l'Union | 08.12.2020
Le chantier de la station d’épuration a débuté à Juvincour-et-Damary
La nouvelle station est implantée sur une parcelle de 1 hectare, située à proximité de la station actuelle. Les travaux ont débuté en novembre et la mise en service de l’équipement est prévue pour la fin du mois de mai
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La commune dispose depuis 1998 d’un réseau d’assainissement collectif. Il y a une dizaine d’années, la station d’épuration, basée sur le principe d’une lagune et de filtres, a présenté des dysfonctionnements de plus en plus fréquents dus à des défauts de conception qui se sont avérés irrémédiables. La solution a donc été d’envisager la construction d’une nouvelle station. Assistée par un service de la Chambre d’agriculture qui a préparé l’ensemble des éléments nécessaires au recrutement de prestataires, la société Verdi-ingénierie d’Albert dans la Somme a été chargée de l’étude du projet. La construction de l’ouvrage a été confiée au groupe SAUR, spécialisé dans les services de l’eau et de l’assainissement.
La nouvelle station est implantée sur une parcelle de 1 hectare, située à proximité de la station actuelle. Son principe de fonctionnement repose sur le cheminement des effluents dans trois premiers lits filtrants plantés de roseaux, puis dans un second étage du même type, mais réduit à deux lits, l’exutoire épuré étant ensuite dirigé vers trois lagunes qui permettront son infiltration dans le milieu naturel. Cet équipement, d’un coût de 800 000 euros, est financé à 40 % par l’Agence de l’eau Seine Normandie et la commune bénéficie d’un prêt à taux zéro. Les travaux ont débuté en novembre et la mise en service de l’équipement est prévue pour la fin du mois de mai. Vendredi dernier, Jean-Louis Ducatillon, maire de la commune, accompagné de son adjointe, Sandrine Lacaille, et de Pascal Hochet, conseiller municipal, se sont rendus sur le chantier pour constater l’avancement des travaux.
Vosges matin | 04.12.2020
Maison de l'habitat à Epinal : un spectaculaire cratère creusé avenue Dutac
Les premières phases de travaux, dans le cadre de l'implantation de la future Maison de l'habitat se poursuivent, avenue Dutac à Epinal.
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dici.fr | 02.12.2020
Lancement de l'étude sur la déviation de la Roche-de-Rame
"une étape importante" selon le président de l'association qui pousse ce projet
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La Voix du Nord | 27.11.2020
Le lancement du chantier de la couverture du cryptoportique prévu début janvier
Jean-René Lecerf, président du Département s’est rendu ce jeudi sur le site archéologique. L’occasion de faire le point sur la progression des fouilles préventives, préalables au chantier de couverture. Ce dernier débutera le 4 janvier pour treize mois.
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Le président du Département a porté une oreille très attentive aux commentaires de Patrice Herbin, responsable du service archéologie du Département, lorsque ce dernier lui a présenté les zones fouillées et celles en cours, notamment au niveau de l’aire sacrée du site archéologique. Débutées en mai, les fouilles ont permis de mettre au jour sur le front nord, des céramiques de l’époque médiévale, une époque peu connue à Bavay. Plus au sud, c’est une voie romaine qui a été dévoilée, datant du IIe siècle.
L’équipe d’archéologues poursuit sa progression et s’attelle en ce moment sur une zone de recherche au niveau de l’aire sacrée. Ce travail de fourmis et de précisions va durer jusqu’en décembre, avant cette fois, que le chantier de construction de la couverture, visant à protéger le cryptoportique ne lui emboîte le pas. Un projet à moins de 10 millions d’euros, inscrit dans le contrat plan État-Région, qui entre dans le vif du sujet. « C’est l’occasion de pérenniser le Forum antique, qui a souffert depuis 70 ans. La solution préconisée par les experts était de le couvrir à condition que ce soit le plus discret possible », a indiqué Jean-René Lecerf, président du Département. « Le travail a démarré rapidement, gêné par la pandémie ». Le chantier a été « un peu retardé » mais sans grosses incidences.
Des travaux au musée
À compter du 4 janvier, le chantier visant à construire une couverture pour protéger le cryptoportique démarrera. Une couverture de plus de 6 000 m2, et qui pourra être retirée sans endommager le site, d’une hauteur de plus de 13 mètres de haut, et dont les éléments seront acheminés sur site par convoi exceptionnel. Il faudra toutefois faire preuve de patience puisque le chantier durera treize mois, pour une livraison escomptée en février 2022. Une durée peut-être longue mais nécessaire pour « préserver la beauté du site ». Durant l’évolution du chantier, le site sera fermé durant une certaine période, et le musée vraisemblablement de la fin de l’été 2021 jusqu’au printemps 2022, pour y engager des travaux intérieurs.
L’équipe d’archéologues poursuit sa progression et s’attelle en ce moment sur une zone de recherche au niveau de l’aire sacrée. Ce travail de fourmis et de précisions va durer jusqu’en décembre, avant cette fois, que le chantier de construction de la couverture, visant à protéger le cryptoportique ne lui emboîte le pas. Un projet à moins de 10 millions d’euros, inscrit dans le contrat plan État-Région, qui entre dans le vif du sujet. « C’est l’occasion de pérenniser le Forum antique, qui a souffert depuis 70 ans. La solution préconisée par les experts était de le couvrir à condition que ce soit le plus discret possible », a indiqué Jean-René Lecerf, président du Département. « Le travail a démarré rapidement, gêné par la pandémie ». Le chantier a été « un peu retardé » mais sans grosses incidences.
Des travaux au musée
À compter du 4 janvier, le chantier visant à construire une couverture pour protéger le cryptoportique démarrera. Une couverture de plus de 6 000 m2, et qui pourra être retirée sans endommager le site, d’une hauteur de plus de 13 mètres de haut, et dont les éléments seront acheminés sur site par convoi exceptionnel. Il faudra toutefois faire preuve de patience puisque le chantier durera treize mois, pour une livraison escomptée en février 2022. Une durée peut-être longue mais nécessaire pour « préserver la beauté du site ». Durant l’évolution du chantier, le site sera fermé durant une certaine période, et le musée vraisemblablement de la fin de l’été 2021 jusqu’au printemps 2022, pour y engager des travaux intérieurs.
La Dépêche d'Evreux | 21.11.2020
La première tranche du collège Jean-Rostand livrée pour Noël
Sa façade moderne s'impose déjà dans le paysage. En chantier jusqu'en 2022, le nouveau collège Jean-Rostand à Evreux (Eure) avance à grand pas.
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C’est l’un des neuf collèges en construction ou en réhabilitation dans le département de l’Eure. En chantier depuis le début du printemps 2019, stoppés durant la saison 1 du confinement, les travaux de construction du nouveau collège de Saint-Michel, à Evreux (Eure), ont redémarré avec un plus d’un mois de retard sur le planning initial.
Un nouveau réfectoire après les fêtes
Depuis ce contretemps inattendu, « les entreprises tiennent les délais », assure Franck Leroux alors les artisans se pressent autour de lui pour achever les finitions de la première tranche des travaux. Le gros œuvre est terminé.
Confiant, le directeur de la logistique et du patrimoine au Conseil départemental de l’Eure annonce la livraison des bureaux de l’administration, de la demi-pension, de l’atelier des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) et du CDI (Centre de documentation et d’information) pour Noël.
20 millions d’euros
Après les fêtes, 300 élèves quitteront définitivement le réfectoire des années 70 de l’ancien collège pour s’installer dans un self flambant neuf. Et libéreront la place pour la deuxième phase de ce chantier à étapes avec une nouvelle série de démolitions destinées à libérer de la surface pour la construction des futures salles de classes. « L’ensemble sera livré en 2022 », précise Bruno Amette, le chef de projet. Suivra l’aménagement des espaces extérieurs.
Chiffrée à 20 millions d’euros, cette reconstruction, particulièrement complexe sur un site occupé, s’inscrit dans un plan pluriannuel d’investissements de 215 millions d’euros.
« C’est la première fois que le Département met autant de moyens dans ses collèges », souligne le directeur de la logistique et du patrimoine avant de filer vers un autre chantier. L’un des 15 chantiers de reconstruction, rénovation ou extension prévus dans l’Eure d’ici 2023.
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Un nouveau réfectoire après les fêtes
Depuis ce contretemps inattendu, « les entreprises tiennent les délais », assure Franck Leroux alors les artisans se pressent autour de lui pour achever les finitions de la première tranche des travaux. Le gros œuvre est terminé.
Confiant, le directeur de la logistique et du patrimoine au Conseil départemental de l’Eure annonce la livraison des bureaux de l’administration, de la demi-pension, de l’atelier des sections d’enseignement général et professionnel adapté (SEGPA) et du CDI (Centre de documentation et d’information) pour Noël.
20 millions d’euros
Après les fêtes, 300 élèves quitteront définitivement le réfectoire des années 70 de l’ancien collège pour s’installer dans un self flambant neuf. Et libéreront la place pour la deuxième phase de ce chantier à étapes avec une nouvelle série de démolitions destinées à libérer de la surface pour la construction des futures salles de classes. « L’ensemble sera livré en 2022 », précise Bruno Amette, le chef de projet. Suivra l’aménagement des espaces extérieurs.
Chiffrée à 20 millions d’euros, cette reconstruction, particulièrement complexe sur un site occupé, s’inscrit dans un plan pluriannuel d’investissements de 215 millions d’euros.
« C’est la première fois que le Département met autant de moyens dans ses collèges », souligne le directeur de la logistique et du patrimoine avant de filer vers un autre chantier. L’un des 15 chantiers de reconstruction, rénovation ou extension prévus dans l’Eure d’ici 2023.
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Le Moniteur | 20.11.2020
Gymnase Smart, Sport, mouvement, ambition, recherche, technologie
3200 m2 dédié à la pratique et à l'étude du sport et de la performance motrice humaine. Biomécanique, nutrition, gestion du handicap…
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Opération : construction du bâtiment « Sport, mouvement, ambition, recherche, technologie » (Smart) dans le cadre de l’opération campus Bordeaux.
Maître d’ouvrage : Université de Bordeaux (Bordeaux).
Programmiste : Groupement Z’A&MO (Toulouse).
AMO équipement innovant et BIM : Verdi Ingénierie Rhône-Alpes (Lyon).
AMO technique et économie : Freelance Etudes (Bordeaux). Bureau de contrôle : Apave (Artigues-près-Bordeaux). Equipe lauréate : GPAA, Gaëlle Péneau Architectes et Associés, architecte mandataire (Nantes et Paris) ; Serba, BET structure (Rezé) ; Kypseli, BET fluides, CVC, SSI et environnement (La Bruffière) ; Vanguard, économiste (Saint-Ouen-sur-Seine) ; Itac, BET acoustique (Nantes et Paris) ; OCE Environnement, BET VRD (Challans) ; Urban Practices, équipements innovants (Lyon).
Surface : 4 070 m2 de surface de plancher (SP). Estimatif travaux : 7,57 M€ HT. Calendrier prévisionnel : APS, novembre 2020 ; consultation des entreprises, octobre 2021 ; début des travaux, janvier 2022 ; livraison, juin 2023.
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Maître d’ouvrage : Université de Bordeaux (Bordeaux).
Programmiste : Groupement Z’A&MO (Toulouse).
AMO équipement innovant et BIM : Verdi Ingénierie Rhône-Alpes (Lyon).
AMO technique et économie : Freelance Etudes (Bordeaux). Bureau de contrôle : Apave (Artigues-près-Bordeaux). Equipe lauréate : GPAA, Gaëlle Péneau Architectes et Associés, architecte mandataire (Nantes et Paris) ; Serba, BET structure (Rezé) ; Kypseli, BET fluides, CVC, SSI et environnement (La Bruffière) ; Vanguard, économiste (Saint-Ouen-sur-Seine) ; Itac, BET acoustique (Nantes et Paris) ; OCE Environnement, BET VRD (Challans) ; Urban Practices, équipements innovants (Lyon).
Surface : 4 070 m2 de surface de plancher (SP). Estimatif travaux : 7,57 M€ HT. Calendrier prévisionnel : APS, novembre 2020 ; consultation des entreprises, octobre 2021 ; début des travaux, janvier 2022 ; livraison, juin 2023.
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La Voix du Nord | 05.11.2020
Au Banc-Vert, la municipalité invente l’école du futur
À la rentrée 2023, les écoles Meurisse et Giono, le restaurant scolaire et la maison de quartier seront regroupés en un lieu unique.
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La façade du futur établissement scolaire. Tank Architectes
Un écolier, stylo dans la main droite, coccinelle sur sa voisine de gauche. Et, à portée de regard, des aînés en pleine activité. En quelques traits, voilà dessinée l’école du futur qui ouvrira ses portes à la rentrée 2023 au Banc Vert. Une école, mais pas que…
Ce nouvel ensemble, voulu par la municipalité, permettra de regrouper en un lieu unique les deux écoles maternelles, l’école élémentaire, le restaurant scolaire et la maison de quartier, tous marqués par un haut degré de vétusté.
Ce projet innovant se veut économe
« Mais ce bâtiment unique ne fera pas la somme des surfaces, indique Patrice Vergriete, maire. Nous sommes à l’âge des transitions énergétique, environnementale et climatique et ce projet innovant se veut économe. »
Dans cet ensemble multiple, de nombreux espaces seront mutualisés entre école et maison de quartier. Des salles polyvalentes, à différents moments de la journée, pourront servir aux activités scolaires ou aux animations associatives. La cour intérieure, très végétalisée, accueillera les enfants lors des récréations et d’autres publics hors temps scolaire pour des fêtes de quartier ou autres. La cuisine, quant à elle, permettra d’organiser les repas de cantine mais également les dîners organisés par la maison de quartier. « Ce lieu doit également favoriser les rencontres intergénérationnelles », insiste le maire.
Placer cette école du futur dans la verdure illustre l’ambition municipale de favoriser l’innovation. « Dans le cadre de la création de la B!B, nous avions réaménagé le parc et nous l’avons rendu accessible, rappelle Patrice Vergriete. Désormais, l’école du Château d’eau est au milieu de ce parc. Nous allons faire de même avec cette école du Banc Vert. »
Une cour de récré résiliente
Elle se situera à l’emplacement actuel de la résidence Gambetta (qui sera détruite au printemps), au milieu d’un parc. « Dans la future école, la cour de récré sera résiliente, un concept que nous allons généraliser. Nous en finirons avec le tout bitume. Elles seront végétales, pédagogiques et inclusives. Il sera possible d’y faire la classe quand les conditions le permettent. Une première expérience sera menée dès 2021 à l’école de la Porte d’eau. »
La ville va également, en ce lieu, concrétiser l’un de ses engagements de campagne qui visait à éradiquer les perturbateurs endocriniens. Pour l’entretien des végétaux présents dans l’école, aucun produit nocif ne sera utilisé. Ces pratiques seront ensuite généralisées à l’ensemble des bâtiments communaux.
Pour réaliser ce projet d’envergure, la municipalité a fait confiance au cabinet lillois Tank architectes. Le bâtiment sera circulaire et comportera trois niveaux.
Tout en un
Le nouvel établissement devra intégrer les effectifs des structures actuelles :
> École maternelle Jean-Giono : 89 élèves ;
> École maternelle Paul-Meurisse : 69 élèves ;
> École élémentaire Paul-Meurisse : 190 élèves ;
> Maison de quartier : 290 familles adhérentes ;
> Restauration scolaire : 190 élèves en moyenne ;
> Des espaces d’activités périscolaires.
Le programme en détails
> Une école maternelle composée de 5 classes et 2 classes dédoublées.
> Une école élémentaire de 5 classes et 3 classes dédoublées.
> Une cuisine centrale.
> Des espaces dédiés à la maison de quartier comprenant quatre salles mutualisées (dont une cuisine), des bureaux.
> Un accueil pour la maison de quartier comprenant un cyber-centre.
> Une salle des citoyens accessible depuis l’espace public.
> Des espaces de bureaux mutualisés.
> Une salle polyvalente divisible en 4 salles.
> Des espaces extérieurs, notamment sur le toit, où il sera possible de jardiner.
> Une cour résiliente où il sera possible de faire classe les jours de beau temps.
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La Voix du Nord | 03.11.2020
Une Turbine, pour donner du souffle à l’entrepreneuriat
En travaux depuis de longs mois, l’ancien bâtiment de Dépoland, temple de la vieillerie, s’est métamorphosé en creuset de l’innovation.
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Initiés il y a six ans par la communauté urbaine, les États généraux de l’emploi local avaient pour ambition d’établir une radiographie de l’activité professionnelle dans le Dunkerquois. L’un des enseignements de cette étude a révélé un phénomène préoccupant : sur un terreau industriel où s’est enracinée une forte culture du salariat, peu propice au développement de l’imagination, l’esprit d’initiative s’est réduit comme peau de chagrin au fil des décennies. Pour remédier à ce triste constat, la CUD a donc décidé de créer une maison de l’entrepreneuriat baptisée La Turbine. Alors qu’en 2017 le taux régional était de 55 créations d’entreprise pour 10 000 habitants (83 à l’échelle nationale), il n’était en effet que de 38 créations dans le Dunkerquois.
À l’entrée de la Turbine, un accueil à gauche et une rue intérieure pouvant être transformée en lieu d’animation. Photo Marc Demeure – VDNPQR
Pour mettre du vent dans les voiles, quoi de mieux qu’une grosse turbine ? Son ambition est double : faciliter le travail des entrepreneurs et des porteurs de projets et faire évoluer les mentalités en développant une culture de l’entrepreneuriat sur le territoire.
Dans les locaux de la rue du Ponceau seront réunis les partenaires clés de la création, de la reprise ou du développement d’entreprises, afin de faciliter les démarches du porteur de projet. Outre le gain de temps et d’énergie, ce regroupement géographique favorisera la rencontre des différents partenaires clés. Chacun étant conscient des compétences particulières de ses homologues, les membres sont en capacité d’orienter un porteur de projet vers un de ses homologues, s’il n’a pas lui-même la réponse à une question.
Au rez-de-chaussée, des bureaux ont été aménagés pour assurer un accueil personnalisé. Photo Marc Demeure – VDNPQR
L’exemple québecois
L’autre défi de la Turbine sera de favoriser localement la culture de la création d’entreprise, très sommaire dans le Dunkerquois. En gagnant ce pari, en incitant les jeunes (et moins jeunes…) à se montrer créatifs, le territoire espère diversifier son tissu économique. Comme Dunkerque, d’autres territoires ont été sclérosés par une trop forte culture du salariat empêchant l’initiative personnelle.
Un espace de coworking a été aménagé pour les porteurs de projets. Photo Marc Demeure - VDNPQR
Une ville du Québec, Shawinigan, fut pionnière en ce domaine en mettant sur pied de nombreuses actions visant à faire émerger une nouvelle culture économique. C’est en s’inspirant de ces actions que la communauté urbaine, BGE Flandre création et les partenaires ont créé La Turbine.
La Région Hauts-de-France a participé financièrement à la création de La Turbine en versant la somme d’1 million d’euros dans le cadre du Fonds d’aide aux projets d’agglomération. Le Département a alloué 200 000 euros, le reste du budget (au total 5,8 millions) étant pris en charge par la CUD.
À l’entrée de la Turbine, un accueil à gauche et une rue intérieure pouvant être transformée en lieu d’animation. Photo Marc Demeure – VDNPQR
Pour mettre du vent dans les voiles, quoi de mieux qu’une grosse turbine ? Son ambition est double : faciliter le travail des entrepreneurs et des porteurs de projets et faire évoluer les mentalités en développant une culture de l’entrepreneuriat sur le territoire.
Dans les locaux de la rue du Ponceau seront réunis les partenaires clés de la création, de la reprise ou du développement d’entreprises, afin de faciliter les démarches du porteur de projet. Outre le gain de temps et d’énergie, ce regroupement géographique favorisera la rencontre des différents partenaires clés. Chacun étant conscient des compétences particulières de ses homologues, les membres sont en capacité d’orienter un porteur de projet vers un de ses homologues, s’il n’a pas lui-même la réponse à une question.
Au rez-de-chaussée, des bureaux ont été aménagés pour assurer un accueil personnalisé. Photo Marc Demeure – VDNPQR
L’exemple québecois
L’autre défi de la Turbine sera de favoriser localement la culture de la création d’entreprise, très sommaire dans le Dunkerquois. En gagnant ce pari, en incitant les jeunes (et moins jeunes…) à se montrer créatifs, le territoire espère diversifier son tissu économique. Comme Dunkerque, d’autres territoires ont été sclérosés par une trop forte culture du salariat empêchant l’initiative personnelle.
Un espace de coworking a été aménagé pour les porteurs de projets. Photo Marc Demeure - VDNPQR
Une ville du Québec, Shawinigan, fut pionnière en ce domaine en mettant sur pied de nombreuses actions visant à faire émerger une nouvelle culture économique. C’est en s’inspirant de ces actions que la communauté urbaine, BGE Flandre création et les partenaires ont créé La Turbine.
La Région Hauts-de-France a participé financièrement à la création de La Turbine en versant la somme d’1 million d’euros dans le cadre du Fonds d’aide aux projets d’agglomération. Le Département a alloué 200 000 euros, le reste du budget (au total 5,8 millions) étant pris en charge par la CUD.
Un bâtiment métamorphosé Durant une vingtaine d’années (de 1972 à 1995) le local a abrité une entreprise de fourniture électrique avant de se transformer en dépôt-vente (Dépoland, jusqu’en 2012). Racheté par la communauté urbaine, le bâtiment a bénéficié de plusieurs mois de travaux qui ont métamorphosé les lieux. Aujourd’hui, La Turbine bénéficie de 2 000 m2, répartis sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée ont été aménagés des salles de réunion, des espaces communs. Un espace de coworking a également été créé ainsi qu’une rue intérieure qui pourra être utilisée en lieu d’animation. Des terrasses ont été aménagées derrière l’arrondi en façade. Photo Marc Demeure Aux 1er et 2e étages, de nombreux bureaux individuels ont été aménagés afin de garantir la confidentialité des échanges entre les porteurs de projets et les différentes institutions[1] Les acteurs de l’entrepreneuriat disposeront en outre d’un appui technique et d’une expertise apportée de l’extérieur par plus de 80 partenaires dans divers domaines : incubation d’entreprises, financement, comptabilité, droit, recherche… [1] CUD, BGE Flandre Création, Chambre de commerce, Chambre des métiers et de l’artisanat, Entreprendre Ensemble, Initiative Flandre, Conseil régional. |