Paris Normandie | 02.11.2020
La rentrée au Collège César Lemaitre
Lundi 2 novembre 2020 au matin, élèves et professeurs du collège César-Lemaître, à Vernon, font leur rentrée dans un tout nouvel établissement érigé dans le quartier Fieschi. Parmi eux, Théo et sa mère, Émilie, enseignante.
Oscar est du voyage. Pas question pour Émilie Godfrin, enseignante, de laisser le squelette, également mascotte de la classe SVT (Sciences et vie de la Terre) de côté. Comme les 380 élèves et les 28 enseignants du collège César-Lemaître, il fait sa rentrée lundi 2 novembre 2020. En revanche, celle-ci n’aura pas lieu rue Saint-Lazare, mais dans le quartier Fieschi, à la faveur d’un nouvel établissement de 600 places.

Après dix années passées à enseigner aux élèves de 5e, 4e et 3e dans les locaux historiques de la rue Saint-Lazare, Émilie Godfrin est tiraillée entre nostalgie et impatience. « La localisation en centre-ville était pratique, regrette déjà l’enseignante, qui venait travailler à vélo. Le collège César-Lemaître avait gardé le côté intimiste de l’ancienne école primaire, et les élèves appréciaient cet aspect. » Ce que confirme son fils, Théo, 12 ans, en 5e. « J’aimais beaucoup le CDI [Centre de documentation et d’information, Ndlr]. Je m’y sentais bien, c’était calme contrairement à l’étude. Et j’ai un peu peur de me perdre dans le nouvel établissement », reconnaît le collégien, qui connaissait l’ancien César-Lemaître comme sa poche. Avant d’y être scolarisé, il venait rendre visite à sa maman professeure. « Il n’y a que deux bâtiments ici [en centre-ville, Ndlr]. J’espère que les profs seront compréhensifs si on est en retard... »

Des toilettes comme dans un aéroport
Du nouveau collège dans lequel il arrive lundi matin, Théo n’avait jusqu’à présent que quelques images en tête. Elles ont été filmées par un professeur puis projetées dans les classes et envoyées aux parents d’élèves. « Ça donne envie. Avec mes copains, on en parle souvent. On est content car ça tombait un peu en ruines... il y aura un foyer des élèves pour se retrouver. Pendant la récré, on était obligés de rester dehors, sauf quand il faisait très froid. C’est un soulagement d’avoir un foyer. »
Émilie Godfrin, qui a eu l’opportunité de découvrir le nouveau collège avant lundi matin, confirme. « C’est grand, agréable, les couleurs sont magnifiques, douces avec un côté apaisant. Mais c’est normal que les élèves aient un peu d’appréhension, c’est nouveau. J’avais moi-même un petit pincement au cœur lorsque j’ai passé la porte pour la dernière fois rue Saint-Lazare. Mais il faut avouer que les locaux n’étaient pas pratiques, c’était une vraie passoire thermique, c’était froid et peu confortable. On ne pouvait plus utiliser les robinets sur les tables car ils fuyaient. À Fieschi, il y aura des paillasses sur roulettes, ce qui sera plus facile pour travailler, et 15 postes informatiques dans la classe. Changer, ce sera chouette. Les élèves ne vont y trouver que des avantages. Même les toilettes sont dignes d’un aéroport. C’est fermé, c’est propre... » Fini aussi les casiers cassés, les fuites du préau. Autre atout du nouveau collège : une sonnerie moins stridente que rue Saint-Lazare !
La rentrée a lieu lundi 2 novembre 2020 au matin dans le quartier Fieschi. L’inauguration est reportée.
VOIR PLUS    
Le Progrès | 23.10.2020
Requalification de la rue Charles de Gaulle : les riverains consultés
Mercredi 21 octobre, une trentaine de riverains de la rue Charles de Gaulle se sont rendus à une première réunion d'information et de concertation, concernant le prochain réaménagement de cette voie.
Dominique Bonnet, maire, Jean-François Gaillard, 1er adjoint délégué aux travaux et à l'urbanisme, et Marc Lopez, chef de projet, du cabinet Verdi, ont présenté les grandes lignes du projet. Le maire précise d'emblée : « Nous n'en sommes qu'au tout début et nous avons besoin de votre avis, pour savoir s'il faut modifier, ou non, des choses. »

L'assainissement
Les travaux concernant l'assainissement et les réseaux secs débuteront cet hiver. Les travaux de voirie devraient, quant à eux, commencer en septembre 2021, avec la mise aux normes des réseaux d'assainissement, actuellement unitaire. Sont concernées les eaux usées et les eaux pluviales, se jetant dans un unique tuyau, en direction de la station d'épuration. Désormais, cette canalisation tuyau recevra seulement les eaux pluviales, qui se jetteront dans la Glantine. Un nouveau réseau sera construit pour les eaux usées, qui partiront à la station d'épuration. De leur côté, avec l'aide de la commune, les riverains auront deux ans pour séparer les réseaux, chez eux, afin de se raccorder sur le domaine public.

Le vélo aura sa place dans le nouvel espace
Initialement prévue du côté gauche, dans le sens montant, la piste cyclable bidirectionnelle de 2,50 m de large, à la suite d'observations de riverains, pourrait, finalement, se trouver côté droit, afin d'éviter les sorties de maison. Elle permettrait, ainsi, de desservir le cinéma, la crèche et la future école des Perchées.

Végétalisation, circulation
Les camions de moins de 19 tonnes pourront circuler, dans le secteur. Ils devront respecter la vitesse maximale. Aux abords de la chaussée, afin de réduire les îlots de chaleur, une zone végétalisée est prévue. La décision sera prise en concertation avec les habitants. Un trottoir d'une largeur de 1,40 m sera destiné aux piétons, de part et d'autre de la rue. Des plateaux surélevés seront prévus à des endroits stratégiques : école, gendarmerie, etc. Cela permettra de limiter la vitesse. La rue Malraux devrait passer en sens unique, dans le sens descendant.
Les carrefours
Les carrefours de la gendarmerie et du laboratoire départemental d'analyses seront transformés en giratoire, semi-franchissable, permettant aux bus et poids lourds d'empiéter sur le rond-point.

Stationnement
Tout au long du parcours, plusieurs zones sont prévues, notamment au niveau de la nouvelle école. Un aménagement pourrait être fait devant la salle paroissiale.
Les riverains peuvent faire remonter leurs suggestions au maire ou par courriel. Courriel : contact@ville-poligny.fr
La Voix du Nord | 16.10.2020
Comment Hénin-Beaumont entend mettre bon ordre dans les publicités et les enseignes
Le règlement local de publicité d’Hénin-Beaumont a 28 ans et n’est pas toujours respecté, loin de là. La municipalité a lancé l’an dernier sa révision complète. Un point d’étape a été réalisé lors du dernier conseil municipal.
1. C’est quoi l’enjeu ?
La publicité, une pollution visuelle qui a tendance à envahir l’espace public, mais qui reste un moteur du dynamisme commercial. Principale ville de son agglomération, aux portes de la zone commerciale d’Auchan Noyelles-Godault, Hénin-Beaumont est « un territoire stratégique pour les afficheurs », comme le souligne le premier adjoint, Christopher Szczurek (RN). Or, tous ne respectent pas le règlement local existant – 48,4 % de non-conformités selon le diagnostic ! –, et ce règlement est devenu obsolète puisqu’il date de 1992. Voilà pourquoi la municipalité a lancé sa révision l’an dernier.

2. Quelles sont les grandes lignes ?
Mandaté par la ville, le cabinet Verdi a présenté ses conclusions aux élus vendredi. Sa proposition ? Découper la ville en quatre zones, avec chacune ses règles. Plus contraignantes dans la zone 1, celle du centre-ville, des secteurs sauvegardés (dont les cités minières Unesco), des entrées de ville et des grands axes : pas d’enseignes numériques, des surfaces autorisées moindres, extinction des enseignes une heure après la fermeture, plus de publicités scellées au sol… Un peu moins dans la zone 3, celle des secteurs résidentiels, et beaucoup moins dans la zone 2, celle des zones d’activités (Bord-des-Eaux, Peupleraie, Pommier et Delta 3), où l’on retrouverait par exemple des pubs numériques et les fameux panneaux en 4 par 3. Enfin, dans la zone 4, c’est-à-dire hors agglomération, s’appliquerait le règlement national.

3. Quand s’appliquera le nouveau règlement ?
Il doit encore être approuvé par le conseil municipal, probablement avant l’été. « À partir de son adoption, nous serons pédagogues mais fermes. Nous accompagnerons les afficheurs vers cette transition saine. Les publicités et pré-enseignes devront entrer en conformité dans les deux ans. Les enseignes auront six ans. »

4. Le bon équilibre ?
Oui pour la majorité, pas mécontente de proposer un texte plus restrictif que le règlement national, sans être « plus royaliste que le roi » dans une période où il faut « prendre en compte la crise économique et sociale ». Pas tout à fait pour l’opposition, qui regrette que ses remarques émises en novembre (comme l’interdiction des publicités près des écoles) n’aient pas été reprises.
Inès Taourit (ex-PS) se fait, elle, l’écho de « commerçants inquiets » qui « se demandent à quelle sauce ils vont être mangés ». Et Patrick Piret (centriste) plaide pour un fonds de soutien pour accompagner ceux qui devront modifier leur enseigne. Pour ça, rétorque l’adjoint au commerce, Laurent Brice (RN), il y a le fonds de concours vitrines : « Nous ne vous avons pas attendus pour agir pour le petit commerce ».
VOIR PLUS    
20 minutes | 06.10.2020
Remise en état du parking des Salinières après un incendie criminel
Après près d’un an et demi de travaux pour un coût de dix millions d’euros, le parking est prêt à rouvrir ses portes. Si la commission de sécurité donne son feu vert, le parc de stationnement devrait rouvrir ses portes le 19 octobre.
VOIR PLUS    
Le Bien Public | 03.10.2020
Le visage du lotissement de la Tournelle se dévoile
Le marché du chantier du lotissement communal de la Tournelle a été validé lors du dernier conseil municipal de Belleneuve, lundi 28 septembre. Son permis d’aménager devrait être délivré début octobre et les travaux débuteront dans la foulée.
Les élus de Belleneuve, réunis lundi 28 septembre au soir sous la présidence du maire Marc Boeglin, ont validé le marché des travaux du lotissement communal de la Tournelle, créé en fin d’année 2019, en vue de l’implantation d’une résidence intergénérationnelle.

La maîtrise d’œuvre a été confiée à Verdi Ingénierie et les prestations foncières, division parcellaire et bornage, à TT Géomètres Experts. Ces deux marchés ont été attribués début 2020 et les deux bureaux d’études travaillent pour définir un plan de découpage qui permette d’intégrer les douze logements de la résidence, dont six pour Orvitis et six construits par la commune (type 2 ou type 3) ainsi que cinq lots à bâtir. Ce lotissement est créé à proximité de différents équipements : école, espace culturel, médecins, kiné,  centre commercial… Des cheminements piétons sont prévus pour assurer la liaison avec ces différents services. Le terrain est connecté à une voirie déjà en place.
Dans ce lotissement d’une superficie de 9 450 m², une zone de 1 000 m² sera destinée à des espaces verts pour une meilleure intégration de l’ensemble dans le site et pour les qualités que peuvent apporter de tels espaces : lieux d’usage, biodiversité,  infiltration des eaux pluviales. Le plan d’implantation a été établi en concertation avec Orvitis.

Un chantier à 285 652 €
Au sud, la parcelle est bordée de platanes, d’un cheminement piéton et de maisons individuelles. Elle est située en surplomb par rapport au paysage environnant et offre une fenêtre dégagée sur le site inscrit du château et du parc de Belleneuve.
Une attention particulière a été apportée pour intégrer le futur lotissement dans son environnement et ne pas dénaturer les paysages alentour : la préservation de l’alignement d’arbres qui ceinture le périmètre du projet permet de créer un filtre naturel et de masquer les futures maisons. Afin de renforcer cette intégration, il est imposé dans le règlement du lotissement de végétaliser toutes les clôtures avec un minimum de cinq essences végétales locales.
La Montagne | 21.09.2020
En quoi le chantier de rénovation des chaussées de l'A89 entre Tulle et Egletons est-il innovant ?
La section Tulle-Est/Egletons de l'A89 en Corrèze fait l'objet sur 21 km de travaux d'entretien de chaussées depuis le 18 août et pour une durée de dix semaines. Un chantier innovant par son côté environnemental, mené par Eurovia, avec des retombées économiques à la clé.
VOIR PLUS    
Le Moniteur | 21.08.2020
Mitry-Mory, Concours gagné, 63 logements
Construction de 63 logements au sein de la ZAC de Maurepas
VOIR PLUS    
Paris Match | 19.08.2020
Loos-en-Gohelle, du charbon à l'écologie
Grâce à la volonté d’un maire écolo et de ses administrés, depuis vingt ans, Loos-en-Gohelle invente un nouveau vivre-ensemble, vertueux et efficace. Dans cette ville durable, avec ses entreprises innovantes et ses champs zéro phyto, passer du noir au vert ne s’est pas fait sans embûches. Histoire d’une aventure modèle.
VOIR PLUS