
La Voix du Nord | 06.07.2025
Circulation, stationnement et autres sujets intéressent les Ennevelinois
Jeudi, 80 personnes sont venues écouter et débattre des projets qui, visiblement, les intéressent et les préoccupent. Pour preuve, la réunion a duré deux heures et demie.
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Thomas Garbin, urbaniste du cabinet Verdi, a détaillé le projet du plan de circulation et de stationnement.

Le maire Michel Dupont a d’entrée précisé que le projet présenté était une esquisse et donc modifiable.

L’accès à l’école a été un sujet fort débattu.

Le projet de la place prévoit un décalage des places de parking et la création d’une zone végétalisée.

Vue de l’aménagement de la place qui gardera le même nombre de place de stationnements.
Comment concilier sécurité, stationnements, cheminements, aménagements… en répondant aussi aux attentes et intérêts des habitants qui parfois s’opposent ? La réunion a permis au moins que ceux-ci s’expriment dans des débats qui sont restés courtois.
Le projet lancé il y a un an se dessine : “ C’est une première esquisse, modifiable, on veut avancer progressivement ”, a annoncé d’entrée Michel Dupont le maire. Olivier Dubreucq, son adjoint en charge du dossier, et Thomas Garbin du cabinet d’urbanisme Verdi, ont ensuite présenté les propositions issues aussi des rencontres avec les Ennevelinois lors de la balade urbaine en septembre 2024, et d’un atelier de concertation en février dernier.
Ils ont rappelé aussi les contraintes du village, rural, pour que les aménagements ne se transforment pas en obstacles pour les agriculteurs, et du centre-bourg ancien, étroit, qui ne laisse que peu de places aux stationnements à la parcelle.
Trois axes ont été dégagés : apaiser les vitesses automobiles, améliorer la lisibilité du stationnement, sécuriser et valoriser les modes actifs.
1. Première grande ligne du projet, la circulation
Il s’agit de travailler sur les intersections accidentogènes des axes principaux là où la visibilité est réduite. Des “ Stop ” rues Jules- Ferry et Calmette-Guérin donneront la priorité aux petites rues, ils casseront la vitesse en entrée de village.
La zone 30 du centre est à élargir et à harmoniser, avec des aménagements complémentaires comme des écluses simples (au niveau de la zone d’activité, rue de la reine) ou doubles (rue Jules-Ferry).
Des zones 20 (km/h) dites de rencontres seraient créées sur certains axes de dessertes locales, et sur les arrières du cœur de bourg. Les piétons les emprunteraient au milieu des chaussées en y étant prioritaires. Olivier Dubreucq l’a confirmé : “ On veut tester avant de pérenniser, on utilisera des aménagements légers et souples qu’on pourra bouger, ils sont aussi moins coûteux. ” Un estimatif de 200 000 € a notamment été avancé pour le projet présenté.
2. Le stationnement
Il faudra tenir compte de la nouvelle réglementation qui imposera fin 2026, une zone de 5 mètres en amont des passages piétons sans stationnement, réduisant d’autant le nombre de places disponibles.
Le recours aux zones bleues est envisagé. Elles permettront d’améliorer la rotation. Un stationnement libre est occupé par 1 ou 2 véhicules-jour, contre 4 à 8 en zone bleue, a fait remarquer l’urbaniste. Un parking sera aménagé au cimetière. Des actions sont prévues pour limiter le stationnement gênant rues C-Guérin, J-Ferry J-Jaurès et Lavoisier.
3. Bus, vélos, école.
Les sujets ont animé les débats. “ Le matin tout est blindé ”. “ Le parking de la place est plein du matin au soir ”. Le technicien a appelé à modifier les habitudes des conduites, mais “ moi je ne peux pas, je dépose les enfants et après je pars au travail ”. Ceux qui y viennent à pied témoignent : “ Les trottoirs sont occupés et on est obligé de passer sur la chaussée avec des poussettes ”. Les habitants voudraient aussi plus de bus. Oui, mais où mettre les arrêts pour les sécuriser et ne pas gêner riverains, et la circulation ? Une nouvelle piste cyclable est prévue rue Jean-Jaurès en entrée de commune.
Face à l’insécurité routière, l’urbaniste appelle au changement des comportements : “ Ce sont les habitants qui circulent majoritairement dans le village, ce sont leurs enfants, leurs propres sécurités qu’ils engagent. ”
4. Les projets de la place du centre et de l’église
La municipalité a profité de l’occasion pour présenter l’aménagement de la place du centre qui suscite l’inquiétude du commerçant situé en face (notre édition du 26 juin). Xavier Girard, l’élu qui suit le dossier a précisé : “ On est en train de voir comment aménager, le long de la station-service, trois places de dépose minute, et deux autres le long des lockers ”. Il a rappelé que la place du centre verrait la création d’une zone végétalisée décalant les places de parking, dont le nombre resterait pratiquement identique (40 contre 41 actuelles). 5 000 m2 seront désimperméabilisés a ajouté le maire Michel Dupont. Le projet de la place de l’église, plus éloigné dans le temps, prévoit une modification de la circulation pour créer un parvis.
Le document de présentation sera prochainement mis en ligne sur le site de la commune.

Syndicat d’Eau et d’Assainissement de la Région d’Yerville | 06.07.2025
Nouvelle usine d'eau potable à Bourdainville
Dans la région de Yerville, avec la nouvelle usine, l'eau potable est conforme et adoucie. Grâce à sa nouvelle usine d'eau potable à Bourdainville officiellement réceptionnée mi-mars 2025, le syndicat d'eau et d'assainissement de la région de Yerville est à la pointe des normes exigées pour la qualité de l'eau de consommation humaine.
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Mascherpa Juppé Architectes, Polysémie Production | 25.06.2025
Stratégie d'économie circulaire dans le cadre de la déconstruction des écoles maternelle Reynier et élémentaire Condorcet à Six-Fours-les-Plages
Notre démarche vise à maximiser la valorisation des matériaux de construction, des équipements et du mobilier, tout en réduisant les déchets. En favorisant le réemploi, la réutilisation et le recyclage sur site, elle permet non seulement de préserver les ressources naturelles en limitant l'usage de matériaux neufs, mais aussi de diminuer l'impact environnemental et social de la construction.
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Le Journal de Saône-et-Loire | 24.06.2025
Le vaste chantier du quai de la Poterne est terminé… Mais il reste un ajustement à faire
Les travaux entre le quai Sainte-Marie et le pont Saint-Laurent, couvrent une surface de 9 600 m² dont le périmètre est situé dans le site patrimonial remarquable de la ville, couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur.
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Il avait débuté en septembre 2024 et vient tout juste de se terminer. Le vaste chantier du quai de la Poterne, englobant la place Louis-Armand-Caillat et celle du Cloître, est désormais fini.

Avec le sous-préfet de Chalon Olivier Tainturier (à droite), le conseiller départemental Jean-Vianney Guigue (à gauche) et des élus du conseiller municipal, le maire Gilles Platret a officiellement inauguré le quai de la Poterne rénové. Photo Axel Matisse
“ C’était un chantier compliqué techniquement, et qui a coûté 5,3 millions d’euros, dont 2,65 millions d’euros à la charge des Chalonnais ”, indique le maire Gilles Platret. Reste néanmoins un dernier petit ajustement : il faudra reprendre du 4 au 8 août l’enrobé de couleur, notamment place du Pont et Louis-Armand-Caillat. “ Le bitume a surchauffé et le liant n’a pas pris ”, précise le maire. Les potences, qui ont finalement été enlevées, devraient également être remplacées par des “ abris style pergolas, beaucoup plus discrets, fins et moins obstruant ”.

Le chantier englobe également la place Louis-Armand-Caillat. Photo Axel Matisse

La place du Cloître a également fait l’objet d’une rénovation dans le cadre de ce projet. Photo Axel Matisse

Avec le sous-préfet de Chalon Olivier Tainturier (à droite), le conseiller départemental Jean-Vianney Guigue (à gauche) et des élus du conseiller municipal, le maire Gilles Platret a officiellement inauguré le quai de la Poterne rénové. Photo Axel Matisse
“ C’était un chantier compliqué techniquement, et qui a coûté 5,3 millions d’euros, dont 2,65 millions d’euros à la charge des Chalonnais ”, indique le maire Gilles Platret. Reste néanmoins un dernier petit ajustement : il faudra reprendre du 4 au 8 août l’enrobé de couleur, notamment place du Pont et Louis-Armand-Caillat. “ Le bitume a surchauffé et le liant n’a pas pris ”, précise le maire. Les potences, qui ont finalement été enlevées, devraient également être remplacées par des “ abris style pergolas, beaucoup plus discrets, fins et moins obstruant ”.

Le chantier englobe également la place Louis-Armand-Caillat. Photo Axel Matisse

La place du Cloître a également fait l’objet d’une rénovation dans le cadre de ce projet. Photo Axel Matisse

Ouest-France | 22.06.2025
Sainte-Foy, le hameau de la Billonnière raccordé au réseau collectif d’assainissement
Des travaux sont actuellement en cours au hameau de la Billonnière, à Sainte-Foy (Vendée), pour raccorder les habitants au réseau d’assainissement collectif. Débutés en octobre 2024, ils devraient prendre fin au printemps 2026.
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Noël Verdon, le maire de Sainte-Foy (Vendée) et son adjoint aux travaux, Daniel Colas organisaient, ce mardi, une visite du chantier d’assainissement du hameau de la Billonnière. Une analyse a révélé que 35 % des systèmes d’assainissement non collectifs n’étaient pas conformes, générant pollution des fossés et de la source du cours d’eau qui alimente le lac du Tanchet.

De gauche à droite, Noël Verdon, maire ; Nancy Delanoë du cabinet Verdi, maître d’œuvre ; Daniel Colas, adjoint aux travaux ; Damien Lecoq, Les Sables Agglomération ; Vincent Roux et ses collègues de LVI TP (Loire-Vendée-Infrastructures TP) sur le chantier. | Photo Ouest-France
Plus de 300 branchements à réaliser
Des travaux de raccordements sont donc en cours depuis octobre 2024 jusqu’au printemps 2026. Ce sont 6 km de réseaux et cinq postes de refoulement qui sont nécessaires pour se raccorder à la station d’épuration des Sables-d’Olonne. Le maire, Noël Verdon, explique que “ la caractéristique des rues de ce secteur, en arête de poissons a nécessité beaucoup plus de canalisations”. Pour assurer les plus de 300 branchements dans une dizaine de rues, le budget de l’opération est de 3,5 millions d’euros. Cinq à six maisons, rue du Bocage, ne pourront être raccordées pour des raisons techniques.
Les élus précisent qu’il n’y aura aucun coût pour les riverains. Les failles creusées sont impressionnantes de profondeur pour assurer la pente nécessaire à l’évacuation mais une seule difficulté a été rencontrée sur un rocher au carrefour. Daniel Colas, adjoint aux travaux, précise que “ des travaux de voirie seront nécessaires à suivre d’autant que la réalisation de pistes cyclables est programmée ”

De gauche à droite, Noël Verdon, maire ; Nancy Delanoë du cabinet Verdi, maître d’œuvre ; Daniel Colas, adjoint aux travaux ; Damien Lecoq, Les Sables Agglomération ; Vincent Roux et ses collègues de LVI TP (Loire-Vendée-Infrastructures TP) sur le chantier. | Photo Ouest-France
Plus de 300 branchements à réaliser
Des travaux de raccordements sont donc en cours depuis octobre 2024 jusqu’au printemps 2026. Ce sont 6 km de réseaux et cinq postes de refoulement qui sont nécessaires pour se raccorder à la station d’épuration des Sables-d’Olonne. Le maire, Noël Verdon, explique que “ la caractéristique des rues de ce secteur, en arête de poissons a nécessité beaucoup plus de canalisations”. Pour assurer les plus de 300 branchements dans une dizaine de rues, le budget de l’opération est de 3,5 millions d’euros. Cinq à six maisons, rue du Bocage, ne pourront être raccordées pour des raisons techniques.
Les élus précisent qu’il n’y aura aucun coût pour les riverains. Les failles creusées sont impressionnantes de profondeur pour assurer la pente nécessaire à l’évacuation mais une seule difficulté a été rencontrée sur un rocher au carrefour. Daniel Colas, adjoint aux travaux, précise que “ des travaux de voirie seront nécessaires à suivre d’autant que la réalisation de pistes cyclables est programmée ”

Sud Ouest | 19.06.2025
On a eu quelques frayeurs.
Le défi derrière le chantier
du nouveau rooftop Biarritz Bonheur
Le défi derrière le chantier
du nouveau rooftop Biarritz Bonheur
À la mi-mai, les badauds ont découvert le panorama exceptionnel - et jusqu’alors insoupçonné - qu’offre le toit des Galeries Lafayette de Biarritz. Derrière le chantier du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur, une volonté de préserver le patrimoine et pas mal de défis.
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Le panorama est grandiose : la Grande Plage, le Casino et l’hôtel du Palais. L’une des plus belles vues de Biarritz, pourtant jalousement gardée pendant de longues années sur le toit des Galeries Lafayette. L’endroit servait à entreposer des équipements techniques et seule une poignée de personnes travaillant pour l’enseigne y avait accès.

De gauche à droite : Romain Labbé, Peio Aguerrebere de l’entreprise Verdi, Alice Dardek (Citynove), Imanol Harinordoquy, Jean-Michel Suhubiette et Alessandro Baiguera. © Crédit photo : Daniele Rocco
Ce spot perché s’est dévoilé, le 14 mai, à l’ouverture du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur. Aux manettes, deux figures locales : l’ancien international de rugby Imanol Harinordoquy et le restaurateur Jean-Michel Suhubiette. En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef, à la tête du restaurant étoilé Substance, à Paris.

Le toit des Galeries avant les travaux.
Le duo d’entrepreneurs locaux a remporté un appel d’offres lancé par Citynove, la foncière des Galeries Lafayette. Romain Labbé, son directeur général adjoint, a découvert ce lieu inexploité il y a quelques années, avec l’envie de redonner vie à ce patrimoine exceptionnel.
Quand ils déposent leur dossier, il y a un peu plus de quatre ans, Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette n’ont pas l’opportunité de visiter l’endroit. Malgré cela, ils parviennent à monter un projet dont le sérieux convainc Citynove, qui leur confie l’exploitation.
Les travaux, sur deux niveaux, consistent en l’ouverture d’un restaurant surmonté d’un rooftop visant à requalifier la toiture-terrasse de 100 m² et offrir une vue sur l’océan. Il inclut un accès direct au restaurant et la réinterprétation d’une verrière d’origine, datant de 1925.
Esprit rugby
Élément central du chantier, ce lanterneau de 92 m² a conduit l’architecte Alessandro Baiguera - du cabinet Boteko en charge des travaux - à se plonger dans les archives départementales afin d’être au plus près de la version initiale. “ Nous sommes repartis des plans retrouvés pour lui redonner vie et la sublimer, très exactement cent ans plus tard ”, confie avec satisfaction Romain Labbé.

En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef. Photo Arthur Capy
Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette se sont largement impliqués dans le processus : “ On a travaillé main dans la main avec Citynove et les artisans. On a participé à toute la partie gros œuvre, en étant là aux réunions de chantier et en prenant part au suivi des travaux. Nous n’étions pas là uniquement en tant qu’exploitants ”, apprécie l’ancien joueur de rugby, qui souligne : “ les travaux ont été faits par des entreprises locales, implantées dans un rayon de 40 à 50 kilomètres de Biarritz. ”
“ C’est peut-être l’esprit rugby qui ressort ”, abonde Romain Labbé. “ C’est vrai que c’était assez atypique dans la manière de faire. Un esprit d’équipe s’est installé naturellement. Toutes les difficultés, on les a traversées ensemble. ”
Et elles n’ont pas manqué. Premier défi : mener le chantier dans un magasin resté ouvert au public. “ On devait intervenir de nuit, en horaires décalés, ou veiller à ne pas faire trop de bruit ”, raconte-t-il.
Un trou béant
“ On s’est aussi retrouvé, à un moment donné, avec un énorme trou béant au-dessus du restaurant, poursuit-il. On a fait un échafaudage, avec une grande couverture. ” Pas une mince affaire, face à l’océan, alors que plusieurs nuits ont été marquées par de fortes intempéries, avec beaucoup de pluie et de vent. “ Il ne fallait absolument pas que de l’eau rentre dans les Galeries. On a dû intervenir en urgence plusieurs fois, c’était assez périlleux. On s’est fait quelques frayeurs ! ”

Plusieurs interventions en urgence ont dû avoir lieu sur cet échafaudage couvert, pour protéger les Galeries Lafayette des intempéries. Photo Daniele Rocco
L’acheminement des matériaux a aussi donné du fil à retordre : “ Ces grandes poutres, que vous voyez là, ont été amenées d’un seul tenant, poursuit Romain Labbé, en pointant la structure du rooftop. C’était très ambitieux de pouvoir le faire, encore une fois dans un magasin ouvert, dans un centre-ville historique, où on n’a pas le droit de livrer, pas le droit de stationner. ”
Les Galeries Lafayette de Biarritz accueillent en moyenne 1,2 million de visiteurs par an. Le restaurant Biarritz Bonheur, ouvert en continu de 9 heures à 1 h 30 du matin, sert du premier café de la journée au dernier verre du soir. L’établissement peut accueillir jusqu’à 300 personnes.
Citynove ne communique pas d’objectif chiffré sur la fréquentation que pourrait générer Biarritz Bonheur, mais espère faire de l’enseigne un lieu de vie.

De gauche à droite : Romain Labbé, Peio Aguerrebere de l’entreprise Verdi, Alice Dardek (Citynove), Imanol Harinordoquy, Jean-Michel Suhubiette et Alessandro Baiguera. © Crédit photo : Daniele Rocco
Ce spot perché s’est dévoilé, le 14 mai, à l’ouverture du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur. Aux manettes, deux figures locales : l’ancien international de rugby Imanol Harinordoquy et le restaurateur Jean-Michel Suhubiette. En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef, à la tête du restaurant étoilé Substance, à Paris.

Le toit des Galeries avant les travaux.
Le duo d’entrepreneurs locaux a remporté un appel d’offres lancé par Citynove, la foncière des Galeries Lafayette. Romain Labbé, son directeur général adjoint, a découvert ce lieu inexploité il y a quelques années, avec l’envie de redonner vie à ce patrimoine exceptionnel.
Quand ils déposent leur dossier, il y a un peu plus de quatre ans, Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette n’ont pas l’opportunité de visiter l’endroit. Malgré cela, ils parviennent à monter un projet dont le sérieux convainc Citynove, qui leur confie l’exploitation.
Les travaux, sur deux niveaux, consistent en l’ouverture d’un restaurant surmonté d’un rooftop visant à requalifier la toiture-terrasse de 100 m² et offrir une vue sur l’océan. Il inclut un accès direct au restaurant et la réinterprétation d’une verrière d’origine, datant de 1925.
Esprit rugby
Élément central du chantier, ce lanterneau de 92 m² a conduit l’architecte Alessandro Baiguera - du cabinet Boteko en charge des travaux - à se plonger dans les archives départementales afin d’être au plus près de la version initiale. “ Nous sommes repartis des plans retrouvés pour lui redonner vie et la sublimer, très exactement cent ans plus tard ”, confie avec satisfaction Romain Labbé.

En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef. Photo Arthur Capy
Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette se sont largement impliqués dans le processus : “ On a travaillé main dans la main avec Citynove et les artisans. On a participé à toute la partie gros œuvre, en étant là aux réunions de chantier et en prenant part au suivi des travaux. Nous n’étions pas là uniquement en tant qu’exploitants ”, apprécie l’ancien joueur de rugby, qui souligne : “ les travaux ont été faits par des entreprises locales, implantées dans un rayon de 40 à 50 kilomètres de Biarritz. ”
“ C’est peut-être l’esprit rugby qui ressort ”, abonde Romain Labbé. “ C’est vrai que c’était assez atypique dans la manière de faire. Un esprit d’équipe s’est installé naturellement. Toutes les difficultés, on les a traversées ensemble. ”
Et elles n’ont pas manqué. Premier défi : mener le chantier dans un magasin resté ouvert au public. “ On devait intervenir de nuit, en horaires décalés, ou veiller à ne pas faire trop de bruit ”, raconte-t-il.
Un trou béant
“ On s’est aussi retrouvé, à un moment donné, avec un énorme trou béant au-dessus du restaurant, poursuit-il. On a fait un échafaudage, avec une grande couverture. ” Pas une mince affaire, face à l’océan, alors que plusieurs nuits ont été marquées par de fortes intempéries, avec beaucoup de pluie et de vent. “ Il ne fallait absolument pas que de l’eau rentre dans les Galeries. On a dû intervenir en urgence plusieurs fois, c’était assez périlleux. On s’est fait quelques frayeurs ! ”

Plusieurs interventions en urgence ont dû avoir lieu sur cet échafaudage couvert, pour protéger les Galeries Lafayette des intempéries. Photo Daniele Rocco
L’acheminement des matériaux a aussi donné du fil à retordre : “ Ces grandes poutres, que vous voyez là, ont été amenées d’un seul tenant, poursuit Romain Labbé, en pointant la structure du rooftop. C’était très ambitieux de pouvoir le faire, encore une fois dans un magasin ouvert, dans un centre-ville historique, où on n’a pas le droit de livrer, pas le droit de stationner. ”
Les Galeries Lafayette de Biarritz accueillent en moyenne 1,2 million de visiteurs par an. Le restaurant Biarritz Bonheur, ouvert en continu de 9 heures à 1 h 30 du matin, sert du premier café de la journée au dernier verre du soir. L’établissement peut accueillir jusqu’à 300 personnes.
Citynove ne communique pas d’objectif chiffré sur la fréquentation que pourrait générer Biarritz Bonheur, mais espère faire de l’enseigne un lieu de vie.
Le Progrès | 18.06.2025
Lons-le-Saunier : Ils l'attendent depuis vingt-cinq ans : pluie de compliments pour le nouveau visage de la gare
Le pôle d’échange multimodal de la gare de Lons-le-Saunier a été inauguré ce mercredi 18 juin. Promis aux Lédoniens et aux usagers de la gare depuis plus de 25 ans, ce projet offre un nouveau visage, complètement transfiguré et verdi mais surtout en adéquation avec les mutations imposées par le changement climatique.
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L’inauguration s’est tenue ce mercredi 18 juin en présence du préfet du Jura, Pierre-Édouard Colliex, de la députée Danielle Brulebois, de la présidente de Région, Marie-Guite Dufay, et de la directrice du développement des gares de Bourgogne-Franche-Comté, Sophie Ducordeaux. Photo Karine Jourdant
“ On n’a pas deux fois l’occasion de faire bonne impression. Et les investissements majeurs que vous avez consentis collectivement vont permettre à Lons-le-Saunier de faire une excellente bonne impression. ” C’est par ces mots que Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura, a commencé son discours lors de l’inauguration du pôle multimodal de la gare de Lons, ce mercredi 18 juin. Le représentant de l’État a qualifié cette réalisation d’absolument magnifique. Et à en juger par les superlatifs entendus tout au long de cette cérémonie, son avis s’avère partagé.
Une démarche globale de verdissement
Il faut dire que le projet était très attendu. “ On en parle depuis 1999 ”, a rappelé Jean-Yves Ravier, maire. Et c’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’il a coupé le ruban, livrant ainsi symboliquement ce nouveau parvis piétonnisé et ces nouveaux quais de gare routière aux habitants de la ville et du territoire, mais aussi à tous les usagers de la SNCF et des transports en commun. “ Nous avons intégré la végétation comme colonne vertébrale du projet ”, a souligné l’élu en évoquant ce nouveau “ carrefour des mobilités ” inscrit dans une démarche globale pour “ une ville de demain moins carbonée et plus fluide ”.
Sophie Ducordeaux, directrice du développement des gares de Bourgogne-Franche-Comté SNCF gares et connexions s’est félicitée de cette “ amélioration de confort significative au bénéfice des usagers de la SNCF ”. Elle a rappelé que cette gare avait été mise en service en 1862 par la société historique Paris-Lyon-Méditerranée. “ Une gare, c’est un lieu de vie, mais aussi un lieu où on va maintenant avoir la concentration de toutes les mobilités et de toutes les invitations au voyage. ” Elle a également confirmé l’engagement prochain de la SNCF gares et connexions, aux côtés de la Ville de Lons-le-Saunier, pour mettre en place une rampe et un ascenseur côté sud pour “ finaliser l’accessibilité de la gare ”.
Bientôt de nouvelles rames de train
Très attendue sur le sujet de la problématique des dessertes ferroviaires dans le Jura, souvent jugées insuffisantes, Marie-Guite Dufay a dégainé ses chiffres. “ Nous avons travaillé main dans la main pour que les dessertes Mobigo soient mieux articulées avec les dessertes locales ”, a souligné la présidente de la Région. L’offre de cars a été “ considérablement renforcée sur l’axe Lons-Dijon ”, a-t-elle rappelé. “ Dans quelques jours, notre assemblée votera pour un investissement de 170 millions d’euros pour acquérir de nouvelles rames de train, dont plusieurs circuleront sur l’axe Besançon-Lons-Lyon. Je comprends l’impatience des Jurassiens. Je la partage. Nous continuons de nous battre. Nous négocions actuellement pour un aller-retour supplémentaire entre Belfort et Lyon passant par Lons à partir de décembre. À ce stade, des obstacles techniques nous sont opposés. ”
“ Cette réalisation va rendre encore plus d’attractivité à notre gare de Lons-le-Saunier ”, a conclu la députée Renaissance du Jura. Danielle Brulebois, elle aussi sous le charme de cette nouvelle esplanade, a pour sa part insistée sur la qualité du travail des entreprises jurassiennes qui se sont impliquées sur ce chantier pour un rendu très réussi.

La gare en chiffres 500 000 La gare de Lons-le-Saunier accueille 500 000 voyageurs par an. 2 100 Tous les jours, 2 100 collégiens et lycéens utilisent le transport par gare et fréquentent ainsi le nouveau pôle d’échange multimodal. 3,6 millions Au total, pour la réalisation de ce projet global, 3,6 millions d’euros ont été investis. La Région a participé à hauteur d’un million d’euros, l’État a donné 567 000 euros et 500 000 euros sont attendus de l’Europe. 90 Pour reverdir cet espace qui était très minéral et donner de l’ombre sur cette esplanade, 90 arbres ont été plantés. 42 La gare de Lons-le-Saunier accueille chaque jour 42 trains, tout comme celle de Mouchard. Jusqu’à 70 trains circulent quotidiennement à Dole. |

L’Essor 42 | 16.06.2025
Bonson : Comment la ville veut se développer à l'horizon 2040
Se projeter à 2040, c'est le travail qu'a conduit Bonson dont les résultats permettent à l'équipe municipale actuelle et à la future d'envisager le devenir de la commune.
VOIR PLUS
L'édile de la commune, Thierry Deville fait le point sur le projet Bonson 2040. Il revient sur cette initiative et sur les actions qui pourraient changer en profondeur la configuration de plusieurs quartiers.
Que ressort-il de l’étude pour imaginer le visage de Bonson en 2040 ?
Les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, qui nous accompagnent depuis le début sur ce projet, nous ont remis une synthèse regroupant cinq actions majeures qui transformeront notre ville au cours des 15 prochaines années.
Parmi elles, qui sont toutes cruciales, deux me semblent particulièrement déterminantes : le quartier de la gare et la place du 11 novembre. La première concerne la manière dont nous pourrions organiser les différents modes de transport autour de la gare : train, vélo, piétons, cars et voitures.
L’objectif est de rendre ces flux plus fluides, sécurisés et complémentaires. La deuxième vise à repenser la place pour qu’elle soit plus attrayante, en modifiant sa configuration et en y intégrant davantage de verdure.
Cette enquête répond à quel besoin ?
Depuis 2011, Bonson a connu une transformation majeure. La population est passée de 3 500 à 4 500 habitants, et de nombreux quartiers ont ainsi évolué. Cependant, dans ce contexte dynamique, certaines zones n’ont jamais fait l’objet d’une révision, comme celles mentionnées précédemment. C’est pourquoi nous avons jugé que le moment était venu de prendre des initiatives audacieuses et de commencer à bâtir le Bonson de demain. Dans cette démarche, nous avons été sélectionnés par Loire-Forez Agglomération pour mener une étude de faisabilité urbaine.
En juillet vous aurez le document définitif. Quelle suite y donnerez-vous ?
Malgré notre désir d’avancer, il sera impossible d'envisager une quelconque avancée avant les élections municipales de 2026. Cependant, la nouvelle équipe élue disposera de ce document et pourra envisager des actions concrètes. Il convient néanmoins de préciser qu’il s’agit d’un projet de grande envergure qui s’étendra sur plusieurs mandats en raison de son coût financier important. La commune devra s’appuyer sur la collaboration de promoteurs et de partenaires financiers. En outre, tenant compte des besoins ailleurs sur le territoire, ce projet exigera un phasage réfléchi et une politique résolument volontariste.
Une BD autour de l'étude urbaine en cours de création

© Groupement Verdi - La BD retrace le processus du suivi de l’étude urbaine.
Menée par les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, l’étude urbaine a mobilisé élus, population et commerçants de la commune pendant plusieurs semaines, dès le mois de mars 2024. Une participation citoyenne qui a permis de donner corps au projet de Bonson 2040.
“ Même s’il pouvait y avoir des critiques sur certains aspects, ce fut d’une grande richesse, car tous les avis comptent dans ce cas présent, soutient le maire, Thierry Deville. On s’est ainsi rendu compte que beaucoup de choses avancées durant la consultation étaient réalistes et ont été reprises dans le document de synthèse. ” Un document (dont la dernière version finalisée sera remise en juillet) a la particularité d’avoir été illustré sous la forme d’une bande dessinée.
Que ressort-il de l’étude pour imaginer le visage de Bonson en 2040 ?
Les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, qui nous accompagnent depuis le début sur ce projet, nous ont remis une synthèse regroupant cinq actions majeures qui transformeront notre ville au cours des 15 prochaines années.
Parmi elles, qui sont toutes cruciales, deux me semblent particulièrement déterminantes : le quartier de la gare et la place du 11 novembre. La première concerne la manière dont nous pourrions organiser les différents modes de transport autour de la gare : train, vélo, piétons, cars et voitures.
L’objectif est de rendre ces flux plus fluides, sécurisés et complémentaires. La deuxième vise à repenser la place pour qu’elle soit plus attrayante, en modifiant sa configuration et en y intégrant davantage de verdure.
Cette enquête répond à quel besoin ?
Depuis 2011, Bonson a connu une transformation majeure. La population est passée de 3 500 à 4 500 habitants, et de nombreux quartiers ont ainsi évolué. Cependant, dans ce contexte dynamique, certaines zones n’ont jamais fait l’objet d’une révision, comme celles mentionnées précédemment. C’est pourquoi nous avons jugé que le moment était venu de prendre des initiatives audacieuses et de commencer à bâtir le Bonson de demain. Dans cette démarche, nous avons été sélectionnés par Loire-Forez Agglomération pour mener une étude de faisabilité urbaine.
En juillet vous aurez le document définitif. Quelle suite y donnerez-vous ?
Malgré notre désir d’avancer, il sera impossible d'envisager une quelconque avancée avant les élections municipales de 2026. Cependant, la nouvelle équipe élue disposera de ce document et pourra envisager des actions concrètes. Il convient néanmoins de préciser qu’il s’agit d’un projet de grande envergure qui s’étendra sur plusieurs mandats en raison de son coût financier important. La commune devra s’appuyer sur la collaboration de promoteurs et de partenaires financiers. En outre, tenant compte des besoins ailleurs sur le territoire, ce projet exigera un phasage réfléchi et une politique résolument volontariste.
Une BD autour de l'étude urbaine en cours de création

© Groupement Verdi - La BD retrace le processus du suivi de l’étude urbaine.
Menée par les cabinets Verdi Ingénierie et Onnix, l’étude urbaine a mobilisé élus, population et commerçants de la commune pendant plusieurs semaines, dès le mois de mars 2024. Une participation citoyenne qui a permis de donner corps au projet de Bonson 2040.
“ Même s’il pouvait y avoir des critiques sur certains aspects, ce fut d’une grande richesse, car tous les avis comptent dans ce cas présent, soutient le maire, Thierry Deville. On s’est ainsi rendu compte que beaucoup de choses avancées durant la consultation étaient réalistes et ont été reprises dans le document de synthèse. ” Un document (dont la dernière version finalisée sera remise en juillet) a la particularité d’avoir été illustré sous la forme d’une bande dessinée.