VERDI | 21.03.2022
Requalification de la traversée du bourg de Gript
Palmarès du paysage 2022.
Prix Réalisations Infrastructures et mobilités

La commune a souhaité réaménager la route départementale qui traverse le bourg de Gript. Les objectifs ? Abaisser la vitesse sur cet axe circulant et donner de la visibilité à une vieille bâtisse pour développer un commerce de proximité.

Profitant d’un projet d’enfouissement des réseaux, la commune de Granzay-Gript, accompagnée par le CAUE 79, a souhaité revoir l’aménagement de la route départementale D650 qui traverse le bourg de Gript. L’objectif premier était de faire abaisser la vitesse sur cet axe très circulé : 10 000 véhicules/jour dont 650 poids lourds. De plus, cette route est classée ‘Transports Exceptionnels’ ce qui nécessitait de ne pas avoir d’obstacle à moins de 1.50m du bord du trottoir. La sécurité était donc un objectif important même s’il est dans chaque projet un invariant. Le second objectif était de redonner de la visibilité à une vieille bâtisse pour permettre de louer les locaux à un éventuel porteur de projet d’un commerce de proximité. Constatant que de nombreux riverains stationnaient leur véhicule sur le trottoir Est, le long des maisons, nous avons souhaité mettre en place une démarche participative.
 


Le but étant de faire prendre conscience que ces véhicules stationnés ne faisaient que rajouter au vocabulaire déjà très routier de cet axe. Nous avons donc organisé des temps d’échanges appelés « apéro-projet » afin de discuter librement et de prendre le temps de convaincre que les solutions purement techniques (feux tricolores, plateaux surélevés,..) ne seraient que des contraintes subies par tous et pas seulement par les automobilistes dépassant le 50km/h. La qualité de l’espace traversé devait ainsi offrir des vues agréables sur ce bourg vivant, invitant les automobilistes à ralentir. 



Le rétrécissement de 7.30m à 5.50m aidant aussi à maintenir une vitesse normale tout en offrant un trottoir Ouest plus large et bien plus confortable. La mise en place, presque incongrue, des bancs et chaises participe aussi à la volonté de montrer aux passants que cette séquence de la route départementale traverse un bourg vivant et piétonnier où il faut faire attention. La végétalisation des trottoirs accompagne ainsi les piétons qui se rendent aux arrêts de bus, au cimetière, à la Mairie et prochainement au commerce de proximité qui intègrera la vieille bâtisse. Les arbres positionnés à tous les endroits possibles vis-à-vis des réseaux séquencent cet axe pour provoquer un ralentissement naturel. Proche de l’arrêt de bus un arbre majeur (Chêne à feuilles de saule) a été planté dans de très bonnes conditions pour lui permettre de se développer pleinement et d’être, d’ici quelques années, un arbre repère du bourg. Afin d’ancrer ce rôle dans les esprits, un atelier a été réalisé par la professeure des CM1-CM2 afin que les élèves réalisent un texte au sujet de ce chêne. Celui-ci a été mis en valeur par le travail d’une illustratrice et installé auprès du chêne. Enfin, dans l’objectif de partager cette requalification avec les habitants et de les inviter à « adopter » les plantes de pieds de mur, les plantes grimpantes ont été mises en place lors d’une plantation collective.



Maîtrise d’ouvrage: Commune de Granzay-Gript
Paysagiste: Scape
BET VRD: VERDI
Missions: phases : ESQ à AOR
Superficie: 1,1 ha | 330 ml | 4500 m²
Montant: 250 000 € HT
Conception: 2018
Réalisation: 2019-2020
La Dépêche Evreux | 11.03.2022
Avec quatre équipements neufs, le quartier de Nétreville poursuit sa mue
Le projet d'équipement collectif vient d'aboutir à Nétreville. Une résidence autonomie, une médiathèque, une mairie annexe et un cabinet médical sont opérationnels.
Le temps des projets n’est généralement pas le même que le temps courant. Il aura ainsi fallu six années pour voir se concrétiser celui qui a permis la construction d’une résidence autonomie pour personnes âgées, une mairie annexe et une médiathèque, et un cabinet médical, dans le quartier de Nétreville à Evreux (Eure).
Autant dire que les différents protagonistes de ce projet collectif étaient particulièrement enjoués au moment de couper le ruban tricolore, jeudi 3 mars 2022.


Président de MonLogement27, Karêne Beauvillard a remis les clefs de la nouvelle mairie annexe au maire d’Evreux, Guy Lefrand.

Tout mettre sur Nétreville
En premier lieu, Karêne Beauvillard, la présidente de MonLogement27. En 2016, le bailleur social – à l’époque la Secomile, qui a ensuite fusionné avec Eure Habitat – avait répondu favorablement à la demande de la Ville d’Évreux (et de son Centre communal d’action sociale), qui souhaitait qu’elle porte la réalisation de cet ensemble.
Un bâtiment qui mêle des logements, des services publics et un pôle médical, dans un Quartier prioritaire de la ville, longtemps « le parent pauvre » d’Évreux, selon son maire Guy Lefrand.

70 logements en résidence autonomie
La première pierre a été posée le 19 juillet 2019. L’ensemble immobilier s’est élevé à l’angle des rues Jean-Bart et Duguay-Trouin. L’architecte – le cabinet Créus et associés – a conçu quatre équipements. Le plus imposant est la résidence autonomie. « Elle est sortie de l’idée que les gens de Nétreville ne veulent pas quitter ce quartier. C’est l’un de ceux où les gens sont le plus attachés à leur territoire », assure Guy Lefrand.
Le bâtiment compte 80 places, 61 studios de type T1 bis (entre 30 et 37 m² de surface) et 9 T2 (62 m²) avec, a minima, un balcon et, pour les plus chanceux, de très grandes terrasses.

Les futurs locataires veulent visiter
Les 3 200 m² de surface abritent aussi des espaces communs, salle de restauration, cuisine, buanderie, salle d’animation, ainsi qu’un espace détente. Un parking souterrain de 37 places est réservé principalement aux résidents. Tous les logements sont en location.
« Une trentaine sont déjà pris. Nous avons également envoyé une trentaine de dossiers, mais beaucoup souhaitent visiter avant de se positionner », explique Karêne Beauvillard, également adjointe en charge du CCAS (qui assurera la gestion de la résidence, par le biais d’une convention).

Logements réhabilités
Au rez-de-chaussée, un cabinet médical de près de 300 m² sera loué par le bailleur à des professionnels de santé. Pour l’heure, une infirmière et une sage-femme sont installées. Un kinésithérapeute et un médecin généraliste sont espérés…
Juste à côté, le pôle de services publics regroupe la mairie annexe, sur 185 m², et une belle médiathèque de 546 m², dans laquelle prend place la Micro Folies et son fab lab. La première a ouvert ses portes au public jeudi 10 mars, la médiathèque sera accessible samedi 12 mars.


Sur plus de 500 m², la nouvelle médiathèque propose de nombreux ouvrages et accueille la Micro Folies et un Fab lab.

Ce projet d’envergure est présenté comme emblématique de l’opération de transformation du quartier. À deux pas, la place des Peupliers a été refaite et la rue Duguay-Trouin se refait une beauté.
Quant aux habitations, MonLogement27 a lancé avec la Saiem Agire la réhabilitation de quatre immeubles autour de la place Suffren. ML27 lance également des études pour la réhabilitation des 250 logements du Fer à cheval. « Nétreville doit devenir un écrin magnifique pour ce bijou que nous avons collectivement construit », de conclure un Guy Lefrand lyrique.

En chiffres
Quatre bâtiments : une résidence autonomie de 3 230 m², une médiathèque de 546 m², une mairie annexe de 185 m² et des locaux médicaux pour 283 m².
Coût global de l’opération : 9 875 000 € (7 294 000 € pour la résidence autonomie, 1 840 000 € pour la mairie annexe et la médiathèque et 741 000 € pour le cabinet médical). MonLogement27 a obtenu des subventions du Conseil départemental (240 000 €) et d’Agirc Arrco (264 000 €), ainsi que des prêts « avantageux » de la Carsat et de la Caisse des dépôts et consignations. La mairie annexe et la médiathèque seront vendues à la Ville d’Évreux.
VERDI | 09.03.2021
Convention des Entreprises pour le Climat,
la session 4 démarre demain !
Et si on innovait en régénérant le vivant ? 150 entreprises en route vers l’éco-compatibilité !
La session 4 de la Convention des Entreprises pour le Climat, une initiative qui a pour but d’aider les entreprises à agir pour le climat et la biodiversité, a lieu du jeudi 10 au samedi 12 mars, à Marseille.
🎓 Le 1ère journée est dédiée aux Universités de l’Economie de Demain, en co-organisation avec le Mouvement Impact France. Vous pourrez retrouver la CEC et ses représentants à la plénière d'ouverture, puis dans la masterclass "Vers un modèle économique régénératif ? », en parallèle sur le stand « Démultiplication CEC » au sein du Salon de l’Impact, puis au grand débat “Urgence écologique et sociale : comment se mettre en route vers l'Impact ?”

4️⃣ Puis, dans la continuité du questionnement de son modèle économique et de sa façon de mesurer la performance de l’entreprise, les deux jours suivants de cette session 4, intitulée « Génie humain », seront consacrés à l’exploration des façons de concevoir des activités éco compatibles, pour maintenir le vivant…
Ses objectifs sont :
✔ considérer le fonctionnement systémique du vivant et ses limites
✔ réorienter les modèles d'affaires pour les rendre viables, résilients et intégrés dans les territoires
✔ innover en régénérant le vivant : frugalité, bio inspiration, éco-compatibilité, coopération

🌍 150 entreprises sont engagées dans l’aventure CEC, leurs dirigeants et planet champions, au nombre de 240, suivent un parcours “apprenant-agissant” de 12 jours sur 8 mois pour comprendre les mécanismes du climat et de la biodiversité, et définir la feuille de route de redirection écologique de leur entreprise !

✨ Grande impatience de nous retrouver tous, bénévoles, intervenants experts, dirigeants, planet champions, garants, partenaires, pour cette nouvelle session et pour continuer à avancer tous ensemble vers notre objectif commun de transformation de l’économie française !

🔔 Chaque soir de la session 4, un récit photo est publié sur la page Linkedin de la Convention des Entreprises pour le Climat, abonnez-vous pour être informé !
#CEC #écocompatibité  #vivant #sobriété #transitionecologique
Constuction21 | 07.03.2022 | Eric Larrey
La carte des îlots de chaleur et de fraîcheur
de 10 villes françaises
Un tour de France au travers des cartes de confort thermique au sein de 10 grandes villes : Lille, Bordeaux, Lyon, Avignon, Saint-Étienne, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes et Chartres.
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Constuction21 | 01.03.2022 | Eric Larrey
Analyse et suivi des ICU, de la végétation et de la canopée urbaine à l'échelle territoriale
La lutte contre les îlots de chaleur urbains, la planification d'actions de lutte et notamment de végétalisation, le croisement d'informations avec des données socio-économiques nécessitent de disposer d'une vision à l'échelle du territoire : ville, collectivité de communes ou métropole. Pour ce faire, il est bon d'adopter une démarche et des outils qui prennent en compte aussi bien le comportement des végétaux que les typologies urbaines. 
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La Voix du Nord | 24.02.2022
Raimbeaucourt
révise son PLU : « C’est donc
au doigt mouillé ? »
La première réunion publique organisée mercredi soir sur la révision du Plan local d’urbanisme de Raimbeaucourt n’a pas été un long fleuve tranquille durant près de deux heures. Des habitants ont demandé des comptes au maire.

Un peu plus de soixante-dix personnes ont assisté à la réunion publique sur la révision du PLU, mercredi soir, à Raimbeaucourt.

Le Plan local d’urbanisme (PLU) est en cours de révision. Le projet, dont les enjeux et objectifs ont été fixés par la commune et le cabinet Verdi Nord conseil pour se conformer au nouveau SCoT (Schéma de cohérence territorial), a été présenté. L’un des objectifs est le renforcement de la centralité urbaine.
C’est le sujet des « dents creuses », ces parcelles potentiellement constructibles, qui a tendu entre autres le débat. Quatre-vingt-dix terrains ont été repérés avec un foncier potentiel qui a été jugé faible, moyen ou fort. « On retient la potentialité moyen et fort, explique Ludovic Tomczak, chef de projet chez Verdi. On sait par exemple que sur une parcelle toute en longueur, il y a peu de chance pour une construction. »
Ce à quoi plusieurs particuliers, dont Roger Dubus, président de l’association des Spoliés de Raimbeaucourt, ont demandé les critères sur lesquels le cabinet et la commune s’étaient basés. « Il n’y a pas de critères pré-définis, poursuit le technicien. On s’adapte sur ce que l’on observe dans le territoire. » Ce qui a fait réagir un autre habitant : « Alors, c’est au doigt mouillé ? » Et le maire d’assurer qu’il « ne fait pas de fixette » ou de « délit de faciès ». « Pourquoi avez-vous reçu trente propriétaires terriens en jouant l’agent immobilier alors ? appuie Roger Dubus. Pourquoi n’acceptez-vous pas de nous recevoir ? » Alain Mension rétorque : « Je ne vais pas vous faire croire des chimères. Il y a une zone Natura 2000 en place depuis 1999. » Le particulier balaie sa réponse : « Arrêtez votre cinéma ! Comment expliquez-vous que des maisons comme la vôtre aient pu être construites alors ? » Un dossier qui est loin d’être clos.

Le « Village »
Autre point noir : le fameux « Village ». Il s’agit d’un projet de 200 logements dans l’hyper-centre sur 8 ha qui est en partie abandonné. Seuls 51 logements sont programmés alors que des promesses de vente entre une famille raimbeaucourtoise et le bailleur social Norevie ont été signées. « La loi Climat et Résilience a été promulguée. Il faut la respecter, a répondu le maire. Nous ne pouvons pas dépasser 5 ha d’artificialisation pour Raimbeaucourt. Je ne vais pas m’amuser à proposer 8 ha. »

Une nouvelle zone
Pourtant, une autre zone naturelle, comme l’a soulevé son ancien adjoint à l’urbanisme destitué, Salavatore Bellu, d’un peu plus d’un hectare figure dans la révision du PLU. Il prévoit d’artificialiser des terres non cultivées à l’arrière de l’école Suzanne-Lanoy. « Elles appartiennent à la commune et cela pourrait permettre d’étendre le restaurant scolaire», justifie Alain Mension. Ses détracteurs y voient aussi la volonté d’y construire de nouveaux logements. La concertation ne fait que commencer…
Constuction21 | 22.02.2022 | Eric Larrey
La végétation urbaine face aux fortes chaleurs et l'impact sur le confort thermique
Développer la présence du végétal afin de rafraîchir l'espace public et lutter contre les îlots de chaleur est à juste titre une des principales mesures mises en oeuvre dans les cœurs urbains. Quel est alors le bénéfice apporté en matière de confort thermique ? Pour répondre à cette question légitime, il est nécessaire de s'intéresser au comportement de la végétation confrontée à deux réalités souvent concomitantes : les fortes chaleurs et le stress hydrique. 
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La Voix du Nord | 10.02.2022
Quelle architecture pour Arleux dans la prochaine décennie ? Éléments de réponse avec le PADD
Intégré au plan local d’urbanisme (PLU), le projet d’aménagement et de développement durable (PADD) fixe les principes d’aménagement, d’orientation et de programmation d’un territoire. Mardi, il a été présenté aux Arleusiens par Thomas Garbin et Jean-Baptiste Poulet du cabinet Verdi, chargés d’accompagner la commune en matière d’urbanisme.
 


« Le PADD établit les orientations stratégiques à l’horizon du PLU, un registre est disponible en mairie pour recueillir toutes vos demandes », a indiqué Jean-Baptiste Poulet devant une trentaine d’Arleusiens. Avec son collègue, il a décliné les axes principaux du PADD. Ils ont pris en compte la géographie du territoire, impliquant notamment la maîtrise de l’augmentation des habitations légères de loisirs, la transition paysagère avec le centre bourg, la préservation des milieux humides, la reconversion d’anciens sites comme la briqueterie ou l’ex-entreprise Antargaz, les activités agricoles, économiques, les infrastructures locales et la gare, les risques d’inondation…

Besoin de 125 logements en 2030
S’agissant de l’aspect démographique, la population arleusienne pourrait atteindre près de 3 600 habitants en 2030 (elle en compte actuellement 3 200). Avec son corollaire, un besoin de 125 logements « aussi bien sur les sites de projet en renouvellement et les sites d’extension », a précisé Thomas Garbin, pour qui la maîtrise de l’essor urbain, la mise en valeur de l’environnement, le développement de l’économie et des transports constituent les axes majeurs du PADD.



Selon les urbanistes, le PADD devrait être opérationnel fin 2022, début 2023, après l’instruction des phases obligatoires et l’enquête publique. Ils ont précisé qu’une petite partie du canal Seine Nord pourrait empiéter sur une petite partie de la commune d’Arleux, au sud est. Autre principe, des réserves urbaines seraient rendues aux zones agricoles, un prolongement du lotissement des berges du canal disparaîtrait de la zone constructible. Un plan avec le nouveau zonage sera disponible dès cet été.