Le projet prévoit la restauration du complexe hydro-morphologique du Gier, par la suppression d'un seuil et le réaménagement des berges (avec un profil en pente douce et la plantation d'essences indigènes locales). Ces aménagements auront un effet bénéfique sur la dynamique naturelle et favorisera le développent des espèces à enjeu existantes (notamment le Castor d'Eurasie), tout en permettant l'accueil de nouvelles espèces.
La zone est fortement anthropomorphisée avec 19 espèces exotiques envahissantes identifiées et la moitié des habitats constituées de zones bâties, jardins ornementaux et plantations d'espèces allochtones. Le cours du Gier est ceinturé d'une ripisylve dégradée et qui perd petit à petit sa fonctionnalité de corridor écologique.
Malgré cela, un certain nombre d'espèces s'y développent : 176 espèces végétales, 40 espèces d'oiseaux, 10 espèces de mammifères, 4 espèces d'herpétofaune et une cinquantaine d'insectes.