Constuction21 | 07.03.2022 | Eric Larrey
La carte des îlots de chaleur et de fraîcheur
de 10 villes françaises
Un tour de France au travers des cartes de confort thermique au sein de 10 grandes villes : Lille, Bordeaux, Lyon, Avignon, Saint-Étienne, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes et Chartres.
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Constuction21 | 01.03.2022 | Eric Larrey
Analyse et suivi des ICU, de la végétation et de la canopée urbaine à l'échelle territoriale
La lutte contre les îlots de chaleur urbains, la planification d'actions de lutte et notamment de végétalisation, le croisement d'informations avec des données socio-économiques nécessitent de disposer d'une vision à l'échelle du territoire : ville, collectivité de communes ou métropole. Pour ce faire, il est bon d'adopter une démarche et des outils qui prennent en compte aussi bien le comportement des végétaux que les typologies urbaines. 
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La Voix du Nord | 24.02.2022
Raimbeaucourt
révise son PLU : « C’est donc
au doigt mouillé ? »
La première réunion publique organisée mercredi soir sur la révision du Plan local d’urbanisme de Raimbeaucourt n’a pas été un long fleuve tranquille durant près de deux heures. Des habitants ont demandé des comptes au maire.

Un peu plus de soixante-dix personnes ont assisté à la réunion publique sur la révision du PLU, mercredi soir, à Raimbeaucourt.

Le Plan local d’urbanisme (PLU) est en cours de révision. Le projet, dont les enjeux et objectifs ont été fixés par la commune et le cabinet Verdi Nord conseil pour se conformer au nouveau SCoT (Schéma de cohérence territorial), a été présenté. L’un des objectifs est le renforcement de la centralité urbaine.
C’est le sujet des « dents creuses », ces parcelles potentiellement constructibles, qui a tendu entre autres le débat. Quatre-vingt-dix terrains ont été repérés avec un foncier potentiel qui a été jugé faible, moyen ou fort. « On retient la potentialité moyen et fort, explique Ludovic Tomczak, chef de projet chez Verdi. On sait par exemple que sur une parcelle toute en longueur, il y a peu de chance pour une construction. »
Ce à quoi plusieurs particuliers, dont Roger Dubus, président de l’association des Spoliés de Raimbeaucourt, ont demandé les critères sur lesquels le cabinet et la commune s’étaient basés. « Il n’y a pas de critères pré-définis, poursuit le technicien. On s’adapte sur ce que l’on observe dans le territoire. » Ce qui a fait réagir un autre habitant : « Alors, c’est au doigt mouillé ? » Et le maire d’assurer qu’il « ne fait pas de fixette » ou de « délit de faciès ». « Pourquoi avez-vous reçu trente propriétaires terriens en jouant l’agent immobilier alors ? appuie Roger Dubus. Pourquoi n’acceptez-vous pas de nous recevoir ? » Alain Mension rétorque : « Je ne vais pas vous faire croire des chimères. Il y a une zone Natura 2000 en place depuis 1999. » Le particulier balaie sa réponse : « Arrêtez votre cinéma ! Comment expliquez-vous que des maisons comme la vôtre aient pu être construites alors ? » Un dossier qui est loin d’être clos.

Le « Village »
Autre point noir : le fameux « Village ». Il s’agit d’un projet de 200 logements dans l’hyper-centre sur 8 ha qui est en partie abandonné. Seuls 51 logements sont programmés alors que des promesses de vente entre une famille raimbeaucourtoise et le bailleur social Norevie ont été signées. « La loi Climat et Résilience a été promulguée. Il faut la respecter, a répondu le maire. Nous ne pouvons pas dépasser 5 ha d’artificialisation pour Raimbeaucourt. Je ne vais pas m’amuser à proposer 8 ha. »

Une nouvelle zone
Pourtant, une autre zone naturelle, comme l’a soulevé son ancien adjoint à l’urbanisme destitué, Salavatore Bellu, d’un peu plus d’un hectare figure dans la révision du PLU. Il prévoit d’artificialiser des terres non cultivées à l’arrière de l’école Suzanne-Lanoy. « Elles appartiennent à la commune et cela pourrait permettre d’étendre le restaurant scolaire», justifie Alain Mension. Ses détracteurs y voient aussi la volonté d’y construire de nouveaux logements. La concertation ne fait que commencer…
Constuction21 | 22.02.2022 | Eric Larrey
La végétation urbaine face aux fortes chaleurs et l'impact sur le confort thermique
Développer la présence du végétal afin de rafraîchir l'espace public et lutter contre les îlots de chaleur est à juste titre une des principales mesures mises en oeuvre dans les cœurs urbains. Quel est alors le bénéfice apporté en matière de confort thermique ? Pour répondre à cette question légitime, il est nécessaire de s'intéresser au comportement de la végétation confrontée à deux réalités souvent concomitantes : les fortes chaleurs et le stress hydrique. 
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La Voix du Nord | 10.02.2022
Quelle architecture pour Arleux dans la prochaine décennie ? Éléments de réponse avec le PADD
Intégré au plan local d’urbanisme (PLU), le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) fixe les principes d’aménagement, d’orientation et de programmation d’un territoire. Mardi, il a été présenté aux Arleusiens par Thomas Garbin et Jean-Baptiste Poulet du cabinet Verdi, chargés d’accompagner la commune en matière d’urbanisme.
 


« Le PADD établit les orientations stratégiques à l’horizon du PLU, un registre est disponible en mairie pour recueillir toutes vos demandes », a indiqué Jean-Baptiste Poulet devant une trentaine d’Arleusiens. Avec son collègue, il a décliné les axes principaux du PADD. Ils ont pris en compte la géographie du territoire, impliquant notamment la maîtrise de l’augmentation des habitations légères de loisirs, la transition paysagère avec le centre bourg, la préservation des milieux humides, la reconversion d’anciens sites comme la briqueterie ou l’ex-entreprise Antargaz, les activités agricoles, économiques, les infrastructures locales et la gare, les risques d’inondation…

Besoin de 125 logements en 2030
S’agissant de l’aspect démographique, la population arleusienne pourrait atteindre près de 3 600 habitants en 2030 (elle en compte actuellement 3 200). Avec son corollaire, un besoin de 125 logements « aussi bien sur les sites de projet en renouvellement et les sites d’extension », a précisé Thomas Garbin, pour qui la maîtrise de l’essor urbain, la mise en valeur de l’environnement, le développement de l’économie et des transports constituent les axes majeurs du PADD.



Selon les urbanistes, le PADD devrait être opérationnel fin 2022, début 2023, après l’instruction des phases obligatoires et l’enquête publique. Ils ont précisé qu’une petite partie du canal Seine Nord pourrait empiéter sur une petite partie de la commune d’Arleux, au sud est. Autre principe, des réserves urbaines seraient rendues aux zones agricoles, un prolongement du lotissement des berges du canal disparaîtrait de la zone constructible. Un plan avec le nouveau zonage sera disponible dès cet été.
Le Bien Public | 10.02.2022
Un forage horizontal pour relier les puits de Fouchanges et Norges
La jonction des puits de Fouchanges et Norges-la-Ville posait problème au niveau du pont de la voie romaine, à Norges-le-Bas, en raison des réseaux passant sous la rivière. La solution retenue a consisté à décaler de quelques mètres, à la verticale du pont, le forage envisagé pour éviter tout endommagement.
Voilà une dizaine de jours que Michel Lenoir, président du syndicat des eaux de Clénay et Saint-Julien, Denis Mailler, maire de Norges-la-Ville, et les techniciens concernés mesuraient in situ la dangerosité de faire passer, comme prévu, la canalisation de jonction du puits de Fouchanges à celui de Norges-la-Ville à proximité immédiate des réseaux souterrains existants, et ce, à côté du pont de la voie romaine, à Norges-le-Bas. Les réseaux plus “sensibles” étant la conduite de gaz et la ligne à haute tension (20 000 volts), auxquelles s’ajoutent la canalisation des eaux pluviales et le circuit des télécommunications.


Cette foreuse a permis de passer sous la rivière, à la verticale du pont de la voie romaine.

Circulation alternée sur la voie romaine
Le traçage du projet a ainsi été, au dernier moment, modifié au profit d’un décalage de quelques mètres à la verticale du pont de la voie romaine. Le forage, en cours de réalisation par la société Drôme Forage Horizontal, de Soyans, nécessite une technique particulière.
Après le forage avec alésages successifs passant à 2,20 mètres sous la Norges, de part et d’autre du pont, une canalisation de 315 mm de diamètre relativement souple en polyéthylène de haute densité vient d’être installée. Les différents éléments la constituant doivent rapidement être chauffés à 210 °C pour être disposés bout à bout, sous pression. Une fois la nouvelle canalisation mise en place, suivra l’épreuve de son étanchéité, également par mise sous pression et mesure de fuite éventuelle via le matériel ad hoc. Tous ces travaux permettent néanmoins le passage des véhicules sur la voie romaine de façon alternative.


La future canalisation reliant le puits de Fouchanges à celui de Norges-la-Ville passe sous la rivière à la verticale du pont.

Pour rappel, lancée dans le cadre d’une zone de répartition des eaux en 2019, la liaison entre les deux puits « s’est faite en trois tranches », expliquait le 7 février, dans nos colonnes, Michel Lenoir. « D’abord, Fouchanges-Saint-Julien, puis Saint-Julien-Clénay et maintenant Clénay-Norges-la-Ville. […] En raison de la limitation de la consommation d’eau des communes et de son frein sur l’urbanisation, la solution passe par une mutualisation de la ressource, ce qui permet plus de souplesse », soulignait encore Michel Lenoir. « De plus, pour un problème comme la pollution de la Norges l’été dernier, la jonction des deux puits apporte une solution immédiate et sécurisante. »
l'Est Républicain | 10.02.2022
Champagney, un nouveau schéma directeur d'assainissement
Le jeudi 3 février, une réunion a eu lieu au siège du Syndicat des eaux afin de lancer le nouveau schéma directeur d'assainissement (SDA).
Le schéma directeur d'assainissement collectif des eaux usées définit un programme pluriannuel et hiérarchisé d'actions destinées à améliorer la connaissance, la gestion et le fonctionnement du système d'assainissement collectif des eaux usées qui comprend le réseau et la station d'épuration.
Si l'ancien schéma directeur ne permettait plus de satisfaire aux réglementations actuelles, ce projet de SDA veut être la réponse aux alertes de février et juillet 2021 où de fortes pluies avaient mis à mal le réseau d'assainissement dans la Haute vallée du Rabin. Ce réseau d'assainissement mesure 100 km avec 50 km de réseau pluvial.
Le cabinet André a établi le cahier des charges de ce SDA et, après appel d'offres, la société VERDI a été retenue pour sa mise en œuvre. Le coût de ce SDA s'élève à 220 000 € HT partagé en deux lots pour une durée de seize mois. Le premier lot concerne l'assainissement avec un état des lieux et un recueil des données, des campagnes de mesures et d'investigations de terrain, un diagnostic du comportement des réseaux, un bilan du fonctionnement du système d'assainissement. Un second lot traite du pluvial avec, entre autres, la visite des ouvrages - les réseaux d'eaux pluviales, les 930 regards, les six déversoirs d'orage -, la visite des points de rejets au milieu naturel, la construction du plan de zonage des eaux de pluie.
Ce projet permettra une mise à jour des plans du réseau disponible dans le Système d'information géographique (SIG).
Un plan pluriannuel des travaux avec estimation des coûts sera établi. Une modélisation du réseau sera fournie, ce qui permettra de simuler différents défauts ou amélioration afin de connaître les impacts fonctionnels et financiers. Les demandes de subventions pour travaux seront attribuées uniquement si ceux-ci sont cités dans le SDA.

Assistaient la réunion, Arnaud Quiniou sous-préfet de Lure, Julie Dalberto pour le Département, Michel Jacoberger, président d u Syndicat d'assainissement de la Haute vallée du Rahin, Maxime Balanche pour Gaz et Eaux. Debout : Marc Lopez pour la société Verdi et Julien Bouveret du cabinet André.

Un relevé topographique du réseau
Le nouveau schéma directeur d'assainissement prévoit un relevé topographique du réseau, des regards, des boîtes de branchement des ouvrages existants, ainsi qu'une étude de la capacité d'infiltration des sols, l'identification des dysfonctionnements du système de gestion des eaux pluviales ainsi que leurs causes, un bilan du fonctionnement du système de gestion des eaux pluviales.
Le Parisien | 09.02.2022
Deux ans de travaux pour préparer Yves-du-Manoir aux Jeux olympiques
La modernisation du stade historique, qui avait servi d'écrin aux JO de 1924, a commencé. Tout doit être prêt pour les épreuves de hockey sur gazon de Paris 2024. Budget total: 80 millions d'euros.
 
Aujourd'hui depuis la rue Colbert, le stade Yves-du-Manoir ressemble à un sourire de rugbyman après un tampon un peu violent, il manque une dent en plein milieu. Pour le stade, c'est le virage sud qui a laissé place à un vide béant. Cette ancienne tribune désaffectée depuis 2003 a été la première à être démolie, l'été dernier, pendant les travaux préparatoires. Le véritable chantier de cet équipement historique, un lifting à 80 millions d'euros, a commencé début janvier. Le nouveau stade, rénové et modernisé, sera achevé fin 2023, à temps pour accueillir les épreuves de hockey sur gazon des JO de Paris 2024. Un Siècle après avoir été au cœur de ceux de 1924.
À l'extérieur, d'immenses photos héroïques célèbrent la dernière génération de cadors du Racing 92 à avoir enflammé Yves-du-Manoir, comme Dan Carter et Maxime Machenaud. Sur les grilles, des panneaux sépia racontent l'histoire de cette enceinte qui a été l'écrin des Jeux de 1924.

Pas touche à la charpente historique
Une tribune tubulaire de l'un des terrains a déjà été vendue l'an dernier aux enchères après seulement dix ans de bons et loyaux services. Mais attentions, sous ses airs de colosse à l'agonie, Yves-du-Manoir n'est pas mort. “ Pendant les travaux, on continue à accueillir les scolaires et les clubs. C'est un vrai défi opérationnel ”, souligne Guillaume Richeux, le chef de projet. Dans l'immédiat c'est le virage nord, tout en béton qui va retourner à la poussière.
À terme, les 15 terrains ne seront plus que neuf, tous en synthétique, sauf le terrain d’honneur. Yves-du-Manoir version 2024 comptera deux nouveaux bâtiments totalisant 4 000 m² qui hébergeront notamment la ligue, la fédération et le comité départemental de hockey mais aussi le personnel de la direction départementale des sports, le comité départemental du rugby et trois clubs de foot, rugby et évidemment hockey.
Hors de question cependant de faire une croix sur l'histoire. Le bâtiment aux airs de chaumière à l'entrée, surnommé le “ Manoir ” ou le “ Pesage ”, sera conservé. Il été dédié au pesage des concurrents lorsque Yves-du-Manoir était “ l'hippodrome de la Société des courses de Colombes ”, entre 1883 et 1920. Pas touche non plus à la tribune d’honneur. Si la plomberie, la sécurité ou l'électricité seront refaites, les sièges seront gardés à L'identique. C'est surtout sa charpente métallique qui sera choyée. Cet héritage de 1924 sera retraité et des études de colorimétrie sont menées. L'objeclif des travaux réalisés avec les architectes des bâtiments de France, est de leur redonner le même aspect qu'il y a un siècle.


La charpente de la tribune d'honneur construire en 1924 sera conservée.

“ Le planning sera respecté ”
Ce chantier se veut respectueux de l'environnement avec 300 m² de panneaux solaires, des systèmes de récupération de chaleur via les eaux usées un recyclage de 90 % des déchets du chantier et un système de production de chaleur à l'huile de colza francilienne. 50 % de constructions en bois, etc. “ On veut réduire au maximum l'empreinte carbone et privilégier les filières courtes, insiste Guillaume Richeux. Après. Le stade est en zone inondable, on est obligé d'utiliser du béton sur les rez-de-chaussée. ” Éric Bachoffer responsable du site, ne cache pas son impatience, “ Le planning sera respecté. Le nouvel Yves-du-Manoir sera le plus beau complexe de la région !