
Sud-Ouest | 05.10.2025
« C'est assez formidable quand même » : à Bordeaux, Nicole emménage dans la tour 2 rénovée de la Benauge
Après dix-huit mois de travaux, la première des deux tours de la Cité blanche accueille ces jours-ci ses premiers habitants dans le quartier en rénovation urbaine.
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« Ah, je vous préviens, c’est un peu le fouillis, je ne suis là que depuis une semaine hein ! » Dans le nouveau grand hall encore en finition de la tour 2 en bordure du boulevard Joliot-Curie, on demande à Nicole Angaud si l’on peut visiter son appartement. La Bordelaise est l’une des premières à avoir emménagée dans cette flèche de 15 étages que le bailleur CDC Habitat a entièrement rénovée dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain du quartier de la Benauge.

La tour 2 de la Cité blanche rénovée par CDC Habitat en 18 mois de travaux. © Y. D.
Couloirs, ascenseurs et paliers portent encore les traces des dix-huit mois de travaux. Troisième étage, première porte à gauche : Nicole nous accueille dans son T2 tout neuf au loyer de 500 euros. Dès l’entrée, la vue sur le coteau cenonnais nous attrape, et on n’est qu’au troisième. On ne doit pas avoir la même conception du mot « fouillis ». « Regardez cette salle de bain et cette douche », enjoint la retraitée de 77 ans. « C’est assez formidable quand même ! » Dans la chambre impeccable, une petite loggia au haut garde-corps où Nicole va mettre des fleurs mais « où mon gendre va renforcer la protection : je garde ma petite-fille le mercredi et on ne sait jamais… »

67 appartements neufs du T1 bis au T5. © Y. D.
Isolation
La pièce maîtresse et le grand changement avec le passé de cette tour construite en 1959, c’est le grand balcon gagné sur le vide pour les dix premiers étages. Quand on ouvre la baie vitrée, le coteau est toujours joliment là, mais le bruit et le trafic automobile du boulevard Joliot-Curie juste en bas prennent le dessus. Un TER passe sur les voies ferrées voisines. « J’ai habité la tour 1 pendant vingt ans alors je suis habituée », soupire Nicole. « Mais fenêtres fermées, l’isolation est parfaite. » L’apaisement de cette « autoroute » en boulevard urbain est toujours attendu de la Métropole.

La Cité blanche de la Benauge à côté du boulevard Joliot-Curie et des voies ferrées. © CDC Habitat.
À côté du balcon, des échafaudages avec vue sur cuisine : « Les façades devraient être terminées avant la fin de l’année », renseigne Gilles Labarthe, directeur de la maîtrise d’ouvrage chez CDC. Prochainement, le hall sera agrandi et tourné désormais vers le parc que la mairie doit réaménager. À venir aussi et venant de l’immeuble des Bastides à 200 mètres, le bureau d’accueil de CDC Habitat en rez-de-chaussée. Plus loin le long du boulevard, la tour 1 commence sa cure de jouvence selon le même principe : une plus grande typologie de logements, moins nombreux (de 77 à 67), du T1 bis au T5 (de 38 à 96 mètres carrés) nantis de nouveaux balcons du premier au 10e étage, de loggias gagnées sur l’intérieur pour les cinq derniers, différence de traitement due à des réglementations sismiques.

La maquette du projet de l’Atelier provisoire, architecte de la rénovation des deux tours. © Y. D.
Centre commercial
Après la démolition de la barre D, la construction de la résidence de l’Entre-deux-Mers face à la piscine Galin, la rénovation des barres A, B et C et de ces deux tours, le bailleur social terminera la rénovation de son patrimoine à la Benauge par la refonte très attendue elle aussi du centre commercial qu’elle a confiée au promoteur Icade.
« Il s’agit de considérer le construit et les usages des gens »
En bas de la tour 2 ce mardi, un rassemblement festif avec plusieurs associations de quartier était organisé. Les architectes de l’Atelier provisoire avaient sorti deux maquettes de l’exposition « Nouvelles saisons » actuellement à Arc-en-Rêve, rive gauche : à côté de la tour, celle de leur projet de 15 logements sociaux en trois îlots à Saint-Laurent-du-Bois dans le Langonnais, 250 habitants. « Un village, une tour, deux communautés de vie », souligne Laurent Villette de l’Atelier. « Il s’agit dans les deux cas de considérer le construit et les usages des gens. »
« Je ne bouge plus ! »
Nicole est assise sur son balcon à l’heure où la circulation est plus calme. « Je suis née et ai vécu boulevard Jules-Simon, à deux pas », raconte-t-elle. « Après mon divorce, j’ai emménagé dans la tour 1. C’est mon quartier. » En avril dernier, elle a été relogée au-dessus du centre commercial, entre début de chantier de sa tour historique et livraison de sa nouvelle. « L’année a été mouvementée, maintenant je ne bouge plus ! » sourit-elle.
En chiffres
7 000. Le nombre d’habitants du quartier de la Benauge, dont 90 % habitent dans les logements sociaux 453. Le nombre de logements gérés par CDC Habitat 22 millions. L’investissement réalisé sur le patrimoine de CDC (dont le soutien financier de la Ville, de la Métropole, de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine et un prêt bonifié d’Action Logement) 66. Le nombre de logements de la tour 2 réhabilitée 232 millions. L’investissement estimé du projet urbain sur les quartiers de la Benauge (Bordeaux), Henri-Sellier/Léo-Lagrange (Cenon) et Cité du Midi (Floirac)

La Voix du Nord | 04.10.2025
Une étude pour renforcer la sécurité dans quatre rues principales de Pernes, avant d'éventuels travaux
Le résultat de l’étude menée par le cabinet Verdi pour sécuriser les déplacements dans les rues De Gaulle, Kennedy, Corbier et de la Gare, a été présenté lors du dernier conseil municipal.
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Le double objectif de sécuriser les déplacements des piétons, et de faire ralentir les voitures et autres véhicules, a guidé les techniciens du cabinet Verdi dans l’enquête qu’ils ont réalisée dernièrement pour la commune. Leurs travaux ont concerné quatre des principaux axes de la ville, en l’occurrence les rues De Gaulle et de la Gare, et les avenues Kennedy et Corbier.

L’avenue Kennedy, où la vitesse excessive est récurrente, fait partie des quatre axes examinés.
Des écluses et des zones 30
Pour chacun de ces axes, des recommandations ont été avancées en fonction de différentes contraintes, comme les entrées des propriétés et les largeurs des routes et des trottoirs. Concernant la rue Charles-De Gaulle, qui prolonge la rue de Saint-Pol pour aller de la Grand-Place vers l’avenue Kennedy (en direction de Sachin), des places de stationnement réparties entre les deux côtés sont imaginées pour créer un effet de chicane. Les débats des élus ont porté sur la possibilité de créer une place de stationnement PMR (personne à mobilité réduite) devant La Poste, et sur le nombre de places de stationnement à terme, qui pourrait s’avérer insuffisant.
Concernant l’avenue Kennedy, une écluse à mi-parcours est envisagée pour faire ralentir des usagers, de même qu’une limitation à 30 km/h de part et d’autre, la pose de deux radars pédagogiques, la coloration des zébras pour renforcer leur impact visuel, et la pose d’un panneau 50 à 150 mètres de l’entrée en agglomération, pour inciter à lever le pied plus tôt.
Rue de la Gare, de nouveaux passages pour piétons doivent être matérialisés. Le même schéma que celui de l’avenue Kennedy est envisagé, à savoir une zone 30, une écluse et deux radars pédagogiques. Un renforcement de la signalisation est aussi proposé au carrefour avec le chemin du Bart.
Pas de place PMR…
Avenue Corbier, le feuilleton de la place de stationnement PMR, réclamée de longue date par des riverains, s’est invité dans les débats. Le chef du cabinet Verdi a indiqué qu’un tel aménagement ne lui semble pas possible pour deux raisons techniques : le manque d’emprise puisqu’il faut une largeur de 3,30 mètres ; et l’absence de continuité de trottoir aux normes. Le manque de places de stationnement, et la sécurisation des véhicules stationnés, ont aussi suscité les inquiétudes.

Le cabinet Verdi indique que la création d’une place de stationnement PMR est techniquement impossible avenue Corbier.
À la suite de cette présentation, la maire Geneviève Janssoone a indiqué que le dossier va à nouveau être étudié en commission, avant de revenir à la table du conseil municipal. Étant établi qu’« on ne fera pas tout, et pas tout de suite ». L’ensemble des aménagements proposés représente un investissement d’environ 125 000 euros, pour lequel des subventions peuvent être sollicitées au titre des amendes de police.

L’avenue Kennedy, où la vitesse excessive est récurrente, fait partie des quatre axes examinés.
Des écluses et des zones 30
Pour chacun de ces axes, des recommandations ont été avancées en fonction de différentes contraintes, comme les entrées des propriétés et les largeurs des routes et des trottoirs. Concernant la rue Charles-De Gaulle, qui prolonge la rue de Saint-Pol pour aller de la Grand-Place vers l’avenue Kennedy (en direction de Sachin), des places de stationnement réparties entre les deux côtés sont imaginées pour créer un effet de chicane. Les débats des élus ont porté sur la possibilité de créer une place de stationnement PMR (personne à mobilité réduite) devant La Poste, et sur le nombre de places de stationnement à terme, qui pourrait s’avérer insuffisant.
Concernant l’avenue Kennedy, une écluse à mi-parcours est envisagée pour faire ralentir des usagers, de même qu’une limitation à 30 km/h de part et d’autre, la pose de deux radars pédagogiques, la coloration des zébras pour renforcer leur impact visuel, et la pose d’un panneau 50 à 150 mètres de l’entrée en agglomération, pour inciter à lever le pied plus tôt.
Rue de la Gare, de nouveaux passages pour piétons doivent être matérialisés. Le même schéma que celui de l’avenue Kennedy est envisagé, à savoir une zone 30, une écluse et deux radars pédagogiques. Un renforcement de la signalisation est aussi proposé au carrefour avec le chemin du Bart.
Pas de place PMR…
Avenue Corbier, le feuilleton de la place de stationnement PMR, réclamée de longue date par des riverains, s’est invité dans les débats. Le chef du cabinet Verdi a indiqué qu’un tel aménagement ne lui semble pas possible pour deux raisons techniques : le manque d’emprise puisqu’il faut une largeur de 3,30 mètres ; et l’absence de continuité de trottoir aux normes. Le manque de places de stationnement, et la sécurisation des véhicules stationnés, ont aussi suscité les inquiétudes.

Le cabinet Verdi indique que la création d’une place de stationnement PMR est techniquement impossible avenue Corbier.
À la suite de cette présentation, la maire Geneviève Janssoone a indiqué que le dossier va à nouveau être étudié en commission, avant de revenir à la table du conseil municipal. Étant établi qu’« on ne fera pas tout, et pas tout de suite ». L’ensemble des aménagements proposés représente un investissement d’environ 125 000 euros, pour lequel des subventions peuvent être sollicitées au titre des amendes de police.

La Voix du Nord | 26.09.2025
Inondations à Raimbeaucourt : des habitants inquiets veulent plus qu’une étude
Une réunion publique très suivie a eu lieu jeudi soir en mairie de Raimbeaucourt. Une étude hydraulique est lancée à la demande de la commune. Un registre de doléances va être ouvert pour collecter le plus d’informations.
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Des inondations ont de nouveau lieu en août 20020, ici rue Jules Ferry. ©Archives la Voix du Nord
Le contexte
Raimbeaucourt est régulièrement touchée par des inondations et coulées de boue lors de fortes pluies. Des épisodes à répétition qui douchent à chaque fois le moral des habitants (en 2005, en juin 2016, en août 2022 ou encore en mars 2024). Trois zones majeures ont été identifiées : le centre Hélène-Borel, le secteur de la voie verte, appelée « la voie du Sucre » et, le secteur du cours d’eau la Gronde. Mais globalement, toute la commune est concernée.

Un fossé situé non loin de la Voie Verte, secteur régulièrement inondé. ©Archives la Voix du Nord
En 2017, un comité de pilotage avait été créé pour trouver des solutions. Des travaux avaient été engagés et imposés à l’AFR (Association foncière de remembrement) avec la construction et l’entretien de deux bassins de rétention. Ces ouvrages ne sont aujourd’hui plus assez efficaces et manifestement plus entretenus faute de moyens financiers.
Si des dispositions avaient été prises, le problème complexe est malheureusement toujours d’actualité huit ans plus tard. Les mêmes problématiques reviennent sur le tapis comme l’ont redit les habitants présents à la réunion. On peut entre autres citer l’arrivée d’eau trop importante de la Gronde qui ne peut s’écouler vers le filet Maurand. L’afflux d’eau de la Voie Verte, appelée aussi « Voie du Sucre », qui n’est pas suffisamment absorbé par le réseau d’assainissement et se déverse sur la voie publique.
La méthode
Pour tenter de faire avancer ce dossier, la commune a missionné pour un coût de 25 000 € le cabinet Verdi pour étudier la situation hydraulique et préconiser des actions. L’étude porte sur l’intégralité du bassin-versant avec collecte de l’historique, des visites de terrain mais également des rencontres avec des acteurs du territoire. Une rencontre a déjà eu lieu avec huit exploitants agricoles mais également avec Douaisis Agglo, Noreade, le SAGE Scarpe Aval, le SMAPI (Syndicat des milieux aquatiques) et le centre Hélène Borel. « La complexité et la multiplication des acteurs sur la commune », a précisé la représentante du cabinet Verdi. « Nous sommes au stade du recueil de données techniques et historiques. Nous sommes là ce soir pour débattre ensemble et que vous puissiez abonder. »
Sur la proposition d’un habitant, le maire Alain Mension a validé la mise en place d’un registre de doléances qui sera ouvert en mairie et sous version numérique sur le site de la commune. La durée de l’étude est de neuf mois.
« Nous avons une mission d’études et non pas de travaux », a précisé le cabinet Verdi. La mise en œuvre des actions dépendra donc de la capacité des différents acteurs à s’entendre. « Qui sera le chef d’orchestre de toute cette étude ? Ce sera vous ? Qui va pouvoir forcer les uns et les autres à faire ces travaux ? », s’est inquiété un habitant auprès du maire. Car, c’est bien là tout l’enjeu, pour que cette étude ne soit pas un coup d’épée dans l’eau. « L’objectif est de créer un comité de pilotage avec les différents acteurs, a répondu le maire. S’il y a besoin, on fera un recours au préfet pour qu’il y ait un comité. » Un autre habitant a prévenu plus tard : « Il ne faudra pas créer de la déception. »
Paroles des habitants
De nombreux témoignages précis et importants pour l’étude ont été donnés. Différents sujets ont été abordés par le public, comme les affaissements miniers, la situation des nappes phréatiques, les doubles cultures, les bouches d’égout bouchées… Les oreilles des agriculteurs ont aussi dû siffler. « C’est tout de même eux qui ont fait le remembrement. Aujourd’hui, ils n’ont plus les moyens pour entretenir les fossés. » Les suppressions de nombreux fossés ont aussi été pointées du doigt.
« On est continuellement noyés derrière le lotissement des Tilleuls. Certains ont un mètre d’eau dans leur cave. Je n’ai rien contre les constructions, mais plus rien ne s’infiltre », a lancé un riverain. Et un autre de rappeler que la commune est composée de zones argileuses. « Il ne faut pas faire du pire que mieux sur un assèchement de certaines zones car il y a de l’argile. »
Un habitant âgé a rappelé que « depuis quarante ans, les champs sont drainés après avoir busé un fossé dans le sens contraire». « Toutes les eaux coulent à grande vitesse, au début de la rue Marcel-Sembat, dans un tuyau de 30 cm. Toutes les habitations reçoivent les eaux de pluie mais les eaux sales aussi alors qu’elles devraient aller dans les prairies ». Et de conclure : « Si vous ne savez pas où l’écoulement se fait, votre étude ne servira à rien si ce n’est qu’à discuter de projets. Il vous faut l’origine des eaux. »

L’Avenir de l’Artois | 26.09.2025
La nouvelle cantine scolaire, plus grande et plus écologique, a été inaugurée
L’école Claude-Monnet est désormais dotée d’un restaurant scolaire flambant neuf, inauguré vendredi 19 septembre. Il est construit en extension du précédent et dans des matériaux biosourcés.
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Pour l’inauguration de la cantine, vendredi 19 septembre, il y avait foule même si le self n’était pas ouvert. Si ce projet de 2023 a été retardé de six mois, c’est, comme l’a signalé Dominique Hennebelle, à cause de la société coordinatrice qui n’a pas respecté ses engagements. « Nous avons émis de nombreuses réserves et d’autres sont encore en cours » ajoute-t-il.

Élus et entreprises ont coupé le ruban du nouvel établissement
Mais le premier magistrat a tenu à saluer le travail effectué par le cabinet d’architectes Jinkau. Roxana Takeh, qui représentait cette société, a dépeint les qualités de ce nouvel équipement : « Lumineux, il dispose d’un espace pour les maternelles et d’un self pour les plus grands. Son ossature est en bois et son isolation est en paille. La peinture est à la farine et le confort acoustique permet de résorber le bruit des enfants ».

Le maire, Dominique Hennebelle, fier de ce nouvel écrin biosourcé
Écologie et économies
L’isolation va permettre de réaliser 50 % d’économies sur le chauffage. Ce chantier, dont le coût s’élève à 1 136 000 euros, englobe la restauration du préau et la création de sanitaires filles. L’État, représenté par le sous-préfet Sébastien Bécoulet, a versé une aide de 163 000 euros. L’agglomération, représentée par son président Olivier Gacquerre, a versé une subvention de 165 000 euros, ainsi qu’un fond de concours de 4 100 euros.

La plaque inaugurale a été dévoilée par les enfants du CMJ
La nouvelle cantine va permettre d’instaurer un unique service de 150 couverts. La surface actuelle sera de 332 m², contre 62 m² auparavant. Après avoir coupé le ruban et dévoilé la plaque inaugurale, les personnalités ont fait le tour des locaux avant de prendre la parole et de partager le verre de l’amitié. Quant à la perspective d’une nouvelle école, elle n’est plus d’actualité, les effectifs des élèves sont en baisse.

Les enfants ont découvert leur cantine

Élus et entreprises ont coupé le ruban du nouvel établissement
Mais le premier magistrat a tenu à saluer le travail effectué par le cabinet d’architectes Jinkau. Roxana Takeh, qui représentait cette société, a dépeint les qualités de ce nouvel équipement : « Lumineux, il dispose d’un espace pour les maternelles et d’un self pour les plus grands. Son ossature est en bois et son isolation est en paille. La peinture est à la farine et le confort acoustique permet de résorber le bruit des enfants ».

Le maire, Dominique Hennebelle, fier de ce nouvel écrin biosourcé
Écologie et économies
L’isolation va permettre de réaliser 50 % d’économies sur le chauffage. Ce chantier, dont le coût s’élève à 1 136 000 euros, englobe la restauration du préau et la création de sanitaires filles. L’État, représenté par le sous-préfet Sébastien Bécoulet, a versé une aide de 163 000 euros. L’agglomération, représentée par son président Olivier Gacquerre, a versé une subvention de 165 000 euros, ainsi qu’un fond de concours de 4 100 euros.

La plaque inaugurale a été dévoilée par les enfants du CMJ
La nouvelle cantine va permettre d’instaurer un unique service de 150 couverts. La surface actuelle sera de 332 m², contre 62 m² auparavant. Après avoir coupé le ruban et dévoilé la plaque inaugurale, les personnalités ont fait le tour des locaux avant de prendre la parole et de partager le verre de l’amitié. Quant à la perspective d’une nouvelle école, elle n’est plus d’actualité, les effectifs des élèves sont en baisse.

Les enfants ont découvert leur cantine

L'Hebdo du Haut-Jura et du Haut-Bugey 25.09.2025
Inauguration des travaux
du bourg centre
du bourg centre
En ce samedi où le soleil accueillait tous les visiteurs, M. Roland Frezier, maire de la commune, inaugurait des travaux d'une grande ampleur. Le projet était audacieux et d'une envergure importante mais le résultat est admirable car un village se doit d'être dynamique et innovant. En effet, une commune suit les progrès qui feront du lieu de vie de chacun un coin de bien-être.
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Il y a d'abord eu les travaux d'assainissement qui ont pris un temps certain. Mais ceci n'était qu'une étape car ont suivi la sécurisation de la traversée du village, la végétalisation, la facilité de circulation pour les personnes à mobilité réduite et la transformation du grand verger en un espace de détente et de loisirs. Bien sûr, tout ceci s'est inscrit dans une longue période et a demandé une construction budgétaire appelant de nombreuses subventions.

Les travaux ont été confiés au groupement d'entreprises Bonnefoy TP, Serrand TP, Colas, FCE, SIDEC, SCEB, Goyard TP ainsi qu'à Marc Lopez du bureau d'études Verdi. Mais rien ne vaut la déambulation avec les élus pour avoir la preuve de cette réorganisation. Si certains adultes doutent encore des bienfaits de ces modifications, les enfants sur le pumptrack se sont déjà approprié les lieux pour leur plus grand bonheur. Le maire remerciait tous les acteurs de cette réussite dont les financeurs mais aussi les gendarmes, dont le commandant Pierre Perget, les musiciens de l'Union Lucipinoise, la fanfare Haut Jura Septmoncel, les pompiers du CIS du Lizon et évidemment tous les élus présents, sans oublier la population.
Mme Isabelle Heurtier, président de Haut Jura Saint-Claude a souligné que ces travaux étaient faits pour que le cadre de vie de chacun s'améliore. Concernant le SIDEC, il a été un précieux assistant dans la maîtrise de l'ouvrage et dans l'éclairage public. Ce projet est aussi la création d'un lien entre les différents habitants.

Clément Pernot, sénateur du Jura, a apporté sa note personnelle en disant que la politique des petites communes devait être toujours dans l'anticipation. Quant à Marie Christine Dalloz, député du Jura, elle a résumé le projet en trois points : le prix, l'intérêt et la durabilité. C'est la raison pour laquelle ce projet intergénérationnel a vu le jour et construira des liens nouveaux.
Parmi les personnalités ayant fait le déplacement et n'ayant pas encore été citées, se trouvaient, Frédéric Poncet, conseiller régional, Jean-Daniel Maire, conseiller départemental, 1er vice-président du SIDEC et Nelly Durandot, conseillère départementale.

Les travaux ont été confiés au groupement d'entreprises Bonnefoy TP, Serrand TP, Colas, FCE, SIDEC, SCEB, Goyard TP ainsi qu'à Marc Lopez du bureau d'études Verdi. Mais rien ne vaut la déambulation avec les élus pour avoir la preuve de cette réorganisation. Si certains adultes doutent encore des bienfaits de ces modifications, les enfants sur le pumptrack se sont déjà approprié les lieux pour leur plus grand bonheur. Le maire remerciait tous les acteurs de cette réussite dont les financeurs mais aussi les gendarmes, dont le commandant Pierre Perget, les musiciens de l'Union Lucipinoise, la fanfare Haut Jura Septmoncel, les pompiers du CIS du Lizon et évidemment tous les élus présents, sans oublier la population.
Mme Isabelle Heurtier, président de Haut Jura Saint-Claude a souligné que ces travaux étaient faits pour que le cadre de vie de chacun s'améliore. Concernant le SIDEC, il a été un précieux assistant dans la maîtrise de l'ouvrage et dans l'éclairage public. Ce projet est aussi la création d'un lien entre les différents habitants.

Clément Pernot, sénateur du Jura, a apporté sa note personnelle en disant que la politique des petites communes devait être toujours dans l'anticipation. Quant à Marie Christine Dalloz, député du Jura, elle a résumé le projet en trois points : le prix, l'intérêt et la durabilité. C'est la raison pour laquelle ce projet intergénérationnel a vu le jour et construira des liens nouveaux.
Parmi les personnalités ayant fait le déplacement et n'ayant pas encore été citées, se trouvaient, Frédéric Poncet, conseiller régional, Jean-Daniel Maire, conseiller départemental, 1er vice-président du SIDEC et Nelly Durandot, conseillère départementale.

Le Progrès | 23.09.2025
Imaginé depuis 2019, découvrez le nouveau
centre-bourg de Saint-Lupicin
centre-bourg de Saint-Lupicin
Plus de deux ans de travaux. C’est le temps qu’il a fallu pour aboutir, ce samedi 20 septembre, à l’inauguration des nouveaux aménagements du centre bourg de Saint-Lupicin (commune nouvelle de Coteaux-du-Lizon).
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Le dernier jour de soleil de septembre était du côté de nombreux élus, ce samedi 20 septembre. Ils ont répondu présent à l’invitation de Roland Frézier, maire de la commune nouvelle des Coteaux-du-Lizon, à participer à la visite guidée des nouveaux aménagements du village de Saint-Lupicin, suivie de son inauguration. La musique de l’harmonie lupicinoise a accueilli les invités. Ils ont ensuite découvert les nouveaux équipements du grand verger sur fond musical avec le Son Sept Bazar de la fanfare du haut Jura

Ce samedi, les nouveaux aménagements ont été inaugurés. Photo Claude Grossiord
Des travaux pensés depuis plusieurs années
Une convention signée en juillet 2019 prévoyait la revitalisation des centres bourg des communes des Coteaux-du-Lizon et de Lavans-lès-Saint-Claude. Ce contrat comprend alors des actions communales qui renforceront la visibilité et l’attractivité des villages et la découverte des paysages du plateau du Lizon.
Deux chantiers d’ampleurs traités l’un derrière l’autre
L’assainissement et en particulier la mise en séparatif des eaux de pluie et des eaux usées a été un long, mais nécessaire, chantier entrepris avant les travaux de réhabilitation du village. La place de la mairie, la Grande-rue, la place Voltaire ont vu leur aménagement redessiné. Les trottoirs ont été remis aux normes pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite, le centre bourg est désormais végétalisé. La vitesse de circulation a d’ailleurs été abaissée à 30 km/h. Le « grand verger », nouvellement équipé de toilettes sèches, a été transformé en espace de détente et de loisirs avec aire de jeux, terrains de pétanque, et pumptrack largement utilisée par les enfants à vélo.
J’ai dû me réhabituer à me garer en créneau
Le parking devant la mairie a laissé la place aux piétons. Les places de stationnement ont été installées en périphérie. « J’ai dû me réhabituer à me garer en créneau », a dit un habitant du village en faisant allusion aux places de stationnement et arrêts minutes de la Grande-rue réaménagée. Le premier magistrat a remercié tous les acteurs de ces travaux, mais aussi tous les riverains pour les désagréments occasionnés par le chantier.
Coteaux du Lizon | En chiffres - Les financements
Travaux d’assainissement : 651 824 euros.
La dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) a apporté 188 618 euros, l’Agence de l’eau a apporté 294 140 euros. Ces subventions représentent 74 % des travaux HT.
Budget aménagement : 1 366 884 euros
La Région a apporté 415 000 euros, la DETR a apporté 262 371 euros, le Département a apporté 145 504 euros, le Massif du Jura a apporté 75 127 euros, la communauté de communes Haut Jura Saint-Claude a apporté 8 000 euros.
Ces subventions représentent 68,6 % du coût HT.

Ce samedi, les nouveaux aménagements ont été inaugurés. Photo Claude Grossiord
Des travaux pensés depuis plusieurs années
Une convention signée en juillet 2019 prévoyait la revitalisation des centres bourg des communes des Coteaux-du-Lizon et de Lavans-lès-Saint-Claude. Ce contrat comprend alors des actions communales qui renforceront la visibilité et l’attractivité des villages et la découverte des paysages du plateau du Lizon.
Deux chantiers d’ampleurs traités l’un derrière l’autre
L’assainissement et en particulier la mise en séparatif des eaux de pluie et des eaux usées a été un long, mais nécessaire, chantier entrepris avant les travaux de réhabilitation du village. La place de la mairie, la Grande-rue, la place Voltaire ont vu leur aménagement redessiné. Les trottoirs ont été remis aux normes pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite, le centre bourg est désormais végétalisé. La vitesse de circulation a d’ailleurs été abaissée à 30 km/h. Le « grand verger », nouvellement équipé de toilettes sèches, a été transformé en espace de détente et de loisirs avec aire de jeux, terrains de pétanque, et pumptrack largement utilisée par les enfants à vélo.
J’ai dû me réhabituer à me garer en créneau
Le parking devant la mairie a laissé la place aux piétons. Les places de stationnement ont été installées en périphérie. « J’ai dû me réhabituer à me garer en créneau », a dit un habitant du village en faisant allusion aux places de stationnement et arrêts minutes de la Grande-rue réaménagée. Le premier magistrat a remercié tous les acteurs de ces travaux, mais aussi tous les riverains pour les désagréments occasionnés par le chantier.
Coteaux du Lizon | En chiffres - Les financements
Travaux d’assainissement : 651 824 euros.
La dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) a apporté 188 618 euros, l’Agence de l’eau a apporté 294 140 euros. Ces subventions représentent 74 % des travaux HT.
Budget aménagement : 1 366 884 euros
La Région a apporté 415 000 euros, la DETR a apporté 262 371 euros, le Département a apporté 145 504 euros, le Massif du Jura a apporté 75 127 euros, la communauté de communes Haut Jura Saint-Claude a apporté 8 000 euros.
Ces subventions représentent 68,6 % du coût HT.

Le Petit Bleu des Côtes d’Armor | 22.09.2025
Ces travaux innovants permettent de faire des économies à la commune
Les travaux d’aménagement de la rue principale du bourg de Guenroc sont innovants et peu chers avec plus de verdure à la clef. C’est parti pour cinq semaines.
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À Guenroc (Côtes-d’Armor), les municipalités précédentes avaient déjà en tête un projet d’aménagement qui, faute de financement, avait été remisé dans les cartons. Cette fois, les élus communaux ont saisi l’opportunité offerte par le Conseil départemental qui avait décidé de refaire l’enrobé de la rue principale.

Mercredi 10 septembre 2025 avait lieu une réunion de chantier entre élus et représentants des entreprises à Guenroc (Côtes-d’Armor). ©André Jegou
« Le Conseil départemental prend l’enrobé à sa charge et on va avoir des subventions Fonds vert, de la Région, de la Detr (État), de Dinan agglo », détaille le maire, Roger Costard. Le projet de 130 000 € hors taxes, y compris les études, est subventionné à 80 %.
Des espaces engazonnés
Les études et le suivi de chantier sont réalisés par l’atelier Ster paysage et les travaux par l’entreprise Eurovia. L’aménagement urbain est innovant. Il ne s’agit pas de remettre uniquement une couche de bitume.
« On va enlever 20 % de l’enrobé qui sera remplacé par des espaces engazonnés avec possibilité de stationnement en certains endroits. Il y aura aussi des plantations. L’idée est d’apporter plus de verdure dans le bourg et permettre à l’eau pluviale de s’infiltrer directement et de ne pas aller dans les réseaux », précise Tanguy Roquier, conseiller municipal.
Plantations… citoyennes
Jonas Gouya, paysagiste concepteur à l’atelier Ster et maître d’œuvre du projet, souligne l’intérêt du projet qui revient à 45 € hors taxes le m². « C’est deux fois moins cher qu’un projet classique grâce au Département. L’idée est de réaliser un projet peu cher, un bourg jardin. On désimperméabilise et on végétalise, ce qui mettra en valeur le patrimoine. On fait une gestion alternative des eaux pluviales. »
Les plantations seront réalisées cet hiver lors d’un chantier participatif. Les plants seront achetés par la commune et les habitants seront invités à les mettre en place.

Mercredi 10 septembre 2025 avait lieu une réunion de chantier entre élus et représentants des entreprises à Guenroc (Côtes-d’Armor). ©André Jegou
« Le Conseil départemental prend l’enrobé à sa charge et on va avoir des subventions Fonds vert, de la Région, de la Detr (État), de Dinan agglo », détaille le maire, Roger Costard. Le projet de 130 000 € hors taxes, y compris les études, est subventionné à 80 %.
Des espaces engazonnés
Les études et le suivi de chantier sont réalisés par l’atelier Ster paysage et les travaux par l’entreprise Eurovia. L’aménagement urbain est innovant. Il ne s’agit pas de remettre uniquement une couche de bitume.
« On va enlever 20 % de l’enrobé qui sera remplacé par des espaces engazonnés avec possibilité de stationnement en certains endroits. Il y aura aussi des plantations. L’idée est d’apporter plus de verdure dans le bourg et permettre à l’eau pluviale de s’infiltrer directement et de ne pas aller dans les réseaux », précise Tanguy Roquier, conseiller municipal.
Plantations… citoyennes
Jonas Gouya, paysagiste concepteur à l’atelier Ster et maître d’œuvre du projet, souligne l’intérêt du projet qui revient à 45 € hors taxes le m². « C’est deux fois moins cher qu’un projet classique grâce au Département. L’idée est de réaliser un projet peu cher, un bourg jardin. On désimperméabilise et on végétalise, ce qui mettra en valeur le patrimoine. On fait une gestion alternative des eaux pluviales. »
Les plantations seront réalisées cet hiver lors d’un chantier participatif. Les plants seront achetés par la commune et les habitants seront invités à les mettre en place.