L’eau pompée bénéficie d’un traitement des pesticides par charbons actifs en grains puis d’une chloration pour en garantir la qualité sanitaire. Elle est ensuite distribuée par le réservoir qui jouxte les installations de traitement. Cette eau est de très bonne qualité physico-chimique, mais présente naturellement un taux de calcaire important.

Le syndicat a opté pour des résines échangeuses d’ions avec régénération à l’acide chlorhydrique. Celle-ci présente l’avantage de ne pas ajouter de sodium dans l’eau distribuée. Son rendement est également meilleur (moins de perte en eau lors des régénérations). Cette solution permet également d’abattre les carbonates (le taux d’alcalinité). C’est pourquoi ce traitement est appelé “décarbonatation”, contrairement aux adoucisseurs au sel qui n’agissent que sur la dureté de l’eau. L’abattement des carbonates s’effectue par leur élimination sous forme de CO2 dans une tour de dégazage.

L’avantage du traitement collectif, comparativement aux systèmes de traitement individuels est qu’il coûte moins cher à l’abonné (25 centimes par m³ consommé environ). L’eau traitée est équilibrée (non corrosive et suffisamment minéralisée) et sa qualité est assurée par l’Agence Régionale de Santé dans le cadre d’analyses régulières effectuées sur le réseau. L’eau peut donc être bue en toute sécurité.