L’Avenir de l’Artois | 21.12.2022
Voiries, réseaux, bâtiments... Ça s'accélère sur le chantier du nouvel hôpital
Au nord de la cité du 12-14, le chantier du nouvel hôpital de Lens a commencé depuis plus d'un an. Depuis quelques semaines, voirie et réseaux se construisent dans de grandes proportions pour un projet colossal prévu a minima pour dans quatre ans.
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Les premiers engins effectuent les travaux de voiries et de réseaux en attendant les premières constructions pour mars 2023.
Il ne verra pas le jour de sitôt, mais c’est un début. La construction du nouvel hôpital de Lens, au niveau de la sortie Lens Nord de l’A21, au nord de la cité du 12-14, progresse mais le chantier promet d’être encore long. Annoncé pour 2025, le nouvel édifice de santé publique de 20 000 m2 devrait finalement être opérationnel pour fin 2026-début 2027, le temps aussi de transférer les activités du site actuel, situé non loin de là. Après une longue période de dépollution (le site était un champ de bataille de la Première Guerre mondiale, NDLR) au cours de laquelle plus de 20 000 projectiles ont été retrouvés, le nouvel emplacement a pu être terrassé et les équipes de Ramery Travaux publics ont débuté les premiers travaux avant la construction des bâtiments, qui ne devrait démarrer qu’en mars prochain.
50 000 m2 de voirie
“ Depuis quelques semaines, les premiers engins sont arrivés pour la voirie et quelques réseaux ”, explique Rémy Tartar, maître d’œuvre voirie et réseaux divers pour l’agence Verdi Nord. Au total, plus de 50 000 m2 de voiries viendront entourer le nouvel hôpital. Et celle-ci sera réalisée à partir de plusieurs matériaux présents sur le site : “ On a fait un mélange à base de craie, de ciment et d’un liant hydraulique pour fabriquer l’équivalent d’un béton de sol fabriqué sur site. Seul le liant provient de l’extérieur. On veut réutiliser un maximum de matériaux du site pour éviter d’en évacuer. D’autres matériaux du site vont être réutilisés sur le chantier ”, confie Damien Duriez, ingénieur en charge de conduite d’opération pour l’hôpital.
Un projet moderne et sans précédent
Si les voiries sont pour l’instant des voiries de chantier, “ ce sont quasiment les voiries définitives ”, indique le conducteur des travaux pour Ramery Travaux publics, Marc Mortreux. Les membres de l’hôpital ont également annoncé un total de 2 000 places de stationnement, soit plus de deux fois la capacité actuelle. Une quinzaine d’ouvriers s’attellent en ce moment à ce chantier, essentiel avant de débuter la construction des bâtiments, annoncée pour “ le 1ermars 2023 et un délai initial de 44 mois de travaux ”, précisait il y a un mois le président du conseil de surveillance du CHL, Thierry Daubresse.
Les bâtiments, il y en aura deux dans ce projet baptisé “ le nouvel hôpital métropolitain de l’Artois ” : l’édifice principal ainsi qu’un bâtiment technique. Le coût de l’opération, d’abord estimé aux alentours de 280 millions d’euros, a finalement été revu à environ 330 millions d’euros. Une somme importante qui sera allégée par de l’emprunt et des subventions nationales : en 2017, la ministre de la Santé Marisol Touraine avait indiqué “ qu’une subvention de 102 millions d’euros minimum ” serait apportée au projet.
L’hôpital métropolitain de l’Artois, installé à cheval sur Lens et Loos-en-Gohelle, doit également devenir l’établissement pivot du GHT (Groupement hospitalier de territoire, NDLR) des hôpitaux publics de l’Artois, qui englobe les hôpitaux d’Hénin-Beaumont, La Bassée et de Béthune-Beuvry, qui doit quant à lui se doter prochainement d’un nouveau bloc opératoire. Le nouvel hôpital de Lens se voudra aussi à la pointe de la modernité et de la technologie, avec plusieurs nouveautés annoncées : dossier patient informatisé, arrivée potentielle de robots chirurgiens… Autant d’éléments qui sont difficilement conciliables dans les vieilles installations de l’actuel hôpital, pour des questions logistiques. Tout cela a été repensé pour cette nouvelle installation, qui attendra la fin de l’hiver pour pointer le bout de son nez.
Un transfert pas avant 2026
Si le transfert des activités de l’actuel hôpital de Lens sur le nouveau site n’interviendra pas avant 2026, les différents acteurs s’interrogent déjà sur le futur des 13 hectares laissés vacants une fois le déménagement. Mercredi 9 novembre, une convention a été signée entre la Ville, la communauté d’agglomération, l’hôpital et l’établissement public foncier : “ Si on se pose ces questions dès aujourd’hui, c’est que le projet avance. On ne veut pas se retrouver avec une friche des années durant ”, confiait Sylvain Robert, maire de Lens et président de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin (Call). Cette dernière investit donc 366 175,41 euros TTC dans une étude de faisabilité urbaine, qui doit permettre d’évaluer la topographie et les possibilités du terrain. Après un an et demi d’étude, trois scénarios devront être présentés à l’horizon 2024 : “ D’ici six mois, on aura déjà une vision plus claire des besoins en termes d’aménagements et d’équipements publics ”, précisaient les services de la Call.
VERDI | 20.12.2022
Direction de travaux pour le ravalement du Grand Hôtel de Biarritz
Immeuble emblématique de Biarritz, ancien hôtel pour stars hollywoodiennes, hôpital durant la guerre, transformé en résidence. Ce bâtiment est classé en catégorie 1 au titre de l'Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine et va être ravalé en deux phases du 09-2023 à 06-2024 et du 09-2024 à 06.2025. Une opération de 3 M€ pour notre agence d'Anglet.
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Mené de concert avec l’architecte des Bâtiment de France et la commune Biarritz, ce travail de ravalement préserveras l’architecture du bâtiment avec traitement de la pierre. Le ravalement de la façade va permettre le changement les parements abîmés, la restauration des mascarons (Ornement représentant généralement un masque, une figure humaine, parfois effrayante, à la fonction apotropaïque : c’est-à-dire l’éloignement des mauvais esprits afin qu'ils ne pénètrent pas dans la demeure.) et enfin, la toiture par la rénovation des lucarnes et brisis en ardoises.

Un peu d’histoire…
En 1860 Cyrille Gardères fait édifier pour 600 000 francs un hôtel. On l'appelle aussi “ Maison-Rouge ” en raison de sa coloration générale extérieure. En effet, il fut construit en briques avec chaînage et encadrement de pierres blanches, couronné d'un toit d'ardoises. Bien caractéristique du second empire, amoureux de l'architecture du passé, il est plutôt de style Louis XII.
Il se trouve situé en haut de la falaise, au-dessus de la plage de l’impératrice (aujourd'hui Grand Plage). Tout près du Casino Bellevue. Il domine les Bains Napoléon de style mauresque emplacement de l'actuel Casino Municipal, à l'opposé de la villa Eugénie, résidence impériale d'été, aujourd'hui baptisée Hôtel du Palais. Sa façade vers le large au Nord-Ouest, présente un pavillon central, couronné d'un fronton arrondi sur l'autre façade, avec deux ailes en alignement. Ce premier bâtiment ne comporte que 163 portes et fenêtres !
Par la suite, on construit une longue aile en retour, qui borde la place Bellevue (ancienne place de la Foire). Sur cette place, le magasin “ Old England ” offre toute la gamme de l'élégance britannique, face au café Anglais {Alambic) et au café de Paris. Surélevée à partir de 1903, très haute de plafond, elle abrite les somptueux salons du Palais Bellevue ouvert en 1905. Ce cercle de jeux privés, rivale des deux autres Casino ne durera pas longtemps. On y verra par la suite s'y succéder bals, fête, de charité, expositions, soirées théâtrales, et même avant sa disparition un Cabaret de Paris où des "transformistes" se produisaient en été, Le Carrousel avec la célèbre Coccinelle.
Sur la place Bellevue, en demi-sous-sol, une vaste terrasse, sera ouverte en 1918 le “ Bar Basque. ”. Derrière un alignement de Rolls et autre Hispano-Suiza, il sera le rendez-vous de tout ce qui est chic pendant 11 années folles, avec l'ouverture d'un Grill-room en 1926. L'hôtel reçoit alors les Stars d'Hollywood et les milliardaires américains.
Entre temps, une longue aile avait été construire en retour du côté Est, datée par deux cartouches sur la façade de 1875. Dans la très vaste salle du rez-de-chaussée, et le sous-sol, on aménage après la Première Guerre mondiale un établissement de nuit pouvant faire du cinéma muet, ainsi qu'un golf miniature. Enfin, après la dernière guerre, le club privé (Play-Boy) le plus fermé de la côte…

Bordée sur trois côtés, une cour intérieure était ainsi délimitée, avec marquises de métal et verre au-dessus de chaque entrée, et une belle grille en fer forgé sur la place de la Liberté, devenue place Clémenceau. Les attelages pouvaient y accéder par un haut et vaste portail. On y voit s'y réunir des groupes folkloriques et on y donnait aussi le départ de chasse à Courre. À l'angle, sur la place, furent installés beaucoup plus tard les locaux de la Banque Urquijo.
Peu avant la dernière guerre le Grand Hôtel fut rebaptisé pour trois ans environ “ Splendid et Savoy Hôtel ”, mais restera pour tous le "Grand Hôtel". Lors de la Grande guerre, il fut transformé en Hôpital Militaire, avec un centre chirurgical, sous l'autorité du Docteur Balandine et du mécène Russe Jacques de Poliakoff. Comme tous les hôtels de la ville, sans touristes puisqu'en zone interdite, l'armée allemande l'occupe et enfin les GI de l'université américaine de Biarritz (B.A.U.) en 1945-46.

Abattu aux deux tiers et transformé en une résidence de style moderne en 1963 dans sa partie Nord-ouest, et en 1965 pour son aile Sud, il subsiste aujourd'hui l'importante aile Est qui va faire prochainement l'objet d'un grand travail de restauration et d'aménagements.



Qualité-Construction n*195 | Novembre-décembre 2022
Conforts d'été & enjeux climatiques. Quels sont les impacts de la végétalisation des bâtiments ?
Une contribution de Eric Larrey dans ce nouveau numéro de la revue Qualité-Construction. La végétalisation du batiment en lien avec celle des espaces environnants.
L'été 2022 a mis une nouvelle fois en évidence la vulnérabilité des espaces urbains face aux vagues de chaleur de plus en plus intenses et fréquentes. Quels sont les apports de la végétalisation des toits et des façades en confort d'été pour les habitants des immeubles ? Dans la lutte contre les îlots de chaleur urbains ? Quels sont ses impacts sur des problématiques comme la gestion des eaux pluviales, la biodiversité en ville ou encore le confort acoustique ? Au carrefour de la biologie et de la physique du bâtiment, la végétalisation des constructions est un art technique et créatif.
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L'été 2022 a mis une nouvelle fois en évidence la vulnérabilité des espaces urbains face aux vagues de chaleur de plus en plus intenses et fréquentes. Quels sont les apports de la végétalisation des toits et des façades en confort d'été pour les habitants des immeubles ? Dans la lutte contre les îlots de chaleur urbains ? Quels sont ses impacts sur des problématiques comme la gestion des eaux pluviales, la biodiversité en ville ou encore le confort acoustique ? Au carrefour de la biologie et de la physique du bâtiment, la végétalisation des constructions est un art technique et créatif.
Actu.fr Pas-de-Calais | 13.12.2022
On a visité le chantier du futur hôpital métropolitain
Le chantier du futur hôpital métropolitain de Lens (Pas-de-Calais) était ouvert à la presse ce lundi 12 décembre 2022. Nous avons pu nous y rendre.
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Ce lundi 12 décembre 2022, le chantier du futur hôpital métropolitain de Lens était ouvert à la presse.
Les pelleteuses vont bon train sur le bord de l’A21 à Lens, dans le Pas-de-Calais. Le chantier du futur hôpital métropolitain s’est accéléré depuis le mois d’octobre 2022. Découvrez les images.
Préparer le terrain
Une quinzaine d’ouvriers s’affairent quotidiennement sur ce chantier exceptionnel qui accueillera le futur hôpital de Lens, un établissement de santé à la pointe de la technologie. Au mois d’octobre, des travaux d’anticipation ont commencé. Le but ? Préparer le terrain pour les entreprises qui viendront construire les bâtiments.
“ On est en train d’aménager les voiries et les plateformes de stockage des matériaux ”, précise Rémy Tartar, maître d’œuvres. Les réseaux sont également posés, “ il y en a énormément. On a 1 500 m de tuyaux sur le chantier, on en a déjà posé 500. ” L’hôpital bénéficiera de 55 km2 de parking et de voies de circulation.
Début de la construction de l’hôpital en mars 2023
Selon le Groupement hospitalier de territoire (GHT) de l’Artois, il devrait y avoir près de 2 000 places de stationnement à terme. Ces aménagements sont réalisés grâce au matériau trouvé sur site : “ C’est de la craie de très bonne constitution. On achète juste le liant qu’on répand sur la craie, ensuite on mélange et on compacte. ” Il y en a tellement qu’on croirait voir un nouveau terril, mais blanc cette fois !
Le futur établissement de santé lensois sera érigé sur un ancien champ de bataille. “ Sans surprise, on a découvert des tranchées. On a également trouvé des salles de repos et des caves à vin avec des dizaines de bouteilles vides ”, nous apprend-on sur place.
La phase de travaux actuelle devrait se terminer à la fin de l’année pour laisser place à la suivante qui est la plus importante : la construction de l’hôpital. Elle démarrera en mars 2023 et s’étalera sur 43 mois. L’ouverture est prévue pour fin 2025, début 2026.

Cette surface « creusée » accueillera les sous-sols de l’hôpital.

Les voiries de chantier sont « calées » sur les voiries définitives.

La phase de travaux actuelle sert à préparer le terrain pour les entreprises qui construiront l’hôpital à partir du mois de mars 2023.

Plus de 40 mois de travaux vont démarrer en mars 2023 pour la construction du futur hôpital de Lens.
Le Courrier Picard | 13.12.2022
Près de 280 km de routes communautaire à entretenir
Chaque année, la communauté de communes du Val de Somme dépense près d'un million et demi dans les travaux de voirie sur l'ensemble des 33 communes du territoire.
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Alain Babaut, président de CCVS, entouré entre autres de Thomas Bailleux, Vincent Gence, David Geerssen de Colas et Mickaël Acloque de Verdi, les concessionnaires de lma collectivité.
La communauté de communes du Val de Somme (CCVS) finance actuellement plus de 212 000 € (hors taxes) de travaux de voirie rue Jules-Bonhomme, à Villers-Bretonneux. “ Il s'agit de réaliser des trottoirs et une banquette de stationnement sur 320 m de long, côté gauche. Avant, les habitants se garaient dans de l'herbe ”, commentait ce lundi 12 décembre Didier Demaison, vice-président de la commission travaux.
Une commission qui, depuis trois ans, met un point d'honneur à intervenir ainsi dans les communes, dont les maires font remonter les priorités en matière d'aménagements urbains et de voirie. “ On rencontre les élus une fois par an et on répartit les travaux à effectuer sur le mandat ”, explique Didier Rebillot, responsable de ce service, qui voit la collectivité réaliser environ 1,4 million d'euros (HT) de travaux chaque année sur les 280 km de voies qu'elle entretient.
Hiérarchiser les besoins et les chantiers
Une belle somme qui, dans ce contexte inflationniste particulier, a encore tendance à grimper. “ Face à cela, on a deux solutions, reprend le président de la CCVS, Alain Babaut. Soit on fait moins de travaux, soit on vote une rallonge pour effectuer les travaux prévus ” Cette année, la rallonge est de 200 000 €. Le bonus pour les 33 communes de ce territoire, ce sont les 200 000 autres euros de fonds de concours que débloque tous les ans (et sur 5 ans, soit 1 million d'euros) la communauté de communes, pour permettre à des villages qui n'ont pas forcément le budget adéquat, de réaliser quelques travaux sur leurs voies. C'est le cas par exemple à Franvillers, où les concessionnaires de la CCVS que sont Colas ou Verdi, interviendront sur les trottoirs. L'essentiel pour la collectivité étant de hiérarchiser les besoins et les chantiers, d'autant qu'elle a également récupéré les compétences assainissement, eaux pluviales et eau potable. “ Hors de question donc de réaliser des travaux de réfection de voirie avant d'avoir réhabilité ces réseaux ”, note M. Rebillot.
C'est aujourd'hui ce que salue la municipalité bretonvilloise, “ ce travail dans l'ordre, qui permet une meilleure visibilité et une meilleure planification. On peut donc prévoir des réunions publiques avec les riverains, pour une meilleure concertation ”, mentionne Matthieu Largy, directeur des services techniques. Lequel voit les travaux rue Jules Bonhomme, censés améliorer le cadre de vie, réduire la vitesse et mieux gérer les eaux pluviales, toucher à leur fin. En 2023, les trottoirs de la résidence du Bois-Saint-Martin pourront ainsi être, à leur tour, en haut de la liste des priorités.
Aquitaineonline | 12.12.2022
Bordeaux poursuit son ambitieux programme de végétalisation
Face à l'urgence climatique, Bordeaux confirme sa trajectoire en accélérant le rythme de plantations et ancre durablement la place de la nature en ville. Le programme de végétalisation engagé en 2020 se poursuit et s'intensifie pour la troisième saison de Bordeaux Grandeur Nature.
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Lancement de la troisième saison de Bordeaux Grandeur Nature : 13 000 nouveaux arbres seront plantés dès ce début d’hiver dans tous les quartiers de la ville, ainsi que 3 nouvelles micro-forêts, et des potagers ; le projet de 2 fermes urbaines et l’expérimentation d’un premier jardin de captation des eaux de pluie seront également lancés cette saison. La Ville se dote d’une trame verte et se mobilise pour végétaliser partout où cela est possible.

Le réchauffement climatique a conduit à décaler de deux semaines le lancement de la saison des plantations à Bordeaux. Les températures supérieures à la normale aux mois d’octobre-novembre d’environ 4°C ainsi que la sécheresse importante ont décalé la période d’extraction des végétaux à planter.
En effet, il fallait attendre qu’ils entrent tous en pause végétative : les extraire plus tôt aurait diminué leurs chances de reprise et donc augmenté leur risque de mortalité. Les opérations de plantations de la Ville débuteront en décembre 2022 et s’échelonneront jusqu’en mars 2023 (selon les conditions météorologiques).
Le mouvement de végétalisation engagé en 2020 se poursuit et s’intensifie : 13 000 arbres seront plantés en 2022-2023, pour la troisième saison du programme Bordeaux Grandeur Nature. Ces plantations seront réparties dans toute la ville. Pour contribuer à la renaturation de la ville, les habitants, et maintenant les commerçants, peuvent demander leur « permis de végétaliser » devant chez eux et dans leur rue.
La Ville souhaite aller plus loin et ancrer durablement la nature en ville dans le quotidien des Bordelais. La trame verte dont elle se dote répond à cet objectif, en végétalisant et en rendant les espaces publics plus perméables aux eaux de pluie. Cette trame verte permettra à terme d’adapter la rue et l’espace public au développement de la marche à pied, de mettre chaque habitant à moins de 10 minutes d’un espace vert, d’intégrer le cycle de l’eau et ses risques dans les aménagements publics.
Pour passer de la “ rue sèche ” à la “ rue fraîche ”, quatre leviers seront actionnés : libérer la rue de la voiture, rendre nos rues plus perméables et plantées, diversifier les types de plantation pour s’adapter aux différentes contraintes de sous-sol et d’orientation, et impliquer les acteurs publics et privés pour végétaliser ensemble.

Bordeaux Grandeur Nature #saison 3
Afin de lutter contre les îlots de chaleur, contre la pollution, et d’améliorer le quotidien des Bordelaises et des Bordelais, le programme de végétalisation engagé par la Ville de Bordeaux en 2020 se poursuit et s’intensifie : 13 000 arbres seront plantés en 2022-2023 au cours de la #saison 3 de Bordeaux Grandeur Nature. Ces plantations seront réparties dans tous les quartiers avec pour objectif d’ancrer durablement la nature en ville, d’apporter de la fraîcheur et de la biodiversité.
Chiffres clefs
> 13 688 arbres dont : 11 587 jeunes plants d’arbres ; 1 951 arbres d’intérêt patrimonial futur ; Au moins 150 arbres fruitiers
> 3 micro-forêts
> 1 jardin potager
> 2 jardins partagés
> 2 fermes urbaines en projet
> 1 jardin de récupération d’eau de pluie
> 15 « cours buissonnières » supplémentaires
> 1 nouvelle boucle de randonnée à Bordeaux Nord

Une “ académie du jardinier ” pour rendre son jardin ou son balcon comestibles
Nouveauté : à partir de mars 2023, la Maison du jardinier propose “ l’académie du jardinier ”, dont l’objectif est d’encourager et de conseiller les habitants pour leur donner envie d’exploiter leur jardin, balcon ou terrasse pour y produire fruits et légumes. Il s’agit d’ateliers participatifs comme par exemples semis, repiquage, lutte biologique contre les nuisibles, plantes amies ou ennemies… Ces ateliers sont gratuits sur inscription à la Maison du jardinier, par mail ou par téléphone. Cette académie du jardinier s’inscrit dans le cadre de la programmation de la Maison du jardinier et de la nature en ville, qui vise à sensibiliser le public à la nature en ville, au jardinage écologique et à ses vertus. La Maison du jardinier est située au cœur des 4 hectares du parc Rivière, entre le Grand Parc et le Jardin Public.

Capter le ruissellement des eaux pluviales : “ les jardins de pluie ”
Le jardin de pluie (jardin de captation d’eau de pluie), un nouvel outil de la #saison3 de Bordeaux Grandeur Nature, au carrefour des rues Pierre, Bonnac et Lacanau. À la suite d’un épisode de pluie, l’eau pluviale de la placette ruissellera sur les pavés des trottoirs imperméables jusqu’à l’espace végétalisé central. Cette eau nourrira tout d’abord les végétaux. Puis, lors de la saturation de la terre végétale, l’eau sera captée par une tranchée drainante pour être stockée dans une structure réservoir enterrée. Cette eau s’infiltrera ensuite lentement dans le sol et rechargera les nappes phréatiques. Avant infiltration, l’eau stockée pourra aussi être pompée par l’accès d’un regard en vue d’une réutilisation par l’homme.
En période estivale lors de fortes pluies, l’eau collectée saturera la terre végétale et forcera l’évapotranspiration des arbres, créant ainsi un îlot de fraîcheur urbain.
L’infiltration des eaux de pluie dans le sol est l’objectif principal de cette démarche, mais l’eau collectée permet également l’arrosage des végétaux, et lors de phénomènes de fortes précipitions, de lutter contre les inondations et la saturation des réseaux. Le jardin de pluie sera végétalisé par 4 strates végétales : arbres, arbustes, vivaces et grimpants sur les ganivelles. Les parois extérieures du jardin de pluie seront étanches afin d’éviter le risque de drainage des eaux stockées vers les tranchées de réseaux enterrés avoisinantes. Cette protection évitera ainsi un ruissellement des eaux souterraines vers les caves et fondations des habitations à proximité.


Le réchauffement climatique a conduit à décaler de deux semaines le lancement de la saison des plantations à Bordeaux. Les températures supérieures à la normale aux mois d’octobre-novembre d’environ 4°C ainsi que la sécheresse importante ont décalé la période d’extraction des végétaux à planter.
En effet, il fallait attendre qu’ils entrent tous en pause végétative : les extraire plus tôt aurait diminué leurs chances de reprise et donc augmenté leur risque de mortalité. Les opérations de plantations de la Ville débuteront en décembre 2022 et s’échelonneront jusqu’en mars 2023 (selon les conditions météorologiques).
Le mouvement de végétalisation engagé en 2020 se poursuit et s’intensifie : 13 000 arbres seront plantés en 2022-2023, pour la troisième saison du programme Bordeaux Grandeur Nature. Ces plantations seront réparties dans toute la ville. Pour contribuer à la renaturation de la ville, les habitants, et maintenant les commerçants, peuvent demander leur « permis de végétaliser » devant chez eux et dans leur rue.
La Ville souhaite aller plus loin et ancrer durablement la nature en ville dans le quotidien des Bordelais. La trame verte dont elle se dote répond à cet objectif, en végétalisant et en rendant les espaces publics plus perméables aux eaux de pluie. Cette trame verte permettra à terme d’adapter la rue et l’espace public au développement de la marche à pied, de mettre chaque habitant à moins de 10 minutes d’un espace vert, d’intégrer le cycle de l’eau et ses risques dans les aménagements publics.
Pour passer de la “ rue sèche ” à la “ rue fraîche ”, quatre leviers seront actionnés : libérer la rue de la voiture, rendre nos rues plus perméables et plantées, diversifier les types de plantation pour s’adapter aux différentes contraintes de sous-sol et d’orientation, et impliquer les acteurs publics et privés pour végétaliser ensemble.

Bordeaux Grandeur Nature #saison 3
Afin de lutter contre les îlots de chaleur, contre la pollution, et d’améliorer le quotidien des Bordelaises et des Bordelais, le programme de végétalisation engagé par la Ville de Bordeaux en 2020 se poursuit et s’intensifie : 13 000 arbres seront plantés en 2022-2023 au cours de la #saison 3 de Bordeaux Grandeur Nature. Ces plantations seront réparties dans tous les quartiers avec pour objectif d’ancrer durablement la nature en ville, d’apporter de la fraîcheur et de la biodiversité.
Chiffres clefs
> 13 688 arbres dont : 11 587 jeunes plants d’arbres ; 1 951 arbres d’intérêt patrimonial futur ; Au moins 150 arbres fruitiers
> 3 micro-forêts
> 1 jardin potager
> 2 jardins partagés
> 2 fermes urbaines en projet
> 1 jardin de récupération d’eau de pluie
> 15 « cours buissonnières » supplémentaires
> 1 nouvelle boucle de randonnée à Bordeaux Nord

Une “ académie du jardinier ” pour rendre son jardin ou son balcon comestibles
Nouveauté : à partir de mars 2023, la Maison du jardinier propose “ l’académie du jardinier ”, dont l’objectif est d’encourager et de conseiller les habitants pour leur donner envie d’exploiter leur jardin, balcon ou terrasse pour y produire fruits et légumes. Il s’agit d’ateliers participatifs comme par exemples semis, repiquage, lutte biologique contre les nuisibles, plantes amies ou ennemies… Ces ateliers sont gratuits sur inscription à la Maison du jardinier, par mail ou par téléphone. Cette académie du jardinier s’inscrit dans le cadre de la programmation de la Maison du jardinier et de la nature en ville, qui vise à sensibiliser le public à la nature en ville, au jardinage écologique et à ses vertus. La Maison du jardinier est située au cœur des 4 hectares du parc Rivière, entre le Grand Parc et le Jardin Public.

Capter le ruissellement des eaux pluviales : “ les jardins de pluie ”
Le jardin de pluie (jardin de captation d’eau de pluie), un nouvel outil de la #saison3 de Bordeaux Grandeur Nature, au carrefour des rues Pierre, Bonnac et Lacanau. À la suite d’un épisode de pluie, l’eau pluviale de la placette ruissellera sur les pavés des trottoirs imperméables jusqu’à l’espace végétalisé central. Cette eau nourrira tout d’abord les végétaux. Puis, lors de la saturation de la terre végétale, l’eau sera captée par une tranchée drainante pour être stockée dans une structure réservoir enterrée. Cette eau s’infiltrera ensuite lentement dans le sol et rechargera les nappes phréatiques. Avant infiltration, l’eau stockée pourra aussi être pompée par l’accès d’un regard en vue d’une réutilisation par l’homme.
En période estivale lors de fortes pluies, l’eau collectée saturera la terre végétale et forcera l’évapotranspiration des arbres, créant ainsi un îlot de fraîcheur urbain.
L’infiltration des eaux de pluie dans le sol est l’objectif principal de cette démarche, mais l’eau collectée permet également l’arrosage des végétaux, et lors de phénomènes de fortes précipitions, de lutter contre les inondations et la saturation des réseaux. Le jardin de pluie sera végétalisé par 4 strates végétales : arbres, arbustes, vivaces et grimpants sur les ganivelles. Les parois extérieures du jardin de pluie seront étanches afin d’éviter le risque de drainage des eaux stockées vers les tranchées de réseaux enterrés avoisinantes. Cette protection évitera ainsi un ruissellement des eaux souterraines vers les caves et fondations des habitations à proximité.

Le Progrès | 08.12.2022
Le Projet d'aménagement stratégique a fait l'objet d'une réunion publique
Dans le cadre de la révision du SCOT du Haut Bugey (Schéma de cohérence territoriale), le Projet d'aménagement stratégique (PAS) a fait l'objet d'une réunion publique, mardi 6 décembre, à Maillat.
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Ce SCOT du Haut Bugey est en cours de révision pour plusieurs raisons : l’extension du périmètre du SCOT avec l’intégration des six communes du Plateau d’Hauteville, au 1er janvier 2019 soit près de 42 communes et 64 000 habitants désormais. Mais aussi les évolutions sociétales et environnementales, et les évolutions réglementaires qui imposent des objectifs de réduction du rythme d’artificialisation des sols* dont le zéro artificialisation nette en 2050.
Le PAS définit les objectifs de développement et d’aménagement du territoire à un horizon de 20 ans (2024, date de l’approbation suite à l’enquête publique - 2044).
Attractif, organisé, productif
Trois axes définissent ce projet d’aménagement qui prévoit d’en faire un territoire AOP : attractif, organisé, productif.
> Un territoire attractif concerne le cadre de vie, les paysages (valoriser les sites remarquables), l’eau (étudier, gérer les ressources en eau…), l’urbanisation (en définir les limites, développer la présence de la nature en milieu urbanisé, entrées de villes et villages…), l’énergie et les déchets.
> Un territoire organisé concerne l’évolution de la population (un objectif de croissance de 0,30 % l’an amènerait 3 800 habitants en 20 ans), l’évolution et la diversification de l’habitat (4 300 logements en 20 ans) et la mobilité (lignes à défendre, voies douces à développer, bornes électriques, nouvelles énergies : hydrogène…).
> Un territoire productif concerne l’industrie, l’artisanat, l’agriculture (préserver les espaces agricoles et diversifier les activités), le bois dont il faut soutenir la filière, les carrières, et le tourisme.
Des interrogations
Le débat qui a suivi cette présentation a soulevé quelques problèmes. Des panneaux solaires sur les entreprises, pourquoi pas ? “ Mais les assurances ne les prennent pas en considération ”, remarque Cyrille Ducret. L’implantation d’éoliennes peut impacter des territoires voisins, des espaces forestiers qu’il faudrait préserver. “ Certaines décisions devraient être prises à un autre niveau que communal, au niveau de l’agglomération par exemple ”, selon Philippe Emin.
Quelques élus n’ont pas manqué de manifester leur scepticisme : “ Aujourd’hui, les services de l’État décident ! Les projets, les décisions du SCOT, et du PAS seront-elles prises en compte ? ”. Telles sont les interrogations.
*L’artificialisation des sols consiste à transformer des sols naturels, agricoles ou forestiers par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale afin d’affecter ces sols notamment à des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activités, commerces, infrastructures, équipements publics…)
Le PAS définit les objectifs de développement et d’aménagement du territoire à un horizon de 20 ans (2024, date de l’approbation suite à l’enquête publique - 2044).
Attractif, organisé, productif
Trois axes définissent ce projet d’aménagement qui prévoit d’en faire un territoire AOP : attractif, organisé, productif.
> Un territoire attractif concerne le cadre de vie, les paysages (valoriser les sites remarquables), l’eau (étudier, gérer les ressources en eau…), l’urbanisation (en définir les limites, développer la présence de la nature en milieu urbanisé, entrées de villes et villages…), l’énergie et les déchets.
> Un territoire organisé concerne l’évolution de la population (un objectif de croissance de 0,30 % l’an amènerait 3 800 habitants en 20 ans), l’évolution et la diversification de l’habitat (4 300 logements en 20 ans) et la mobilité (lignes à défendre, voies douces à développer, bornes électriques, nouvelles énergies : hydrogène…).
> Un territoire productif concerne l’industrie, l’artisanat, l’agriculture (préserver les espaces agricoles et diversifier les activités), le bois dont il faut soutenir la filière, les carrières, et le tourisme.
Des interrogations
Le débat qui a suivi cette présentation a soulevé quelques problèmes. Des panneaux solaires sur les entreprises, pourquoi pas ? “ Mais les assurances ne les prennent pas en considération ”, remarque Cyrille Ducret. L’implantation d’éoliennes peut impacter des territoires voisins, des espaces forestiers qu’il faudrait préserver. “ Certaines décisions devraient être prises à un autre niveau que communal, au niveau de l’agglomération par exemple ”, selon Philippe Emin.
Quelques élus n’ont pas manqué de manifester leur scepticisme : “ Aujourd’hui, les services de l’État décident ! Les projets, les décisions du SCOT, et du PAS seront-elles prises en compte ? ”. Telles sont les interrogations.
*L’artificialisation des sols consiste à transformer des sols naturels, agricoles ou forestiers par des opérations d’aménagement pouvant entraîner une imperméabilisation partielle ou totale afin d’affecter ces sols notamment à des fonctions urbaines ou de transport (habitat, activités, commerces, infrastructures, équipements publics…)
Rueil infos | n°402 | 01.12.
Auprès de nos arbres
Avec ses 25 000 arbres communaux, dont 8 500 bordant les voiries et le reste garnissant les parcs, les écoles, les structures sportives, les cimetières, etc, Rueil possède une richesse naturelle exceptionnelle. Un patrimoine vivant dont il faut prendre soin. Comment ? Sur place avec les équipes.
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Après une première évaluation visuelle, les experts procèdent à un examen plus approfondi afin d’établir la fiche d’identité des arbres.
Il n’est pas rare de les voir à l’œuvre ! Ce sont les experts de la société Pierre Grillet-Verdi qui, depuis plus de deux ans, ‘ auscultent ” les arbres de la Ville pour “ certifier ” leur état de santé. “ Les arbres font l’objet d’une grande attention de notre part car ils sont au cœur de notre équilibre environnemental et donc du bien-être des Rueillos, affirme Pierre Gomes, adjoint au maire aux Services techniques. C’est pourquoi, au-delà de leur entretien régulier, assuré par les agents du service des Espaces verts, nous avons mandaté un cabinet spécialisé afin d’effectuer un diagnostic phytosanitaire. ”
La fiche d’identité numérotée
Dès 2020, une opération minutieusement menée a permis de répertorier les 8 500 arbres alignés le long des voiries communales (ceux qui bordent les rues départementales et nationales étant de la responsabilité d’autres collectivités, ils ne sont pas comptabilisés). La phase successive, actuellement en cours et qui devrait se terminer au printemps prochain, voit l’examen des spécimens situés dans les autres espaces publics (parcs, squares, cimetières, bâtiments communaux…). “ À la fin de l’étude, chaque arbre sera géoréférencé et aura une fiche individuelle d’identité numérotée précisant ses données dendrométriques[1], sa vigueur, son éventuelle infestation par des pathogènes ou des insectes ravageurs, sa dangerosité potentielle, ainsi que les prescriptions de travaux à réaliser à court, moyen et long terme ”, précise Ludovic Boitel, chef du service Espaces verts de la Ville.
Un plan de gestion sur dix ans
“ À partir de ces informations, des interventions de surveillance et de tailles pourraient s'avérer nécessaires (sanitaires, de dégagement, en rideau, etc.), jusqu’à l'abattage s’il s’agit d’un arbre estimé dangereux ou mort ”, ajoute Mathieu Pierret, gestionnaire du patrimoine au sein du service Espaces verts. À plus long terme, ce diagnostic phytosanitaire permettra l’élaboration d’un plan de gestion de l’ensemble du patrimoine arboré sur les dix ans à venir. Et pour que tout soit clair, les données récoltées seront bientôt accessibles au plus grand nombre en Open data sur le Sig (système d’information géographique) de la Ville.

Les rides sur l’écorce témoignent de la sècheresse dont l’arbre (dans la cour de l’école Alphonse-Daudet) a souffert cet été. La donnée sera marquée dans sa fiche.
286 arbres remplacés
Certes, parfois l’expert peut annoncer une mauvaise nouvelle et indiquer la nécessité d’abattre certains sujets pour des raisons de sécurité. Ce fut le cas, pendant la première phase de l’étude, pour 286 arbres alignés le long des voiries. “Sauf empêchements[2], tous ont été remplacés, peut-être même par une nouvelle espèce plus adaptée aux contraintes du site ou au changement climatique, rassure le maire. Mais fait le plus extraordinaire de cette étude est de nous avoir fait prendre conscience que le développement de la canopée de ces arbres, en surface couverte équivaut à 25 hectares d’espaces verts ! ” Une preuve de plus de la présence de la nature partout dans notre ville !
[1] Numéro, noms commun et latin, situation géographique, hauteur, circonférence, stade de développement.
[2] Proximité de réseaux enterrés : gaz, électricité, etc


Designer de territoires
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