
Ouest-France | 22.06.2025
Sainte-Foy, le hameau de la Billonnière raccordé au réseau collectif d’assainissement
Des travaux sont actuellement en cours au hameau de la Billonnière, à Sainte-Foy (Vendée), pour raccorder les habitants au réseau d’assainissement collectif. Débutés en octobre 2024, ils devraient prendre fin au printemps 2026.
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Noël Verdon, le maire de Sainte-Foy (Vendée) et son adjoint aux travaux, Daniel Colas organisaient, ce mardi, une visite du chantier d’assainissement du hameau de la Billonnière. Une analyse a révélé que 35 % des systèmes d’assainissement non collectifs n’étaient pas conformes, générant pollution des fossés et de la source du cours d’eau qui alimente le lac du Tanchet.

De gauche à droite, Noël Verdon, maire ; Nancy Delanoë du cabinet Verdi, maître d’œuvre ; Daniel Colas, adjoint aux travaux ; Damien Lecoq, Les Sables Agglomération ; Vincent Roux et ses collègues de LVI TP (Loire-Vendée-Infrastructures TP) sur le chantier. | Photo Ouest-France
Plus de 300 branchements à réaliser
Des travaux de raccordements sont donc en cours depuis octobre 2024 jusqu’au printemps 2026. Ce sont 6 km de réseaux et cinq postes de refoulement qui sont nécessaires pour se raccorder à la station d’épuration des Sables-d’Olonne. Le maire, Noël Verdon, explique que “ la caractéristique des rues de ce secteur, en arête de poissons a nécessité beaucoup plus de canalisations”. Pour assurer les plus de 300 branchements dans une dizaine de rues, le budget de l’opération est de 3,5 millions d’euros. Cinq à six maisons, rue du Bocage, ne pourront être raccordées pour des raisons techniques.
Les élus précisent qu’il n’y aura aucun coût pour les riverains. Les failles creusées sont impressionnantes de profondeur pour assurer la pente nécessaire à l’évacuation mais une seule difficulté a été rencontrée sur un rocher au carrefour. Daniel Colas, adjoint aux travaux, précise que “ des travaux de voirie seront nécessaires à suivre d’autant que la réalisation de pistes cyclables est programmée ”

De gauche à droite, Noël Verdon, maire ; Nancy Delanoë du cabinet Verdi, maître d’œuvre ; Daniel Colas, adjoint aux travaux ; Damien Lecoq, Les Sables Agglomération ; Vincent Roux et ses collègues de LVI TP (Loire-Vendée-Infrastructures TP) sur le chantier. | Photo Ouest-France
Plus de 300 branchements à réaliser
Des travaux de raccordements sont donc en cours depuis octobre 2024 jusqu’au printemps 2026. Ce sont 6 km de réseaux et cinq postes de refoulement qui sont nécessaires pour se raccorder à la station d’épuration des Sables-d’Olonne. Le maire, Noël Verdon, explique que “ la caractéristique des rues de ce secteur, en arête de poissons a nécessité beaucoup plus de canalisations”. Pour assurer les plus de 300 branchements dans une dizaine de rues, le budget de l’opération est de 3,5 millions d’euros. Cinq à six maisons, rue du Bocage, ne pourront être raccordées pour des raisons techniques.
Les élus précisent qu’il n’y aura aucun coût pour les riverains. Les failles creusées sont impressionnantes de profondeur pour assurer la pente nécessaire à l’évacuation mais une seule difficulté a été rencontrée sur un rocher au carrefour. Daniel Colas, adjoint aux travaux, précise que “ des travaux de voirie seront nécessaires à suivre d’autant que la réalisation de pistes cyclables est programmée ”

Sud Ouest | 19.06.2025 | Lucille Besse
On a eu quelques frayeurs.
Le défi derrière le chantier
du nouveau rooftop Biarritz Bonheur
Le défi derrière le chantier
du nouveau rooftop Biarritz Bonheur
À la mi-mai, les badauds ont découvert le panorama exceptionnel - et jusqu’alors insoupçonné - qu’offre le toit des Galeries Lafayette de Biarritz. Derrière le chantier du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur, une volonté de préserver le patrimoine et pas mal de défis.
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Le panorama est grandiose : la Grande Plage, le Casino et l’hôtel du Palais. L’une des plus belles vues de Biarritz, pourtant jalousement gardée pendant de longues années sur le toit des Galeries Lafayette. L’endroit servait à entreposer des équipements techniques et seule une poignée de personnes travaillant pour l’enseigne y avait accès.

De gauche à droite : Romain Labbé, Peio Aguerrebere de l’entreprise Verdi, Alice Dardek (Citynove), Imanol Harinordoquy, Jean-Michel Suhubiette et Alessandro Baiguera. © Crédit photo : Daniele Rocco
Ce spot perché s’est dévoilé, le 14 mai, à l’ouverture du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur. Aux manettes, deux figures locales : l’ancien international de rugby Imanol Harinordoquy et le restaurateur Jean-Michel Suhubiette. En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef, à la tête du restaurant étoilé Substance, à Paris.

Le toit des Galeries avant les travaux.
Le duo d’entrepreneurs locaux a remporté un appel d’offres lancé par Citynove, la foncière des Galeries Lafayette. Romain Labbé, son directeur général adjoint, a découvert ce lieu inexploité il y a quelques années, avec l’envie de redonner vie à ce patrimoine exceptionnel.
Quand ils déposent leur dossier, il y a un peu plus de quatre ans, Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette n’ont pas l’opportunité de visiter l’endroit. Malgré cela, ils parviennent à monter un projet dont le sérieux convainc Citynove, qui leur confie l’exploitation.
Les travaux, sur deux niveaux, consistent en l’ouverture d’un restaurant surmonté d’un rooftop visant à requalifier la toiture-terrasse de 100 m² et offrir une vue sur l’océan. Il inclut un accès direct au restaurant et la réinterprétation d’une verrière d’origine, datant de 1925.
Esprit rugby
Élément central du chantier, ce lanterneau de 92 m² a conduit l’architecte Alessandro Baiguera - du cabinet Boteko en charge des travaux - à se plonger dans les archives départementales afin d’être au plus près de la version initiale. “ Nous sommes repartis des plans retrouvés pour lui redonner vie et la sublimer, très exactement cent ans plus tard ”, confie avec satisfaction Romain Labbé.

En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef. Photo Arthur Capy
Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette se sont largement impliqués dans le processus : “ On a travaillé main dans la main avec Citynove et les artisans. On a participé à toute la partie gros œuvre, en étant là aux réunions de chantier et en prenant part au suivi des travaux. Nous n’étions pas là uniquement en tant qu’exploitants ”, apprécie l’ancien joueur de rugby, qui souligne : “ les travaux ont été faits par des entreprises locales, implantées dans un rayon de 40 à 50 kilomètres de Biarritz. ”
“ C’est peut-être l’esprit rugby qui ressort ”, abonde Romain Labbé. “ C’est vrai que c’était assez atypique dans la manière de faire. Un esprit d’équipe s’est installé naturellement. Toutes les difficultés, on les a traversées ensemble. ”
Et elles n’ont pas manqué. Premier défi : mener le chantier dans un magasin resté ouvert au public. “ On devait intervenir de nuit, en horaires décalés, ou veiller à ne pas faire trop de bruit ”, raconte-t-il.
Un trou béant
“ On s’est aussi retrouvé, à un moment donné, avec un énorme trou béant au-dessus du restaurant, poursuit-il. On a fait un échafaudage, avec une grande couverture. ” Pas une mince affaire, face à l’océan, alors que plusieurs nuits ont été marquées par de fortes intempéries, avec beaucoup de pluie et de vent. “ Il ne fallait absolument pas que de l’eau rentre dans les Galeries. On a dû intervenir en urgence plusieurs fois, c’était assez périlleux. On s’est fait quelques frayeurs ! ”

Plusieurs interventions en urgence ont dû avoir lieu sur cet échafaudage couvert, pour protéger les Galeries Lafayette des intempéries. Photo Daniele Rocco
L’acheminement des matériaux a aussi donné du fil à retordre : “ Ces grandes poutres, que vous voyez là, ont été amenées d’un seul tenant, poursuit Romain Labbé, en pointant la structure du rooftop. C’était très ambitieux de pouvoir le faire, encore une fois dans un magasin ouvert, dans un centre-ville historique, où on n’a pas le droit de livrer, pas le droit de stationner. ”
Les Galeries Lafayette de Biarritz accueillent en moyenne 1,2 million de visiteurs par an. Le restaurant Biarritz Bonheur, ouvert en continu de 9 heures à 1 h 30 du matin, sert du premier café de la journée au dernier verre du soir. L’établissement peut accueillir jusqu’à 300 personnes.
Citynove ne communique pas d’objectif chiffré sur la fréquentation que pourrait générer Biarritz Bonheur, mais espère faire de l’enseigne un lieu de vie.

De gauche à droite : Romain Labbé, Peio Aguerrebere de l’entreprise Verdi, Alice Dardek (Citynove), Imanol Harinordoquy, Jean-Michel Suhubiette et Alessandro Baiguera. © Crédit photo : Daniele Rocco
Ce spot perché s’est dévoilé, le 14 mai, à l’ouverture du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur. Aux manettes, deux figures locales : l’ancien international de rugby Imanol Harinordoquy et le restaurateur Jean-Michel Suhubiette. En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef, à la tête du restaurant étoilé Substance, à Paris.

Le toit des Galeries avant les travaux.
Le duo d’entrepreneurs locaux a remporté un appel d’offres lancé par Citynove, la foncière des Galeries Lafayette. Romain Labbé, son directeur général adjoint, a découvert ce lieu inexploité il y a quelques années, avec l’envie de redonner vie à ce patrimoine exceptionnel.
Quand ils déposent leur dossier, il y a un peu plus de quatre ans, Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette n’ont pas l’opportunité de visiter l’endroit. Malgré cela, ils parviennent à monter un projet dont le sérieux convainc Citynove, qui leur confie l’exploitation.
Les travaux, sur deux niveaux, consistent en l’ouverture d’un restaurant surmonté d’un rooftop visant à requalifier la toiture-terrasse de 100 m² et offrir une vue sur l’océan. Il inclut un accès direct au restaurant et la réinterprétation d’une verrière d’origine, datant de 1925.
Esprit rugby
Élément central du chantier, ce lanterneau de 92 m² a conduit l’architecte Alessandro Baiguera - du cabinet Boteko en charge des travaux - à se plonger dans les archives départementales afin d’être au plus près de la version initiale. “ Nous sommes repartis des plans retrouvés pour lui redonner vie et la sublimer, très exactement cent ans plus tard ”, confie avec satisfaction Romain Labbé.

En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef. Photo Arthur Capy
Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette se sont largement impliqués dans le processus : “ On a travaillé main dans la main avec Citynove et les artisans. On a participé à toute la partie gros œuvre, en étant là aux réunions de chantier et en prenant part au suivi des travaux. Nous n’étions pas là uniquement en tant qu’exploitants ”, apprécie l’ancien joueur de rugby, qui souligne : “ les travaux ont été faits par des entreprises locales, implantées dans un rayon de 40 à 50 kilomètres de Biarritz. ”
“ C’est peut-être l’esprit rugby qui ressort ”, abonde Romain Labbé. “ C’est vrai que c’était assez atypique dans la manière de faire. Un esprit d’équipe s’est installé naturellement. Toutes les difficultés, on les a traversées ensemble. ”
Et elles n’ont pas manqué. Premier défi : mener le chantier dans un magasin resté ouvert au public. “ On devait intervenir de nuit, en horaires décalés, ou veiller à ne pas faire trop de bruit ”, raconte-t-il.
Un trou béant
“ On s’est aussi retrouvé, à un moment donné, avec un énorme trou béant au-dessus du restaurant, poursuit-il. On a fait un échafaudage, avec une grande couverture. ” Pas une mince affaire, face à l’océan, alors que plusieurs nuits ont été marquées par de fortes intempéries, avec beaucoup de pluie et de vent. “ Il ne fallait absolument pas que de l’eau rentre dans les Galeries. On a dû intervenir en urgence plusieurs fois, c’était assez périlleux. On s’est fait quelques frayeurs ! ”

Plusieurs interventions en urgence ont dû avoir lieu sur cet échafaudage couvert, pour protéger les Galeries Lafayette des intempéries. Photo Daniele Rocco
L’acheminement des matériaux a aussi donné du fil à retordre : “ Ces grandes poutres, que vous voyez là, ont été amenées d’un seul tenant, poursuit Romain Labbé, en pointant la structure du rooftop. C’était très ambitieux de pouvoir le faire, encore une fois dans un magasin ouvert, dans un centre-ville historique, où on n’a pas le droit de livrer, pas le droit de stationner. ”
Les Galeries Lafayette de Biarritz accueillent en moyenne 1,2 million de visiteurs par an. Le restaurant Biarritz Bonheur, ouvert en continu de 9 heures à 1 h 30 du matin, sert du premier café de la journée au dernier verre du soir. L’établissement peut accueillir jusqu’à 300 personnes.
Citynove ne communique pas d’objectif chiffré sur la fréquentation que pourrait générer Biarritz Bonheur, mais espère faire de l’enseigne un lieu de vie.
Le Progrès | 18.06.2025
Lons-le-Saunier : Ils l'attendent depuis vingt-cinq ans : pluie de compliments pour le nouveau visage de la gare
Le pôle d’échange multimodal de la gare de Lons-le-Saunier a été inauguré ce mercredi 18 juin. Promis aux Lédoniens et aux usagers de la gare depuis plus de 25 ans, ce projet offre un nouveau visage, complètement transfiguré et verdi mais surtout en adéquation avec les mutations imposées par le changement climatique.
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L’inauguration s’est tenue ce mercredi 18 juin en présence du préfet du Jura, Pierre-Édouard Colliex, de la députée Danielle Brulebois, de la présidente de Région, Marie-Guite Dufay, et de la directrice du développement des gares de Bourgogne-Franche-Comté, Sophie Ducordeaux. Photo Karine Jourdant
“ On n’a pas deux fois l’occasion de faire bonne impression. Et les investissements majeurs que vous avez consentis collectivement vont permettre à Lons-le-Saunier de faire une excellente bonne impression. ” C’est par ces mots que Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura, a commencé son discours lors de l’inauguration du pôle multimodal de la gare de Lons, ce mercredi 18 juin. Le représentant de l’État a qualifié cette réalisation d’absolument magnifique. Et à en juger par les superlatifs entendus tout au long de cette cérémonie, son avis s’avère partagé.
Une démarche globale de verdissement
Il faut dire que le projet était très attendu. “ On en parle depuis 1999 ”, a rappelé Jean-Yves Ravier, maire. Et c’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’il a coupé le ruban, livrant ainsi symboliquement ce nouveau parvis piétonnisé et ces nouveaux quais de gare routière aux habitants de la ville et du territoire, mais aussi à tous les usagers de la SNCF et des transports en commun. “ Nous avons intégré la végétation comme colonne vertébrale du projet ”, a souligné l’élu en évoquant ce nouveau “ carrefour des mobilités ” inscrit dans une démarche globale pour “ une ville de demain moins carbonée et plus fluide ”.
Sophie Ducordeaux, directrice du développement des gares de Bourgogne-Franche-Comté SNCF gares et connexions s’est félicitée de cette “ amélioration de confort significative au bénéfice des usagers de la SNCF ”. Elle a rappelé que cette gare avait été mise en service en 1862 par la société historique Paris-Lyon-Méditerranée. “ Une gare, c’est un lieu de vie, mais aussi un lieu où on va maintenant avoir la concentration de toutes les mobilités et de toutes les invitations au voyage. ” Elle a également confirmé l’engagement prochain de la SNCF gares et connexions, aux côtés de la Ville de Lons-le-Saunier, pour mettre en place une rampe et un ascenseur côté sud pour “ finaliser l’accessibilité de la gare ”.
Bientôt de nouvelles rames de train
Très attendue sur le sujet de la problématique des dessertes ferroviaires dans le Jura, souvent jugées insuffisantes, Marie-Guite Dufay a dégainé ses chiffres. “ Nous avons travaillé main dans la main pour que les dessertes Mobigo soient mieux articulées avec les dessertes locales ”, a souligné la présidente de la Région. L’offre de cars a été “ considérablement renforcée sur l’axe Lons-Dijon ”, a-t-elle rappelé. “ Dans quelques jours, notre assemblée votera pour un investissement de 170 millions d’euros pour acquérir de nouvelles rames de train, dont plusieurs circuleront sur l’axe Besançon-Lons-Lyon. Je comprends l’impatience des Jurassiens. Je la partage. Nous continuons de nous battre. Nous négocions actuellement pour un aller-retour supplémentaire entre Belfort et Lyon passant par Lons à partir de décembre. À ce stade, des obstacles techniques nous sont opposés. ”
“ Cette réalisation va rendre encore plus d’attractivité à notre gare de Lons-le-Saunier ”, a conclu la députée Renaissance du Jura. Danielle Brulebois, elle aussi sous le charme de cette nouvelle esplanade, a pour sa part insistée sur la qualité du travail des entreprises jurassiennes qui se sont impliquées sur ce chantier pour un rendu très réussi.

La gare en chiffres 500 000 La gare de Lons-le-Saunier accueille 500 000 voyageurs par an. 2 100 Tous les jours, 2 100 collégiens et lycéens utilisent le transport par gare et fréquentent ainsi le nouveau pôle d’échange multimodal. 3,6 millions Au total, pour la réalisation de ce projet global, 3,6 millions d’euros ont été investis. La Région a participé à hauteur d’un million d’euros, l’État a donné 567 000 euros et 500 000 euros sont attendus de l’Europe. 90 Pour reverdir cet espace qui était très minéral et donner de l’ombre sur cette esplanade, 90 arbres ont été plantés. 42 La gare de Lons-le-Saunier accueille chaque jour 42 trains, tout comme celle de Mouchard. Jusqu’à 70 trains circulent quotidiennement à Dole. |

L’Essor 42 | 16.06.2025 | Romain Charbonnier
Bonson : Comment la ville veut se développer à l'horizon 2040
Se projeter à 2040, c'est le travail qu'a conduit Bonson dont les résultats permettent à l'équipe municipale actuelle et à la future d'envisager le devenir de la commune.
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L'édile de la commune, Thierry Deville fait le point sur le projet Bonson 2040. Il revient sur cette initiative et sur les actions qui pourraient changer en profondeur la configuration de plusieurs quartiers.
Que ressort-il de l’étude pour imaginer le visage de Bonson en 2040 ?
Les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, qui nous accompagnent depuis le début sur ce projet, nous ont remis une synthèse regroupant cinq actions majeures qui transformeront notre ville au cours des 15 prochaines années.
Parmi elles, qui sont toutes cruciales, deux me semblent particulièrement déterminantes : le quartier de la gare et la place du 11 novembre. La première concerne la manière dont nous pourrions organiser les différents modes de transport autour de la gare : train, vélo, piétons, cars et voitures.
L’objectif est de rendre ces flux plus fluides, sécurisés et complémentaires. La deuxième vise à repenser la place pour qu’elle soit plus attrayante, en modifiant sa configuration et en y intégrant davantage de verdure.
Cette enquête répond à quel besoin ?
Depuis 2011, Bonson a connu une transformation majeure. La population est passée de 3 500 à 4 500 habitants, et de nombreux quartiers ont ainsi évolué. Cependant, dans ce contexte dynamique, certaines zones n’ont jamais fait l’objet d’une révision, comme celles mentionnées précédemment. C’est pourquoi nous avons jugé que le moment était venu de prendre des initiatives audacieuses et de commencer à bâtir le Bonson de demain. Dans cette démarche, nous avons été sélectionnés par Loire-Forez Agglomération pour mener une étude de faisabilité urbaine.
En juillet vous aurez le document définitif. Quelle suite y donnerez-vous ?
Malgré notre désir d’avancer, il sera impossible d'envisager une quelconque avancée avant les élections municipales de 2026. Cependant, la nouvelle équipe élue disposera de ce document et pourra envisager des actions concrètes. Il convient néanmoins de préciser qu’il s’agit d’un projet de grande envergure qui s’étendra sur plusieurs mandats en raison de son coût financier important. La commune devra s’appuyer sur la collaboration de promoteurs et de partenaires financiers. En outre, tenant compte des besoins ailleurs sur le territoire, ce projet exigera un phasage réfléchi et une politique résolument volontariste.
Une BD autour de l'étude urbaine en cours de création

© Groupement Verdi - La BD retrace le processus du suivi de l’étude urbaine.
Menée par les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, l’étude urbaine a mobilisé élus, population et commerçants de la commune pendant plusieurs semaines, dès le mois de mars 2024. Une participation citoyenne qui a permis de donner corps au projet de Bonson 2040.
“ Même s’il pouvait y avoir des critiques sur certains aspects, ce fut d’une grande richesse, car tous les avis comptent dans ce cas présent, soutient le maire, Thierry Deville. On s’est ainsi rendu compte que beaucoup de choses avancées durant la consultation étaient réalistes et ont été reprises dans le document de synthèse. ” Un document (dont la dernière version finalisée sera remise en juillet) a la particularité d’avoir été illustré sous la forme d’une bande dessinée.
Que ressort-il de l’étude pour imaginer le visage de Bonson en 2040 ?
Les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, qui nous accompagnent depuis le début sur ce projet, nous ont remis une synthèse regroupant cinq actions majeures qui transformeront notre ville au cours des 15 prochaines années.
Parmi elles, qui sont toutes cruciales, deux me semblent particulièrement déterminantes : le quartier de la gare et la place du 11 novembre. La première concerne la manière dont nous pourrions organiser les différents modes de transport autour de la gare : train, vélo, piétons, cars et voitures.
L’objectif est de rendre ces flux plus fluides, sécurisés et complémentaires. La deuxième vise à repenser la place pour qu’elle soit plus attrayante, en modifiant sa configuration et en y intégrant davantage de verdure.
Cette enquête répond à quel besoin ?
Depuis 2011, Bonson a connu une transformation majeure. La population est passée de 3 500 à 4 500 habitants, et de nombreux quartiers ont ainsi évolué. Cependant, dans ce contexte dynamique, certaines zones n’ont jamais fait l’objet d’une révision, comme celles mentionnées précédemment. C’est pourquoi nous avons jugé que le moment était venu de prendre des initiatives audacieuses et de commencer à bâtir le Bonson de demain. Dans cette démarche, nous avons été sélectionnés par Loire-Forez Agglomération pour mener une étude de faisabilité urbaine.
En juillet vous aurez le document définitif. Quelle suite y donnerez-vous ?
Malgré notre désir d’avancer, il sera impossible d'envisager une quelconque avancée avant les élections municipales de 2026. Cependant, la nouvelle équipe élue disposera de ce document et pourra envisager des actions concrètes. Il convient néanmoins de préciser qu’il s’agit d’un projet de grande envergure qui s’étendra sur plusieurs mandats en raison de son coût financier important. La commune devra s’appuyer sur la collaboration de promoteurs et de partenaires financiers. En outre, tenant compte des besoins ailleurs sur le territoire, ce projet exigera un phasage réfléchi et une politique résolument volontariste.
Une BD autour de l'étude urbaine en cours de création

© Groupement Verdi - La BD retrace le processus du suivi de l’étude urbaine.
Menée par les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, l’étude urbaine a mobilisé élus, population et commerçants de la commune pendant plusieurs semaines, dès le mois de mars 2024. Une participation citoyenne qui a permis de donner corps au projet de Bonson 2040.
“ Même s’il pouvait y avoir des critiques sur certains aspects, ce fut d’une grande richesse, car tous les avis comptent dans ce cas présent, soutient le maire, Thierry Deville. On s’est ainsi rendu compte que beaucoup de choses avancées durant la consultation étaient réalistes et ont été reprises dans le document de synthèse. ” Un document (dont la dernière version finalisée sera remise en juillet) a la particularité d’avoir été illustré sous la forme d’une bande dessinée.

Le Dauphiné Libéré | 10.06.2025
Trept : La municipalité
a présenté son projet
de PLU à la population
a présenté son projet
de PLU à la population
Jeudi 5 juin s'est tenue à la salle des fêtes la réunion publique concernant la révision imposée du PLU (Plan local d'urbanisme).
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La commission urbanisme a commencé le projet de révision du PLU il y a deux ans en collaboration avec le cabinet Verdi, et Guillaume Tempelaere l’a présenté ce jeudi aux habitants.

Guillaume Tempelaere, du cabinet Verdi, a présenté le projet du Plan local d’urbanisme à la population présente à la réunion publique.
Le PLU privilégie aujourd’hui les constructions de logements dans le centre du village. Par conséquent, trois secteurs d’extension se situeront dans le centre du village : la 1re Organisation d’aménagement et de programmation (OAP) se situe en bas de la Vie-de-Croze où 40 logements pourraient y être construits, la 2e OAP sera rue des Carriers après le groupe scolaire qui sera divisé en deux zones, le côté sud pouvant accueillir 10 logements tandis que la partie nord sera réservée pour la mairie pour d’éventuelles constructions d’équipements sportifs ou scolaires. Enfin la 3e OAP, plus petite, pourrait se situer sur deux parcelles, rue des Grandes-Roches, nécessitant une servitude pour trois logements.
Plusieurs emplacements réservés sont aussi envisagés : l’élargissement du carrefour entre la rue des Carriers et la voie d’accès aux écoles, la création d’une voie d’évitement du bourg centre et de desserte de Courné, puis la création d’une voie de desserte des équipements publics du bourg centre des écoles et terrains de sport depuis la route de Cozance, ainsi que la création d’un trottoir et d’une piste cyclable rue de la Vie-de-Betz au niveau du lavoir, la création d’un chemin communal rejoignant le stade et l’aménagement d’un carrefour à Cozance, en direction de la rue du Grand-Moulin.
Le commissaire enquêteur donnera son avis décisif en janvier 2026
L’agrandissement du parking et de la maison médicale, la mise aux normes du stade et l’amélioration de la circulation de la Vie-de-Croze à la suite des constructions prévues sont également en prévision. Enfin l’ancienne gare pourrait être réaménagée au vu de son emplacement sur la voie verte, en bâtiment à caractère touristique.
D’autres points ont été abordés comme les zones protégées autour du château de Serrières, les zones agricoles et la préservation des éléments patrimoniaux.
Le projet sera voté en conseil municipal dans les jours à venir. Il sera alors accessible et consultable par tous les habitants en mairie, sur rendez-vous de préférence et également sur le site de la mairie. Les habitants pourront ainsi faire leurs réclamations et leurs propositions à partir de septembre prochain au commissaire enquêteur qui donnera son avis décisif en janvier 2026.

Guillaume Tempelaere, du cabinet Verdi, a présenté le projet du Plan local d’urbanisme à la population présente à la réunion publique.
Le PLU privilégie aujourd’hui les constructions de logements dans le centre du village. Par conséquent, trois secteurs d’extension se situeront dans le centre du village : la 1re Organisation d’aménagement et de programmation (OAP) se situe en bas de la Vie-de-Croze où 40 logements pourraient y être construits, la 2e OAP sera rue des Carriers après le groupe scolaire qui sera divisé en deux zones, le côté sud pouvant accueillir 10 logements tandis que la partie nord sera réservée pour la mairie pour d’éventuelles constructions d’équipements sportifs ou scolaires. Enfin la 3e OAP, plus petite, pourrait se situer sur deux parcelles, rue des Grandes-Roches, nécessitant une servitude pour trois logements.
Plusieurs emplacements réservés sont aussi envisagés : l’élargissement du carrefour entre la rue des Carriers et la voie d’accès aux écoles, la création d’une voie d’évitement du bourg centre et de desserte de Courné, puis la création d’une voie de desserte des équipements publics du bourg centre des écoles et terrains de sport depuis la route de Cozance, ainsi que la création d’un trottoir et d’une piste cyclable rue de la Vie-de-Betz au niveau du lavoir, la création d’un chemin communal rejoignant le stade et l’aménagement d’un carrefour à Cozance, en direction de la rue du Grand-Moulin.
Le commissaire enquêteur donnera son avis décisif en janvier 2026
L’agrandissement du parking et de la maison médicale, la mise aux normes du stade et l’amélioration de la circulation de la Vie-de-Croze à la suite des constructions prévues sont également en prévision. Enfin l’ancienne gare pourrait être réaménagée au vu de son emplacement sur la voie verte, en bâtiment à caractère touristique.
D’autres points ont été abordés comme les zones protégées autour du château de Serrières, les zones agricoles et la préservation des éléments patrimoniaux.
Le projet sera voté en conseil municipal dans les jours à venir. Il sera alors accessible et consultable par tous les habitants en mairie, sur rendez-vous de préférence et également sur le site de la mairie. Les habitants pourront ainsi faire leurs réclamations et leurs propositions à partir de septembre prochain au commissaire enquêteur qui donnera son avis décisif en janvier 2026.

La Gazette en Yvelines | 30.05.2025
Ces communes
qui font l’inventaire
de leur biodiversité
qui font l’inventaire
de leur biodiversité
La semaine dernière, la Ville de Verneuil-sur-Seine a lancé la conception de son Atlas de la biodiversité communale, afin de mieux connaître, préserver et valoriser son patrimoine naturel.
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Le mercredi 21 mai au soir, pendant que les entrepreneurs locaux se réunissaient dans le cadre de la première édition d’InnoV’erneuil, les habitants attachés à la biodiversité de leur commune ont répondu à l’appel de la Ville pour se réunir, à partir de 19 h 30, à l’espace Maurice Béjart pour la réunion publique de lancement de son Atlas de la Biodiversité Communale (ABC).
Porté en partenariat avec le bureau d’études VERDI, ce projet va permettre à la commune de dresser un inventaire précis et cartographié des habitats, de la faune et de la flore présents sur le territoire, réalisé avec l’appui d’experts, d’associations naturalistes et même des habitants, qui peuvent y contribuer en observant la nature au quotidien et en signalant les espèces vues sur le site web Geonat’IDF.
Une initiative qui rappelle celle de la commune de Villennes-sur-Seine, qui réalise elle aussi un Atlas de sa faune et flore locale avec le bureau d’études Alisea.
Porté en partenariat avec le bureau d’études VERDI, ce projet va permettre à la commune de dresser un inventaire précis et cartographié des habitats, de la faune et de la flore présents sur le territoire, réalisé avec l’appui d’experts, d’associations naturalistes et même des habitants, qui peuvent y contribuer en observant la nature au quotidien et en signalant les espèces vues sur le site web Geonat’IDF.
Une initiative qui rappelle celle de la commune de Villennes-sur-Seine, qui réalise elle aussi un Atlas de sa faune et flore locale avec le bureau d’études Alisea.

Le Moniteur | 23.05.2025
Bordeaux : A la Benauge, les tours soignent leur image
En septembre prochain, les travaux de réhabilitation de la tour 2 de la Benauge, quartier prioritaire de la ville situé sur la rive droite seront achevés. Un chantier que l'agence d'architecture Atelier Provisoire estime expérimental avec un process d'intervention duplicable.
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“ Pour cette opération, nous avions une tranche ferme qui concernait l'isolation thermique, la mise aux normes PMR et la réhabilitation des halls d'entrée de ce bâtiment construit en 1959, détaille Laurent Vilette, fondateur et associé de l'agence. Les deux tranches conditionnelles portaient, elles sur la transformation intérieure des logements et la création de balcons. ”
Avec un investissement de 110 000 euros par logement, financé par le maître d'ouvrage CDC Habitat, Bordeaux Métropole, l'Anru, le fonds Feder, SNCF Réseau, ainsi que via des prêts d'Action Logement et de la Banque des territoires, la totalité des travaux a pu être menée. Le budget total pour la réhabilitation de trois bâtiments entre 2022 et 2027 s'élève à 22 M€ TTC, dont près de 18 M€ pour les tours 1 et 2.
Création de nouvelles typologies.
Cette opération tiroir - le premier bâtiment a été livré en 2023 pour permettre le déménagement des habitants - a démarré par une intervention lourde sur les logements de cette tour de 15 étages et 77 logements, avec l'entreprise Secma pour le gros œuvre. L’agencement intérieur a entièrement été modifié afin de créer 15 typologies différentes : les salles de bains ont été déplacées en lieu et place des cuisines, qui, elles, ont été implantées à la place des chambres ; des percées dans les murs en béton caverneux ont été réalisées entre certaines pièces ; les séjours ont été agrandis en repoussant les baies vitrées vers les façades et des petits appartements ont servi de “ réserves ” pour ces nouvelles organisations.
Le nombre de logements est ainsi parfois passé de cinq à quatre par étage avec la création d'habitations plus grandes. “ Les pièces d'eau sont désormais éclairées naturellement et certaines disposent d'un oriel (fenêtre en encorbellement) protégé par une toile perforée qui permettra d'y étendre du linge ou d'y disposer des plantes. Ce qui était un agrément devient une fonction attenante à la pièce ”, souligne Laurent Vilette.
Mesurant de 25 à 35 m² , des balcons rapportés et indépendants de la structure de la tour ont été ajoutés sur les 10 premiers étages - une limite liée aux risques sismiques -, ainsi que des loggias de 12 m². Le rez-de-chaussée a aussi été modifié avec l'entrée côté parc de la cité blanche et non plus côté route, collant avec le souhait de la métropole de renouer avec le concept de “ cité-jardin ”.
Pour l'architecte, cette opération a un enjeu social fort puisqu'elle a véritablement permis de travailler sur les conditions de vie des habitants. Par ailleurs, elle redonne un nouveau souffle et une nouvelle image à ces immeubles des années 1960. Les mêmes travaux seront opérés sur la tour 1 voisine à partir de la fin de cette année pour une livraison en 2027.
Avec un investissement de 110 000 euros par logement, financé par le maître d'ouvrage CDC Habitat, Bordeaux Métropole, l'Anru, le fonds Feder, SNCF Réseau, ainsi que via des prêts d'Action Logement et de la Banque des territoires, la totalité des travaux a pu être menée. Le budget total pour la réhabilitation de trois bâtiments entre 2022 et 2027 s'élève à 22 M€ TTC, dont près de 18 M€ pour les tours 1 et 2.
Création de nouvelles typologies.
Cette opération tiroir - le premier bâtiment a été livré en 2023 pour permettre le déménagement des habitants - a démarré par une intervention lourde sur les logements de cette tour de 15 étages et 77 logements, avec l'entreprise Secma pour le gros œuvre. L’agencement intérieur a entièrement été modifié afin de créer 15 typologies différentes : les salles de bains ont été déplacées en lieu et place des cuisines, qui, elles, ont été implantées à la place des chambres ; des percées dans les murs en béton caverneux ont été réalisées entre certaines pièces ; les séjours ont été agrandis en repoussant les baies vitrées vers les façades et des petits appartements ont servi de “ réserves ” pour ces nouvelles organisations.
Le nombre de logements est ainsi parfois passé de cinq à quatre par étage avec la création d'habitations plus grandes. “ Les pièces d'eau sont désormais éclairées naturellement et certaines disposent d'un oriel (fenêtre en encorbellement) protégé par une toile perforée qui permettra d'y étendre du linge ou d'y disposer des plantes. Ce qui était un agrément devient une fonction attenante à la pièce ”, souligne Laurent Vilette.
Mesurant de 25 à 35 m² , des balcons rapportés et indépendants de la structure de la tour ont été ajoutés sur les 10 premiers étages - une limite liée aux risques sismiques -, ainsi que des loggias de 12 m². Le rez-de-chaussée a aussi été modifié avec l'entrée côté parc de la cité blanche et non plus côté route, collant avec le souhait de la métropole de renouer avec le concept de “ cité-jardin ”.
Pour l'architecte, cette opération a un enjeu social fort puisqu'elle a véritablement permis de travailler sur les conditions de vie des habitants. Par ailleurs, elle redonne un nouveau souffle et une nouvelle image à ces immeubles des années 1960. Les mêmes travaux seront opérés sur la tour 1 voisine à partir de la fin de cette année pour une livraison en 2027.