La Voix du Nord | 16.10.2020
Comment Hénin-Beaumont entend mettre bon ordre dans les publicités et les enseignes
Le règlement local de publicité d’Hénin-Beaumont a 28 ans et n’est pas toujours respecté, loin de là. La municipalité a lancé l’an dernier sa révision complète. Un point d’étape a été réalisé lors du dernier conseil municipal.
1. C’est quoi l’enjeu ?
La publicité, une pollution visuelle qui a tendance à envahir l’espace public, mais qui reste un moteur du dynamisme commercial. Principale ville de son agglomération, aux portes de la zone commerciale d’Auchan Noyelles-Godault, Hénin-Beaumont est « un territoire stratégique pour les afficheurs », comme le souligne le premier adjoint, Christopher Szczurek (RN). Or, tous ne respectent pas le règlement local existant – 48,4 % de non-conformités selon le diagnostic ! –, et ce règlement est devenu obsolète puisqu’il date de 1992. Voilà pourquoi la municipalité a lancé sa révision l’an dernier.

2. Quelles sont les grandes lignes ?
Mandaté par la ville, le cabinet Verdi a présenté ses conclusions aux élus vendredi. Sa proposition ? Découper la ville en quatre zones, avec chacune ses règles. Plus contraignantes dans la zone 1, celle du centre-ville, des secteurs sauvegardés (dont les cités minières Unesco), des entrées de ville et des grands axes : pas d’enseignes numériques, des surfaces autorisées moindres, extinction des enseignes une heure après la fermeture, plus de publicités scellées au sol… Un peu moins dans la zone 3, celle des secteurs résidentiels, et beaucoup moins dans la zone 2, celle des zones d’activités (Bord-des-Eaux, Peupleraie, Pommier et Delta 3), où l’on retrouverait par exemple des pubs numériques et les fameux panneaux en 4 par 3. Enfin, dans la zone 4, c’est-à-dire hors agglomération, s’appliquerait le règlement national.

3. Quand s’appliquera le nouveau règlement ?
Il doit encore être approuvé par le conseil municipal, probablement avant l’été. « À partir de son adoption, nous serons pédagogues mais fermes. Nous accompagnerons les afficheurs vers cette transition saine. Les publicités et pré-enseignes devront entrer en conformité dans les deux ans. Les enseignes auront six ans. »

4. Le bon équilibre ?
Oui pour la majorité, pas mécontente de proposer un texte plus restrictif que le règlement national, sans être « plus royaliste que le roi » dans une période où il faut « prendre en compte la crise économique et sociale ». Pas tout à fait pour l’opposition, qui regrette que ses remarques émises en novembre (comme l’interdiction des publicités près des écoles) n’aient pas été reprises.
Inès Taourit (ex-PS) se fait, elle, l’écho de « commerçants inquiets » qui « se demandent à quelle sauce ils vont être mangés ». Et Patrick Piret (centriste) plaide pour un fonds de soutien pour accompagner ceux qui devront modifier leur enseigne. Pour ça, rétorque l’adjoint au commerce, Laurent Brice (RN), il y a le fonds de concours vitrines : « Nous ne vous avons pas attendus pour agir pour le petit commerce ».
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20 minutes | 06.10.2020
Remise en état du parking des Salinières après un incendie criminel
Après près d’un an et demi de travaux pour un coût de dix millions d’euros, le parking est prêt à rouvrir ses portes. Si la commission de sécurité donne son feu vert, le parc de stationnement devrait rouvrir ses portes le 19 octobre.
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Le Bien Public | 03.10.2020
Le visage du lotissement de la Tournelle se dévoile
Le marché du chantier du lotissement communal de la Tournelle a été validé lors du dernier conseil municipal de Belleneuve, lundi 28 septembre. Son permis d’aménager devrait être délivré début octobre et les travaux débuteront dans la foulée.
Les élus de Belleneuve, réunis lundi 28 septembre au soir sous la présidence du maire Marc Boeglin, ont validé le marché des travaux du lotissement communal de la Tournelle, créé en fin d’année 2019, en vue de l’implantation d’une résidence intergénérationnelle.

La maîtrise d’œuvre a été confiée à Verdi Ingénierie et les prestations foncières, division parcellaire et bornage, à TT Géomètres Experts. Ces deux marchés ont été attribués début 2020 et les deux bureaux d’études travaillent pour définir un plan de découpage qui permette d’intégrer les douze logements de la résidence, dont six pour Orvitis et six construits par la commune (type 2 ou type 3) ainsi que cinq lots à bâtir. Ce lotissement est créé à proximité de différents équipements : école, espace culturel, médecins, kiné,  centre commercial… Des cheminements piétons sont prévus pour assurer la liaison avec ces différents services. Le terrain est connecté à une voirie déjà en place.
Dans ce lotissement d’une superficie de 9 450 m², une zone de 1 000 m² sera destinée à des espaces verts pour une meilleure intégration de l’ensemble dans le site et pour les qualités que peuvent apporter de tels espaces : lieux d’usage, biodiversité,  infiltration des eaux pluviales. Le plan d’implantation a été établi en concertation avec Orvitis.

Un chantier à 285 652 €
Au sud, la parcelle est bordée de platanes, d’un cheminement piéton et de maisons individuelles. Elle est située en surplomb par rapport au paysage environnant et offre une fenêtre dégagée sur le site inscrit du château et du parc de Belleneuve.
Une attention particulière a été apportée pour intégrer le futur lotissement dans son environnement et ne pas dénaturer les paysages alentour : la préservation de l’alignement d’arbres qui ceinture le périmètre du projet permet de créer un filtre naturel et de masquer les futures maisons. Afin de renforcer cette intégration, il est imposé dans le règlement du lotissement de végétaliser toutes les clôtures avec un minimum de cinq essences végétales locales.
La Montagne | 21.09.2020
En quoi le chantier de rénovation des chaussées de l'A89 entre Tulle et Egletons est-il innovant ?
La section Tulle-Est/Egletons de l'A89 en Corrèze fait l'objet sur 21 km de travaux d'entretien de chaussées depuis le 18 août et pour une durée de dix semaines. Un chantier innovant par son côté environnemental, mené par Eurovia, avec des retombées économiques à la clé.
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Le Moniteur | 21.08.2020
Mitry-Mory, Concours gagné, 63 logements
Construction de 63 logements au sein de la ZAC de Maurepas
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Paris Match | 19.08.2020
Loos-en-Gohelle, du charbon à l'écologie
Grâce à la volonté d’un maire écolo et de ses administrés, depuis vingt ans, Loos-en-Gohelle invente un nouveau vivre-ensemble, vertueux et efficace. Dans cette ville durable, avec ses entreprises innovantes et ses champs zéro phyto, passer du noir au vert ne s’est pas fait sans embûches. Histoire d’une aventure modèle.
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Le Dauphiné | 08.09.2020
À Valence, la révision du PLU, aussi essentielle qu’épineuse
Lundi 7 septembre, une série de réunions de concertation a débuté au Petit-Charran. Au menu des débats : le Plan local d’urbanisme (PLU), qui s’avère aussi important pour dessiner le Valence de demain que préoccupant à bâtir pour les élus.
Pourquoi réviser le PLU ?
Parce que celui adopté à la fin de l’année 2013 ne correspond pas à la vision de l’équipe aux manettes de la Ville depuis 2014 et l’élection de Nicolas Daragon (LR). Une évaluation du document administratif a été réalisée en 2019. Elle pointait plusieurs problèmes : elle était définie sur le modèle d’une ville compacte, pas assez protectrice des espaces naturels et basée sur une croissance démographique de 1 % par an. Sachant que cette hausse était jusqu’à très récemment une baisse depuis les années 70…
Le PLU a déjà été modifié au début du précédent mandat, notamment en diminuant les hauteurs des nouvelles constructions, mais la municipalité souhaitait aller plus loin. L’objectif est simple : dessiner le Valence de 2030, voire 2035.
Quelles grandes lignes se dessinent déjà ?
La concertation ne fait que commencer. Mais grâce aux 150 réponses de Valentinois au questionnaire sur internet (qui s’accompagnent de 5 000 réactions lors de sondages réalisés sur les réseaux sociaux), on y voit déjà plus clair. La Ville avait déjà émis trois axes structurants fin 2019 : « apaiser la ville », la protéger par la transition écologique, et faire de Valence une ville « équilibrée et attractive ».
Du côté des habitants, les envies sont aussi louables que paradoxales. Agrandir les espaces naturels, limiter l’extension de la ville pour conserver les zones agricoles, mais aussi augmenter le nombre de places de parking en centre-ville, en sachant que tout le monde souhaite avoir sa propre maison individuelle : autant d’ambitions et de besoins que la Ville va devoir accorder, ajuster, ménager la chèvre et le chou. De l’art de bâtir un Plan local d’urbanisme.
Pourquoi ce sera dur
Parce qu’il faudra tout concilier, justement. Franck Soulignac, adjoint à l’urbanisme, l’a déjà répété lundi soir : « On ne pourra pas tout faire. Les attentes sont encore plus fortes depuis la crise du Covid-19. À nous d’en faire la meilleure des synthèses. » Autre élément important : la Ville ne souhaite pas perdre des habitants. Et pour éviter toute décroissance, plus de 300 logements doivent sortir de terre chaque année…
La synthèse se concrétisera par le PADD (Projet d’aménagement et de développement durables), la « clé de voûte du PLU », dixit l’entreprise iséroise Verdi, spécialiste du sujet et qui épaule la Ville de Valence.
À noter que lundi étaient présents lors de la réunion de concertation Bernard Cusenier, président de l’association Bancs publics, et Maud Raison, cadre de La République en marche à Valence. Tous deux, malgré leurs désaccords politiques, ont salué l’organisation des réunions. Ça commence bien.
Quand sera-t-il mis en vigueur ?
Il faudra être patient. Quasiment trois ans sont nécessaires pour réviser un PLU. Le processus a été lancé fin 2019, pour une approbation définitive au printemps 2022 en conseil municipal. « Une fois que la règle est écrite, nous ne pouvons plus la changer », prévient Franck Soulignac. Ce sera parti pour une douzaine d’années.
Le calendrier de la concertation - Première phase : l’explication. Cela passe par 13 réunions de quartier (à 18 h 30) jusqu’à fin septembre. Le 9 septembre, ce sera à la Maison de la vie associative (Le Plan), le 10 à l’école Laprat, le 11 au centre culturel de Fontlozier, le 14 à la MPT de Fontbarlettes, le 15 à la MPT du centre-ville, le 17 à la Farandole (Valensolles), le 18 à la MJC du Grand-Charran, le 21 au comité de quartier Calvaire-Hugo, le 22 à la MPT du Polygone, le 23 à la Maison de l’étudiant Latour-Maubourg, et le 25 au Tambour (Chamberlière). Réservations conseillées.
- La “grande journée de concertation”, le 7 novembre. Ce sera une grand-messe, avec des ateliers participatifs sur le diagnostic. Lors de ce rendez-vous, les habitants pourront donner des idées.
- Au premier trimestre 2021, une deuxième session d’ateliers sera organisée, avant que des réunions d’échanges, par quartier une nouvelle fois, invitent les habitants à découvrir les premières orientations détaillées du futur PLU.
- En 2022, l’affaire devrait être pliée, avec un vote d’approbation en conseil municipal programmé au printemps.
 
La Chronique du BTP | 01.07.2020
Verdi ingénierie, une philharmonie d'ingénieurs
Qu’ils soient spécialisés en structure, énergie, fluide, VRD, acoustique ou qu’ils cumulent tous ces domaines, les Bureaux d’Etudes Techniques (BET) apparaissent comme les fers de lance de la révolution numérique qui bouleversent le secteur de la construction. Un saut technologique qui exigent une concentration des acteurs de l’ingénierie ou à l’inverse, une extrême spécialisation.
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