Le Journal de la Haute-Marne | 28.01.2024
Cohons : Des bénévoles et agents municipaux impliqués
Le maire et le conseil municipal ont convié, dimanche 21 janvier, les habitants à se retrouver à la salle de convivialité à l'occasion de la cérémonie des vœux. Une quarantaine de personnes ont répondu à l'invitation.
Le maire, Sylvie Baudot, a souhaité une belle année 2024 et la bienvenue aux nouveaux habitants et à la petite Liv Brasseur née en septembre. Elle a ensuite retracé le bilan de l’année écoulée. Au cours de 2023, le décès de deux personnes bien connues et appréciées au village a été enregistré, ainsi qu’une naissance et un mariage. Le maire a annoncé des travaux de réfection des toitures des granges communales et le transfert de l’atelier communal dans l’une de ces granges où un nouveau sol et des aménagements ont été effectués par les employés communaux et des conseillers municipaux.

En raison de l’arrêt de l’activité de l’horticulteur avec qui la commune travaillait, une réflexion est engagée avec les habitants pour de nouvelles idées et pratiques de fleurissement au village.

L’étude en vue d’un schéma directeur d’assainissement se finalisera d’ici un an. Une réunion d’information est prévue avec la population vendredi 23 février, au soir, en présence du cabinet Verdi.

Au cimetière, outre le désherbage thermique, une réflexion est menée sur la végétalisation de certains endroits. La gestion des concessions, recensées sur un logiciel dédié du Sded 52, facilite les choses alors que la reprise de certaines tombes sans titre est prévue sur toute l’année. Des travaux sont attendus sur le cadran de l’horloge du clocher ainsi que la réfection du battant. La reprise progressive d’anciens vitraux abîmés est aussi considérée à l’église.

Vision intercommunale
Autres sujets d’importance menés de concert avec la communauté de communes : la mise en place d’un Plan local d’urbanisme intercommunal à volet habitat, qui remplacera à terme le PLU communal ainsi que la reconquête de l’eau potable. Une nouvelle aire d’alimentation de captage définie par traçages et études hydrogéologiques complète un arrêté préfectoral. “ Nous poursuivons nos efforts et la concertation avec le monde agricole ”, a assuré le maire. “ Il y a obligation de résultat sur les trois ans à venir sur la base du volontariat avec une baisse significative du taux de présence de nitrates ”.

L’implication des différentes associations et de leurs bénévoles a été soulignée et est essentielle au bien vivre ensemble et au rayonnement du village. Les agents municipaux ont aussi été remerciés pour leur travail et leur service auprès de la population. La communication est aussi essentielle dans la vie locale et à la fois, la feuille épisodique “Cohons se le dise”, le site Internet, les réseaux sociaux et une application se complètent.

Le maire a ensuite convié l’assemblée à venir déguster la galette des Rois. Ce moment a permis des échanges entre les anciens et nouveaux Cohonsois. La soirée s’est terminée dans la bonne humeur pour les grands et avec le rire des plus jeunes qui troquaient fèves et couronnes.
La Voix du Jura | 19.01.2024
Lons-le-Saunier : Six mois de travaux et de perturbations aux abords de la gare
Après une première phase de travaux aux abords de la gare de Lons-le-Saunier à l'été 2023, une seconde phase va avoir lieu durant six mois, entrainant de nombreuses perturbations.
Alors que la première phase des travaux du Pôle d’échange multimodal (PEM) de Lons-le-Saunier a eu lieu durant l’été 2023, dès le lundi 22 janvier 2024, la seconde phase prendra place. Durant six mois, de la gare routière au McDonald’s en passant par le parvis de la gare, d’importants travaux vont avoir lieu afin de totalement en changer la physionomie.


Durant six mois, d'importants travaux vont avoir lieu afin de totalement en changer la physionomie.

L’ensemble sera fermé à la circulation automobile et au stationnement, avec seuls une place PMR et un cheminement piéton dédié. Les usagers de la gare devront donc aller se stationner sur le parking sud. Parking qui devra d’ailleurs ensuite être requalifié par la SNCF, mais nous n’avons aucune information de leur part concernant ces travaux ”, détaille le maire de Lons-le-Saunier, Jean-Yves Ravier.

Des perturbations à prévoir
Des travaux qui entraineront également à certain moment des perturbations avec une réduction de voie entre le boulevard Gambetta et l’avenue Aristide Briand, et une impossibilité de tourner à gauche sur ce dernier depuis le boulevard pour les automobilistes venus de Montmorot. Un carrefour qui verra également, d’ici le 6 février 2024, ses feux de signalisation être déplacés pour mieux s’adapter aux axes de circulations.

L’objectif est que ces travaux soient terminés fin juin 2024. Durant ces six mois, la gare routière sera achevée, avec l’installation d’abris-bus, du revêtement et de la végétalisation. Sur le parvis de la gare, rendu entièrement piéton, une rampe d’accès pour les vélos sera créée pour rejoindre le sous-terrain, de la végétalisation prendra place ainsi que des dalles enherbées. Enfin, en lieu et place de l’ancien McDonald’s, qui sert aujourd’hui de parking sauvage, un parking de 28 places limitées dans le temps avec barrière sera créé, et en bordure du boulevard, deux places PMR, deux places pour les taxis, deux arrêts minute et huit autres places de stationnement seront mise en place.

Une seconde phase de travaux estimée à deux millions d’euros, pour un chantier total qui en aura couté quatre. Et le maire de conclure : “ L’objectif sera ensuite d’avancer sur le dossier de la requalification de la rocade, mais c’est un dossier qui concerne l’Agglomération et le Département.
Sud-Ouest | 17.01.2024
Croignon : Les projets
pour la commune évoqués
lors des vœux
Frédéric Cousso, maire de Croignon, présentait ses vœux à la population samedi à la salle des fêtes en présence de nombreux élus des communes avoisinantes.
À cette occasion, l’édile a évoqué un projet très important pour la commune : l’agrandissement de la station d’épuration. Cet équipement devrait être livré à la fin du mois de février. Le montant total de ces travaux s’élève à 491 000 euros HT. Ils sont financés par la commune (191 107 euros), l’État (89 000 euros), le Conseil départemental (46 200 euros), et l’Agence de l’eau (16 387 euros).

Autre projet important pour la commune, la poursuite de la révision-modification du plan local d’urbanisme, en collaboration avec le cabinet Verdi.

Équipements sportifs
Frédéric Cousso a également annoncé qu’un city stade serait aménagé près de l’aire de jeux en partenariat avec l’Agence nationale du sport. Un terrain de pétanque sera aussi créé. Il sera accompagné de tables, bancs et d’un espace paysager.

Par ailleurs, les travaux de voirie seront poursuivis sur les chemins de Brande et de Sautejeau. Et les communes de Croignon et de Camarsac réfléchissent à la création d’une voie douce reliant les deux communes. Enfin, un café citoyen sera organisé trois ou quatre fois par an.
France 3 Normandie | 16.01.2024
Rénovation et optimisation
de la filière boues de la station d'épuration de Gisors
Audit de la station d'épuration de Gisors (17 000 EH) et propositions de réhabilitation de la filière boues.


Le Moniteur | 19.12.2023
JO 2024 : entre Léon Grosse et le stade Yves-du-Manoir, une histoire peu banale
A Colombes (Hauts-de-Seine), le site des compétitions de hockey sur gazon des Jeux olympiques et paralympiques de Paris a été livré le 18 décembre 2023. Lors de la remise symbolique des clefs, le mandataire du groupement de conception-réalisation est revenu sur les conditions particulières du projet, du chantier et de la réception.

Remise des clefs du stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes (Hauts-de-Seine), le 18 décembre 2023, avec (de gauche à droite) : Jacob Celnikier, architecte de l’agence Celnikier & Grabli ; Bruno Alléard, directeur général adjoint du groupe Léon Grosse ; Georges Siffredi, président du Département des Hauts-de-Seine et Lionel Christolomme, président du directoire du groupe Léon Grosse.

Du début à la fin, le chantier de restructuration du stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes (Hauts-de-Seine), site de compétition olympique en 1924 et en 2024, aura été tout sauf banal pour l’entreprise Léon Grosse, à la tête du groupement chargé des travaux[1]. Son actuel directeur général adjoint, Bruno Alléard, y avait décroché le titre de champion de France cadet du 110 mètres haies en 1977, un an après la victoire de Guy Drut dans cette discipline au JO de Montréal. Plus qu’une anecdote, un “ déclic „” selon Bruno Alléard pour répondre à l’appel d’offres de ce marché associant conception, réalisation et maintenance.
Une fois le projet gagné, toute l’équipe réunie autour de Léon Grosse a mis du cœur à l’ouvrage pour le réaliser. “ Ça fait maintenant des décennies que je travaille sur des chantiers et c’est le premier où je vois autant d’enthousiasme entre les différents intervenants d’un groupement, remarque Jérôme Michaud, directeur des travaux. Je pense que la livraison en avance de l’opération s’est jouée dès la phase de conception, il a trois ans et demi, grâce au côté proactif de chacun. Aujourd’hui, nous sommes en train d’écrire les dernières lignes de cette histoire et il faut les savourer jusqu’au point final. ”

Repas de Noël
Preuve de cette entente cordiale, un repas de Noël et un concert ont été organisés le 18 décembre 2023 au soir, après la remise symbolique de la clef du nouveau stade de 18 hectares à Georges Siffredi, président du Département des Hauts-de-Seine. “ Il fallait fêter l’événement ! ”, a affirmé Lionel Christolomme, président du directoire du groupe Léon Grosse, qui partage avec le maître d’ouvrage des sentiments de “ joie ” et de “ fierté ” face au travail accompli. Et c’est tout bonnement l’agence Celnikier & Grabli Architectes, auteur d’une partie des bâtiments construits sur le site (voir focus ci-dessous), qui a joué des morceaux de jazz, funk et disco. “ Ce concert se voulait à l’image de la bonne ambiance qui a prévalu tout au long du chantier ”, confirme l’architecte et musicien Jacob Celnikier.


Après travaux, le stade départemental Yves-du-Manoir à Colombes (Hauts-de-Seine) comprend deux nouveaux bâtiments-tribunes, ainsi que plusieurs terrains de sports pour le football, le rugby et le hockey.

Un programme rentré au chausse-pied
Mise à part la tribune historique dessinée par Louis Faure-Dujarric (1875-1943), qui a été rénovée par l’Atelier Dutrevis Architectes Associés, le stade départemental Yves-du-Manoir comprend désormais deux nouveaux bâtiments. Conçus par les agences Celnikier & Grabli Architectes et Olgga Architectes, ils comportent principalement vestiaires et gradins. A cela s’ajoutent plusieurs terrains de sports (au sol synthétique) - 4 pour le football, 3 pour le rugby, 2 pour le hockey - et un anneau d’athlétisme de 200 mètres.
“ Le site a beau être immense avec ses 18 hectares, tout le programme est rentré au chausse-pied ”, indique Guillaume Grenu, architecte de l’agence Olgga. “ Nous avons rapproché le plus possible les terrains entre eux pour dégager une lisière tout autour, complète son confrère Jacob Celnikier, de l’agence Celnikier & Grabli. L’idée, avec MC Paysages, était d’aménager un espace paysager qui profite à l’ensemble de la population de Colombes. ” Un verger y sera planté une fois les compétitions olympiques et paralympiques de hockey sur gazon terminées.

Le stade Yves-du-Manoir en quelques chiffres :
> Une superficie de 18 hectares ;
> Un chantier de 22 mois ;
> Un coût global de 101 millions d’euros ;
> Une construction à 53 % en bois ;
> Environ 64 000 heures d’insertion professionnelle.

[1] Le groupement était composé de l’entreprise Léon Grosse (mandataire), des agences Celnikier & Grabli Architectes, Olgga Architectes et MC Paysages, avec les bureaux d’études Verdi, Eléments Ingénieries et Techni’cité, le concepteur lumière Boa Light Studio, ainsi que l’entreprise Cram pour la partie exploitation et maintenance des installations durant les sept prochaines années.
L’Aisne Nouvelle | 12.12.2023
Eaux polluées : un réseau créé pour limiter l’impact
Le bureau de l'Agglo Chauny-Tergnier-La Fère a voté la réalisation d'une interconnexion d'eau potable pour éviter les restrictions liées à la présence trop élevée de chlorothalonil et de résidus de chloridazone.
En empruntant la D 1032, entre le giratoire d’Abbécourt et l'entrée d'Ognes par la D 338, des ouvriers s'activent encore ce lundi. Le long de l'axe en allant vers Chauny, on distingue une tranchée, qui s'écarte ensuite pour aller vers le bourg ognois.
À l'initiative de la communauté d'agglomération Chauny-Tergnier- La Fère (CACTLF), un chantier de raccordement pour sécuriser l'approvisionnement en eau potable sur le secteur a été lancé. “ La liaison était prévue dans le schéma directeur [de l'Agglo] de l'année prochaine ”, explique Jackie Goarin, le maire de Beautor et vice-président en charge de l'eau potable à la CACTLF. Mais elle a été anticipée, en urgence, de “ six à huit mois ”. Et cela pour éviter les mêmes difficultés qu'à l'automne 2022 dans les communes de Versigny, Rogécourt et Fressancourt. Suite à plusieurs prélèvements en eau potable avec des taux de dégradations de chloridazone (herbicide pour les betteraves) au-dessus de la valeur sanitaire transitoire de 3 microgrammes par litre (μg/l), la préfecture avait pris des mesures restrictives sur la consommation de l’eau à usage alimentaire.

La peur des restrictions et des transferts en camions-citernes
En attendant une interconnexion au réseau de Sinceny-Autreville (à Rogécourt), des camions-citernes de Danizy-Charmes avaient approvisionné en eau les habitants. Un dispositif “ qui a coûté plus de 10 000 euros par mois pour 360 abonnés ”, rappelle l'élu en charge de l'eau potable.
Pour l'unité de distribution d'eau potable d'Abbécourt, “ ça aurait été multiplié par quatre ”, avec entre 1 200 et 1 300 abonnés. À l'automne 2022, concernant les métabolites de chloridazone dans l'eau à Abbécourt et dans les communes du réseau environnant, les taux étaient entre 2 et 3 μg/l. Cette année, depuis plusieurs mois, les· points de prélèvement d'Abbécourt, Béthancourt-en-Vaux, Caillouël-Crépigny, Neuflieux ont été mis en “ contrôle ·renforcé ” pour ces métabolites, toujours avec des taux inférieurs à la valeur sanitaire transitoire (définie par précaution par le ministère de la santé) ou dessus en septembre. Et aussi désormais pour le chlorothalonil (fongicide), qui est aussi recherché et un peu trop présent régulièrement.

L'eau st toujours consommable
Pour autant, “ l'eau est toujours consommable ”, tient à rassurer Thierry Boutilly, directeur des services techniques à l'Agglo Chauny-Tergnier-La Fère. “ Il n'y avait pas de problème au niveau de l'ARS (Agence régionale de santé) ”. La volonté de l'intercommunalité était d'éviter des mauvaises surprises, surtout à la mauvaise saison. “ Ce qu'on ne voulait pas, c'est avoir un arrêté préfectoral qui nous dise de couper l'eau avec des paramètres renforcés ”, poursuit le responsable.
La pose de 2 kilomètres de canalisations avec la connexion à “ l'eau de Chauny qui couvre déjà Ognes et qui couvrira l'ensemble du secteur d'Abbécourt (avec Béthancourt-en-Vaux, Caillouël-Crépigny, Manicamp, Marest-Dampcourt, Neuflieux et Quierzy) ” va éviter cette difficulté.

Coût de 400 000 euros
Avec un coût estimé à 400 000 euros (subventionnés), cette solution en interne, avec d'autres communes de l'Agglo, a été préférée à une connexion avec l'Oise. Notamment par peur d'une hausse de 1,30 ou 1,50 euro le mètre cube. La fin des travaux est prévue pour ce 15 décembre, avec une réception entre le 18 et le 22 décembre. D'ici la fin de l'année ou début 2024, les habitants des sept communes devraient avoir une eau de meilleure qualité.
La République du Centre | 08.12.2023
Plusieurs scénarios évoqués pour le réaménagement
de la rue Charles le Chauve
Après la diffusion d’un questionnaire et une balade urbaine, en octobre, suivies début novembre d’ateliers qui réunissaient une quarantaine d’habitants des Blossières, était programmé, mercredi soir salle Yves-Montand, un troisième temps de réflexion sur le réaménagement de la rue Charles Le Chauve.
Cette nouvelle rencontre débutait avec la présentation par le cabinet d’urbanisme Verdi des idées précédemment émises par les six groupes réunis en ateliers, dont chacun était censé représenter une catégorie d’habitants : personnes à mobilité réduite ; femmes seules avec ou sans enfants ; commerçants sédentaires ; habitants des rues avoisinantes ; riverains sans voiture ; écoliers.

Six groupes, soit six scénarios, assez divers certes mais avec tout de même plusieurs demandes convergentes : création d’une voie cyclable ; réduction de l’espace dédié aux voitures ; aménagement sécurisant l’entrée de l’école ; cheminements piétons ; création d’espaces de type terrasse ou dédiés à l’événementiel.

En parallèle, quelques divergences sont apparues, notamment sur le maintien de deux sens de circulation ou sur l’idée d’une modification du marché du mardi.

Les participants à ce temps de réflexion ont donc planché sur les six plans réalisés par le cabinet Verdi, afin de les amender et de prendre en compte diverses propositions émises par l’un ou l’autre des groupes : création de zones bleues pour le stationnement ; mise en place de bancs ; de garages à vélos ; de jeux d’eau ; d’un site de compostage.

Au cours des semaines à venir, les élèves de l’école Mermoz et du collège Pelletier seront à leur tour invités à donner leur avis. À la suite, mi-mars, deux avant-projets seront présentés, qui pourront encore être révisés à la marge, le lancement des travaux est programmé pour le dernier trimestre 2024.
Construction 21 | 01.12.2023 | Eric Larrey
Inégalité environnementale : les riches s'approprient-ils vraiment les espaces verts
de nos métropoles ?
À l'heure des grands plans de végétalisation urbaine, il est important d’évaluer et d’analyser les relations ou les corrélations entre inégalités socio-économiques et inégalités d'accès aux espaces verts. Voici un partage de quelques résultats issus de nos recherches au sein de six métropoles françaises.
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