La Voix du Nord | 21.03.2021
Lille : et voici le palais Rameau dans sa nouvelle robe verte
Pôle de trois écoles d’ingénieurs de la Catho, Junia se prépare à rénover le palais construit en 1879 grâce à l’argent légué par Charles Rameau à la ville. Destiné à accueillir des expositions horticoles, le bâtiment doit rouvrir en septembre 2023 sous la forme d’un tiers-lieu voué à l’agriculture urbaine. Un cercle vertueux.
 
Un site dédié à l’alimentation de demain
Que va devenir le palais Rameau ? Junia (HEI, ISEN et ISA) va y aménager un centre de recherche sur l’agriculture urbaine. Pour ses étudiants. Mais pas seulement.

Les architectes lillois de l’Atelier 9.81 ont imaginé un projet de réaménagement qui va plus loin. « Notre objectif est de réaliser un lieu de recherche et de production agricole en ville, détaille Thierry Occre, directeur général de Junia. Comment produire et se nourrir en ville ? C’est le défi que nous allons relever avec les étudiants, les chercheurs et les entreprises. » Un tech-shop vert sera par ailleurs accessible au public, de même que les jardins du palais. « On pourra aussi s’y restaurer. »

Le budget de rénovation du bâtiment, qui en a bien besoin, permettra au palais financé par Charles Rameau de retrouver ses bulbes originels.

Deux ans de travaux pour 20 millions d’euros
La surface totale à rénover s’établit à 3 500 m2. Il faut y ajouter 6 000 m2 de jardins. Les travaux auraient dû déjà être bien avancés mais l’épine dans le pied plantée par la polémique de la destruction de la chapelle Saint-Joseph, où Junia doit bâtir son futur campus, a retardé le coup d’envoi du chantier.
« On devrait être prêt dans quelques mois », avance prudemment Jérôme Crunelle, le directeur de l’immobilier du groupe, qui va investir 20 millions d’euros, soutenus par des subventions, de l’Europe notamment. « Le palais va retrouver l’image qu’il avait lors de sa construction avec des bulbes au sommet », ajoute Thierry Occre.

Les scientifiques et les étudiants seront présents mais le public sera aussi le bienvenu.

Junia envisage de passer de 4 900 à 7 500 étudiants
Une livraison pour la rentrée 2023. Junia compte bien ouvrir le nouveau palais Rameau pour la rentrée 2023. « Mais nous espérons pouvoir inaugurer la maison du gardien un an plus tôt », indique Jérôme Crunelle. Le bail s’inscrit dans la durée sous la forme d’une location de 25 ans par la mairie. L’ouverture du bâtiment du boulevard Vauban s’intègre dans le projet global de Junia et de son nouveau campus de l’îlot Colson : 19 000 m2 de bâtiments (pour 69 M €) dont le terme final, lui, est invisagé à l’horizon 2025.

Un investissement pour le développement
Les trois écoles de Junia comptent actuellement 4 900 étudiants. Ils devraient être 7 500 en 2024 sur une surface qui sera passée de 29 000 à 43 000 m2 dont 25 000 flambant neufs. Conclusion de Thierry Occre : « Le palais Rameau en sera notre vaisseau amiral. »
Le Moniteur | 16.03.2021
Pritzker 2021 : la consécration d’Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal
Félicitations à Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal pour cette reconnaissance du plus juste usage des moyens au profit d’un maximum de résultats.
VERDI est très fier d'avoir participé à deux magnifiques projets avec eux : la transformation des bâtiments G, H, I, Grand Parc, 530 logements sociaux (avec Frédéric Druot et Christophe Hutin) à Bordeaux, et le FRAC Nord-Pas de Calais à Dunkerque.
 
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La chronique du BTP | 16.03.2021
Une installation d’autoconsommation collective sur la base 11/19
Démonstrateur REV3 et acteur engagé dans la transition environnementale et énergétique, la Communauté d’Agglomération de Lens Liévin (CALL), accompagnée du Cd2e, fait de la transition énergétique l’une de ses priorités.
 
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Le Moniteur | 12.03.2021
Lille : L'Etat alloue 40 M€ pour rénover l'université
Un joli cadeau de Noël. Le 21 décembre dernier, au titre du plan de relance, l'université de Lille (Nord) a reçu 40 M€ de l'Etat pour moderniser ses bâtiments.
Une manne bienvenue pour rénover un patrimoine des années 1960-1970 très énergivore, pour lequel 97 M€ de travaux avaient été chiffrés. “ Cela nous a permis de débloquer des projets que nous n'arrivions pas à sortir faute de financement ”, se réjouit Guillaume Saraf, directeur général immobilier de l'université de Lille.

Estimé à 18 M€, le premier chantier se focalisera sur la faculté de pharmacie, passoire thermique la plus trouée du parc universitaire. Au menu: isolation par l'extérieur, végétalisation de la toiture, pose de panneaux photovoltaïques... Une opération qui devrait réduire de 24 % la consommation électrique. Le marché en conception-réalisation, qui comprend aussi l'accessibilité aux PMR et une refonte de la ventilation, a été lancé le 26 février.

Deuxième grand projet retenu par l'Etat : le déménagement sur le campus de la Cité scientifique, à Villeneuve-d'Ascq, de trois départements vétustes de !'IUT A, isolés et éloignés des transports en commun. Un marché public global de performance a été lancé pour un mix de restructuration et de construction neuve qui permettra, d'ici à la rentrée 2023, d'accueillir 2 500 étudiants dans des salles de cours et des laboratoires de recherche dernier cri. Sur les 22 M€ que coûtera l'opération, 17 M€ seront financés par le plan de relance.


La faculté de pharmacie de Lille profitera de 18 M€ du plan de relance pour sa réhabilitation en conception-réalisation.

Les 5 M€ restants seront affectés à la rénovation thermique de deux bâtiments du secteur chimie, également sur le campus de la Cité scientifique. Bouclé en 2020, ce projet à 14 M€, attribué à l'agence tourquennoise Relief Architecture et à HDM Ingénierie, a été amélioré grâce au plan de relance avec davantage de réseaux et de ventilation ainsi qu'une modernisation high-tech des labos de recherche. L'appel d'offres pour les travaux aura lieu cet été.

Economie annuelle de 500000 euros.
Pourquoi ces trois chantiers ont-ils été retenus par l'Etat ? D'une part parce qu'ils pouvaient être lancés à très court terme, répondant ainsi au premier impératif du plan de relance: juguler la crise annoncée du secteur du bâtiment. D'autre part car ils obéissaient à l'exigence de rénovation énergétique du plan. L'ensemble de ces travaux devrait en effet générer une économie de 500 000 euros par an.

Pour gérer ces millions, l'université de Lille peut compter sur un service immobilier en pleine croissance. Sur les 300 personnes en charge de l'exploitation des bâtiments, 30 sont dédiées à l'immobilier. Et les recrutements continuent. “ La gestion d'un parc de 650 000 m2 nous oblige à être plus autonomes ”, résume Guillaume Saraf. La fusion en janvier 2018 des universités Lille I, II et III s'était accompagnée d'une reprise en main de la maîtrise d'ouvrage, jusque-là externalisée.
PeupleLibre.fr | 12.03.2024
Bourg-lès-Valence, la ViaRhôna va traverser la ville
Les travaux viennent de démarrer le long du quai Thannaron. Le but : réaliser le tronçon bourcain de la voie cyclable ViaRhôna de la passerelle Girodet à la rue Pompéry.
 
Les cyclistes qui empruntent la ViaRhôna, cette belle voie cyclable qui longe le Rhône du Léman à la mer Méditerranée, se retrouvent actuellement un peu perdus en arrivant sur Bourg. La voie longe le Rhône, du barrage de la CNR jusqu'au parc Girodet, et après les cyclistes, qui suivent les pictogrammes, doivent traverser la route au carrefour du Buffalo Grill et ensuite zigzaguer dans le vieux Bourg pour tenter de retrouver tant bien que mal la direction de l'Épervière.

Le tracé
La situation devrait changer dans l'avenir. La commune a engagé, depuis la semaine dernière, les travaux de réalisation du tracé définitif de la ViaRhôna. Ce tronçon, de 400 mètres linéaires, reliera la passerelle de Girodet à la rue Pompéry, en passant le long de l'autoroute : derrière le parking et l'école Barthelon et dans le square Terisse. Les travaux, menés par les entreprises Eiffage Route et Galet, vont durer deux mois et seront terminés fin avril.

Il faudra encore attendre la passerelle
Mais il faudra encore attendre un peu avant de voir passer les cyclistes, car la passerelle ne sera pas posée avant 2022. "On a déclenché les travaux de la ViaRhôna plus tôt pour pouvoir toucher les subventions qui atteignent 80 % du budget de ce chantier à 340 000 €" indique la mairie.
Après le square Terisse, la ViaRhôna traversera le quai Thannaron pour s'engouffrer dans la rue Pompéry avant de rejoindre Valence. Un plateau traversant doit être réalisé sur le quai Thannaron pour sécuriser le passage des cyclistes, mais il sera posé dans un second temps : au moment des travaux de réfection des quais qui doivent avoir lieu au cours du mandat.

Le tronçon valentinois
Quant au tronçon valentinois, ses travaux ne démarreront pas avant mi-2021 et s'achèveront en 2023. La voie cyclable devrait passer par les rues Ambroise Paré, Joseph Pey, Jean Bouin, pour longer la future halle gourmande. Ensuite passage par les rues Barthélémy Roux et Victor Jacquet, avant de traverser l'avenue Gambetta pour rejoindre le parc Jouvet. De là, les cyclistes auront encore le carrefour de l'avenue de Provence à traverser afin de rejoindre la voie le long du Rhône qui conduit à l'Épervière.
 
Le Courrier Picard | 11.03.2021
Le prix de l’eau augmentera (encore) pour sauver le réseau d'Ham
À l’occasion du conseil municipal du 10 mars, les élus ont fait une demande de subvention pour les travaux du réseau et du château d’eau d’Ham. Cela impliquera une augmentation de la part communale du prix de l’eau.
 
C’est une annonce qui fait mal : la part communale du prix de l’eau devra augmenter de 30 %, passant de 1,21 € à 1,30 €. Une augmentation nécessaire pour le maire de la commune, Éric Legrand « C’est une augmentation du prix motivé avant par le besoin de remettre à neuf notre réseau et notre château d’eau, c’est à ce tarif minimum que nous pourrons obtenir les subventions de l’Agence de l’Eau. Une aide indispensable pour nous lancer dans ces lourds travaux ».

Priorité sur le château d’eau
Pour l’heure, la priorité des priorités de la commune devrait être mise sur la réhabilitation du château d’eau de Ham pour un total estimé à 800 000 euros HT. Les travaux auront pour but de remettre en état l’étanchéité du château d’eau et de la station de pompage de la commune, lesquels cause des problèmes d’approvisionnement sur le territoire. « Si nous obtenons toutes les subventions que nous demandons, le reste à charge pour la ville de Ham demeurera tout de même de 320 000 euros, juste pour ces travaux », précise toute fois Bruno Sirot, adjoint au Cadre de vie. Et d’ajouter que les travaux devraient démarrer dans le courant de l’année 2022.

Diagnostic complet
Tandis que le château d’eau s’apprête à être refait à neuf, la commune va profiter de l’année 2021 pour mener une étude de diagnostics des réseaux d’eau potable d’Ham. « Aujourd’hui, le réseau est un véritable gruyère où l’eau fuit de partout. L’objectif de cette étude, c’est de définir les zones les plus dégradées afin de déterminer combien d’années devraient durer les travaux de réhabilitation et surtout combien d’argent cela coûtera au contribuable hamois », explique une fois encore Bruno Sirot à l’attention du conseil municipal. Coût de l’étude, menée par le bureau d’études Verdi Nord-Pas-de-Calais : 31 000 € HT dont 15 500 en fonds propre pour la commune.
Sur les bancs de l’opposition, on s’étonne cependant que ne soit pas évoqué le projet de station de décarbonatation, prévu pour rendre plus saine l’eau potable sur la commune. « Celui-ci avait été évoqué sous la précédente mandature et je m’étonne qu’on n’en entende plus parler depuis. Ce qui m’étonne d’autant plus que la réhabilitation de ce réseau d’eau potable prendra sans doute plus d’un mandat et qu’il serait utile d’anticiper les prochains investissements », réagit Antoine Bruchet. Réponse nette dans les rangs de la majorité : « c’est un investissement hors de propos tant que notre réseau d’eau n’a pas été réhabilité. Ce serait littéralement comme pisser dans un violon », commente l’élu Francis Hay.
Cependant le maire, Éric Legrand, ne se dit pas fermé à la discussion : « même si un tel projet devra sans doute avoir lieu dans un second temps ».
 
Le Dauphiné | 09.03.2021
Bourg-lès-Valence, la municipalité accélère pour la ViaRhôna
C’était une des promesses du nouveau mandat de Marlène Mourier. Les travaux de la ViaRhôna ont commencé début mars, pour une durée de deux mois. La première phase d’un chantier important.
 
Le long de l’autoroute A7, sur le quai Maurice-Barjon, les engins de chantier s’activent. Depuis le 1er mars, la municipalité de Bourg-lès-Valence a lancé le chantier d’aménagement de la ViaRhôna. Au pied de la passerelle, le tracé de la piste est déjà visible jusqu’au square Michel-Terrisse, avec une piste dédiée au cycliste et une autre pour les piétons. 450 mètres sont en cours d’aménagement.

Un chantier de deux mois, d’un coût de 340 000 euros, financé conjointement par la Ville (84 000 euros), le ministère de la Transition écologique (55 000 euros), la Région (49 000 euros), l’État (90 000 euros) et le Département (62 000 euros). « C’est assez rare d’avoir un chantier financé à 80 % par les collectivités. Ce projet colle au contexte national de développement des mobilités douces », souligne Marlène Mourier, maire (LR) de Bourg-lès-Valence.

Une nouvelle passerelle début 2023 ?
Après cette première phase qui devrait faciliter la vie des cyclistes, viendra ensuite la pose de la nouvelle passerelle. Des travaux plus lourds, qui devraient démarrer en mars 2022 : « Nous avons eu les autorisations d’ASF (Autoroutes du sud de la France). Le démontage de l’ancienne passerelle aura lieu en mars et le montage de la nouvelle en novembre. Ce sont les seuls créneaux disponibles », précise Dominique Gential, adjointe à l’urbanisme.

L’ensemble s’inscrit dans le projet du parc Girodet. « Cette plateforme n’était pas adaptée », ajoute Dominique Gential. « Elle n’était pas adaptée aux cyclistes ni aux personnes à mobilité réduite. » « C’est un projet de territoire, pour redynamiser le quartier », indique la maire. « La municipalité a débloqué des aides pour les particuliers voulant rénover leurs façades, de l’ordre de 50 % du montant du chantier. » « Un architecte conseil sera sollicité, ainsi qu’un coloriste, afin de redonner aux bâtiments leur aspect d’antan. » De quoi ravir les futurs cyclistes.
Verdi | 09.03.2021
VERDI
s'engage
pour le climat
Olivier Renaud s'engage dans la Convention des Entreprises pour le Climat.
"Rejoindre la CEC m’a paru une évidence autant comme citoyen que comme chef d’entreprise. Intégrer ce collectif, c'est renforcer mon engagement et celui de VERDI dans la transition écologique".
 
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