
Sud-Ouest | 06.07.2021
Le Grand Plan vert décliné à l’école Jules-Michelet
La Ville met progressivement en place son Grand Plan vert sur l’ensemble de la commune et ses écoles.
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La municipalité a souhaité impliquer les élèves, très investis par les enjeux climatiques, pour qu’ils s’expriment sur la végétalisation et le réaménagement de leur cour. Dès le mois de juin, les premiers ateliers ont été menés à Jules-Michelet, école pilote, avec le cabinet d’ingénierie Verdi et l’atelier de paysagiste Anne Gardoni. Il s’est agi de réfléchir à l’espace actuel avec les enseignants : ressenti, habitudes, avis sur les espaces extérieurs…
Un travail en classe a été fait puis des émissaires ont porté les observations lors des ateliers. Une nouvelle séance s’est déroulée jeudi 1er juillet, après la journée de classe, cette fois sur « l’espace rêvé ». Les élus du conseil d’enfants (du CE2 au CM2) ainsi que deux élèves de chacune des sept classes, entourés par leurs enseignants, ont travaillé sur le plan de l’école.
« Semer des graines ».
La phase suivante permettra à l’équipe éducative, aux parents d’élèves et aux agents de s’exprimer sur les scénarios issus de ces séances. La Ville et les services associés adapteront le projet, procéderont aux arbitrages financiers et à la planification des travaux qui débuteront aux alentours du début d’hiver prochain par la végétalisation, puis le réaménagement du mobilier.
Le directeur, Frédéric Moyence, se félicite de ces aménagements qui vont dans le même sens que de l’obtention du label E3D qui valorise les établissements engagés pour le développement durable et la transition écologique : un projet global et fédérateur. « Il s’agit de semer des graines » pour les enfants, futurs acteurs de la lutte contre le changement climatique.
Le directeur souligne que cela devrait permettre également d’avoir un impact sur l’égalité fille garçon dans la cour. Il rappelle l’important travail mené par l’équipe éducative sur la question et l’implication des enfants. Le maire, Patrick Pujol, s’est engagé à végétaliser l’ensemble des cours d’école de la commune sur la durée de son mandat.
Un travail en classe a été fait puis des émissaires ont porté les observations lors des ateliers. Une nouvelle séance s’est déroulée jeudi 1er juillet, après la journée de classe, cette fois sur « l’espace rêvé ». Les élus du conseil d’enfants (du CE2 au CM2) ainsi que deux élèves de chacune des sept classes, entourés par leurs enseignants, ont travaillé sur le plan de l’école.
« Semer des graines ».
La phase suivante permettra à l’équipe éducative, aux parents d’élèves et aux agents de s’exprimer sur les scénarios issus de ces séances. La Ville et les services associés adapteront le projet, procéderont aux arbitrages financiers et à la planification des travaux qui débuteront aux alentours du début d’hiver prochain par la végétalisation, puis le réaménagement du mobilier.
Le directeur, Frédéric Moyence, se félicite de ces aménagements qui vont dans le même sens que de l’obtention du label E3D qui valorise les établissements engagés pour le développement durable et la transition écologique : un projet global et fédérateur. « Il s’agit de semer des graines » pour les enfants, futurs acteurs de la lutte contre le changement climatique.
Le directeur souligne que cela devrait permettre également d’avoir un impact sur l’égalité fille garçon dans la cour. Il rappelle l’important travail mené par l’équipe éducative sur la question et l’implication des enfants. Le maire, Patrick Pujol, s’est engagé à végétaliser l’ensemble des cours d’école de la commune sur la durée de son mandat.

Le Midi Libre | 05.07.2021
Pont et seuil d'Aubais-Villetelle font leur mue
Les aménagements du pont et du seuil d'Aubais-Villetelle, qui avoisinent 1 M€, ont été inaugurés ce vendredi matin.
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La Voix du Nord | 04.07.2021
Auxi-le-Château : Le projet de halle couverte de retour au conseil municipal
Le projet d’aménagement d’une halle couverte est de nouveau revenu sur la table du conseil municipal. Un projet qui s’affine, progresse...
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Lundi, c’était signature d’une convention tripartite entre la commune d’Auxi, la communauté de communes et l’État pour officialiser la participation d’Auxi au dispositif « Petites villes de demain ». Une signature au cours de laquelle il a forcément été question du projet de halle couverte polyvalente dans une friche du centre-ville. Le lendemain, le sujet est revenu sur la table, cette fois en conseil municipal.
Le maire, Henri Dejonghe, a présenté aux élus une base de travail pour l’aménagement de la halle. Sur l’idée générale, on partirait sur un espace de 390 m2, avec autour un espace paysager comprenant aire de jeux et jardins potagers, une placette d’accueil ainsi qu’une placette commerçante à l’arrière de la halle, un hub de la mobilité… « Le long du bâtiment existant, on fera également un auvent de 140 m2 avec des panneaux solaires », détaille Henri Dejonghe.
1,2 M d’euros de budget
Différentes options ont été présentées en ce qui concerne les ouvertures de la halle. Absence de parois à certains endroits, parois amovibles, translucides ou fixes sont autant de scénarios à étudier. Entre la halle et la placette commerciale, « nous en avons discuté avec les commerçants qui nous disent que dans un marché, il ne faut pas de coupure ». Sur la longueur du bâtiment, « il n’est pas souhaitable que tout soit fermé », expose le maire. En revanche, « si on propose des activités dans la halle, il ne faut pas non plus trop ouvrir », poursuit Bernard Fincke, adjoint au maire.
Côté budget, on part sur une estimation de 1,215 million d’euros et sur des subventions espérées à 80 %. Après cette présentation et en attendant que le projet s’affine, les élus avaient à se prononcer sur la poursuite des consultations. Un vote acquis à la majorité des voix, Bernard Lacoste s’abstenant sur ce point. La prochaine étape, pour cette halle couverte, ce sera la phase d’avant-projet. « Ça va encore évoluer avant d’arriver au projet final », note Henri Dejonghe. L’inauguration, quant à elle, est attendue pour mai 2023.
Le maire, Henri Dejonghe, a présenté aux élus une base de travail pour l’aménagement de la halle. Sur l’idée générale, on partirait sur un espace de 390 m2, avec autour un espace paysager comprenant aire de jeux et jardins potagers, une placette d’accueil ainsi qu’une placette commerçante à l’arrière de la halle, un hub de la mobilité… « Le long du bâtiment existant, on fera également un auvent de 140 m2 avec des panneaux solaires », détaille Henri Dejonghe.
1,2 M d’euros de budget
Différentes options ont été présentées en ce qui concerne les ouvertures de la halle. Absence de parois à certains endroits, parois amovibles, translucides ou fixes sont autant de scénarios à étudier. Entre la halle et la placette commerciale, « nous en avons discuté avec les commerçants qui nous disent que dans un marché, il ne faut pas de coupure ». Sur la longueur du bâtiment, « il n’est pas souhaitable que tout soit fermé », expose le maire. En revanche, « si on propose des activités dans la halle, il ne faut pas non plus trop ouvrir », poursuit Bernard Fincke, adjoint au maire.
Côté budget, on part sur une estimation de 1,215 million d’euros et sur des subventions espérées à 80 %. Après cette présentation et en attendant que le projet s’affine, les élus avaient à se prononcer sur la poursuite des consultations. Un vote acquis à la majorité des voix, Bernard Lacoste s’abstenant sur ce point. La prochaine étape, pour cette halle couverte, ce sera la phase d’avant-projet. « Ça va encore évoluer avant d’arriver au projet final », note Henri Dejonghe. L’inauguration, quant à elle, est attendue pour mai 2023.

L'Avenir de l'Artois | 24.06.2021
Lens : le nouvel hôpital entre dans sa dernière phase de préparation avant le début de la construction
Après une longue préparation, le chantier du nouvel hôpital débute. Un géant de 571 lits verra le jour en 2025. Six mois après l’inauguration des voies d’accès, place au terrassement du terrain sur lequel le nouvel hôpital de Lens sera implanté. Cette phase durera six mois. Elle précède la construction des bâtiments
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“ On est sur le chantier. Le timing est bon ”, lance avec enthousiasme Bruno Donius, directeur du Groupement hospitalier de territoire de l’Artois (GHT). En effet, la première inauguration avait eu lieu en décembre 2020, pour étrenner les voies d’accès au futur hôpital. Le directeur avait alors annoncé : « La prochaine visite aura lieu dans six mois pour le chantier ». Entre-temps, le site a bien évolué. Avec notamment l’apparition de 1 800 mètres de palissades qui l’entourent. « Désormais, les travaux vont entrer dans le dur avec le terrassement. Le but va être d’équilibrer le terrain et de tout mettre à plat », poursuit Bruno Donius. Une phase titanesque, puisque le site est sur une emprise de plus de 20 hectares. « Aujourd’hui avec l’utilisation des GPS dans les engins, des plans en 3D, il est plus facile de travailler. Surtout sur une telle surface. C’est devenu très technique avec le travail de géométrie. Environ 200 000 m² de terre vont être remaniés », détaille Julien Depret, directeur technique du projet.
160 000 m3 de terre à enlever
Ce travail de terrassement va amener les ouvriers à creuser jusqu’à six mètres de profondeur. « Cela va se faire par tranches de deux mètres. Car nous sommes sur une terre avec un lourd passé. Ainsi, tous les deux mètres, il y aura une opération de dépollution pyrotechnique. Cela représente 160 000 m3 de terre à excaver », explique Julien Depret. D’ailleurs celle-ci a déjà commencé depuis deux ans. Plus de 20 000 projectiles (cartouches, grenades, obus, etc.) ont été retrouvés. Des corps de soldats de la Première Guerre mondiale ont également été mis au jour. « Ce travail a débuté fin mai et il s’étendra jusque fin décembre pour un coût de 950 000 euros. C’est un travail qui prépare le terrain. Ensuite, la construction du bâtiment pourra commencer », commente le directeur technique. Donc, vers décembre-janvier, les constructions commenceront.
Un projet né il y a 11 ans
C’est un chantier colossal de 330 millions d’euros qui est en train de sortir de terre. Le projet est né il y a quasiment 11 ans. Thierry Daubresse, du conseil de surveillance, se souvient : « C’est plus de dix ans de réflexion et de travail. C’est une vraie satisfaction de voir ce projet démarrer. Maintenant, il va falloir un investissement fort du monde politique pour amener la population à venir se faire soigner. » Un enthousiasme corroboré par Bruno Frimat, chef du pôle pharmaceutique et stérilisation : « Tout le monde médical participe à ce projet. Ce sera un outil moderne et nous (NDLR : les soignants) sommes impliqués à tous les niveaux. Que ce soit dans la vision humaine, dans le besoin des équipements, etc. Toutes les spécialités médicales sont consultées et la nouvelle génération est autant sollicitée que l’ancienne. »
Ce chantier titanesque avance doucement mais sûrement. Et la patience est le maître mot puisque sa fin est annoncée pour 2025.
Les faits
17 décembre 2020 : inauguration de la voie d’accès à l’hôpital. Une première étape pour un chantier qui devrait s’étendre jusqu’au premier semestre de 2025.
22 juin 2021 : les pieds au cœur du chantier. C’est désormais l’étape de terrassement qui commence par une phase de près de six mois pour mettre le terrain à plat et préparer le sol au chantier proprement dit.
Décembre 2020-Janvier 2021 : le terrassement devrait être terminé. Ce sera alors le début de la construction du bâtiment.
Les chiffres à retenir
2 : c’est le nombre d’années qu’a pris l’opération de déplacement de la ligne très haute tension entre avril 2016 et avril 2018.
2 : depuis deux ans, le site est en phase de dépollution pyrotechnique. Un chiffre amené à évoluer puisque cette phase se poursuit.
10 : c’est le nombre d’années (11 ans en décembre) qu’il a fallu entre l’idée du projet le début de sa réalisation.
14 : c’est le nombre de salles d’opération prévues, dont deux pour la chirurgie cardiaque.
571 : c’est le nombre de lits de médecine qu’il y aura dans l’hôpital.
20 000 : c’est le nombre approximatif de projectiles de la Première Guerre mondiale qui ont déjà été retrouvés sur le site.
160 000 m3 de terre à enlever
Ce travail de terrassement va amener les ouvriers à creuser jusqu’à six mètres de profondeur. « Cela va se faire par tranches de deux mètres. Car nous sommes sur une terre avec un lourd passé. Ainsi, tous les deux mètres, il y aura une opération de dépollution pyrotechnique. Cela représente 160 000 m3 de terre à excaver », explique Julien Depret. D’ailleurs celle-ci a déjà commencé depuis deux ans. Plus de 20 000 projectiles (cartouches, grenades, obus, etc.) ont été retrouvés. Des corps de soldats de la Première Guerre mondiale ont également été mis au jour. « Ce travail a débuté fin mai et il s’étendra jusque fin décembre pour un coût de 950 000 euros. C’est un travail qui prépare le terrain. Ensuite, la construction du bâtiment pourra commencer », commente le directeur technique. Donc, vers décembre-janvier, les constructions commenceront.
Un projet né il y a 11 ans
C’est un chantier colossal de 330 millions d’euros qui est en train de sortir de terre. Le projet est né il y a quasiment 11 ans. Thierry Daubresse, du conseil de surveillance, se souvient : « C’est plus de dix ans de réflexion et de travail. C’est une vraie satisfaction de voir ce projet démarrer. Maintenant, il va falloir un investissement fort du monde politique pour amener la population à venir se faire soigner. » Un enthousiasme corroboré par Bruno Frimat, chef du pôle pharmaceutique et stérilisation : « Tout le monde médical participe à ce projet. Ce sera un outil moderne et nous (NDLR : les soignants) sommes impliqués à tous les niveaux. Que ce soit dans la vision humaine, dans le besoin des équipements, etc. Toutes les spécialités médicales sont consultées et la nouvelle génération est autant sollicitée que l’ancienne. »
Ce chantier titanesque avance doucement mais sûrement. Et la patience est le maître mot puisque sa fin est annoncée pour 2025.
Les faits
17 décembre 2020 : inauguration de la voie d’accès à l’hôpital. Une première étape pour un chantier qui devrait s’étendre jusqu’au premier semestre de 2025.
22 juin 2021 : les pieds au cœur du chantier. C’est désormais l’étape de terrassement qui commence par une phase de près de six mois pour mettre le terrain à plat et préparer le sol au chantier proprement dit.
Décembre 2020-Janvier 2021 : le terrassement devrait être terminé. Ce sera alors le début de la construction du bâtiment.
Les chiffres à retenir
2 : c’est le nombre d’années qu’a pris l’opération de déplacement de la ligne très haute tension entre avril 2016 et avril 2018.
2 : depuis deux ans, le site est en phase de dépollution pyrotechnique. Un chiffre amené à évoluer puisque cette phase se poursuit.
10 : c’est le nombre d’années (11 ans en décembre) qu’il a fallu entre l’idée du projet le début de sa réalisation.
14 : c’est le nombre de salles d’opération prévues, dont deux pour la chirurgie cardiaque.
571 : c’est le nombre de lits de médecine qu’il y aura dans l’hôpital.
20 000 : c’est le nombre approximatif de projectiles de la Première Guerre mondiale qui ont déjà été retrouvés sur le site.

Actu.fr | 23.06.2021
À Lens, le chantier du futur hôpital métropolitain est enfin lancé !
Ce mardi 22 juin 2021, le chantier du futur hôpital de Lens (Pas-de-Calais) a été présenté dans le cadre d'une visite de presse. Les travaux de terrassement ont débuté.
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Un soulagement ! Cela fait maintenant 11 ans que tout le monde parle du futur centre hospitalier de Lens, dans le Pas-de-Calais, dont l’ouverture est prévue pour 2025. Ce mardi 22 juin 2021, on a enfin vu une avancée significative grâce à une visite de presse sur le chantier situé le long de l’A21. Les travaux de terrassement viennent tout juste de commencer.
Un hôpital de 200 000 m2
« On rentre dans le dur du sujet, c’est du concret maintenant », lance fièrement Bruno Donius, directeur du Groupement hospitalier de territoire (GHT) de l’Artois, muni de son casque de protection et de son gilet orange. Sur place, on aperçoit de la boue et de la craie à perte de vue sur les 200 000 m2 où l’hôpital sera implanté.

Julien Depret, directeur technique du projet, en pleine présentation du chantier.
Les fondations sont en cours : « On creuse jusqu’à six mètres de profondeur, on prépare le terrain pour le bâtiment », précise Julien Depret, directeur technique du projet. Cette phase de travaux devrait s’achever au mois de décembre prochain. Ensuite, ce sera au tour de l’établissement de santé.
« Un appel d’offres sera lancé en septembre pour trouver l’entreprise qui réalisera le chantier. » Avant les travaux de terrassement, le terrain a été dépollué de tous les engins pyrotechniques présents. En effet, ce site s’était transformé en champ de bataille de 1914 à 1918.

Le futur centre hospitalier de Lens occupera 80 000 m2 sur les 200 000 dont dispose le terrain.
« On a mis la main sur 20 000 projectiles : cartouches, grenades etc. Des dépouilles de soldats ont aussi été retrouvées mais tout cela est géré par le Commonwealth », détaille-t-il. L’impatience grimpe autant chez les 3000 soignants et personnels de l’actuel centre hospitalier de Lens devenu vétuste que chez les acteurs politiques du secteur.
« Les critiques qu’on a entendues et qu’on entend encore seront vite gommées. Je suis satisfait qu’on puisse enfin voir ce projet démarrer. On est plusieurs à travailler dans le même sens et je veux qu’il y ait un investissement fort des acteurs politiques pour que la population puisse se soigner comme il le faut. Le territoire doit se mobiliser de façon positive autour de ce projet », insiste Thierry Daubresse, président du conseil de surveillance de l’hôpital. Le projet est sur les rails et c’est rassurant !
Un hôpital de 200 000 m2
« On rentre dans le dur du sujet, c’est du concret maintenant », lance fièrement Bruno Donius, directeur du Groupement hospitalier de territoire (GHT) de l’Artois, muni de son casque de protection et de son gilet orange. Sur place, on aperçoit de la boue et de la craie à perte de vue sur les 200 000 m2 où l’hôpital sera implanté.

Julien Depret, directeur technique du projet, en pleine présentation du chantier.
Les fondations sont en cours : « On creuse jusqu’à six mètres de profondeur, on prépare le terrain pour le bâtiment », précise Julien Depret, directeur technique du projet. Cette phase de travaux devrait s’achever au mois de décembre prochain. Ensuite, ce sera au tour de l’établissement de santé.
« Un appel d’offres sera lancé en septembre pour trouver l’entreprise qui réalisera le chantier. » Avant les travaux de terrassement, le terrain a été dépollué de tous les engins pyrotechniques présents. En effet, ce site s’était transformé en champ de bataille de 1914 à 1918.

Le futur centre hospitalier de Lens occupera 80 000 m2 sur les 200 000 dont dispose le terrain.
« On a mis la main sur 20 000 projectiles : cartouches, grenades etc. Des dépouilles de soldats ont aussi été retrouvées mais tout cela est géré par le Commonwealth », détaille-t-il. L’impatience grimpe autant chez les 3000 soignants et personnels de l’actuel centre hospitalier de Lens devenu vétuste que chez les acteurs politiques du secteur.
« Les critiques qu’on a entendues et qu’on entend encore seront vite gommées. Je suis satisfait qu’on puisse enfin voir ce projet démarrer. On est plusieurs à travailler dans le même sens et je veux qu’il y ait un investissement fort des acteurs politiques pour que la population puisse se soigner comme il le faut. Le territoire doit se mobiliser de façon positive autour de ce projet », insiste Thierry Daubresse, président du conseil de surveillance de l’hôpital. Le projet est sur les rails et c’est rassurant !

La Voix du Nord | 22.06.2021
Le chantier du nouvel hôpital de Lens a enfin débuté !
Casques, gilets fluo et pelleteuses : ça y est, le chantier du nouvel hôpital de Lens est enfin lancé. Une fois le terrassement terminé, grues et béton arriveront au premier semestre 2022.
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Fini les travaux préparatoires, place au terrassement, indispensable au lancement de la construction du futur nouvel hôpital de Lens. Ph. Séverine Courbe - VDN
Février 2019. Edmond Mackowiak est encore directeur du groupement hospitalier de l’Artois (GHT)1. Le nouvel hôpital de Lens est alors annoncé pour 2023, mais des doutes persistent. Ce que comprend le directeur : « Tant que les gens ne verront pas des grues qui déversent du béton sur le terrain, il y aura des doutes. » Mais il est catégorique : « Je vous le confirme, ça se fera. » En mai de la même année, l’ouverture est repoussée à 2024. Ce sera finalement 2025. Les grues arriveront au premier trimestre 2022. Edmond Mackowiak ne sera pas là pour les voir : en juillet 2020, il a été remplacé par Bruno Donius, en provenance du CH de Dunkerque.
1. Le GHT comprend les hôpitaux de Lens, Béthune, Hénin-Beaumont et La Bassée.
Terrassement, fondations et calendrier
Ce dernier était hier sur le chantier. Terminé les hésitations, les doutes et les reports : Bruno Donius était là pour parler terrassement, fondations, et calendrier (lire ci-dessous).

Trois ans après le lancement des travaux préparatoires – Accessibilité, fouilles archéologiques, dévoiement de route, enfouissement des lignes électriques –, le projet entre dans le dur.

Les travaux de terrassement doivent permettre d’avoir un niveau égal sur les vingt hectares du site. Ph. Séverine Courbe - VDN
Il s’agit de préparer l’arrivée des grues. Le terrassement, qui se fera en trois phases, doit être terminé à la fin de l’année. Les appels d’offres pour les opérations suivantes ont été lancés, et seront bouclés en septembre.
Autre signe de concrétisation du projet : 1 800 m de clôture ont été posés autour des vingt hectares du site, à cheval sur Lens et Loos-en-Gohelle. Elles y resteront durant les quarante mois que doit durer la construction du nouvel hôpital de Lens.
Plus de 300 millions d’euros
Enfin, dernière garantie, et pas des moindres : le financement. En décembre, le CH Lens a souscrit deux emprunts de 85 millions d’euros, tandis que l’État met 160 millions d’euros. D’où le commentaire du directeur : « L’ensemble du tour de table financier de ce projet est aujourd’hui consolidé. » Le nouveau centre hospitalier, estimé en 2019 à 280 millions d’euros, va en coûter 330 millions.
Hôpital numérique
Une augmentation due à la prise en compte de la dimension digitale du futur établissement. Quant au nombre de lits, le chiffre de 571 reste d’actualité, mais pourrait changer : « Nous sommes en train de réfléchir au juste dimensionnement de ce capacitaire, pose le directeur. Notamment au regard des enseignements tirés de la crise sanitaire, et du nombre de lits en soins critiques. » Le chiffre sera arrêté à l’automne. Et ne sera pas revu à la baisse, le directeur est catégorique.

L’hôpital de demain en chiffres
L’hôpital fera 80 000 mètres carrés, comptera 2 000 places de parking, soit le double de la capacité de l’hôpital actuel. 3 000 personnes y travailleront, dont 600 médecins (à l’échelle du GHT), et 260 au quotidien, pour 571 lits, au minimum. Le capacitaire définitif sera arrêté cet automne. Les urgences pourront accueillir jusqu’à 200 personnes par jour, le bloc opératoire comptera 14 salles, et il y aura 33 lits de réanimation et de soins intensifs.
Coût global : 330 millions d’euros. L’État met 160 millions, et l’hôpital a contracté deux prêts de 85 millions chacun en décembre 2020.

L'Avenir de l'Artois | 17.06.2021
Etangs de pêche de Nieppe : à quoi ressemblera le projet ?
Depuis 2020, la Ville de Nieppe est propriétaire des étangs, situés rue du Pontceau. Un projet, travaillé en 2019 avec les habitants, a été établi pour favoriser la biodiversité et la pêche. Les premiers travaux devraient se dérouler en fin d'année.
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Nieppois et pêcheurs connaissent bien les étangs, accessibles depuis la rue du Pontceau. D’ici trois ans, ce lieu de sept hectares aura une nouvelle configuration. Le point.
1. Historique
Les terres des étangs appartenaient à la famille Debosque, qui a exploité des gravières dont était extrait l’argile pour la confection de briques à l’ancienne briqueterie. De l’activité est resté un ensemble de quatre étangs. À l’abandon depuis des années, la Municipalité, menée par Roger Lemaire, a voulu porter un projet pour valoriser cet espace, qui abrite faune et flore, offre des possibilités de promenades et de détente, dont la pêche. Aussi, elle s’est portée acquéreur des terrains dès 2016 et en est devenue officiellement propriétaire en 2020.
2. Quel projet ?
Après avoir été retenu dans le cadre d’un projet européen (Interreg V, partons 2.0) en 2018, la Ville travaille le projet en concertation avec les habitants et les associations à partir de 2019. « Plus de cent personnes sont venues pour le travailler et imaginer le futur lieu », se souvient Pascal Codron, premier adjoint à Nieppe.
Deux scénarii ressortent de ces ateliers participatifs et c’est le projet, Valorisation de la biodiversité et de la pratique de la pêche, qui remporte les suffrages le 2 octobre 2019. Dans sa globalité, l’objectif du projet est de préserver les espèces protégées, éliminer l’espèce invasive présente sur les berges et de créer des zones de refuge pour la faune aquatique.
Aussi, avec l’aide du cabinet Verdi, le projet se dessine. Sur les quatre étangs, deux seront consacrés à la pêche et deux autres à la biodiversité, qui serviront de réserve naturelle où un sentier de promenade et un observatoire seront aménagés. Du côté des deux grands étangs de pêche, des équipements tels qu’une aire de pique-nique, des aires de jeux ou encore un boulodrome viendront agrémenter l’espace.
Deux parkings devraient aussi être aménagés, « mais tout n’est pas finalisé, c’est encore en négociation », précise Pascal Codron, qui note que ces derniers seront sans doute végétalisés.
3. L’activité pêche va se développer
Comme cité ci-dessus, les deux grands étangs seront réservés à la pêche. Dans le projet, des pontons seront installés, pour plus de confort et sécurité sans détériorer l’espace naturel. La Ville devrait également créer une maison forestière, qui pourra être utilisée par les pêcheurs. Car le but c’est que « cette maison forestière accueille des adultes et des enfants, qui viendront apprendre à pêcher et de créer une école de pêche, explique le premier adjoint. Une nouvelle association est en cours de création (une association a existé au préalable, mais a périclité, ndlr) avec des pêcheurs de Nieppe et d’ailleurs ».
Et de continuer : « Ce lieu permettra de se retrouver et d’accueillir des événements ». Le seul hic, selon Pascal Codron, c’est que les étangs, qui n’ont pas assez de poissons, devront bénéficier d’un réempoissement. Un dossier qui pourra être travaillé avec la future association. En attendant les premiers travaux, la Ville n’a pas prévu d’y interdire l’accès.
Le calendrier des travaux
Dès septembre, la Ville va lancer les marchés pour effectuer un diagnostic phytosanitaire pour que toutes les espèces de ce lieu très boisé, sont en bonne santé. Et voir si un élagage doit être prévu.
À l’hiver 2021, la Ville espère réaliser des travaux d’entretien et de sécurisation des berges.
En 2022, les travaux devraient être consacrés à la voirie et aux cheminements, en les pensant accessible aux personnes à mobilité réduite. Si tout se passe normalement, la Ville espère que l’activité pêche puisse être effective à 100 % au printemps 2022. Dans les mois qui suivront, l’espace sera clôturé pour sécuriser les entrées, au nombre de trois.
En 2024/2025, du mobilier urbain et des aires de jeux devraient être installés.
1. Historique
Les terres des étangs appartenaient à la famille Debosque, qui a exploité des gravières dont était extrait l’argile pour la confection de briques à l’ancienne briqueterie. De l’activité est resté un ensemble de quatre étangs. À l’abandon depuis des années, la Municipalité, menée par Roger Lemaire, a voulu porter un projet pour valoriser cet espace, qui abrite faune et flore, offre des possibilités de promenades et de détente, dont la pêche. Aussi, elle s’est portée acquéreur des terrains dès 2016 et en est devenue officiellement propriétaire en 2020.
2. Quel projet ?
Après avoir été retenu dans le cadre d’un projet européen (Interreg V, partons 2.0) en 2018, la Ville travaille le projet en concertation avec les habitants et les associations à partir de 2019. « Plus de cent personnes sont venues pour le travailler et imaginer le futur lieu », se souvient Pascal Codron, premier adjoint à Nieppe.
Deux scénarii ressortent de ces ateliers participatifs et c’est le projet, Valorisation de la biodiversité et de la pratique de la pêche, qui remporte les suffrages le 2 octobre 2019. Dans sa globalité, l’objectif du projet est de préserver les espèces protégées, éliminer l’espèce invasive présente sur les berges et de créer des zones de refuge pour la faune aquatique.
Aussi, avec l’aide du cabinet Verdi, le projet se dessine. Sur les quatre étangs, deux seront consacrés à la pêche et deux autres à la biodiversité, qui serviront de réserve naturelle où un sentier de promenade et un observatoire seront aménagés. Du côté des deux grands étangs de pêche, des équipements tels qu’une aire de pique-nique, des aires de jeux ou encore un boulodrome viendront agrémenter l’espace.
Deux parkings devraient aussi être aménagés, « mais tout n’est pas finalisé, c’est encore en négociation », précise Pascal Codron, qui note que ces derniers seront sans doute végétalisés.
3. L’activité pêche va se développer
Comme cité ci-dessus, les deux grands étangs seront réservés à la pêche. Dans le projet, des pontons seront installés, pour plus de confort et sécurité sans détériorer l’espace naturel. La Ville devrait également créer une maison forestière, qui pourra être utilisée par les pêcheurs. Car le but c’est que « cette maison forestière accueille des adultes et des enfants, qui viendront apprendre à pêcher et de créer une école de pêche, explique le premier adjoint. Une nouvelle association est en cours de création (une association a existé au préalable, mais a périclité, ndlr) avec des pêcheurs de Nieppe et d’ailleurs ».
Et de continuer : « Ce lieu permettra de se retrouver et d’accueillir des événements ». Le seul hic, selon Pascal Codron, c’est que les étangs, qui n’ont pas assez de poissons, devront bénéficier d’un réempoissement. Un dossier qui pourra être travaillé avec la future association. En attendant les premiers travaux, la Ville n’a pas prévu d’y interdire l’accès.
Le calendrier des travaux
Dès septembre, la Ville va lancer les marchés pour effectuer un diagnostic phytosanitaire pour que toutes les espèces de ce lieu très boisé, sont en bonne santé. Et voir si un élagage doit être prévu.
À l’hiver 2021, la Ville espère réaliser des travaux d’entretien et de sécurisation des berges.
En 2022, les travaux devraient être consacrés à la voirie et aux cheminements, en les pensant accessible aux personnes à mobilité réduite. Si tout se passe normalement, la Ville espère que l’activité pêche puisse être effective à 100 % au printemps 2022. Dans les mois qui suivront, l’espace sera clôturé pour sécuriser les entrées, au nombre de trois.
En 2024/2025, du mobilier urbain et des aires de jeux devraient être installés.

Le Courrier Picard | 16.06.2021
Les travaux de voirie devant le futur Lidl à mi-parcours
Le chantier de voirie sur cet axe principal, permettant d'accéder au magasin hard-discount, doit être terminé à la mi-juillet en prenant en compte la sécurité des riverains.
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Les automobilistes et riverains empruntant l'avenue principale de Muille-Villette, RD 932 dans l'axe Ham-Noyon, doivent encore prendre leur mal en patience. Une partie de cette route très passante où circulent voitures et poids lourds est en travaux depuis la fin mai 2021 pour réaliser un accès au futur Lidl qui doit ouvrir ses portes fin juillet. “ Malgré un petit retard dans le démarrage initial du chantier, celui-ci avance très bien et en toute sécurité, se réjouissent le maire, Floriant Slosarczyk, et son adjoint aux travaux, Bruno Potier qui au moins une fois par semaine font des visites de chantier. La circulation a pu être maintenue de manière alternée et sans déviations car l'entreprise chargée du chantier a fait le choix de ne pas couper totalement la route. La semaine dernière, elle a terminé un côté de la chaussée et cette semaine elle s'attaque à l'autre. ”
Fin le 25 juillet
Ce qui n'empêche pas les ralentissements notamment aux heures de pointe, mettant les nerfs des automobilistes et chauffeurs de poids lourds à rude épreuve. “ À la sortie des écoles, il est vrai que c'est compliqué ”, reconnaît Floriant Slosarczyk.
Mais qu'ils se rassurent ! Ce chantier dirigé par le Département et financé par le groupe Lidl à hauteur de 170 000 euros devrait donc bien se terminer vers le 25 juillet. L'îlot central qui permettra aux véhicules de tourner pour accéder au magasin de hard-discount est en voie de finition. “ Il y aura aussi des terre-pleins végétalisés au milieu et sur les trottoirs pour renforcer la sécurité et embellir ”, explique le maire qui a essayé de prendre en compte les remarques de riverains agacés ou inquiets par ce nouveau venu.
Riverains inquiets
Si trois maisons ont été expropriées, avec une compensation financière apparemment conséquente du groupe allemand, les autres devront vivre avec ce magasin en face ou à côté de chez eux. “ Il y a surtout deux voisins qui se plaignent. Ils craignent d'être gênés pour rentrer leurs véhicules chez eux. Avant le début du chantier, une réunion a eu lieu avec les responsables du chantier et sept riverains, mais trop tardivement à mon sens. Toutefois leurs remarques ont été prises en compte ”, souffle le maire reprochant à son prédécesseur un manque de communication sur le sujet.
“ Ainsi, des passages piétons et des panneaux de signalisations et des marquages au sol vont être ajoutés. Un coordonnateur de sécurité a été aussi nommé pour assurer la sécurité entre les deux chantiers. ”, ajoute le maire.