
La Voix du Nord | 05.11.2020
Au Banc-Vert, la municipalité invente l’école du futur
À la rentrée 2023, les écoles Meurisse et Giono, le restaurant scolaire et la maison de quartier seront regroupés en un lieu unique.
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La façade du futur établissement scolaire. Tank Architectes
Un écolier, stylo dans la main droite, coccinelle sur sa voisine de gauche. Et, à portée de regard, des aînés en pleine activité. En quelques traits, voilà dessinée l’école du futur qui ouvrira ses portes à la rentrée 2023 au Banc Vert. Une école, mais pas que…
Ce nouvel ensemble, voulu par la municipalité, permettra de regrouper en un lieu unique les deux écoles maternelles, l’école élémentaire, le restaurant scolaire et la maison de quartier, tous marqués par un haut degré de vétusté.
Ce projet innovant se veut économe
« Mais ce bâtiment unique ne fera pas la somme des surfaces, indique Patrice Vergriete, maire. Nous sommes à l’âge des transitions énergétique, environnementale et climatique et ce projet innovant se veut économe. »
Dans cet ensemble multiple, de nombreux espaces seront mutualisés entre école et maison de quartier. Des salles polyvalentes, à différents moments de la journée, pourront servir aux activités scolaires ou aux animations associatives. La cour intérieure, très végétalisée, accueillera les enfants lors des récréations et d’autres publics hors temps scolaire pour des fêtes de quartier ou autres. La cuisine, quant à elle, permettra d’organiser les repas de cantine mais également les dîners organisés par la maison de quartier. « Ce lieu doit également favoriser les rencontres intergénérationnelles », insiste le maire.
Placer cette école du futur dans la verdure illustre l’ambition municipale de favoriser l’innovation. « Dans le cadre de la création de la B!B, nous avions réaménagé le parc et nous l’avons rendu accessible, rappelle Patrice Vergriete. Désormais, l’école du Château d’eau est au milieu de ce parc. Nous allons faire de même avec cette école du Banc Vert. »
Une cour de récré résiliente
Elle se situera à l’emplacement actuel de la résidence Gambetta (qui sera détruite au printemps), au milieu d’un parc. « Dans la future école, la cour de récré sera résiliente, un concept que nous allons généraliser. Nous en finirons avec le tout bitume. Elles seront végétales, pédagogiques et inclusives. Il sera possible d’y faire la classe quand les conditions le permettent. Une première expérience sera menée dès 2021 à l’école de la Porte d’eau. »
La ville va également, en ce lieu, concrétiser l’un de ses engagements de campagne qui visait à éradiquer les perturbateurs endocriniens. Pour l’entretien des végétaux présents dans l’école, aucun produit nocif ne sera utilisé. Ces pratiques seront ensuite généralisées à l’ensemble des bâtiments communaux.
Pour réaliser ce projet d’envergure, la municipalité a fait confiance au cabinet lillois Tank architectes. Le bâtiment sera circulaire et comportera trois niveaux.
Tout en un
Le nouvel établissement devra intégrer les effectifs des structures actuelles :
> École maternelle Jean-Giono : 89 élèves ;
> École maternelle Paul-Meurisse : 69 élèves ;
> École élémentaire Paul-Meurisse : 190 élèves ;
> Maison de quartier : 290 familles adhérentes ;
> Restauration scolaire : 190 élèves en moyenne ;
> Des espaces d’activités périscolaires.
Le programme en détails
> Une école maternelle composée de 5 classes et 2 classes dédoublées.
> Une école élémentaire de 5 classes et 3 classes dédoublées.
> Une cuisine centrale.
> Des espaces dédiés à la maison de quartier comprenant quatre salles mutualisées (dont une cuisine), des bureaux.
> Un accueil pour la maison de quartier comprenant un cyber-centre.
> Une salle des citoyens accessible depuis l’espace public.
> Des espaces de bureaux mutualisés.
> Une salle polyvalente divisible en 4 salles.
> Des espaces extérieurs, notamment sur le toit, où il sera possible de jardiner.
> Une cour résiliente où il sera possible de faire classe les jours de beau temps.
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La Voix du Nord | 03.11.2020
Une Turbine, pour donner du souffle à l’entrepreneuriat
En travaux depuis de longs mois, l’ancien bâtiment de Dépoland, temple de la vieillerie, s’est métamorphosé en creuset de l’innovation.
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Initiés il y a six ans par la communauté urbaine, les États généraux de l’emploi local avaient pour ambition d’établir une radiographie de l’activité professionnelle dans le Dunkerquois. L’un des enseignements de cette étude a révélé un phénomène préoccupant : sur un terreau industriel où s’est enracinée une forte culture du salariat, peu propice au développement de l’imagination, l’esprit d’initiative s’est réduit comme peau de chagrin au fil des décennies. Pour remédier à ce triste constat, la CUD a donc décidé de créer une maison de l’entrepreneuriat baptisée La Turbine. Alors qu’en 2017 le taux régional était de 55 créations d’entreprise pour 10 000 habitants (83 à l’échelle nationale), il n’était en effet que de 38 créations dans le Dunkerquois.

À l’entrée de la Turbine, un accueil à gauche et une rue intérieure pouvant être transformée en lieu d’animation. Photo Marc Demeure – VDNPQR
Pour mettre du vent dans les voiles, quoi de mieux qu’une grosse turbine ? Son ambition est double : faciliter le travail des entrepreneurs et des porteurs de projets et faire évoluer les mentalités en développant une culture de l’entrepreneuriat sur le territoire.
Dans les locaux de la rue du Ponceau seront réunis les partenaires clés de la création, de la reprise ou du développement d’entreprises, afin de faciliter les démarches du porteur de projet. Outre le gain de temps et d’énergie, ce regroupement géographique favorisera la rencontre des différents partenaires clés. Chacun étant conscient des compétences particulières de ses homologues, les membres sont en capacité d’orienter un porteur de projet vers un de ses homologues, s’il n’a pas lui-même la réponse à une question.

Au rez-de-chaussée, des bureaux ont été aménagés pour assurer un accueil personnalisé. Photo Marc Demeure – VDNPQR
L’exemple québecois
L’autre défi de la Turbine sera de favoriser localement la culture de la création d’entreprise, très sommaire dans le Dunkerquois. En gagnant ce pari, en incitant les jeunes (et moins jeunes…) à se montrer créatifs, le territoire espère diversifier son tissu économique. Comme Dunkerque, d’autres territoires ont été sclérosés par une trop forte culture du salariat empêchant l’initiative personnelle.

Un espace de coworking a été aménagé pour les porteurs de projets. Photo Marc Demeure - VDNPQR
Une ville du Québec, Shawinigan, fut pionnière en ce domaine en mettant sur pied de nombreuses actions visant à faire émerger une nouvelle culture économique. C’est en s’inspirant de ces actions que la communauté urbaine, BGE Flandre création et les partenaires ont créé La Turbine.
La Région Hauts-de-France a participé financièrement à la création de La Turbine en versant la somme d’1 million d’euros dans le cadre du Fonds d’aide aux projets d’agglomération. Le Département a alloué 200 000 euros, le reste du budget (au total 5,8 millions) étant pris en charge par la CUD.

À l’entrée de la Turbine, un accueil à gauche et une rue intérieure pouvant être transformée en lieu d’animation. Photo Marc Demeure – VDNPQR
Pour mettre du vent dans les voiles, quoi de mieux qu’une grosse turbine ? Son ambition est double : faciliter le travail des entrepreneurs et des porteurs de projets et faire évoluer les mentalités en développant une culture de l’entrepreneuriat sur le territoire.
Dans les locaux de la rue du Ponceau seront réunis les partenaires clés de la création, de la reprise ou du développement d’entreprises, afin de faciliter les démarches du porteur de projet. Outre le gain de temps et d’énergie, ce regroupement géographique favorisera la rencontre des différents partenaires clés. Chacun étant conscient des compétences particulières de ses homologues, les membres sont en capacité d’orienter un porteur de projet vers un de ses homologues, s’il n’a pas lui-même la réponse à une question.

Au rez-de-chaussée, des bureaux ont été aménagés pour assurer un accueil personnalisé. Photo Marc Demeure – VDNPQR
L’exemple québecois
L’autre défi de la Turbine sera de favoriser localement la culture de la création d’entreprise, très sommaire dans le Dunkerquois. En gagnant ce pari, en incitant les jeunes (et moins jeunes…) à se montrer créatifs, le territoire espère diversifier son tissu économique. Comme Dunkerque, d’autres territoires ont été sclérosés par une trop forte culture du salariat empêchant l’initiative personnelle.

Un espace de coworking a été aménagé pour les porteurs de projets. Photo Marc Demeure - VDNPQR
Une ville du Québec, Shawinigan, fut pionnière en ce domaine en mettant sur pied de nombreuses actions visant à faire émerger une nouvelle culture économique. C’est en s’inspirant de ces actions que la communauté urbaine, BGE Flandre création et les partenaires ont créé La Turbine.
La Région Hauts-de-France a participé financièrement à la création de La Turbine en versant la somme d’1 million d’euros dans le cadre du Fonds d’aide aux projets d’agglomération. Le Département a alloué 200 000 euros, le reste du budget (au total 5,8 millions) étant pris en charge par la CUD.
Un bâtiment métamorphosé Durant une vingtaine d’années (de 1972 à 1995) le local a abrité une entreprise de fourniture électrique avant de se transformer en dépôt-vente (Dépoland, jusqu’en 2012). Racheté par la communauté urbaine, le bâtiment a bénéficié de plusieurs mois de travaux qui ont métamorphosé les lieux. Aujourd’hui, La Turbine bénéficie de 2 000 m2, répartis sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée ont été aménagés des salles de réunion, des espaces communs. Un espace de coworking a également été créé ainsi qu’une rue intérieure qui pourra être utilisée en lieu d’animation. ![]() Des terrasses ont été aménagées derrière l’arrondi en façade. Photo Marc Demeure Aux 1er et 2e étages, de nombreux bureaux individuels ont été aménagés afin de garantir la confidentialité des échanges entre les porteurs de projets et les différentes institutions[1] Les acteurs de l’entrepreneuriat disposeront en outre d’un appui technique et d’une expertise apportée de l’extérieur par plus de 80 partenaires dans divers domaines : incubation d’entreprises, financement, comptabilité, droit, recherche… [1] CUD, BGE Flandre Création, Chambre de commerce, Chambre des métiers et de l’artisanat, Entreprendre Ensemble, Initiative Flandre, Conseil régional. |

Paris Normandie | 02.11.2020
La rentrée au Collège César Lemaitre
Lundi 2 novembre 2020 au matin, élèves et professeurs du collège César-Lemaître, à Vernon, font leur rentrée dans un tout nouvel établissement érigé dans le quartier Fieschi. Parmi eux, Théo et sa mère, Émilie, enseignante.
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Oscar est du voyage. Pas question pour Émilie Godfrin, enseignante, de laisser le squelette, également mascotte de la classe SVT (Sciences et vie de la Terre) de côté. Comme les 380 élèves et les 28 enseignants du collège César-Lemaître, il fait sa rentrée lundi 2 novembre 2020. En revanche, celle-ci n’aura pas lieu rue Saint-Lazare, mais dans le quartier Fieschi, à la faveur d’un nouvel établissement de 600 places.

Après dix années passées à enseigner aux élèves de 5e, 4e et 3e dans les locaux historiques de la rue Saint-Lazare, Émilie Godfrin est tiraillée entre nostalgie et impatience. « La localisation en centre-ville était pratique, regrette déjà l’enseignante, qui venait travailler à vélo. Le collège César-Lemaître avait gardé le côté intimiste de l’ancienne école primaire, et les élèves appréciaient cet aspect. » Ce que confirme son fils, Théo, 12 ans, en 5e. « J’aimais beaucoup le CDI [Centre de documentation et d’information, Ndlr]. Je m’y sentais bien, c’était calme contrairement à l’étude. Et j’ai un peu peur de me perdre dans le nouvel établissement », reconnaît le collégien, qui connaissait l’ancien César-Lemaître comme sa poche. Avant d’y être scolarisé, il venait rendre visite à sa maman professeure. « Il n’y a que deux bâtiments ici [en centre-ville, Ndlr]. J’espère que les profs seront compréhensifs si on est en retard... »
Des toilettes comme dans un aéroport
Du nouveau collège dans lequel il arrive lundi matin, Théo n’avait jusqu’à présent que quelques images en tête. Elles ont été filmées par un professeur puis projetées dans les classes et envoyées aux parents d’élèves. « Ça donne envie. Avec mes copains, on en parle souvent. On est content car ça tombait un peu en ruines... il y aura un foyer des élèves pour se retrouver. Pendant la récré, on était obligés de rester dehors, sauf quand il faisait très froid. C’est un soulagement d’avoir un foyer. »
Émilie Godfrin, qui a eu l’opportunité de découvrir le nouveau collège avant lundi matin, confirme. « C’est grand, agréable, les couleurs sont magnifiques, douces avec un côté apaisant. Mais c’est normal que les élèves aient un peu d’appréhension, c’est nouveau. J’avais moi-même un petit pincement au cœur lorsque j’ai passé la porte pour la dernière fois rue Saint-Lazare. Mais il faut avouer que les locaux n’étaient pas pratiques, c’était une vraie passoire thermique, c’était froid et peu confortable. On ne pouvait plus utiliser les robinets sur les tables car ils fuyaient. À Fieschi, il y aura des paillasses sur roulettes, ce qui sera plus facile pour travailler, et 15 postes informatiques dans la classe. Changer, ce sera chouette. Les élèves ne vont y trouver que des avantages. Même les toilettes sont dignes d’un aéroport. C’est fermé, c’est propre... » Fini aussi les casiers cassés, les fuites du préau. Autre atout du nouveau collège : une sonnerie moins stridente que rue Saint-Lazare !
La rentrée a lieu lundi 2 novembre 2020 au matin dans le quartier Fieschi. L’inauguration est reportée.
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Après dix années passées à enseigner aux élèves de 5e, 4e et 3e dans les locaux historiques de la rue Saint-Lazare, Émilie Godfrin est tiraillée entre nostalgie et impatience. « La localisation en centre-ville était pratique, regrette déjà l’enseignante, qui venait travailler à vélo. Le collège César-Lemaître avait gardé le côté intimiste de l’ancienne école primaire, et les élèves appréciaient cet aspect. » Ce que confirme son fils, Théo, 12 ans, en 5e. « J’aimais beaucoup le CDI [Centre de documentation et d’information, Ndlr]. Je m’y sentais bien, c’était calme contrairement à l’étude. Et j’ai un peu peur de me perdre dans le nouvel établissement », reconnaît le collégien, qui connaissait l’ancien César-Lemaître comme sa poche. Avant d’y être scolarisé, il venait rendre visite à sa maman professeure. « Il n’y a que deux bâtiments ici [en centre-ville, Ndlr]. J’espère que les profs seront compréhensifs si on est en retard... »
Des toilettes comme dans un aéroport
Du nouveau collège dans lequel il arrive lundi matin, Théo n’avait jusqu’à présent que quelques images en tête. Elles ont été filmées par un professeur puis projetées dans les classes et envoyées aux parents d’élèves. « Ça donne envie. Avec mes copains, on en parle souvent. On est content car ça tombait un peu en ruines... il y aura un foyer des élèves pour se retrouver. Pendant la récré, on était obligés de rester dehors, sauf quand il faisait très froid. C’est un soulagement d’avoir un foyer. »
Émilie Godfrin, qui a eu l’opportunité de découvrir le nouveau collège avant lundi matin, confirme. « C’est grand, agréable, les couleurs sont magnifiques, douces avec un côté apaisant. Mais c’est normal que les élèves aient un peu d’appréhension, c’est nouveau. J’avais moi-même un petit pincement au cœur lorsque j’ai passé la porte pour la dernière fois rue Saint-Lazare. Mais il faut avouer que les locaux n’étaient pas pratiques, c’était une vraie passoire thermique, c’était froid et peu confortable. On ne pouvait plus utiliser les robinets sur les tables car ils fuyaient. À Fieschi, il y aura des paillasses sur roulettes, ce qui sera plus facile pour travailler, et 15 postes informatiques dans la classe. Changer, ce sera chouette. Les élèves ne vont y trouver que des avantages. Même les toilettes sont dignes d’un aéroport. C’est fermé, c’est propre... » Fini aussi les casiers cassés, les fuites du préau. Autre atout du nouveau collège : une sonnerie moins stridente que rue Saint-Lazare !
La rentrée a lieu lundi 2 novembre 2020 au matin dans le quartier Fieschi. L’inauguration est reportée.
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Le Progrès | 23.10.2020
Requalification de la rue Charles de Gaulle : les riverains consultés
Mercredi 21 octobre, une trentaine de riverains de la rue Charles de Gaulle se sont rendus à une première réunion d'information et de concertation, concernant le prochain réaménagement de cette voie.
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Dominique Bonnet, maire, Jean-François Gaillard, 1er adjoint délégué aux travaux et à l'urbanisme, et Marc Lopez, chef de projet, du cabinet Verdi, ont présenté les grandes lignes du projet. Le maire précise d'emblée : « Nous n'en sommes qu'au tout début et nous avons besoin de votre avis, pour savoir s'il faut modifier, ou non, des choses. »
L'assainissement
Les travaux concernant l'assainissement et les réseaux secs débuteront cet hiver. Les travaux de voirie devraient, quant à eux, commencer en septembre 2021, avec la mise aux normes des réseaux d'assainissement, actuellement unitaire. Sont concernées les eaux usées et les eaux pluviales, se jetant dans un unique tuyau, en direction de la station d'épuration. Désormais, cette canalisation tuyau recevra seulement les eaux pluviales, qui se jetteront dans la Glantine. Un nouveau réseau sera construit pour les eaux usées, qui partiront à la station d'épuration. De leur côté, avec l'aide de la commune, les riverains auront deux ans pour séparer les réseaux, chez eux, afin de se raccorder sur le domaine public.
Le vélo aura sa place dans le nouvel espace
Initialement prévue du côté gauche, dans le sens montant, la piste cyclable bidirectionnelle de 2,50 m de large, à la suite d'observations de riverains, pourrait, finalement, se trouver côté droit, afin d'éviter les sorties de maison. Elle permettrait, ainsi, de desservir le cinéma, la crèche et la future école des Perchées.
Végétalisation, circulation
Les camions de moins de 19 tonnes pourront circuler, dans le secteur. Ils devront respecter la vitesse maximale. Aux abords de la chaussée, afin de réduire les îlots de chaleur, une zone végétalisée est prévue. La décision sera prise en concertation avec les habitants. Un trottoir d'une largeur de 1,40 m sera destiné aux piétons, de part et d'autre de la rue. Des plateaux surélevés seront prévus à des endroits stratégiques : école, gendarmerie, etc. Cela permettra de limiter la vitesse. La rue Malraux devrait passer en sens unique, dans le sens descendant.
Les carrefours
Les carrefours de la gendarmerie et du laboratoire départemental d'analyses seront transformés en giratoire, semi-franchissable, permettant aux bus et poids lourds d'empiéter sur le rond-point.
Stationnement
Tout au long du parcours, plusieurs zones sont prévues, notamment au niveau de la nouvelle école. Un aménagement pourrait être fait devant la salle paroissiale.
Les riverains peuvent faire remonter leurs suggestions au maire ou par courriel. Courriel : contact@ville-poligny.fr
L'assainissement
Les travaux concernant l'assainissement et les réseaux secs débuteront cet hiver. Les travaux de voirie devraient, quant à eux, commencer en septembre 2021, avec la mise aux normes des réseaux d'assainissement, actuellement unitaire. Sont concernées les eaux usées et les eaux pluviales, se jetant dans un unique tuyau, en direction de la station d'épuration. Désormais, cette canalisation tuyau recevra seulement les eaux pluviales, qui se jetteront dans la Glantine. Un nouveau réseau sera construit pour les eaux usées, qui partiront à la station d'épuration. De leur côté, avec l'aide de la commune, les riverains auront deux ans pour séparer les réseaux, chez eux, afin de se raccorder sur le domaine public.
Le vélo aura sa place dans le nouvel espace
Initialement prévue du côté gauche, dans le sens montant, la piste cyclable bidirectionnelle de 2,50 m de large, à la suite d'observations de riverains, pourrait, finalement, se trouver côté droit, afin d'éviter les sorties de maison. Elle permettrait, ainsi, de desservir le cinéma, la crèche et la future école des Perchées.
Végétalisation, circulation
Les camions de moins de 19 tonnes pourront circuler, dans le secteur. Ils devront respecter la vitesse maximale. Aux abords de la chaussée, afin de réduire les îlots de chaleur, une zone végétalisée est prévue. La décision sera prise en concertation avec les habitants. Un trottoir d'une largeur de 1,40 m sera destiné aux piétons, de part et d'autre de la rue. Des plateaux surélevés seront prévus à des endroits stratégiques : école, gendarmerie, etc. Cela permettra de limiter la vitesse. La rue Malraux devrait passer en sens unique, dans le sens descendant.
Les carrefours
Les carrefours de la gendarmerie et du laboratoire départemental d'analyses seront transformés en giratoire, semi-franchissable, permettant aux bus et poids lourds d'empiéter sur le rond-point.
Stationnement
Tout au long du parcours, plusieurs zones sont prévues, notamment au niveau de la nouvelle école. Un aménagement pourrait être fait devant la salle paroissiale.
Les riverains peuvent faire remonter leurs suggestions au maire ou par courriel. Courriel : contact@ville-poligny.fr

La Voix du Nord | 16.10.2020
Comment Hénin-Beaumont entend mettre bon ordre dans les publicités et les enseignes
Le règlement local de publicité d’Hénin-Beaumont a 28 ans et n’est pas toujours respecté, loin de là. La municipalité a lancé l’an dernier sa révision complète. Un point d’étape a été réalisé lors du dernier conseil municipal.
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1. C’est quoi l’enjeu ?
La publicité, une pollution visuelle qui a tendance à envahir l’espace public, mais qui reste un moteur du dynamisme commercial. Principale ville de son agglomération, aux portes de la zone commerciale d’Auchan Noyelles-Godault, Hénin-Beaumont est « un territoire stratégique pour les afficheurs », comme le souligne le premier adjoint, Christopher Szczurek (RN). Or, tous ne respectent pas le règlement local existant – 48,4 % de non-conformités selon le diagnostic ! –, et ce règlement est devenu obsolète puisqu’il date de 1992. Voilà pourquoi la municipalité a lancé sa révision l’an dernier.
2. Quelles sont les grandes lignes ?
Mandaté par la ville, le cabinet Verdi a présenté ses conclusions aux élus vendredi. Sa proposition ? Découper la ville en quatre zones, avec chacune ses règles. Plus contraignantes dans la zone 1, celle du centre-ville, des secteurs sauvegardés (dont les cités minières Unesco), des entrées de ville et des grands axes : pas d’enseignes numériques, des surfaces autorisées moindres, extinction des enseignes une heure après la fermeture, plus de publicités scellées au sol… Un peu moins dans la zone 3, celle des secteurs résidentiels, et beaucoup moins dans la zone 2, celle des zones d’activités (Bord-des-Eaux, Peupleraie, Pommier et Delta 3), où l’on retrouverait par exemple des pubs numériques et les fameux panneaux en 4 par 3. Enfin, dans la zone 4, c’est-à-dire hors agglomération, s’appliquerait le règlement national.
3. Quand s’appliquera le nouveau règlement ?
Il doit encore être approuvé par le conseil municipal, probablement avant l’été. « À partir de son adoption, nous serons pédagogues mais fermes. Nous accompagnerons les afficheurs vers cette transition saine. Les publicités et pré-enseignes devront entrer en conformité dans les deux ans. Les enseignes auront six ans. »
4. Le bon équilibre ?
Oui pour la majorité, pas mécontente de proposer un texte plus restrictif que le règlement national, sans être « plus royaliste que le roi » dans une période où il faut « prendre en compte la crise économique et sociale ». Pas tout à fait pour l’opposition, qui regrette que ses remarques émises en novembre (comme l’interdiction des publicités près des écoles) n’aient pas été reprises.
Inès Taourit (ex-PS) se fait, elle, l’écho de « commerçants inquiets » qui « se demandent à quelle sauce ils vont être mangés ». Et Patrick Piret (centriste) plaide pour un fonds de soutien pour accompagner ceux qui devront modifier leur enseigne. Pour ça, rétorque l’adjoint au commerce, Laurent Brice (RN), il y a le fonds de concours vitrines : « Nous ne vous avons pas attendus pour agir pour le petit commerce ».
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La publicité, une pollution visuelle qui a tendance à envahir l’espace public, mais qui reste un moteur du dynamisme commercial. Principale ville de son agglomération, aux portes de la zone commerciale d’Auchan Noyelles-Godault, Hénin-Beaumont est « un territoire stratégique pour les afficheurs », comme le souligne le premier adjoint, Christopher Szczurek (RN). Or, tous ne respectent pas le règlement local existant – 48,4 % de non-conformités selon le diagnostic ! –, et ce règlement est devenu obsolète puisqu’il date de 1992. Voilà pourquoi la municipalité a lancé sa révision l’an dernier.
2. Quelles sont les grandes lignes ?
Mandaté par la ville, le cabinet Verdi a présenté ses conclusions aux élus vendredi. Sa proposition ? Découper la ville en quatre zones, avec chacune ses règles. Plus contraignantes dans la zone 1, celle du centre-ville, des secteurs sauvegardés (dont les cités minières Unesco), des entrées de ville et des grands axes : pas d’enseignes numériques, des surfaces autorisées moindres, extinction des enseignes une heure après la fermeture, plus de publicités scellées au sol… Un peu moins dans la zone 3, celle des secteurs résidentiels, et beaucoup moins dans la zone 2, celle des zones d’activités (Bord-des-Eaux, Peupleraie, Pommier et Delta 3), où l’on retrouverait par exemple des pubs numériques et les fameux panneaux en 4 par 3. Enfin, dans la zone 4, c’est-à-dire hors agglomération, s’appliquerait le règlement national.
3. Quand s’appliquera le nouveau règlement ?
Il doit encore être approuvé par le conseil municipal, probablement avant l’été. « À partir de son adoption, nous serons pédagogues mais fermes. Nous accompagnerons les afficheurs vers cette transition saine. Les publicités et pré-enseignes devront entrer en conformité dans les deux ans. Les enseignes auront six ans. »
4. Le bon équilibre ?
Oui pour la majorité, pas mécontente de proposer un texte plus restrictif que le règlement national, sans être « plus royaliste que le roi » dans une période où il faut « prendre en compte la crise économique et sociale ». Pas tout à fait pour l’opposition, qui regrette que ses remarques émises en novembre (comme l’interdiction des publicités près des écoles) n’aient pas été reprises.
Inès Taourit (ex-PS) se fait, elle, l’écho de « commerçants inquiets » qui « se demandent à quelle sauce ils vont être mangés ». Et Patrick Piret (centriste) plaide pour un fonds de soutien pour accompagner ceux qui devront modifier leur enseigne. Pour ça, rétorque l’adjoint au commerce, Laurent Brice (RN), il y a le fonds de concours vitrines : « Nous ne vous avons pas attendus pour agir pour le petit commerce ».
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20 minutes | 06.10.2020
Remise en état du parking des Salinières après un incendie criminel
Après près d’un an et demi de travaux pour un coût de dix millions d’euros, le parking est prêt à rouvrir ses portes. Si la commission de sécurité donne son feu vert, le parc de stationnement devrait rouvrir ses portes le 19 octobre.
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Le Bien Public | 03.10.2020
Le visage du lotissement de la Tournelle se dévoile
Le marché du chantier du lotissement communal de la Tournelle a été validé lors du dernier conseil municipal de Belleneuve, lundi 28 septembre. Son permis d’aménager devrait être délivré début octobre et les travaux débuteront dans la foulée.
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Les élus de Belleneuve, réunis lundi 28 septembre au soir sous la présidence du maire Marc Boeglin, ont validé le marché des travaux du lotissement communal de la Tournelle, créé en fin d’année 2019, en vue de l’implantation d’une résidence intergénérationnelle.
La maîtrise d’œuvre a été confiée à Verdi Ingénierie et les prestations foncières, division parcellaire et bornage, à TT Géomètres Experts. Ces deux marchés ont été attribués début 2020 et les deux bureaux d’études travaillent pour définir un plan de découpage qui permette d’intégrer les douze logements de la résidence, dont six pour Orvitis et six construits par la commune (type 2 ou type 3) ainsi que cinq lots à bâtir. Ce lotissement est créé à proximité de différents équipements : école, espace culturel, médecins, kiné, centre commercial… Des cheminements piétons sont prévus pour assurer la liaison avec ces différents services. Le terrain est connecté à une voirie déjà en place.
Dans ce lotissement d’une superficie de 9 450 m², une zone de 1 000 m² sera destinée à des espaces verts pour une meilleure intégration de l’ensemble dans le site et pour les qualités que peuvent apporter de tels espaces : lieux d’usage, biodiversité, infiltration des eaux pluviales. Le plan d’implantation a été établi en concertation avec Orvitis.
Un chantier à 285 652 €
Au sud, la parcelle est bordée de platanes, d’un cheminement piéton et de maisons individuelles. Elle est située en surplomb par rapport au paysage environnant et offre une fenêtre dégagée sur le site inscrit du château et du parc de Belleneuve.
Une attention particulière a été apportée pour intégrer le futur lotissement dans son environnement et ne pas dénaturer les paysages alentour : la préservation de l’alignement d’arbres qui ceinture le périmètre du projet permet de créer un filtre naturel et de masquer les futures maisons. Afin de renforcer cette intégration, il est imposé dans le règlement du lotissement de végétaliser toutes les clôtures avec un minimum de cinq essences végétales locales.
La maîtrise d’œuvre a été confiée à Verdi Ingénierie et les prestations foncières, division parcellaire et bornage, à TT Géomètres Experts. Ces deux marchés ont été attribués début 2020 et les deux bureaux d’études travaillent pour définir un plan de découpage qui permette d’intégrer les douze logements de la résidence, dont six pour Orvitis et six construits par la commune (type 2 ou type 3) ainsi que cinq lots à bâtir. Ce lotissement est créé à proximité de différents équipements : école, espace culturel, médecins, kiné, centre commercial… Des cheminements piétons sont prévus pour assurer la liaison avec ces différents services. Le terrain est connecté à une voirie déjà en place.
Dans ce lotissement d’une superficie de 9 450 m², une zone de 1 000 m² sera destinée à des espaces verts pour une meilleure intégration de l’ensemble dans le site et pour les qualités que peuvent apporter de tels espaces : lieux d’usage, biodiversité, infiltration des eaux pluviales. Le plan d’implantation a été établi en concertation avec Orvitis.
Un chantier à 285 652 €
Au sud, la parcelle est bordée de platanes, d’un cheminement piéton et de maisons individuelles. Elle est située en surplomb par rapport au paysage environnant et offre une fenêtre dégagée sur le site inscrit du château et du parc de Belleneuve.
Une attention particulière a été apportée pour intégrer le futur lotissement dans son environnement et ne pas dénaturer les paysages alentour : la préservation de l’alignement d’arbres qui ceinture le périmètre du projet permet de créer un filtre naturel et de masquer les futures maisons. Afin de renforcer cette intégration, il est imposé dans le règlement du lotissement de végétaliser toutes les clôtures avec un minimum de cinq essences végétales locales.

La Montagne | 21.09.2020
En quoi le chantier de rénovation des chaussées de l'A89 entre Tulle et Egletons est-il innovant ?
La section Tulle-Est/Egletons de l'A89 en Corrèze fait l'objet sur 21 km de travaux d'entretien de chaussées depuis le 18 août et pour une durée de dix semaines. Un chantier innovant par son côté environnemental, mené par Eurovia, avec des retombées économiques à la clé.
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