisque la communauté de communes Nièvre et Somme (CCNS) a annoncé qu’elle financerait un équipement sportif de loisirs dans la commune.
4. Un financement sur 25 ans
Les coûts présentés sont encore sous réserves (étude de sols, diagnostic amiante, etc.) L’objectif du conseil, mercredi, était surtout d’approuver le projet afin de déposer dès à présent les demandes de subventions auprès de l’État, celles qui rendent le projet possible. Le maire a également fait état d’un rendez-vous récent avec la Banque des territoires. « Pour un tel projet, le taux est de 0,91 % sur 25 ans ; soit un remboursement de 4 550 € par trimestre pour 500 000 € empruntés ; 9 100 € par trimestre pour un emprunt d’un million d’euros. Il n’y a rien d’alarmant pour notre commune qui dispose d’un excédent de 700 000 € », a-t-il déclaré.
Seule élue d’opposition, Astrid Dubos, s’est abstenue. À noter que l’ancienne première adjointe, Maryline Pruvost, a annoncé qu’elle s’exprimerait en début d’année 2022 sur ce projet et sur les affaires de la commune en général. Prochaine étape au premier trimestre 2022, avec le vote du budget primitif.
1. Une école rénovée

Concrètement, il s’agit d’abord de réhabiliter et d’agrandir l’école Jules-Ferry, afin d’y installer l’agence postale et la mairie. Le bâtiment actuel pourra également accueillir cinq classes et la garderie. Le nouveau bâtiment accueillera une salle de motricité et la cantine, cette dernière avec deux options : cuisine de réchauffage ou cuisine préparée sur place. Cette première phase, la plus lourde, est évaluée à 1,6M € (dans le scénario de la cuisine de préparation, l’autre étant à 1,5M €).
2. La mairie aux associations
La deuxième phase consiste à réhabiliter le bâtiment de la mairie afin d’y installer les associations. Le club de musculation disposerait de 130 m². Le reste de la construction accueillerait une salle mutualisée pour les aînés et le club de musique, un club-house mutualisé, des rangements, des vestiaires, du stockage, etc. Cette phase est estimée à 340 000 €.
3. Un parc municipal
Les préfabriqués vétustes qui accueillent les associations disparaîtront. À la place, la mairie prévoit de créer un parc municipal, dont le coût est annoncé à 188 000 €. Toutefois, ni le programme ni le coût de ce parc ne sont définitifs puisque la communauté de communes Nièvre et Somme (CCNS) a annoncé qu’elle financerait un équipement sportif de loisirs dans la commune.
4. Un financement sur 25 ans
Les coûts présentés sont encore sous réserves (étude de sols, diagnostic amiante, etc.) L’objectif du conseil, mercredi, était surtout d’approuver le projet afin de déposer dès à présent les demandes de subventions auprès de l’État, celles qui rendent le projet possible. Le maire a également fait état d’un rendez-vous récent avec la Banque des territoires. « Pour un tel projet, le taux est de 0,91 % sur 25 ans ; soit un remboursement de 4 550 € par trimestre pour 500 000 € empruntés ; 9 100 € par trimestre pour un emprunt d’un million d’euros. Il n’y a rien d’alarmant pour notre commune qui dispose d’un excédent de 700 000 € », a-t-il déclaré.
Seule élue d’opposition, Astrid Dubos, s’est abstenue. À noter que l’ancienne première adjointe, Maryline Pruvost, a annoncé qu’elle s’exprimerait en début d’année 2022 sur ce projet et sur les affaires de la commune en général. Prochaine étape au premier trimestre 2022, avec le vote du budget primitif.

La Voix du Nord | 21.12.2021
Dans son nouvel écrin, la gare d’Hénin-Beaumont ne passe plus inaperçue
Un chantier de longue haleine a été inauguré vendredi soir, celui du réaménagement du pôle multimodal de la gare. Avec désormais un vrai parvis et une mise en lumière la nuit, le lieu a été métamorphosé.
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On ne sait pas si on verra un jour une nouvelle gare à Sainte-Henriette pour le très hypothétique projet de réseau express Grand Lille. En attendant, la gare historique d’Hénin-Beaumont[1] a droit à un nouvel écrin qui la met en valeur. « Une nouvelle ère s’ouvre pour elle », a même déclaré le maire, Steeve Briois, vendredi soir, lors d’une inauguration marquant la fin de longs mois de chantier.
Si le bâtiment de la SNCF n’était pas directement concerné par les travaux, il a le droit à une nouvelle mise en lumière. Et, surtout, tous les abords ont été réaménagés pour faire du site un « pôle d’échanges multimodal ». Exit le parking juste devant la gare, un vrai parvis est venu le remplacer. Pour compenser, celui qui borde la rue Parmentier a été agrandi et réagencé. Il compte désormais 120 places dont deux équipées d’une borne de recharge électrique. Par ailleurs, un petit parking de 24 places a été créé à l’angle des rues Barbusse et de la Perche. La démolition de l’ancienne maison du garde-barrière a permis d’aménager un chemin piétonnier entre ce parking et la gare. Une centaine d’arbres (érables, frênes, acacias, tilleuls…) ont également été plantés.

D’autres travaux en vue
L’investissement se chiffre, au final, à 3,2 millions d’euros, dont près d’1,5 million de subventions octroyées par la Région, l’Europe, l’agglomération d’Hénin-Carvin, l’Agence de l’eau et la Fédération départementale de l’énergie. Objectif : soigner ce qui demeure une entrée de ville et « contribuer à favoriser l’utilisation du train », a également dit le maire.
L’aboutissement de ce chantier ne marque pas la fin des travaux dans ce secteur. La passerelle de la rue Barbusse doit encore être supprimée, tandis que la SNCF prévoit de mettre aux normes d’accessibilité le quai nº 2 (pas avant 2025). Enfin, tout le quartier derrière la gare, rue La-Bruyère, doit être requalifié, en partenariat avec le bailleur Maisons et cités et l’Établissement public foncier. Début de ces travaux très attendus en 2024, a annoncé Steeve Briois.
[1] Elle existe depuis 1859 (avec pour première vocation le transport de charbon) et le bâtiment actuel date de 1931.

Le Journal des Flandres | 18.12.2021
Ça y est, les élus de Bierne ont choisi l'option pour la future piste cyclable pour rejoindre Bergues
C'est le sujet qui a nécessité le plus de discussion, lors du conseil municipal du 14 décembre à Bierne. Une délibération qui n'a pas réussi à mettre tout le monde d'accord.
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Le sujet de la création d’une liaison douce Bierne-Bergues a de nouveau été évoqué lors du conseil municipal du 14 décembre. Et il a de nouveau suscité les débats.
Après les échanges, la réunion publique du 24 septembre et la consultation de la population, une quatrième option avait été dévoilée lors du conseil d’octobre, histoire de « mettre tout le monde d’accord ». Mais, deux mois plus tard, la donne a semble-t-il changé. « On a travaillé sur le sujet, rencontré les partenaires et lors d’une visite sur le terrain le 29 novembre dernier, le chemin (qui est sur le parcours de l’option 4, ndlr) était complètement sous l’eau, annonçait le maire Jacques Bléja. On en a discuté, et on pense que cette option ne peut plus être retenue car cette partie est complètement inondable. » Option retirée du projet.

Voici le tracé (du cabinet Verdi réalisé pour la municipalité) qui a été approuvé lors du conseil du 14 décembre.
Donc, retour à la case départ. Mardi 14 décembre, les élus devaient voter soit pour l’option 1* soit pour l’option 3**.
« Si ça prend l’eau, il faudra recommencer »
Au départ du projet, la majorité du conseil aurait opté pour le choix nº 3. Mais pas Ludovic Fontaine, de l’opposition. « Comment on peut accepter l’option 3, si l’option 4 n’est pas retenue alors qu’il y a aussi une partie inondable ? Si des gamins passent, et que c’est inondé, on les fait passer par où ?, s’interrogeait-il. Si ça prend l’eau, il faudra recommencer. »
L’élu était déterminé : « Quel est l’intérêt de faire la liaison douce sur une route pas sécurisée à 100 % ? », demandait-il, relancer la sécurisation de la route de Bergues « une bonne fois pour toutes ».
« On est allé sur le terrain et on a emprunté cette piste enherbée, et on n’a pas eu les pieds dans l’eau ! », assurait le maire, évoquant l’option 3.
13 voix pour, 1 contre, 1 abstention
Son premier adjoint, Sébastien Lescieux, est revenu sur l’impossibilité de refaire complètement la route départementale. « Cela a été refusé par le Département. On pourra y revenir, mais d’ici 10-15 ans. Alors, on fait quoi en attendant ?, lançait-il à l’opposition. Quand on voit le remplissage des fossés, à ras bord, c’est une hérésie de les buser pour moi ! »
Pour l’adjoint, une seule option est réalisable « à court terme » : l’option 3. Même si « elle n’est pas parfaite, c’est sûr », reconnaissait-il. « Mais si on attend la solution parfaite, on ne la fera pas. On a déjà attendu 30 ans ! »
Avec 13 voix pour, 1 abstention, 1 contre, l’option 3 a été adoptée. Estimant ne « pas avoir tous les éléments » en sa possession, l’opposition n’a pas participé au vote.
Les travaux devraient démarrer en 2022.
*élargissement de la voirie, fossés à buser, acquisition de 220 m2 de foncier, traversée de la route départementale, 400 000 euros. **réaliser la liaison douce sur le chemin des Pieds de coteaux, qui longe les watergangs, rallongeant la distance de 150 m, isolé de la Départementale, 196 000 euros.
Après les échanges, la réunion publique du 24 septembre et la consultation de la population, une quatrième option avait été dévoilée lors du conseil d’octobre, histoire de « mettre tout le monde d’accord ». Mais, deux mois plus tard, la donne a semble-t-il changé. « On a travaillé sur le sujet, rencontré les partenaires et lors d’une visite sur le terrain le 29 novembre dernier, le chemin (qui est sur le parcours de l’option 4, ndlr) était complètement sous l’eau, annonçait le maire Jacques Bléja. On en a discuté, et on pense que cette option ne peut plus être retenue car cette partie est complètement inondable. » Option retirée du projet.

Voici le tracé (du cabinet Verdi réalisé pour la municipalité) qui a été approuvé lors du conseil du 14 décembre.
Donc, retour à la case départ. Mardi 14 décembre, les élus devaient voter soit pour l’option 1* soit pour l’option 3**.
« Si ça prend l’eau, il faudra recommencer »
Au départ du projet, la majorité du conseil aurait opté pour le choix nº 3. Mais pas Ludovic Fontaine, de l’opposition. « Comment on peut accepter l’option 3, si l’option 4 n’est pas retenue alors qu’il y a aussi une partie inondable ? Si des gamins passent, et que c’est inondé, on les fait passer par où ?, s’interrogeait-il. Si ça prend l’eau, il faudra recommencer. »
L’élu était déterminé : « Quel est l’intérêt de faire la liaison douce sur une route pas sécurisée à 100 % ? », demandait-il, relancer la sécurisation de la route de Bergues « une bonne fois pour toutes ».
« On est allé sur le terrain et on a emprunté cette piste enherbée, et on n’a pas eu les pieds dans l’eau ! », assurait le maire, évoquant l’option 3.
13 voix pour, 1 contre, 1 abstention
Son premier adjoint, Sébastien Lescieux, est revenu sur l’impossibilité de refaire complètement la route départementale. « Cela a été refusé par le Département. On pourra y revenir, mais d’ici 10-15 ans. Alors, on fait quoi en attendant ?, lançait-il à l’opposition. Quand on voit le remplissage des fossés, à ras bord, c’est une hérésie de les buser pour moi ! »
Pour l’adjoint, une seule option est réalisable « à court terme » : l’option 3. Même si « elle n’est pas parfaite, c’est sûr », reconnaissait-il. « Mais si on attend la solution parfaite, on ne la fera pas. On a déjà attendu 30 ans ! »
Avec 13 voix pour, 1 abstention, 1 contre, l’option 3 a été adoptée. Estimant ne « pas avoir tous les éléments » en sa possession, l’opposition n’a pas participé au vote.
Les travaux devraient démarrer en 2022.
*élargissement de la voirie, fossés à buser, acquisition de 220 m2 de foncier, traversée de la route départementale, 400 000 euros. **réaliser la liaison douce sur le chemin des Pieds de coteaux, qui longe les watergangs, rallongeant la distance de 150 m, isolé de la Départementale, 196 000 euros.

VERDI | 11.12.2021
Albert : Inauguration de l'espace Emile Leturcq
Désormais, les Albertines et les Albertins disposeront d'un espace réinventé : une zone partagée, inclusive, sécurisée, dans un environnement durable et apaisé. Un lieu de convivialité modulable, bientôt végétalisé, et pensé pour concilier tous types d'activités ou d'événements.
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