Le Parisien | 09.02.2022
Deux ans de travaux pour préparer Yves-du-Manoir aux Jeux olympiques
La modernisation du stade historique, qui avait servi d'écrin aux JO de 1924, a commencé. Tout doit être prêt pour les épreuves de hockey sur gazon de Paris 2024. Budget total: 80 millions d'euros.
 
Aujourd'hui depuis la rue Colbert, le stade Yves-du-Manoir ressemble à un sourire de rugbyman après un tampon un peu violent, il manque une dent en plein milieu. Pour le stade, c'est le virage sud qui a laissé place à un vide béant. Cette ancienne tribune désaffectée depuis 2003 a été la première à être démolie, l'été dernier, pendant les travaux préparatoires. Le véritable chantier de cet équipement historique, un lifting à 80 millions d'euros, a commencé début janvier. Le nouveau stade, rénové et modernisé, sera achevé fin 2023, à temps pour accueillir les épreuves de hockey sur gazon des JO de Paris 2024. Un Siècle après avoir été au cœur de ceux de 1924.
À l'extérieur, d'immenses photos héroïques célèbrent la dernière génération de cadors du Racing 92 à avoir enflammé Yves-du-Manoir, comme Dan Carter et Maxime Machenaud. Sur les grilles, des panneaux sépia racontent l'histoire de cette enceinte qui a été l'écrin des Jeux de 1924.

Pas touche à la charpente historique
Une tribune tubulaire de l'un des terrains a déjà été vendue l'an dernier aux enchères après seulement dix ans de bons et loyaux services. Mais attentions, sous ses airs de colosse à l'agonie, Yves-du-Manoir n'est pas mort. “ Pendant les travaux, on continue à accueillir les scolaires et les clubs. C'est un vrai défi opérationnel ”, souligne Guillaume Richeux, le chef de projet. Dans l'immédiat c'est le virage nord, tout en béton qui va retourner à la poussière.
À terme, les 15 terrains ne seront plus que neuf, tous en synthétique, sauf le terrain d’honneur. Yves-du-Manoir version 2024 comptera deux nouveaux bâtiments totalisant 4 000 m² qui hébergeront notamment la ligue, la fédération et le comité départemental de hockey mais aussi le personnel de la direction départementale des sports, le comité départemental du rugby et trois clubs de foot, rugby et évidemment hockey.
Hors de question cependant de faire une croix sur l'histoire. Le bâtiment aux airs de chaumière à l'entrée, surnommé le “ Manoir ” ou le “ Pesage ”, sera conservé. Il été dédié au pesage des concurrents lorsque Yves-du-Manoir était “ l'hippodrome de la Société des courses de Colombes ”, entre 1883 et 1920. Pas touche non plus à la tribune d’honneur. Si la plomberie, la sécurité ou l'électricité seront refaites, les sièges seront gardés à L'identique. C'est surtout sa charpente métallique qui sera choyée. Cet héritage de 1924 sera retraité et des études de colorimétrie sont menées. L'objeclif des travaux réalisés avec les architectes des bâtiments de France, est de leur redonner le même aspect qu'il y a un siècle.


La charpente de la tribune d'honneur construire en 1924 sera conservée.

“ Le planning sera respecté ”
Ce chantier se veut respectueux de l'environnement avec 300 m² de panneaux solaires, des systèmes de récupération de chaleur via les eaux usées un recyclage de 90 % des déchets du chantier et un système de production de chaleur à l'huile de colza francilienne. 50 % de constructions en bois, etc. “ On veut réduire au maximum l'empreinte carbone et privilégier les filières courtes, insiste Guillaume Richeux. Après. Le stade est en zone inondable, on est obligé d'utiliser du béton sur les rez-de-chaussée. ” Éric Bachoffer responsable du site, ne cache pas son impatience, “ Le planning sera respecté. Le nouvel Yves-du-Manoir sera le plus beau complexe de la région !
l'Est Républicain | 09.02.2022
Glainans va se greffer sur le réseau d’eau d’Anteuil
Depuis plusieurs années, durant les périodes de déficit en eau, le village de Glainans est alimenté par camions-citernes. Le conseil communautaire de la CC2VV a retenu une entreprise pour réaliser les travaux d’interconnexion entre Glainans et Anteuil.
 
Lors du conseil communautaire du 3 février la problématique de pénurie d'eau potable en période estivale du village de Glainans est revenue sur la table.
Début 2021, la CC2VV, communauté de communes des Deux Vallées Vertes, a missionné le cabinet VERDI pour travailler sur la sécurisation de l'alimentation en eau potable du village via la création d'une interconnexion (un réseau) entre Glainans et Anteuil.

Assurer la sécurisation de plusieurs communes : Glainans, Hyémondans, Lanthenans et Sourans
En effet, depuis plusieurs années, Je village de Glainans est alimenté par camions-citernes durant les périodes de déficit en eau, ces périodes étant de plus en plus fréquentes. L'étude réalisée par le cabinet, porte sur la sécurisation de plusieurs communes : Glainans, Hyémondans, Lanthenans et Sourans. Celle-ci a été divisée en deux phases, les Travaux relatifs à l'interconnexion Glainans/Anteuil étant la plus prioritaire.
Après validation du scénario le 30 mars 2021 en conseil d'exploitation de la régie eau assainissement de la CC2VV, Je raccordement se fera sur la conduite de vente en gros de L'Jsle-sur-le- Doubs (captage de Branne) et rejoindra la bâche de la station de pompage de Glainans via le chemin de Saint-Georges.

Le montant total des travaux sera d'environ 310 000 €
Le conseil communautaire du jeudi 3 février 2022 a retenu une entreprise pour réaliser les travaux. Le montant total des travaux sera d'environ 310 000 € avec une participation financière de la part du Département du Doubs à hauteur de 10 % et de l'Agence de l'eau de 50 % dans le cadre du contrat Zone de Revitalisation Rurale (ZRR). L’objectif étant de terminer les travaux avant l'été prochain et de s'affranchir des pénuries d'eau à venir.
À noter que les ouvrages seront dimensionnés pour une éventuelle interconnexion avec les communes d'Hyémondans, Lanthenans et Sourans. Ce qui fera l'objet de la seconde partie de l'étude portée par le cabinet VERDI.
 
Le Progrès | 06.02.2022
Il y a 33 ans,
la Banque de France
fermait ses portes à Dole
Située sur l'avenue Aristide Briand, l'ancienne succursale de la Banque de France est un lieu méconnu, et pourtant jusqu'en 1989, il abritait l'ensemble des services financiers et renfermait dans ses entrailles les biens les plus précieux des Dolois. Découverte d'un véritable morceau d'histoire.
 
Le mardi 16 novembre 2021, la Banque de France de Lons-le-Saunier inaugurait ses nouveaux locaux laissant derrière elle le bâtiment historique qui l'abritait, rue Rouget-de-L'Isle. Une nouvelle page débutait après 158 ans de présence de la Banque de France dans le Jura. L'occasion de rappeler qu'autrefois, il existait deux succursales dans le département, à Lons, mais aussi à Dole, fermée en 1989. Cette dernière, située avenue Aristide Briand est aujourd'hui occupée par l'entreprise Verdi, spécialisée dans l'aménagement du territoire. Néanmoins les vestiges du glorieux passé du site sont restés intacts.

Natasha Pesse Girod, de l'entreprise VERDI, s'est improvisé guide d'un jour pour nous faire découvrir l'ancienne banque de France de Dole. Photo Progrès/Enzo SAAD


Au sous-sol, le téléphone du gardien est toujours en bonne place. Photo Progrès/Enzo SAAD

Un bâtiment imposant et sécurisé
L'ancienne Banque de France de la cité doloise ne manquait pas de cachet, le bâtiment, plutôt imposant, domine toujours l'avenue, ses garde-fous en fer forgé et son grand portail témoignent du caractère particulier de l'endroit. Services bancaires, dépôts de biens de grande valeur, la sécurité était le maître mot à l'époque.

Autrefois, ici, se trouvaient les guichets d'accueil, et une salle d'attente. Photo Progrès/Enzo SAAD

Natasha Pesse-Girod, chargée de projet chez Verdi, avoue travailler dans un endroit original : “ C'est sûr que nos locaux n'ont rien de comparables à de simples bureaux, ici tout rappelle l'univers bancaire. ” Il est vrai que rien n'a vraiment été modifié depuis la fermeture en 1989, dès le hall d'entrée, la lourde porte avec sonnette prouve aux visiteurs que jadis .il valait mieux montrer pattes blanches.
La salle des guichets est devenue un grand espace de travail pour la dizaine de salariés de l'entreprise. En descendant un escalier exigu, on atteint la salle des coffres qui renfermait l'argent, mais aussi des biens plus originaux, comme des tableaux ou même de simples correspondances épistolaires. Au-dessus de la partie accueil public, se trouvent deux étages avec les appartements du directeur.


Quels trésors les Dolois pouvaient-ils garder en sécurité ? Photo Progrès/Enzo SAAD

À quoi sert la banque de France aujourd'hui ?
Si la succursale doloise a fermé il y a maintenant plus de 30 ans, les besoins dans le département restent toujours bien présents. Cette banque, pas comme les autres, créée sous Napoléon, servait initialement à garantir la stabilité financière dans le pays, après la Seconde Guerre mondiale, celle-ci est devenue une banque publique sous l'égide de l'État et vient en aide aux personnes en situation d'interdit bancaire. Elle finance en partie les projets des collectivités locales.
Devenues trop chères à entretenir, les grandes succursales sont peu à peu laissées pour des locaux plus petits comme l'explique Denis Prat, directeur départemental de la Banque de France.
Courrier Picard | 03.02.2022
Des espaces à aménager dans le centre bourg de Chaulnes
Réunis mardi 1er février, les membres du conseil municipal ont approuvé l’ensemble des propositions d’engagement de dépenses du maire Thierry Linéatte, visant à aménager les espaces et bâtiments publics de la ville.
 
Afin d’aider les élus de Chaulnes dans leurs décisions, une Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est nécessaire. Après appel d’offres, le cabinet Verdi a été retenu pour suivre les travaux de réfection de l’église, pour un coût de 11 450 €. Une deuxième AMO a été acceptée pour les travaux de signalétique dans la commune. Cet appel d’offres a été lancé conjointement avec la ville de Rosières, afin de mutualiser les moyens. La maîtrise d’ouvrage incombe au cabinet Quartier libre, qui réalisera une étude dont le coût (11 760 €) pourra être divisé par deux, sans compter les possibilités de subvention de la Région qui interviendrait à hauteur de 50 %.

Une opportunité pour les loisirs et la promenade
La municipalité a sollicité les Domaines pour évaluer trois terrains dont elle voudrait faire l’acquisition. « Situés dans le centre de Chaulnes, ils nous intéressent fortement, précise Thierry Linéatte, l’édile. La première parcelle, à proximité de la gendarmerie, est à mi-chemin entre le collège et l’école primaire. Il y a là une opportunité à l’aménager pour les loisirs et la promenade, d’autant que la parcelle a été classée non constructible dans le Plan local d’urbanisme. Outre un aménagement paysager, une aire de jeux y serait implantée, ce qui favoriserait les échanges intergénérationnels. » Les Domaines ont évalué la parcelle de près de 7 000 m² à un niveau de prix pratiquement équivalent à l’offre du propriétaire. Le conseil accepte donc son offre à 34 815 €.

Mettre en valeur la médiathèque
Une autre parcelle de 3,5 ha, située derrière la rue Marie-Curie, intéresse également la municipalité du fait de sa situation. Enfin, le troisième terrain est constitué d’un bâtiment agricole d’une contenance de 1 702 m². Situé à côté de la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry, dans la rue Aristide-Briand, ce bâtiment est particulièrement visible de la rue. « Sa réhabilitation vise à aérer la rue Arisitide-Briand, très fréquentée, et à mettre en valeur la médiathèque », complète le maire. L’estimation des Domaines est très proche de la nouvelle offre en baisse du propriétaire. Le conseil apprécie l’effort consenti par ce dernier et accepte son offre (65 000 €).
Enfin, le maire a clôturé la séance par la lecture d’un courrier d’un conseiller se plaignant de nuisances sonores nocturnes persistantes, dues au fonctionnement de ventilateurs à la Coopérative Sana Terra, rue de Nesle. Le conseil a proposé de se rapprocher de la sous-préfecture pour connaître la réglementation en matière de tolérance au bruit. Un courrier de la mairie sera également adressé au directeur de la coopérative afin qu’il trouve une solution pour atténuer ces nuisances.


La médiathèque devrait être mieux mise en valeur grâce à l’achat d’un terrain par la municipalité.
La Lettre du Bonnevalais | 29.01.2022
Ne rien négliger pour vous distribuer une eau de qualité
Pour assumer au mieux la compétence eau, la Communauté de Communes met les petits plats dans le grand afin de distribuer une eau de qualité, en misant sur la performance à travers l'usine de Méroger et son réseau.
Depuis que la Communauté de Communes est née, tout a été mis en œuvre pour vous distribuer une eau de qualité. Dans une région où il est impératif de concilier une agriculture performante mais raisonnée, l’accent a été mis sur l’interconnexion des réseaux et la sécurisation de l’approvisionnement, d'où la construction d'une usine de dénitrification de Méroger, à Bonneval, sur la route de Sancheville. Dans le cadre de la loi, la Communauté de Communes travaille actuellement à un Plan de Gestion Sanitaire de l’Eau (PGSE), en lien avec les recommandations de l'Organisme Mondial de la Santé (OMS).
Ce plan, qui est une obligation, doit prendre en compte tout ce qui est mis en œuvre localement pour assurer une ressource en eau de qualité, de la production à la distribution. Toutes les étapes sont ainsi analysées afin de prévenir tout risque, en lien avec l'ARS (Agence Régionale de Santé). Production, évaluation, anticipation, ce document d’une vingtaine de pages est en cours d’élaboration. « Ce travail qui permet d’évaluer notre action sera notre priorité 2022. C'est d'ailleurs une obligation légale », atteste Jean-Marc Vanneau, vice-président de la Communauté de Communes en charge de l’eau.
Aujourd'hui, sur le territoire du Bonnevalais, les efforts sont en train de payer puisque 65 % des réseaux sont interconnectés, et l'usine de Méroger travaille à doubler sa capacité afin de produire une eau de qualité en quantité suffisante. Dans le Bonnevalais, rien n'est laissé au hasard pour assurer la ressource en eau. Un enjeu qui devient vital d’où la nécessité de réhausser en permanence son niveau de service.

Doubler la capacité de notre usine
Jean-Marc Vanneau, vice-président en charge de l’eau

Quels sont vos grands chantiers pour l’année qui s’ouvre ?
Il s’agit pour nous d’assumer la distribution dans de nouvelles communes. Très concrètement en 2023, ce sera Moriers et le Gault-Saint-Denis, et en 2024, Bouville, Alluyes et Montboissier. Pour cela, il nous faut doubler la capacité de notre usine de production de Méroger, qui passera de 2 500 m3 à 5 000 m3 jour. Elle va être équipée, à cet effet, de nouveaux filtres en résine et en charbon. Le coût est de 600 000 euros et les travaux débuteront au second semestre.

Ce ne sont pas les seuls investissements pour cette usine ?
En effet, afin d’assumer complétement la compétence eau, onze agents travaillent désormais sur le site, et de nouveaux bureaux étaient à prévoir. Par ailleurs, suite à des infiltrations consécutives aux orages, la toiture doit être revue.

Sur l’ensemble du réseau, prévoyez-vous également de revoir la distribution ?
Après les travaux d’interconnexion, le réseau de distribution est aussi à consolider. Une étude conduite par le cabinet Verdi nous a révélé trop de fuites, ce que nous appelons des réseaux fuyants. Par secteur, nous allons reprendre les canalisations défectueuses à raison de cinq secteurs par an. Parallèlement, nous avons comme ambition de renouveler un millier de compteurs chaque année afin de systématiser le télérelevage.
Constuction21 | 26.01.2022 | Eric Larrey
ICU : le paradoxe des températures de surface
L’identification des ICU (îlots de chaleur urbains) et des IFU (îlots de fraîcheur urbains) à l’échelle d'un territoire, d'une ville ou d'un quartier repose souvent sur la notion de température de sol, de température du revêtement, obtenue par voie de thermographie (satellite, avion ou drone, caméra à main). S’il s’agit-là d’une information d’importance, il est pourtant nécessaire de la manier avec précaution.
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Le Moniteur | 21.01.2022
Toulouse, 20 000 m² de logistique dédiés
au e-commerce
La Métropole de Toulouse et un consortium privé ont créée nouvelle plateforme de logistique urbaine propre dédiée au dernier kilomètre. L'objectif ? Verdir les activités de livraison en concentrant les flux en un seul point, par lequel vont transiter 70.000 colis par jour.
 
Un site dédié à la logistique du dernier kilomètre a été inauguré en fin d'année dernière près du marché d'intérêt national (MIN) de Toulouse Occitanie (Haute-Garonne). La plate-forme Toulouse Logistique Urbaine, qui sera en synergie avec le MIN, se compose de deux halles (19 500 m²) aux toits en sheds et d'un parking pour poids lourds de 144 places qui sera achevé en ce début d'année. La maîtrise d'ouvrage de l'opération a été portée par le consortium Lumin'Toulouse (Semmaris, gestionnaire du marché international de Rungis, Poste Immo, filiale immobilière du groupe La Poste, et la Caisse d'épargne Midi-Pyrénées), et la maîtrise d'œuvre par l'agence d'architecture Eric Lapierre Expérience. Son coût s'élève à 28,5 millions d'euros.

Désengorger la ville. Quelque 70 000 colis y transiteront quotidiennement et seront acheminés sur les derniers kilomètres par des véhicules électriques ou roulant au gaz naturel afin de désengorger le cœur de ville et répondre à l'explosion du e-commerce. Le transport de marchandises occupe, au niveau national, 30 % de la voirie, 10 à 20 % du trafic en ville, et représente près de 40 % des émissions de particules fines.
Le Courrier Picard | 10.01.2022
Les deux giratoires prévus en bas et en haut de la côte d’Amiens à Doullens
Le « Courrier picard » a pu consulter les études concernant la création de deux ronds-points prévus en haut et en bas de la côte d’Amiens. À la clé, en bas, un meilleur accès aujourd’hui nécessaire à la citadelle ; en haut, une anticipation de la future zone d’activités.
 
Le principe de créer deux giratoires, en haut et en bas de la côte d’Amiens a été acté lors de plusieurs réunions qui se sont déroulées en fin d’année 2021 entre les services de l’État, le département de la Somme et la commune de Doullens. Il s’inscrit dans le cadre de la rénovation de toute la RN25 entre Poulainville et Beaumetz-lès-Loges (Pas-de-Calais), projet qui doit encore être inscrit dans le contrat de plan Etat-Région 2023-2027, mais qui est aujourd’hui validé par l’État et qui permettra enfin de désenclaver le Doullennais.

Les infographies que nous publions ont été réalisées par le cabinet Verdi et validées par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Hauts-de-France.

L’aménagement le plus important concerne le giratoire en bas de la côte. Point crucial : l’intersection actuelle est complètement reconfigurée afin d’accueillir une branche supplémentaire pour l’accès direct à la citadelle. « C’est l’aménagement dont nous avons besoin pour développer la citadelle comme nous le voulons », affirme la maire de Doullens et présidente de la communauté de communes, Christelle Hiver. Ce type de carrefour permet de marquer de manière franche l’entrée dans Doullens. Il obligera les véhicules – surtout les poids-lourds - qui ne seront plus prioritaires, à ralentir. Des freinages brutaux en bas de pente (plus de 8 %) sont à craindre, c’est pourquoi le projet prévoit des aménagements afin de limiter la vitesse en amont. Le coût estimatif est de 800 000 €.




Une autre variante avait été prévue : une reconfiguration du carrefour actuelle en croix, avec toujours, une branche supplémentaire pour gérer l’accès à la citadelle. Mais le coût estimatif était guère moindre (650 000 €), avec le risque d’avoir les mêmes soucis de fonctionnement lors des mouvements en tourne-à-gauche.

L’autre projet de giratoire est situé en haut de la côte, au carrefour avec la route de Gézaincourt (RD49). Au regard du trafic actuel, il n’est pas justifié selon le cabinet Verdi. En revanche, il le sera en fonction de la zone d’activités qui sera créée à cet endroit Celle du Rouvral est en effet bloquée dans son développement puisque située en zone humide. Cette solution ralentit le trafic sur la RN25, ce qui n’est pas forcément un inconvénient avant la descente qui suit. Le coût estimatif est de 700 000 €. La zone d’activités ne verra le jour qu’après l’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU) ce qui devrait prendre plusieurs années.

Un scénario moins coûteux (400 000 €) a été étudié avec un tourne-à-gauche et des îlots bordurés. Mais il ne permet pas d’absorber le trafic en cas de développement de la zone d’activités prévue sur 30 hectares.
À noter qu’un parking de covoiturage est également prévu à proximité de Bricomarché, avec un accès à la route de Gézaincourt.

Un autre scénario sera étudié s’il apparaît utile de créer une branche supplémentaire pour desservir Bricomarché. Dans cette hypothèse, un cofinancement de l’enseigne sera recherché.