Le Progrès | 06.02.2022
Il y a 33 ans,
la Banque de France
fermait ses portes à Dole
la Banque de France
fermait ses portes à Dole
Située sur l'avenue Aristide Briand, l'ancienne succursale de la Banque de France est un lieu méconnu, et pourtant jusqu'en 1989, il abritait l'ensemble des services financiers et renfermait dans ses entrailles les biens les plus précieux des Dolois. Découverte d'un véritable morceau d'histoire.
VOIR PLUS
Le mardi 16 novembre 2021, la Banque de France de Lons-le-Saunier inaugurait ses nouveaux locaux laissant derrière elle le bâtiment historique qui l'abritait, rue Rouget-de-L'Isle. Une nouvelle page débutait après 158 ans de présence de la Banque de France dans le Jura. L'occasion de rappeler qu'autrefois, il existait deux succursales dans le département, à Lons, mais aussi à Dole, fermée en 1989. Cette dernière, située avenue Aristide Briand est aujourd'hui occupée par l'entreprise Verdi, spécialisée dans l'aménagement du territoire. Néanmoins les vestiges du glorieux passé du site sont restés intacts.
Natasha Pesse Girod, de l'entreprise VERDI, s'est improvisé guide d'un jour pour nous faire découvrir l'ancienne banque de France de Dole. Photo Progrès/Enzo SAAD

Au sous-sol, le téléphone du gardien est toujours en bonne place. Photo Progrès/Enzo SAAD
Un bâtiment imposant et sécurisé
L'ancienne Banque de France de la cité doloise ne manquait pas de cachet, le bâtiment, plutôt imposant, domine toujours l'avenue, ses garde-fous en fer forgé et son grand portail témoignent du caractère particulier de l'endroit. Services bancaires, dépôts de biens de grande valeur, la sécurité était le maître mot à l'époque.
Autrefois, ici, se trouvaient les guichets d'accueil, et une salle d'attente. Photo Progrès/Enzo SAAD
Natasha Pesse-Girod, chargée de projet chez Verdi, avoue travailler dans un endroit original : “ C'est sûr que nos locaux n'ont rien de comparables à de simples bureaux, ici tout rappelle l'univers bancaire. ” Il est vrai que rien n'a vraiment été modifié depuis la fermeture en 1989, dès le hall d'entrée, la lourde porte avec sonnette prouve aux visiteurs que jadis .il valait mieux montrer pattes blanches.
La salle des guichets est devenue un grand espace de travail pour la dizaine de salariés de l'entreprise. En descendant un escalier exigu, on atteint la salle des coffres qui renfermait l'argent, mais aussi des biens plus originaux, comme des tableaux ou même de simples correspondances épistolaires. Au-dessus de la partie accueil public, se trouvent deux étages avec les appartements du directeur.

Quels trésors les Dolois pouvaient-ils garder en sécurité ? Photo Progrès/Enzo SAAD
À quoi sert la banque de France aujourd'hui ?
Si la succursale doloise a fermé il y a maintenant plus de 30 ans, les besoins dans le département restent toujours bien présents. Cette banque, pas comme les autres, créée sous Napoléon, servait initialement à garantir la stabilité financière dans le pays, après la Seconde Guerre mondiale, celle-ci est devenue une banque publique sous l'égide de l'État et vient en aide aux personnes en situation d'interdit bancaire. Elle finance en partie les projets des collectivités locales.
Devenues trop chères à entretenir, les grandes succursales sont peu à peu laissées pour des locaux plus petits comme l'explique Denis Prat, directeur départemental de la Banque de France.
Natasha Pesse Girod, de l'entreprise VERDI, s'est improvisé guide d'un jour pour nous faire découvrir l'ancienne banque de France de Dole. Photo Progrès/Enzo SAAD
Au sous-sol, le téléphone du gardien est toujours en bonne place. Photo Progrès/Enzo SAAD
Un bâtiment imposant et sécurisé
L'ancienne Banque de France de la cité doloise ne manquait pas de cachet, le bâtiment, plutôt imposant, domine toujours l'avenue, ses garde-fous en fer forgé et son grand portail témoignent du caractère particulier de l'endroit. Services bancaires, dépôts de biens de grande valeur, la sécurité était le maître mot à l'époque.
Autrefois, ici, se trouvaient les guichets d'accueil, et une salle d'attente. Photo Progrès/Enzo SAADNatasha Pesse-Girod, chargée de projet chez Verdi, avoue travailler dans un endroit original : “ C'est sûr que nos locaux n'ont rien de comparables à de simples bureaux, ici tout rappelle l'univers bancaire. ” Il est vrai que rien n'a vraiment été modifié depuis la fermeture en 1989, dès le hall d'entrée, la lourde porte avec sonnette prouve aux visiteurs que jadis .il valait mieux montrer pattes blanches.
La salle des guichets est devenue un grand espace de travail pour la dizaine de salariés de l'entreprise. En descendant un escalier exigu, on atteint la salle des coffres qui renfermait l'argent, mais aussi des biens plus originaux, comme des tableaux ou même de simples correspondances épistolaires. Au-dessus de la partie accueil public, se trouvent deux étages avec les appartements du directeur.

Quels trésors les Dolois pouvaient-ils garder en sécurité ? Photo Progrès/Enzo SAAD
À quoi sert la banque de France aujourd'hui ?
Si la succursale doloise a fermé il y a maintenant plus de 30 ans, les besoins dans le département restent toujours bien présents. Cette banque, pas comme les autres, créée sous Napoléon, servait initialement à garantir la stabilité financière dans le pays, après la Seconde Guerre mondiale, celle-ci est devenue une banque publique sous l'égide de l'État et vient en aide aux personnes en situation d'interdit bancaire. Elle finance en partie les projets des collectivités locales.
Devenues trop chères à entretenir, les grandes succursales sont peu à peu laissées pour des locaux plus petits comme l'explique Denis Prat, directeur départemental de la Banque de France.
Courrier Picard | 03.02.2022
Des espaces à aménager dans le centre bourg de Chaulnes
Réunis mardi 1er février, les membres du conseil municipal ont approuvé l’ensemble des propositions d’engagement de dépenses du maire Thierry Linéatte, visant à aménager les espaces et bâtiments publics de la ville.
VOIR PLUS
Afin d’aider les élus de Chaulnes dans leurs décisions, une Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) est nécessaire. Après appel d’offres, le cabinet Verdi a été retenu pour suivre les travaux de réfection de l’église, pour un coût de 11 450 €. Une deuxième AMO a été acceptée pour les travaux de signalétique dans la commune. Cet appel d’offres a été lancé conjointement avec la ville de Rosières, afin de mutualiser les moyens. La maîtrise d’ouvrage incombe au cabinet Quartier libre, qui réalisera une étude dont le coût (11 760 €) pourra être divisé par deux, sans compter les possibilités de subvention de la Région qui interviendrait à hauteur de 50 %.
Une opportunité pour les loisirs et la promenade
La municipalité a sollicité les Domaines pour évaluer trois terrains dont elle voudrait faire l’acquisition. « Situés dans le centre de Chaulnes, ils nous intéressent fortement, précise Thierry Linéatte, l’édile. La première parcelle, à proximité de la gendarmerie, est à mi-chemin entre le collège et l’école primaire. Il y a là une opportunité à l’aménager pour les loisirs et la promenade, d’autant que la parcelle a été classée non constructible dans le Plan local d’urbanisme. Outre un aménagement paysager, une aire de jeux y serait implantée, ce qui favoriserait les échanges intergénérationnels. » Les Domaines ont évalué la parcelle de près de 7 000 m² à un niveau de prix pratiquement équivalent à l’offre du propriétaire. Le conseil accepte donc son offre à 34 815 €.
Mettre en valeur la médiathèque
Une autre parcelle de 3,5 ha, située derrière la rue Marie-Curie, intéresse également la municipalité du fait de sa situation. Enfin, le troisième terrain est constitué d’un bâtiment agricole d’une contenance de 1 702 m². Situé à côté de la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry, dans la rue Aristide-Briand, ce bâtiment est particulièrement visible de la rue. « Sa réhabilitation vise à aérer la rue Arisitide-Briand, très fréquentée, et à mettre en valeur la médiathèque », complète le maire. L’estimation des Domaines est très proche de la nouvelle offre en baisse du propriétaire. Le conseil apprécie l’effort consenti par ce dernier et accepte son offre (65 000 €).
Enfin, le maire a clôturé la séance par la lecture d’un courrier d’un conseiller se plaignant de nuisances sonores nocturnes persistantes, dues au fonctionnement de ventilateurs à la Coopérative Sana Terra, rue de Nesle. Le conseil a proposé de se rapprocher de la sous-préfecture pour connaître la réglementation en matière de tolérance au bruit. Un courrier de la mairie sera également adressé au directeur de la coopérative afin qu’il trouve une solution pour atténuer ces nuisances.

La médiathèque devrait être mieux mise en valeur grâce à l’achat d’un terrain par la municipalité.
Une opportunité pour les loisirs et la promenade
La municipalité a sollicité les Domaines pour évaluer trois terrains dont elle voudrait faire l’acquisition. « Situés dans le centre de Chaulnes, ils nous intéressent fortement, précise Thierry Linéatte, l’édile. La première parcelle, à proximité de la gendarmerie, est à mi-chemin entre le collège et l’école primaire. Il y a là une opportunité à l’aménager pour les loisirs et la promenade, d’autant que la parcelle a été classée non constructible dans le Plan local d’urbanisme. Outre un aménagement paysager, une aire de jeux y serait implantée, ce qui favoriserait les échanges intergénérationnels. » Les Domaines ont évalué la parcelle de près de 7 000 m² à un niveau de prix pratiquement équivalent à l’offre du propriétaire. Le conseil accepte donc son offre à 34 815 €.
Mettre en valeur la médiathèque
Une autre parcelle de 3,5 ha, située derrière la rue Marie-Curie, intéresse également la municipalité du fait de sa situation. Enfin, le troisième terrain est constitué d’un bâtiment agricole d’une contenance de 1 702 m². Situé à côté de la médiathèque Antoine-de-Saint-Exupéry, dans la rue Aristide-Briand, ce bâtiment est particulièrement visible de la rue. « Sa réhabilitation vise à aérer la rue Arisitide-Briand, très fréquentée, et à mettre en valeur la médiathèque », complète le maire. L’estimation des Domaines est très proche de la nouvelle offre en baisse du propriétaire. Le conseil apprécie l’effort consenti par ce dernier et accepte son offre (65 000 €).
Enfin, le maire a clôturé la séance par la lecture d’un courrier d’un conseiller se plaignant de nuisances sonores nocturnes persistantes, dues au fonctionnement de ventilateurs à la Coopérative Sana Terra, rue de Nesle. Le conseil a proposé de se rapprocher de la sous-préfecture pour connaître la réglementation en matière de tolérance au bruit. Un courrier de la mairie sera également adressé au directeur de la coopérative afin qu’il trouve une solution pour atténuer ces nuisances.

La médiathèque devrait être mieux mise en valeur grâce à l’achat d’un terrain par la municipalité.
La Lettre du Bonnevalais | 29.01.2022
Ne rien négliger pour vous distribuer une eau de qualité
Pour assumer au mieux la compétence eau, la Communauté de Communes met les petits plats dans le grand afin de distribuer une eau de qualité, en misant sur la performance à travers l'usine de Méroger et son réseau.
VOIR PLUS
Depuis que la Communauté de Communes est née, tout a été mis en œuvre pour vous distribuer une eau de qualité. Dans une région où il est impératif de concilier une agriculture performante mais raisonnée, l’accent a été mis sur l’interconnexion des réseaux et la sécurisation de l’approvisionnement, d'où la construction d'une usine de dénitrification de Méroger, à Bonneval, sur la route de Sancheville. Dans le cadre de la loi, la Communauté de Communes travaille actuellement à un Plan de Gestion Sanitaire de l’Eau (PGSE), en lien avec les recommandations de l'Organisme Mondial de la Santé (OMS).
Ce plan, qui est une obligation, doit prendre en compte tout ce qui est mis en œuvre localement pour assurer une ressource en eau de qualité, de la production à la distribution. Toutes les étapes sont ainsi analysées afin de prévenir tout risque, en lien avec l'ARS (Agence Régionale de Santé). Production, évaluation, anticipation, ce document d’une vingtaine de pages est en cours d’élaboration. « Ce travail qui permet d’évaluer notre action sera notre priorité 2022. C'est d'ailleurs une obligation légale », atteste Jean-Marc Vanneau, vice-président de la Communauté de Communes en charge de l’eau.
Aujourd'hui, sur le territoire du Bonnevalais, les efforts sont en train de payer puisque 65 % des réseaux sont interconnectés, et l'usine de Méroger travaille à doubler sa capacité afin de produire une eau de qualité en quantité suffisante. Dans le Bonnevalais, rien n'est laissé au hasard pour assurer la ressource en eau. Un enjeu qui devient vital d’où la nécessité de réhausser en permanence son niveau de service.
Doubler la capacité de notre usine
Jean-Marc Vanneau, vice-président en charge de l’eau
Quels sont vos grands chantiers pour l’année qui s’ouvre ?
Il s’agit pour nous d’assumer la distribution dans de nouvelles communes. Très concrètement en 2023, ce sera Moriers et le Gault-Saint-Denis, et en 2024, Bouville, Alluyes et Montboissier. Pour cela, il nous faut doubler la capacité de notre usine de production de Méroger, qui passera de 2 500 m3 à 5 000 m3 jour. Elle va être équipée, à cet effet, de nouveaux filtres en résine et en charbon. Le coût est de 600 000 euros et les travaux débuteront au second semestre.
Ce ne sont pas les seuls investissements pour cette usine ?
En effet, afin d’assumer complétement la compétence eau, onze agents travaillent désormais sur le site, et de nouveaux bureaux étaient à prévoir. Par ailleurs, suite à des infiltrations consécutives aux orages, la toiture doit être revue.
Sur l’ensemble du réseau, prévoyez-vous également de revoir la distribution ?
Après les travaux d’interconnexion, le réseau de distribution est aussi à consolider. Une étude conduite par le cabinet Verdi nous a révélé trop de fuites, ce que nous appelons des réseaux fuyants. Par secteur, nous allons reprendre les canalisations défectueuses à raison de cinq secteurs par an. Parallèlement, nous avons comme ambition de renouveler un millier de compteurs chaque année afin de systématiser le télérelevage.
Ce plan, qui est une obligation, doit prendre en compte tout ce qui est mis en œuvre localement pour assurer une ressource en eau de qualité, de la production à la distribution. Toutes les étapes sont ainsi analysées afin de prévenir tout risque, en lien avec l'ARS (Agence Régionale de Santé). Production, évaluation, anticipation, ce document d’une vingtaine de pages est en cours d’élaboration. « Ce travail qui permet d’évaluer notre action sera notre priorité 2022. C'est d'ailleurs une obligation légale », atteste Jean-Marc Vanneau, vice-président de la Communauté de Communes en charge de l’eau.
Aujourd'hui, sur le territoire du Bonnevalais, les efforts sont en train de payer puisque 65 % des réseaux sont interconnectés, et l'usine de Méroger travaille à doubler sa capacité afin de produire une eau de qualité en quantité suffisante. Dans le Bonnevalais, rien n'est laissé au hasard pour assurer la ressource en eau. Un enjeu qui devient vital d’où la nécessité de réhausser en permanence son niveau de service.
Doubler la capacité de notre usine
Jean-Marc Vanneau, vice-président en charge de l’eau
Quels sont vos grands chantiers pour l’année qui s’ouvre ?
Il s’agit pour nous d’assumer la distribution dans de nouvelles communes. Très concrètement en 2023, ce sera Moriers et le Gault-Saint-Denis, et en 2024, Bouville, Alluyes et Montboissier. Pour cela, il nous faut doubler la capacité de notre usine de production de Méroger, qui passera de 2 500 m3 à 5 000 m3 jour. Elle va être équipée, à cet effet, de nouveaux filtres en résine et en charbon. Le coût est de 600 000 euros et les travaux débuteront au second semestre.
Ce ne sont pas les seuls investissements pour cette usine ?
En effet, afin d’assumer complétement la compétence eau, onze agents travaillent désormais sur le site, et de nouveaux bureaux étaient à prévoir. Par ailleurs, suite à des infiltrations consécutives aux orages, la toiture doit être revue.
Sur l’ensemble du réseau, prévoyez-vous également de revoir la distribution ?
Après les travaux d’interconnexion, le réseau de distribution est aussi à consolider. Une étude conduite par le cabinet Verdi nous a révélé trop de fuites, ce que nous appelons des réseaux fuyants. Par secteur, nous allons reprendre les canalisations défectueuses à raison de cinq secteurs par an. Parallèlement, nous avons comme ambition de renouveler un millier de compteurs chaque année afin de systématiser le télérelevage.
Constuction21 | 26.01.2022 | Eric Larrey
ICU : le paradoxe des températures de surface
L’identification des ICU (îlots de chaleur urbains) et des IFU (îlots de fraîcheur urbains) à l’échelle d'un territoire, d'une ville ou d'un quartier repose souvent sur la notion de température de sol, de température du revêtement, obtenue par voie de thermographie (satellite, avion ou drone, caméra à main). S’il s’agit-là d’une information d’importance, il est pourtant nécessaire de la manier avec précaution.
VOIR PLUS
Le Moniteur | 21.01.2022
Toulouse, 20 000 m² de logistique dédiés
au e-commerce
au e-commerce
La Métropole de Toulouse et un consortium privé ont créée nouvelle plateforme de logistique urbaine propre dédiée au dernier kilomètre. L'objectif ? Verdir les activités de livraison en concentrant les flux en un seul point, par lequel vont transiter 70.000 colis par jour.
VOIR PLUS
Un site dédié à la logistique du dernier kilomètre a été inauguré en fin d'année dernière près du marché d'intérêt national (MIN) de Toulouse Occitanie (Haute-Garonne). La plate-forme Toulouse Logistique Urbaine, qui sera en synergie avec le MIN, se compose de deux halles (19 500 m²) aux toits en sheds et d'un parking pour poids lourds de 144 places qui sera achevé en ce début d'année. La maîtrise d'ouvrage de l'opération a été portée par le consortium Lumin'Toulouse (Semmaris, gestionnaire du marché international de Rungis, Poste Immo, filiale immobilière du groupe La Poste, et la Caisse d'épargne Midi-Pyrénées), et la maîtrise d'œuvre par l'agence d'architecture Eric Lapierre Expérience. Son coût s'élève à 28,5 millions d'euros.
Désengorger la ville. Quelque 70 000 colis y transiteront quotidiennement et seront acheminés sur les derniers kilomètres par des véhicules électriques ou roulant au gaz naturel afin de désengorger le cœur de ville et répondre à l'explosion du e-commerce. Le transport de marchandises occupe, au niveau national, 30 % de la voirie, 10 à 20 % du trafic en ville, et représente près de 40 % des émissions de particules fines.
Désengorger la ville. Quelque 70 000 colis y transiteront quotidiennement et seront acheminés sur les derniers kilomètres par des véhicules électriques ou roulant au gaz naturel afin de désengorger le cœur de ville et répondre à l'explosion du e-commerce. Le transport de marchandises occupe, au niveau national, 30 % de la voirie, 10 à 20 % du trafic en ville, et représente près de 40 % des émissions de particules fines.
Le Courrier Picard | 10.01.2022
Les deux giratoires prévus en bas et en haut de la côte d’Amiens à Doullens
Le « Courrier picard » a pu consulter les études concernant la création de deux ronds-points prévus en haut et en bas de la côte d’Amiens. À la clé, en bas, un meilleur accès aujourd’hui nécessaire à la citadelle ; en haut, une anticipation de la future zone d’activités.
VOIR PLUS
Le principe de créer deux giratoires, en haut et en bas de la côte d’Amiens a été acté lors de plusieurs réunions qui se sont déroulées en fin d’année 2021 entre les services de l’État, le département de la Somme et la commune de Doullens. Il s’inscrit dans le cadre de la rénovation de toute la RN25 entre Poulainville et Beaumetz-lès-Loges (Pas-de-Calais), projet qui doit encore être inscrit dans le contrat de plan Etat-Région 2023-2027, mais qui est aujourd’hui validé par l’État et qui permettra enfin de désenclaver le Doullennais.
Les infographies que nous publions ont été réalisées par le cabinet Verdi et validées par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Hauts-de-France.
L’aménagement le plus important concerne le giratoire en bas de la côte. Point crucial : l’intersection actuelle est complètement reconfigurée afin d’accueillir une branche supplémentaire pour l’accès direct à la citadelle. « C’est l’aménagement dont nous avons besoin pour développer la citadelle comme nous le voulons », affirme la maire de Doullens et présidente de la communauté de communes, Christelle Hiver. Ce type de carrefour permet de marquer de manière franche l’entrée dans Doullens. Il obligera les véhicules – surtout les poids-lourds - qui ne seront plus prioritaires, à ralentir. Des freinages brutaux en bas de pente (plus de 8 %) sont à craindre, c’est pourquoi le projet prévoit des aménagements afin de limiter la vitesse en amont. Le coût estimatif est de 800 000 €.

Une autre variante avait été prévue : une reconfiguration du carrefour actuelle en croix, avec toujours, une branche supplémentaire pour gérer l’accès à la citadelle. Mais le coût estimatif était guère moindre (650 000 €), avec le risque d’avoir les mêmes soucis de fonctionnement lors des mouvements en tourne-à-gauche.
L’autre projet de giratoire est situé en haut de la côte, au carrefour avec la route de Gézaincourt (RD49). Au regard du trafic actuel, il n’est pas justifié selon le cabinet Verdi. En revanche, il le sera en fonction de la zone d’activités qui sera créée à cet endroit Celle du Rouvral est en effet bloquée dans son développement puisque située en zone humide. Cette solution ralentit le trafic sur la RN25, ce qui n’est pas forcément un inconvénient avant la descente qui suit. Le coût estimatif est de 700 000 €. La zone d’activités ne verra le jour qu’après l’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU) ce qui devrait prendre plusieurs années.
Un scénario moins coûteux (400 000 €) a été étudié avec un tourne-à-gauche et des îlots bordurés. Mais il ne permet pas d’absorber le trafic en cas de développement de la zone d’activités prévue sur 30 hectares.
À noter qu’un parking de covoiturage est également prévu à proximité de Bricomarché, avec un accès à la route de Gézaincourt.
Un autre scénario sera étudié s’il apparaît utile de créer une branche supplémentaire pour desservir Bricomarché. Dans cette hypothèse, un cofinancement de l’enseigne sera recherché.
Les infographies que nous publions ont été réalisées par le cabinet Verdi et validées par la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) Hauts-de-France.
L’aménagement le plus important concerne le giratoire en bas de la côte. Point crucial : l’intersection actuelle est complètement reconfigurée afin d’accueillir une branche supplémentaire pour l’accès direct à la citadelle. « C’est l’aménagement dont nous avons besoin pour développer la citadelle comme nous le voulons », affirme la maire de Doullens et présidente de la communauté de communes, Christelle Hiver. Ce type de carrefour permet de marquer de manière franche l’entrée dans Doullens. Il obligera les véhicules – surtout les poids-lourds - qui ne seront plus prioritaires, à ralentir. Des freinages brutaux en bas de pente (plus de 8 %) sont à craindre, c’est pourquoi le projet prévoit des aménagements afin de limiter la vitesse en amont. Le coût estimatif est de 800 000 €.

Une autre variante avait été prévue : une reconfiguration du carrefour actuelle en croix, avec toujours, une branche supplémentaire pour gérer l’accès à la citadelle. Mais le coût estimatif était guère moindre (650 000 €), avec le risque d’avoir les mêmes soucis de fonctionnement lors des mouvements en tourne-à-gauche.
L’autre projet de giratoire est situé en haut de la côte, au carrefour avec la route de Gézaincourt (RD49). Au regard du trafic actuel, il n’est pas justifié selon le cabinet Verdi. En revanche, il le sera en fonction de la zone d’activités qui sera créée à cet endroit Celle du Rouvral est en effet bloquée dans son développement puisque située en zone humide. Cette solution ralentit le trafic sur la RN25, ce qui n’est pas forcément un inconvénient avant la descente qui suit. Le coût estimatif est de 700 000 €. La zone d’activités ne verra le jour qu’après l’adoption du Plan local d’urbanisme (PLU) ce qui devrait prendre plusieurs années.
Un scénario moins coûteux (400 000 €) a été étudié avec un tourne-à-gauche et des îlots bordurés. Mais il ne permet pas d’absorber le trafic en cas de développement de la zone d’activités prévue sur 30 hectares.
À noter qu’un parking de covoiturage est également prévu à proximité de Bricomarché, avec un accès à la route de Gézaincourt.
Un autre scénario sera étudié s’il apparaît utile de créer une branche supplémentaire pour desservir Bricomarché. Dans cette hypothèse, un cofinancement de l’enseigne sera recherché.
Le Courrier Picard | 24.12.2021
Vers un nouveau centre du village à l’Étoile
Le conseil municipal a approuvé le projet d'extension et de réhabilitation de l'école et de transformation de la mairie. Une opération évaluée à 2,2 M € avec pour ambition de requalifier tout le centre bourg.
VOIR PLUS
Exit le projet (à 3M €) de construction d’un nouveau groupe scolaire. Réuni mercredi, le conseil municipal a approuvé un nouveau projet présenté par le bureau d’études Verdi. L’ambition est toujours la même : il s’agit de requalifier l’ensemble du centre du village. En revanche, le coût global est cette fois estimé à 2,2M €.
1. Une école rénovée

Concrètement, il s’agit d’abord de réhabiliter et d’agrandir l’école Jules-Ferry, afin d’y installer l’agence postale et la mairie. Le bâtiment actuel pourra également accueillir cinq classes et la garderie. Le nouveau bâtiment accueillera une salle de motricité et la cantine, cette dernière avec deux options : cuisine de réchauffage ou cuisine préparée sur place. Cette première phase, la plus lourde, est évaluée à 1,6M € (dans le scénario de la cuisine de préparation, l’autre étant à 1,5M €).
2. La mairie aux associations
La deuxième phase consiste à réhabiliter le bâtiment de la mairie afin d’y installer les associations. Le club de musculation disposerait de 130 m². Le reste de la construction accueillerait une salle mutualisée pour les aînés et le club de musique, un club-house mutualisé, des rangements, des vestiaires, du stockage, etc. Cette phase est estimée à 340 000 €.
3. Un parc municipal
Les préfabriqués vétustes qui accueillent les associations disparaîtront. À la place, la mairie prévoit de créer un parc municipal, dont le coût est annoncé à 188 000 €. Toutefois, ni le programme ni le coût de ce parc ne sont définitifs puisque la communauté de communes Nièvre et Somme (CCNS) a annoncé qu’elle financerait un équipement sportif de loisirs dans la commune.
4. Un financement sur 25 ans
Les coûts présentés sont encore sous réserves (étude de sols, diagnostic amiante, etc.) L’objectif du conseil, mercredi, était surtout d’approuver le projet afin de déposer dès à présent les demandes de subventions auprès de l’État, celles qui rendent le projet possible. Le maire a également fait état d’un rendez-vous récent avec la Banque des territoires. « Pour un tel projet, le taux est de 0,91 % sur 25 ans ; soit un remboursement de 4 550 € par trimestre pour 500 000 € empruntés ; 9 100 € par trimestre pour un emprunt d’un million d’euros. Il n’y a rien d’alarmant pour notre commune qui dispose d’un excédent de 700 000 € », a-t-il déclaré.
Seule élue d’opposition, Astrid Dubos, s’est abstenue. À noter que l’ancienne première adjointe, Maryline Pruvost, a annoncé qu’elle s’exprimerait en début d’année 2022 sur ce projet et sur les affaires de la commune en général. Prochaine étape au premier trimestre 2022, avec le vote du budget primitif.
1. Une école rénovée

Concrètement, il s’agit d’abord de réhabiliter et d’agrandir l’école Jules-Ferry, afin d’y installer l’agence postale et la mairie. Le bâtiment actuel pourra également accueillir cinq classes et la garderie. Le nouveau bâtiment accueillera une salle de motricité et la cantine, cette dernière avec deux options : cuisine de réchauffage ou cuisine préparée sur place. Cette première phase, la plus lourde, est évaluée à 1,6M € (dans le scénario de la cuisine de préparation, l’autre étant à 1,5M €).
2. La mairie aux associations
La deuxième phase consiste à réhabiliter le bâtiment de la mairie afin d’y installer les associations. Le club de musculation disposerait de 130 m². Le reste de la construction accueillerait une salle mutualisée pour les aînés et le club de musique, un club-house mutualisé, des rangements, des vestiaires, du stockage, etc. Cette phase est estimée à 340 000 €.
3. Un parc municipal
Les préfabriqués vétustes qui accueillent les associations disparaîtront. À la place, la mairie prévoit de créer un parc municipal, dont le coût est annoncé à 188 000 €. Toutefois, ni le programme ni le coût de ce parc ne sont définitifs puisque la communauté de communes Nièvre et Somme (CCNS) a annoncé qu’elle financerait un équipement sportif de loisirs dans la commune.
4. Un financement sur 25 ans
Les coûts présentés sont encore sous réserves (étude de sols, diagnostic amiante, etc.) L’objectif du conseil, mercredi, était surtout d’approuver le projet afin de déposer dès à présent les demandes de subventions auprès de l’État, celles qui rendent le projet possible. Le maire a également fait état d’un rendez-vous récent avec la Banque des territoires. « Pour un tel projet, le taux est de 0,91 % sur 25 ans ; soit un remboursement de 4 550 € par trimestre pour 500 000 € empruntés ; 9 100 € par trimestre pour un emprunt d’un million d’euros. Il n’y a rien d’alarmant pour notre commune qui dispose d’un excédent de 700 000 € », a-t-il déclaré.
Seule élue d’opposition, Astrid Dubos, s’est abstenue. À noter que l’ancienne première adjointe, Maryline Pruvost, a annoncé qu’elle s’exprimerait en début d’année 2022 sur ce projet et sur les affaires de la commune en général. Prochaine étape au premier trimestre 2022, avec le vote du budget primitif.
La Voix du Nord | 21.12.2021
Dans son nouvel écrin, la gare d’Hénin-Beaumont ne passe plus inaperçue
Un chantier de longue haleine a été inauguré vendredi soir, celui du réaménagement du pôle multimodal de la gare. Avec désormais un vrai parvis et une mise en lumière la nuit, le lieu a été métamorphosé.
VOIR PLUS
On ne sait pas si on verra un jour une nouvelle gare à Sainte-Henriette pour le très hypothétique projet de réseau express Grand Lille. En attendant, la gare historique d’Hénin-Beaumont[1] a droit à un nouvel écrin qui la met en valeur. « Une nouvelle ère s’ouvre pour elle », a même déclaré le maire, Steeve Briois, vendredi soir, lors d’une inauguration marquant la fin de longs mois de chantier.
Si le bâtiment de la SNCF n’était pas directement concerné par les travaux, il a le droit à une nouvelle mise en lumière. Et, surtout, tous les abords ont été réaménagés pour faire du site un « pôle d’échanges multimodal ». Exit le parking juste devant la gare, un vrai parvis est venu le remplacer. Pour compenser, celui qui borde la rue Parmentier a été agrandi et réagencé. Il compte désormais 120 places dont deux équipées d’une borne de recharge électrique. Par ailleurs, un petit parking de 24 places a été créé à l’angle des rues Barbusse et de la Perche. La démolition de l’ancienne maison du garde-barrière a permis d’aménager un chemin piétonnier entre ce parking et la gare. Une centaine d’arbres (érables, frênes, acacias, tilleuls…) ont également été plantés.

D’autres travaux en vue
L’investissement se chiffre, au final, à 3,2 millions d’euros, dont près d’1,5 million de subventions octroyées par la Région, l’Europe, l’agglomération d’Hénin-Carvin, l’Agence de l’eau et la Fédération départementale de l’énergie. Objectif : soigner ce qui demeure une entrée de ville et « contribuer à favoriser l’utilisation du train », a également dit le maire.
L’aboutissement de ce chantier ne marque pas la fin des travaux dans ce secteur. La passerelle de la rue Barbusse doit encore être supprimée, tandis que la SNCF prévoit de mettre aux normes d’accessibilité le quai nº 2 (pas avant 2025). Enfin, tout le quartier derrière la gare, rue La-Bruyère, doit être requalifié, en partenariat avec le bailleur Maisons et cités et l’Établissement public foncier. Début de ces travaux très attendus en 2024, a annoncé Steeve Briois.
[1] Elle existe depuis 1859 (avec pour première vocation le transport de charbon) et le bâtiment actuel date de 1931.


Designer de territoires
Suivez-nous sur Linkedin