
Paris Normandie | 20.09.2025
Le parc Auguste-Badin assailli par des milliers de curieux lors de son inauguration
La foule des grands jours malgré l’incertitude du ciel : à l’occasion des Journées du patrimoine, la ville de Barentin au nord de Rouen a inauguré son méga-parc urbain de 17 hectares. Une réussite.
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Des milliers de Barentinois et de Normands qui se pressent sur une ancienne friche industrielle : c’était samedi 20 septembre 2025 à Barentin, au nord de Rouen, pour inaugurer les aménagements du parc Auguste-Badin à Barentin. En travaux depuis près de deux ans, en gestation depuis plus de 10 ans, ce parc est l’un des trois plus grands de la Seine-Maritime, allie nature, histoire, culture et divertissement. Il sera sans doute une référence nationale dans le domaine des parcs urbains.
17 hectares : des jeux, de la nature du patrimoine et de la culture
Samedi 20 septembre, ce sont plus de 2000 Barentinois et Normands qui se sont réapproprié les lieux, à commencer par les enfants, curieux (un peu) des cartels historiques et naturalistes disséminés çà et là dans les 17 hectares du site et surtout impatients d’éprouver la « plaine des jeux », une aire de jeu XXL avec des tables de ping-pong, des terrains de basket, de padel, un tourniquet, un skate-park et tellement d’autres choses…

La plaine des jeux de ce parc, avec des dizaines d’équipements dont un grand skate-park, a été vite envahie par les plus jeunes. ©Paris Normandie
“ Le parc, c’est trop bien ”, nous confie une petite fille, casque rose vissé sur la tête, avant de s’élancer dans le bowl du skate-park. Un avis unanimement partagé par ceux que nous avons interrogés lors de cette inauguration festive avec fanfares, spectacles de rue, échassière, petite restauration, visite des élus aussi.

Sur 17 hectares le parc Auguste Badin mêle préservation de la nature, sauvegarde du patrimoine industriel, culture et jeux à Barentin. ©Paris Normandie
Le cœur battant de la Ville qui repart
Dans l’un des anciens bâtiments de la filature, c’est un cinéma qui va s’installer avec en moyenne une centaine de séances par semaine. Un peu plus loin, dans le second bâtiment dont l’enveloppe a été préservée, ce sera un musée industriel. Ce n’est pas par hasard que la Ville et son maire Christophe Bouillon ont choisi d’inaugurer ce qui est le projet phare de la mandature lors des Journées européennes du patrimoine.

Le conseil municipale des jeunes amis aussi les élus de Barentin ont coupé le traditionnel ruban après la réalisation d’un parc urbain très novateur à Barentin. ©Paris Normandie
La fête était d’autant plus belle que les nuages s’étaient déchirés pour les festivités ne soient pas noyées sous une météo trop normande et que les visiteurs puissent admirer l’Austreberthe, cette petite rivière tumultueuse qui traverse tout le parc.
17 hectares : des jeux, de la nature du patrimoine et de la culture
Samedi 20 septembre, ce sont plus de 2000 Barentinois et Normands qui se sont réapproprié les lieux, à commencer par les enfants, curieux (un peu) des cartels historiques et naturalistes disséminés çà et là dans les 17 hectares du site et surtout impatients d’éprouver la « plaine des jeux », une aire de jeu XXL avec des tables de ping-pong, des terrains de basket, de padel, un tourniquet, un skate-park et tellement d’autres choses…

La plaine des jeux de ce parc, avec des dizaines d’équipements dont un grand skate-park, a été vite envahie par les plus jeunes. ©Paris Normandie
“ Le parc, c’est trop bien ”, nous confie une petite fille, casque rose vissé sur la tête, avant de s’élancer dans le bowl du skate-park. Un avis unanimement partagé par ceux que nous avons interrogés lors de cette inauguration festive avec fanfares, spectacles de rue, échassière, petite restauration, visite des élus aussi.

Sur 17 hectares le parc Auguste Badin mêle préservation de la nature, sauvegarde du patrimoine industriel, culture et jeux à Barentin. ©Paris Normandie
Le cœur battant de la Ville qui repart
Dans l’un des anciens bâtiments de la filature, c’est un cinéma qui va s’installer avec en moyenne une centaine de séances par semaine. Un peu plus loin, dans le second bâtiment dont l’enveloppe a été préservée, ce sera un musée industriel. Ce n’est pas par hasard que la Ville et son maire Christophe Bouillon ont choisi d’inaugurer ce qui est le projet phare de la mandature lors des Journées européennes du patrimoine.

Le conseil municipale des jeunes amis aussi les élus de Barentin ont coupé le traditionnel ruban après la réalisation d’un parc urbain très novateur à Barentin. ©Paris Normandie
La fête était d’autant plus belle que les nuages s’étaient déchirés pour les festivités ne soient pas noyées sous une météo trop normande et que les visiteurs puissent admirer l’Austreberthe, cette petite rivière tumultueuse qui traverse tout le parc.

Le Moniteur | 20.09.2025
Nord : la cité Sabatier rajeunie par-dessus et par-dessous
Voirie réaménagée (6 km), trottoirs sécurisés (12 km), enfouissement des câbles aériens, refonte de l’assainissement, création d’un parc urbain et de jardins ouvriers en lieu et place d’une friche située au milieu de l’ancienne cité minière Sabatier de 800 logements inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco…
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Pourtant, lorsque Moussa Soro, chef de projet chez Verdi Ingénierie, et Salaheddine Guerdane, conducteur de travaux chez Ramery, ont débarqué dans le quartier, ils n’étaient pas forcément les bienvenus. « Pourquoi des travaux alors que ça fonctionne ? » s’interrogeaient les résidents. C’était il y a deux ans pile, en septembre 2023, le début d’un chantier de requalification de 45 ha d’espaces publics à 18,5 M€ HT, mené conjointement à la réhabilitation de 493 logements sociaux par SIA Habitat et Maisons et Cités (89 M€ HT).« Nous avons redonné de la valeur aux cités-jardins en recréant des lieux de rencontres à même de limiter les mésusages, comme les dépôts sauvages ou les rodéos », se félicite Flavien Kukwisz, architecte- paysagiste de l’agence Seura, associée à Verdi Ingénierie, maître d’œuvre du chantier.

Parmi les travaux entrepris figurent la requalification de 45 ha d'espaces publics, la réhabilitation de 493 logements sociaux et le réaménagement de 6 km de voirie. ©CAPH, Florence Delférière
Gestion des eaux alternative.
Plus de 35 % de l’investissement a porté sur l’amélioration de la gestion des eaux du site, situé au carrefour de quatre bassins versants. Ainsi, l’ensemble des réseaux d’assainissement est désormais séparatif, et la gestion des eaux pluviales calibrée pour être opérationnelle dans les limites d’une pluie centennale, via des solutions alternatives. Par exemple, à l’entrée de la cité, les trois vastes prairies fleuries qui remplacent désormais le terrain de sport désaffecté cachent 245 m³ de bassins de rétention des eaux pluviales qui permettront leur infiltration progressive. Par ailleurs, sous la voirie fraîchement goudronnée du quartier de 89 ha, à 1 m de profondeur, une quarantaine de bassins enterrés totalisent 4 052 m³ de stockage de ces eaux. Les trois quarts d’entre eux sont des bassins drainants, avec infiltration progressive.
Pour le reste, il a fallu installer des solutions de rétention étanches, en raison d’une nappe phréatique affleurante. « Parfois, nous avons eu la surprise de la trouver à seulement 60 cm de profondeur ! » se souvient Salaheddine Guerdane. Ces cuves de 3 m de largeur pour 30 m de longueur préserveront la nappe phréatique en évacuant, à débit limité, les eaux pluviales vers les marais voisins.
Cinq fois plus cher.
Exigeant un important rabattement de nappe au moment de leur installation, ces bassins en caissons coûtent cependant environ cinq fois plus cher que les drainants, soit de 200 à 300 euros le m³ contre 50 euros le m³. « A dix-huit mois de la fin complète des travaux, nous restons dans les clous du budget », affirme cependant Moussa Soro. Si l’agence de l’eau Artois-Picardie a participé à hauteur de 470 000 euros à ce projet exemplaire, ce dernier n’a pu être mené que grâce aux 10 M€ HT versés par l’État et la région dans le cadre de l’Engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).

Parmi les travaux entrepris figurent la requalification de 45 ha d'espaces publics, la réhabilitation de 493 logements sociaux et le réaménagement de 6 km de voirie. ©CAPH, Florence Delférière
Gestion des eaux alternative.
Plus de 35 % de l’investissement a porté sur l’amélioration de la gestion des eaux du site, situé au carrefour de quatre bassins versants. Ainsi, l’ensemble des réseaux d’assainissement est désormais séparatif, et la gestion des eaux pluviales calibrée pour être opérationnelle dans les limites d’une pluie centennale, via des solutions alternatives. Par exemple, à l’entrée de la cité, les trois vastes prairies fleuries qui remplacent désormais le terrain de sport désaffecté cachent 245 m³ de bassins de rétention des eaux pluviales qui permettront leur infiltration progressive. Par ailleurs, sous la voirie fraîchement goudronnée du quartier de 89 ha, à 1 m de profondeur, une quarantaine de bassins enterrés totalisent 4 052 m³ de stockage de ces eaux. Les trois quarts d’entre eux sont des bassins drainants, avec infiltration progressive.
Pour le reste, il a fallu installer des solutions de rétention étanches, en raison d’une nappe phréatique affleurante. « Parfois, nous avons eu la surprise de la trouver à seulement 60 cm de profondeur ! » se souvient Salaheddine Guerdane. Ces cuves de 3 m de largeur pour 30 m de longueur préserveront la nappe phréatique en évacuant, à débit limité, les eaux pluviales vers les marais voisins.
Cinq fois plus cher.
Exigeant un important rabattement de nappe au moment de leur installation, ces bassins en caissons coûtent cependant environ cinq fois plus cher que les drainants, soit de 200 à 300 euros le m³ contre 50 euros le m³. « A dix-huit mois de la fin complète des travaux, nous restons dans les clous du budget », affirme cependant Moussa Soro. Si l’agence de l’eau Artois-Picardie a participé à hauteur de 470 000 euros à ce projet exemplaire, ce dernier n’a pu être mené que grâce aux 10 M€ HT versés par l’État et la région dans le cadre de l’Engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM).

Sud-Ouest | 17.09.2025
Un lieu à vivre, pas un
carrefour : à quoi ressemblera la future place Mondésir ?
carrefour : à quoi ressemblera la future place Mondésir ?
La réunion publique, lundi 15 septembre, a vu la restitution de la concertation et la présentation du projet de réaménagement de la place Mondésir, « espace stratégique » entre Bordeaux et Mérignac. Tout n’est pas arrêté mais l’essentiel est là, selon les élus, qui annoncent un espace à vivre, plus vert et plus fluide. Début des travaux mi-2026, pour une durée de deux à trois ans.
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Les chaises venaient à manquer, lundi soir, dans la salle de La Glacière à Mérignac, qui accueillait environ 200 personnes pour la réunion publique sur le projet de réaménagement de la place Mondésir, à deux pas de là. Il faut dire que l’épilogue était attendu. Après le diagnostic, les études et plus de quinze mois de concertation, clôturée en mai dernier, nous serions dans la phase du « pro-projet », celle qui fixe « ses caractéristiques définitives ». Autrement dit : tout n’est pas arrêté, mais l’essentiel est là.
« C’est une avancée significative », retrace Thierry Trijoulet, maire (PS) de Mérignac, saluant le travail mené avec Bordeaux et la Métropole et l’importance de ce « site stratégique » entre deux communes, hier « nœud routier » et demain « véritable lieu de vie », plus vert et plus fluide. Même ton pour l’adjoint bordelais (EELV) en charge de l’espace public Didier Jeanjean, heureux d’un projet « qui a révélé un large consensus sur les objectifs ». Ou pour l’adjoint mérignacais et métropolitain (écologiste apparenté PS) Gérard Chausset, louant une concertation qui a « recueilli près de 500 contributions » – celle-ci fait ensuite l’objet d’une restitution par les animateurs de l’agence Republica.

Vue aérienne de la place Mondésir aujourd’hui. ©Bordeaux Métropole

Simulation numérique de la future place Mondésir, selon le projet actuel. ©Bordeaux Métropole
Anne-Hélène Defoug, cheffe de projet pour la Métropole, a rappelé les « objectifs partagés » : faire de la place un véritable lieu de vie, avec des qualités paysagères, tout en valorisant les commerces » (trottoirs élargis, terrasses). Une place centrale, et « non plus simple carrefour », favorisant les mobilités douces de manière « fluide et sécurisée ».

Présentation du projet d’aménagement de la place Mondésir, place de la Glacière. © Serge Latapy
Plus de 6 000 m² d’espace verts
Slides et photos « avant-après » à l’appui, Lina Singer pour LS2, agence de paysage et d’urbanisme (maître d’œuvre avec le bureau d’études Verdi), a ensuite détaillé le projet. Il prévoit plus 6 345 m2 d’espace verts, la plantation d’une centaine d’arbres et 50 arbustes, un espace « désimperméabilisé à 80 % ». Le parc, d’environ 6 000 m², avec trois prairies et un sous-bois conservé, accueillera des espaces de détente, d’escalade, jeux pour enfants, basket, terrain de pétanque, mobilier (bancs, gradins, tables). Bref, « une véritable canopée urbaine », synonyme de « qualité de l’air et de vie » et de « confort piéton ». « L’accessibilité des personnes à mobilité réduite est une priorité. »
Coté mobilité, les carrefours seront compactés et la circulation « plus lisibles » et réorganisée (certains feux supprimés, pas tous), les parcours piétons et cyclistes sécurisés. Des voies dédiées aux tourne-à-droite et tourne-à-gauche seront aménagées pour les flux principaux. La voie sera libre pour les bus, une piste cyclable de 2,5 m de large sera créée, connectée à la future ligne 11 du Réseau vélo express (Reve), le trottoir nord sera réaménagé (bancs, terrasses).
Sécurité, stationnement, flux…
Les premières questions ont porté sur la sécurité – oui, l’espace sera livré à la vidéosurveillance, a confirmé Gerard Chausset. Ont suivi des interventions sur le risque d’inondations (identifié), le ramassage des ordures (« sans problème »), où la rue Guynemer, qui avec le nouveau schéma sera rendue moins accessible pour les voitures : « Cette décision vise à l’apaiser : elle supporte aujourd’hui 4 000 véhicules par jour. »
Beaucoup de questions portent sur les flux, feux rouges, vitesse, déviations : « les simulations de trafic ont confirmé la bonne fluidité » du projet, rétorquent les élus, visiblement sans convaincre toute la salle. Un intervenant de l’association Vélo-Cité se félicite pour l’aménagement, mais émet quelques réserves : pourquoi laisser deux voies aux voitures ? « On a quand même 30 000 véhicules par jour qui passent par-là », rappellent les élus qui parient tout de même sur une « évaporation » du trafic : « Il ne s’agit pas de bannir la voiture mais de rééquilibrer les usages » et de « décourager le transit »
Au moins 4,5 millions
Question stationnement, le projet prévoit 13 places pour les voitures, cinq espaces livraisons, pour 111 places vélo, quand l’actuelle configuration permet 46 places voitures : de quoi nourrir quelques protestations. À ce sujet, l’inconnue est le destin du supermarché Auchan, qui fait aujourd’hui office de parking public. Quelles garanties que ça dure ? « Cet espace est privé et ne peut faire partie du projet », ont rappelé les élus, qui relèvent qu’Auchan a peu d’intérêt à fermer l’espace.
Dans l’assistance, on compte tout de même des sceptiques et quelques récalcitrants, comme ce senior qui demande « pourquoi tout changer ? » Ou un membre de l’association Habiter Saint-Augustin, qui a maille à partir avec les élus écologistes, remettant en question la concertation tant vantée. « Ceux qui prennent la parole à ces occasions sont forcément les mécontents. Mais ils sont une minorité », commente à la suite Gérard Chausset.
Après l’instruction du projet dans les mois qui viennent, viendra le temps des travaux. Leur coût est estimé à environ 4,5 millions d’euros, « hors réseaux concessionnaires ». Le début est annoncé vers le milieu de l’année 2026, pour une durée estimée de deux à trois ans.
« C’est une avancée significative », retrace Thierry Trijoulet, maire (PS) de Mérignac, saluant le travail mené avec Bordeaux et la Métropole et l’importance de ce « site stratégique » entre deux communes, hier « nœud routier » et demain « véritable lieu de vie », plus vert et plus fluide. Même ton pour l’adjoint bordelais (EELV) en charge de l’espace public Didier Jeanjean, heureux d’un projet « qui a révélé un large consensus sur les objectifs ». Ou pour l’adjoint mérignacais et métropolitain (écologiste apparenté PS) Gérard Chausset, louant une concertation qui a « recueilli près de 500 contributions » – celle-ci fait ensuite l’objet d’une restitution par les animateurs de l’agence Republica.

Vue aérienne de la place Mondésir aujourd’hui. ©Bordeaux Métropole

Simulation numérique de la future place Mondésir, selon le projet actuel. ©Bordeaux Métropole
Anne-Hélène Defoug, cheffe de projet pour la Métropole, a rappelé les « objectifs partagés » : faire de la place un véritable lieu de vie, avec des qualités paysagères, tout en valorisant les commerces » (trottoirs élargis, terrasses). Une place centrale, et « non plus simple carrefour », favorisant les mobilités douces de manière « fluide et sécurisée ».

Présentation du projet d’aménagement de la place Mondésir, place de la Glacière. © Serge Latapy
Plus de 6 000 m² d’espace verts
Slides et photos « avant-après » à l’appui, Lina Singer pour LS2, agence de paysage et d’urbanisme (maître d’œuvre avec le bureau d’études Verdi), a ensuite détaillé le projet. Il prévoit plus 6 345 m2 d’espace verts, la plantation d’une centaine d’arbres et 50 arbustes, un espace « désimperméabilisé à 80 % ». Le parc, d’environ 6 000 m², avec trois prairies et un sous-bois conservé, accueillera des espaces de détente, d’escalade, jeux pour enfants, basket, terrain de pétanque, mobilier (bancs, gradins, tables). Bref, « une véritable canopée urbaine », synonyme de « qualité de l’air et de vie » et de « confort piéton ». « L’accessibilité des personnes à mobilité réduite est une priorité. »
Coté mobilité, les carrefours seront compactés et la circulation « plus lisibles » et réorganisée (certains feux supprimés, pas tous), les parcours piétons et cyclistes sécurisés. Des voies dédiées aux tourne-à-droite et tourne-à-gauche seront aménagées pour les flux principaux. La voie sera libre pour les bus, une piste cyclable de 2,5 m de large sera créée, connectée à la future ligne 11 du Réseau vélo express (Reve), le trottoir nord sera réaménagé (bancs, terrasses).
Sécurité, stationnement, flux…
Les premières questions ont porté sur la sécurité – oui, l’espace sera livré à la vidéosurveillance, a confirmé Gerard Chausset. Ont suivi des interventions sur le risque d’inondations (identifié), le ramassage des ordures (« sans problème »), où la rue Guynemer, qui avec le nouveau schéma sera rendue moins accessible pour les voitures : « Cette décision vise à l’apaiser : elle supporte aujourd’hui 4 000 véhicules par jour. »
Beaucoup de questions portent sur les flux, feux rouges, vitesse, déviations : « les simulations de trafic ont confirmé la bonne fluidité » du projet, rétorquent les élus, visiblement sans convaincre toute la salle. Un intervenant de l’association Vélo-Cité se félicite pour l’aménagement, mais émet quelques réserves : pourquoi laisser deux voies aux voitures ? « On a quand même 30 000 véhicules par jour qui passent par-là », rappellent les élus qui parient tout de même sur une « évaporation » du trafic : « Il ne s’agit pas de bannir la voiture mais de rééquilibrer les usages » et de « décourager le transit »
Au moins 4,5 millions
Question stationnement, le projet prévoit 13 places pour les voitures, cinq espaces livraisons, pour 111 places vélo, quand l’actuelle configuration permet 46 places voitures : de quoi nourrir quelques protestations. À ce sujet, l’inconnue est le destin du supermarché Auchan, qui fait aujourd’hui office de parking public. Quelles garanties que ça dure ? « Cet espace est privé et ne peut faire partie du projet », ont rappelé les élus, qui relèvent qu’Auchan a peu d’intérêt à fermer l’espace.
Dans l’assistance, on compte tout de même des sceptiques et quelques récalcitrants, comme ce senior qui demande « pourquoi tout changer ? » Ou un membre de l’association Habiter Saint-Augustin, qui a maille à partir avec les élus écologistes, remettant en question la concertation tant vantée. « Ceux qui prennent la parole à ces occasions sont forcément les mécontents. Mais ils sont une minorité », commente à la suite Gérard Chausset.
Après l’instruction du projet dans les mois qui viennent, viendra le temps des travaux. Leur coût est estimé à environ 4,5 millions d’euros, « hors réseaux concessionnaires ». Le début est annoncé vers le milieu de l’année 2026, pour une durée estimée de deux à trois ans.

Ici | 16.09.2025
Grâce à une nouvelle station d'épuration, la rivière n'est plus polluée
La communauté de communes Pont-Audemer Val de Risle a inauguré fin août une nouvelle station d'épuration à Montfort-sur-Risle (Eure). La précédente, qui datait de 1973, était obsolète et certaines de cinq communes raccordées ne polluent désormais plus la rivière.
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Cette nouvelle station d'épuration à Montfort-sur-Risle (Eure), le secteur en avait bien besoin car " la situation de l'assainissement devenait problématique ", confie Maxime Tavernier, le responsable du service Eau et Assainissement de la communauté de communes Pont-Audemer Val de Risle. La station, inaugurée le 29 août 2025, a coûté 11 millions d'euros hors taxe. Elle a une capacité de 3.350 équivalents habitants contre 1.500 pour la précédente qui avait plus de cinquante ans.

Philippe Marie, Maxime Tavernier et Jean-Luc Barre devant le bassin d'aération de la station d'épuration Val de Risle à Montfort-sur-Risle (Eure) © Radio France, Laurent Philippot
Elle traite les eaux usées de cinq communes : Appeville-Annebault, Glos-sur-Risle, Montfort-sur-Risle, Pont-Authou, Saint-Philbert-sur-Risle et “ sur les cinq communes, on avait deux communes avec des déversements directs à la Risle ”, explique le technicien.
Est-ce à dire que lorsqu'un habitant tirait la chasse d'eau chez lui, tout partait directement dans la rivière ? “ Sur certaines communes et maisons, oui ”, concède Philippe Marie, maire du Perrey et vice-président de la communauté de communes en charge du dossier, “ mais pas partout. Il y avait une petite station, un point de traitement, mais qui n’avait plus la capacité de ni de tout retenir ni de rejeter des eaux propres, avec un système de filtration qui n'était plus adapté et donc des rejets. Pas de chasse d'eau polluée dans le milieu, ce qui est inadmissible de nos jours ”.

Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur un des bâtiments de la station d'épuration © Radio France, Laurent Philippot
Le maire de Montfort-sur-Risle est ravi de cet équipement flambant neuf car “ on avait un problème de boues, les boues étaient liquides et puis les boues étaient séchées sur place. On a essayé de s'en débarrasser auprès des cultivateurs, mais ce n'était pas bien. J'espère que maintenant ça va aller ”, avance Jean-Luc Barre.
Un parcours pédagogique
L'ancienne station d'épuration de Montfort-sur-Risle était déjà auparavant une des sorties annuelles d'une classe du collège, la nouvelle devrait susciter leur intérêt. Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit d'un bâtiment et la communauté de communes veut ouvrir le site au plus grand nombre. Le portail d'entrée a été déplacé de quelques mètres et un chemin piétonnier a été créé tout autour de l'équipement. Des nichoirs à martinets noirs, à hirondelles des rivières ou à chauves-souris ont été installés.

Du haut du toit du bâtiment principal, on aperçoit des vaches qui s'abreuvent dans la Risle © Radio France, Laurent Philippot
Sur ce lit mineur de la Risle, une centrale hydroélectrique a été supprimée et une passe à poissons a été créée, “ une des plus grandes de France en réalisation avec une remontée des truites de mer ”, se réjouit Philippe Marie, “ la température est adaptée à la truite de mer et cette passe a permis de voir précisément que les poissons attendaient pour remonter. On a pu les compter. Il a une énorme remontée de poissons. On se devait de rejeter des eaux de bonne qualité pour que le processus aille jusqu'au bout et que la reproduction puisse se faire convenablement ”.

Philippe Marie, Maxime Tavernier et Jean-Luc Barre devant le bassin d'aération de la station d'épuration Val de Risle à Montfort-sur-Risle (Eure) © Radio France, Laurent Philippot
Elle traite les eaux usées de cinq communes : Appeville-Annebault, Glos-sur-Risle, Montfort-sur-Risle, Pont-Authou, Saint-Philbert-sur-Risle et “ sur les cinq communes, on avait deux communes avec des déversements directs à la Risle ”, explique le technicien.
Est-ce à dire que lorsqu'un habitant tirait la chasse d'eau chez lui, tout partait directement dans la rivière ? “ Sur certaines communes et maisons, oui ”, concède Philippe Marie, maire du Perrey et vice-président de la communauté de communes en charge du dossier, “ mais pas partout. Il y avait une petite station, un point de traitement, mais qui n’avait plus la capacité de ni de tout retenir ni de rejeter des eaux propres, avec un système de filtration qui n'était plus adapté et donc des rejets. Pas de chasse d'eau polluée dans le milieu, ce qui est inadmissible de nos jours ”.

Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur un des bâtiments de la station d'épuration © Radio France, Laurent Philippot
Le maire de Montfort-sur-Risle est ravi de cet équipement flambant neuf car “ on avait un problème de boues, les boues étaient liquides et puis les boues étaient séchées sur place. On a essayé de s'en débarrasser auprès des cultivateurs, mais ce n'était pas bien. J'espère que maintenant ça va aller ”, avance Jean-Luc Barre.
Un parcours pédagogique
L'ancienne station d'épuration de Montfort-sur-Risle était déjà auparavant une des sorties annuelles d'une classe du collège, la nouvelle devrait susciter leur intérêt. Des panneaux photovoltaïques ont été installés sur le toit d'un bâtiment et la communauté de communes veut ouvrir le site au plus grand nombre. Le portail d'entrée a été déplacé de quelques mètres et un chemin piétonnier a été créé tout autour de l'équipement. Des nichoirs à martinets noirs, à hirondelles des rivières ou à chauves-souris ont été installés.

Du haut du toit du bâtiment principal, on aperçoit des vaches qui s'abreuvent dans la Risle © Radio France, Laurent Philippot
Sur ce lit mineur de la Risle, une centrale hydroélectrique a été supprimée et une passe à poissons a été créée, “ une des plus grandes de France en réalisation avec une remontée des truites de mer ”, se réjouit Philippe Marie, “ la température est adaptée à la truite de mer et cette passe a permis de voir précisément que les poissons attendaient pour remonter. On a pu les compter. Il a une énorme remontée de poissons. On se devait de rejeter des eaux de bonne qualité pour que le processus aille jusqu'au bout et que la reproduction puisse se faire convenablement ”.

La Voix du Nord | 07.09.2025
Inauguration du complexe sportif de foot de Dainville
Ce samedi matin a été inauguré le complexe sportif de football (club-house, vestiaires, tribune). L’occasion de rendre hommage à André Arbinet, un bénévole du club pendant 60 ans.
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Malgré une santé chancelante, il a tenu à être présent. Entouré par sa famille. Samedi matin, André Arbinet a été mis à l’honneur à l’occasion de l’inauguration du complexe sportif de football de Dainville et de son club-house. L’homme comptabilise soixante années de bénévolat (17 ans au RCA et 43 ans au club de foot de Dainville). Cet ancien boulanger est un exemple. Il a consacré son temps libre à aider les jeunes du club dainvillois qui le surnommait affectueusement « Monsieur Banga » du nom de cette ancienne boisson à l’orange aujourd’hui disparue. Généreux, il aimait apporter chaque semaine une tarte pour les petits du club. Tour à tour dirigeant, accompagnateur, arbitre de touche, il assiste à tous les matchs du club quand il le peut. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. Et depuis samedi, son nom est apposé sur le nouveau club-house du complexe sportif. Une juste récompense pour ces années d’engagement.

Le complexe sportif a été inauguré samedi matin. Photo Benjamin Dubrulle
En service depuis le début de l’année, le complexe sportif de foot a officiellement été inauguré samedi matin. Ce vaste projet a été lancé au début du précédent mandat comme l’a rappelé la maire Françoise Rossignol. « Il y avait de gros problèmes d’assainissement, tous les dimanches, on devait déboucher les lavabos. C’était un projet complexe à mener mais indispensable car l’équipement était vieillissant. Le club-house était trop petit et les vestiaires étaient dépassés. »
Intégrer au centre vert
Le chantier n’a pas été simple à mener, les entreprises n’étant pas fans de travailler sur la réhabilitation d’un bâtiment. Il y avait aussi des contraintes : il fallait que le projet s’intègre au centre vert avec l’absence de clôture par exemple. Le nombre de vestiaires est passé de quatre à six conséquences de la montée en puissance de la section féminine du club. Bon point : des panneaux photovoltaïques en autoconsommation collective et une moquette solaire pour la production d’eau chaude ont été installés.

Le nombre de vestiaire est passé de quatre à six. Photo Benjamin Dubrulle
Les travaux, commencés en décembre 2023, ont été achevés en janvier 2025, pour un montant total de 1 549 500€ HT, incluant les subventions de l’État à 207 500€, du Département du Pas-de-Calais à 300 000€, de la communauté urbaine d’Arras à 277 000€ et de la Fédération française de football à 30 000€.

Le complexe sportif a été inauguré samedi matin. Photo Benjamin Dubrulle
En service depuis le début de l’année, le complexe sportif de foot a officiellement été inauguré samedi matin. Ce vaste projet a été lancé au début du précédent mandat comme l’a rappelé la maire Françoise Rossignol. « Il y avait de gros problèmes d’assainissement, tous les dimanches, on devait déboucher les lavabos. C’était un projet complexe à mener mais indispensable car l’équipement était vieillissant. Le club-house était trop petit et les vestiaires étaient dépassés. »
Intégrer au centre vert
Le chantier n’a pas été simple à mener, les entreprises n’étant pas fans de travailler sur la réhabilitation d’un bâtiment. Il y avait aussi des contraintes : il fallait que le projet s’intègre au centre vert avec l’absence de clôture par exemple. Le nombre de vestiaires est passé de quatre à six conséquences de la montée en puissance de la section féminine du club. Bon point : des panneaux photovoltaïques en autoconsommation collective et une moquette solaire pour la production d’eau chaude ont été installés.

Le nombre de vestiaire est passé de quatre à six. Photo Benjamin Dubrulle
Les travaux, commencés en décembre 2023, ont été achevés en janvier 2025, pour un montant total de 1 549 500€ HT, incluant les subventions de l’État à 207 500€, du Département du Pas-de-Calais à 300 000€, de la communauté urbaine d’Arras à 277 000€ et de la Fédération française de football à 30 000€.

Ouest-France | 05.09.2025
Guenroc. Moins de bitume, plus de vert dans le bourg
Les travaux d’aménagement de la rue principale du bourg sont engagés. Cinq semaines sont prévues : trois semaines de préparation, une pour la réalisation de l’enrobé et une pour les finitions
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“ Cet aménagement urbain est engagé pour déminéraliser une partie de la rue. On enlève 20 % du bitume qui est remplacé par des espaces aménagés, engazonnés, avec la possibilité de stationnements sur certains endroits. En plus, il y aura des plantations ”, indique Tanguy Roquier, conseiller municipal.
Créer un bourg jardin
“ L’idée, c’est de redonner plus de verdure et permettre à l’eau pluviale de s’infiltrer sans aller dans les réseaux. C’est la désimperméabilisation des sols. ”
Jonas Gouya, paysagiste à l’atelier Ster, précise la finalité du projet : “ La philosophie est de conserver un maximum de l’existant pour un budget contraint de 45 € HT le m². C’est deux fois moins cher que dans un bourg classique, grâce au Département qui encourage ce genre de projets en prenant en charge l’enrobé. L’idée est de créer un bourg jardin. On désimperméabilise et on végétalise pour mettre en valeur le patrimoine. ”
Le projet global est de 130 000 € HT et est subventionné à 80 %. “ C’est un projet simple, avec des rétrécissements de voies entre la salle des fêtes et la mairie. On a des subventions du Fonds vert, de la Région, de l’État, de Dinan agglo et le Département prend à sa charge l’enrobé ”, précise le maire, Roger Costard.
Créer un bourg jardin
“ L’idée, c’est de redonner plus de verdure et permettre à l’eau pluviale de s’infiltrer sans aller dans les réseaux. C’est la désimperméabilisation des sols. ”
Jonas Gouya, paysagiste à l’atelier Ster, précise la finalité du projet : “ La philosophie est de conserver un maximum de l’existant pour un budget contraint de 45 € HT le m². C’est deux fois moins cher que dans un bourg classique, grâce au Département qui encourage ce genre de projets en prenant en charge l’enrobé. L’idée est de créer un bourg jardin. On désimperméabilise et on végétalise pour mettre en valeur le patrimoine. ”
Le projet global est de 130 000 € HT et est subventionné à 80 %. “ C’est un projet simple, avec des rétrécissements de voies entre la salle des fêtes et la mairie. On a des subventions du Fonds vert, de la Région, de l’État, de Dinan agglo et le Département prend à sa charge l’enrobé ”, précise le maire, Roger Costard.

L’Éveil de Pont-Audemer | 02.09.2025
Une nouvelle station d'épuration met fin à la pollution de la rivière
À Saint-Philbert-sur-Risle, la nouvelle station d'épuration a été inaugurée ce 29 août 2025. Avec cet équipement, la vallée de la Risle est aux normes de traitement des eaux usées.
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« Tout partait à la Risle ! Eaux usées, eaux pluviales… Engendrant une pollution terrible pour le cours d’eau, pour sa faune, sa flore, ses rives et ses habitants. » Comme l’a rappelé Francis Courel, ce vendredi 29 août 2025 à l’occasion de l’inauguration de la nouvelle station d’épuration de Saint-Philbert-sur-Risle (Eure), on partait de loin. Pour mémoire, le bourg d’Appeville-dit-Annebault n’était relié à aucun réseau de traitement des eaux usées et la petite station d’épuration de Pont-Authou était défaillante.
Mais désormais, les normes pour le traitement des eaux usées sont respectées dans la vallée de la Risle.
Dimensionné pour 3 500 habitants
Le nouvel équipement, en fonctionnement depuis la fin 2024, dessert cinq communes : Montfort-sur-Risle, Saint-Philbert-sur-Risle, Glos-sur-Risle, Appeville-dit-Annebault et Pont-Authou. La station est dimensionnée pour un équivalent de 3 350 habitants. C’est plus du double de la capacité de l’ancienne station (1 500 habitants) et cela permet d’anticiper une urbanisation nouvelle dans la vallée.
Outre la station, c’est une rénovation des canalisations qui a été opérée. Une enveloppe globale de plus de 12 millions d’euros a été consentie pour ces chantiers, dont 70 % via l’Agence de l’eau et 1,35 million via le Département.
Réutiliser l’eau traitée
Au cours de l’inauguration, Francis Courel a dévoilé une ambition de la Comcom : réutiliser l’eau traitée pour la diriger vers l’irrigation, l’arrosage, l’industrie ou encore le nettoyage des voiries. Cela pourrait faire décroître le prélèvement dans la nappe phréatique, ce qui n’est pas rien en période de sécheresse.
Mais désormais, les normes pour le traitement des eaux usées sont respectées dans la vallée de la Risle.
Dimensionné pour 3 500 habitants
Le nouvel équipement, en fonctionnement depuis la fin 2024, dessert cinq communes : Montfort-sur-Risle, Saint-Philbert-sur-Risle, Glos-sur-Risle, Appeville-dit-Annebault et Pont-Authou. La station est dimensionnée pour un équivalent de 3 350 habitants. C’est plus du double de la capacité de l’ancienne station (1 500 habitants) et cela permet d’anticiper une urbanisation nouvelle dans la vallée.
Outre la station, c’est une rénovation des canalisations qui a été opérée. Une enveloppe globale de plus de 12 millions d’euros a été consentie pour ces chantiers, dont 70 % via l’Agence de l’eau et 1,35 million via le Département.
Réutiliser l’eau traitée
Au cours de l’inauguration, Francis Courel a dévoilé une ambition de la Comcom : réutiliser l’eau traitée pour la diriger vers l’irrigation, l’arrosage, l’industrie ou encore le nettoyage des voiries. Cela pourrait faire décroître le prélèvement dans la nappe phréatique, ce qui n’est pas rien en période de sécheresse.

Parc des industries Artois-Flandres | 01.09.2025
L’eau, une ressource
à préserver : les raisons
d’un chantier essentiel
à préserver : les raisons
d’un chantier essentiel
Sur le Parc des Industries Artois-Flandres, le SIZIAF engage 550 000 € de travaux pour rénover son château d’eau et ainsi garantir la sécurité et la continuité de l’approvisionnement. En parallèle, la redevance évolue pour soutenir cet effort d’investissement.
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