


Un total de 121 sites a été diagnostiqué sur le territoire de la ville. Les sites peuvent être classés dans 3 grandes catégories : les parcs et squares, les établissements scolaires et dédiés à l’accueil de la petite enfance, et la voirie.
La majorité des arbres présentent une taille semi-libre, ce qui signifie qu’ils ont été au moins une fois formés par un élagueur. Seulement 9 % sont en rideau, modifiant l’architecture naturelle de l’arbre. A noter que la taille en rideau concerne principalement les tilleuls de voirie.
Globalement, la majorité des arbres bénéficient d’une surface perméable à l’eau et à l’air, favorable à leur développement. Pour certains arbres, la surface est enrobée jusqu’au collet ce qui peut endommager et nuire au développement de l’arbre. Pour d’autres arbres, le collet dispose d’une petite surface de pelouse. Il est important de maintenir cette surface, voire de l’agrandir en désimperméabilisant à proximité du collet. Cela permet de favoriser l’infiltration de l’eau de pluie et de permettre à la matière organique de s’accumuler et d’enrichir le sol pour permettre au cortège faunistique de vivre.
A l’échelle de chaque arbre, là où les origines des principaux défauts constatés ont été relevées afin de faire apparaître les problématiques majeures susceptibles de détériorer le patrimoine arboré, et dans le but de mener des actions préventives et pédagogiques. Ici la majorité des dégâts observés sont dues à l’élagage (45 %). Les plaies et les blessures, peuvent également être causées par des chocs (18 %) souvent le résultat de travaux, de chocs de véhicules ou parfois de mobilier non adapté. Pour éviter tout choc avec l’arbre, notamment lors du passage d’une tondeuse, il est possible de délimiter une zone à proximité du tronc où la tonte ne sera pas réalisée. En plus de protéger l’arbre, cela créera un micro-habitat pour de nombreuses espèces animales.