
Le Journal de la Haute-Marne | 23.02.2024
Cohons : Une étude de zonage d'assainissement en cours au village
Cette année, la commune réalise une étude de zonage d'assainissement afin d'identifier les zones d'assainissement collectif et non collectif sur son territoire. Une première réunion publique est prévue ce vendredi 23 février, en soirée.
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L’étude de zonage d’assainissement est un document réglementaire et obligatoire permet aux communes de délimiter, après enquête publique, un zonage d’assainissement avec des zones d’assainissement collectif et des zones d’assainissement non collectif (ANC).

Géolocalisation des ouvrages sur SIG
L’étude, qui a débuté en fin d’année 2023, est réalisée par le bureau d’études Verdi Ingénierie Bourgogne Franche-Comté. Elle va se dérouler sur une période d’un an. La réunion de lancement de cette étude s’est tenue en mairie, le 14 décembre, en présence des membres du conseil municipal, du Département de la Haute-Marne et de la DDT (Direction départementale des territoires). L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse est également partenaire de l’étude.
Géolocalisation et plans à l’échelle
Différentes phases seront réalisées par le cabinet d’études Verdi en 2024 avec notamment des phases de terrain qui permettront de caractériser les réseaux d’assainissement existants aussi bien sur le domaine public que sur le domaine privé.
Dès fin décembre, une reconnaissance des éléments du réseau (tuyaux, regards, fontaines), de l’état du réseau, du cheminement des eaux a été réalisée par SIG avec une prise des profondeurs. A cet effet, 120 regards, 89 grilles avaloirs et 18 apports d’eaux claires (fontaines, sources, branchements apportant de l’eau) ont été localisés spatialement et géographiquement. Début février, une géolocalisation en classe A a complété l’ensemble des ouvrages du réseau avec les exutoires. Des plans à l’échelle sont ainsi effectifs tout comme une cartographie du réseau géolocalisé et conforme au cahier des charges du Sded 52.
La réseau géolocalisé est conforme au cahier des charges du Sded 52
Des visites sur les propriétés
Sur les prochaines semaines, des visites parcellaires chez les habitants se tiendront afin de dresser, en présence des propriétaires, un état des lieux des installations d’assainissement existantes au niveau de chaque maison et bâtiment. Six journées sont prévues à cet effet suite à des créneaux d’inscription selon les disponibilités.
L’étude permettra de définir différents scénarios avec comparatif technico-économique qui permettra à la collectivité de choisir la meilleure solution pour mettre en conformité l’assainissement à l’échelle de l’ensemble du territoire communal. Les réunions publiques, au cours de cette étude, faciliteront les réponses aux différentes questions des habitants.

Géolocalisation des ouvrages sur SIG
L’étude, qui a débuté en fin d’année 2023, est réalisée par le bureau d’études Verdi Ingénierie Bourgogne Franche-Comté. Elle va se dérouler sur une période d’un an. La réunion de lancement de cette étude s’est tenue en mairie, le 14 décembre, en présence des membres du conseil municipal, du Département de la Haute-Marne et de la DDT (Direction départementale des territoires). L’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse est également partenaire de l’étude.
Géolocalisation et plans à l’échelle
Différentes phases seront réalisées par le cabinet d’études Verdi en 2024 avec notamment des phases de terrain qui permettront de caractériser les réseaux d’assainissement existants aussi bien sur le domaine public que sur le domaine privé.
Dès fin décembre, une reconnaissance des éléments du réseau (tuyaux, regards, fontaines), de l’état du réseau, du cheminement des eaux a été réalisée par SIG avec une prise des profondeurs. A cet effet, 120 regards, 89 grilles avaloirs et 18 apports d’eaux claires (fontaines, sources, branchements apportant de l’eau) ont été localisés spatialement et géographiquement. Début février, une géolocalisation en classe A a complété l’ensemble des ouvrages du réseau avec les exutoires. Des plans à l’échelle sont ainsi effectifs tout comme une cartographie du réseau géolocalisé et conforme au cahier des charges du Sded 52.

Des visites sur les propriétés
Sur les prochaines semaines, des visites parcellaires chez les habitants se tiendront afin de dresser, en présence des propriétaires, un état des lieux des installations d’assainissement existantes au niveau de chaque maison et bâtiment. Six journées sont prévues à cet effet suite à des créneaux d’inscription selon les disponibilités.
L’étude permettra de définir différents scénarios avec comparatif technico-économique qui permettra à la collectivité de choisir la meilleure solution pour mettre en conformité l’assainissement à l’échelle de l’ensemble du territoire communal. Les réunions publiques, au cours de cette étude, faciliteront les réponses aux différentes questions des habitants.

Ouest France | 21.02.2024
Mouilleron-Saint-Germain : La population réfléchit à l'aména-
gement des entrées de ville
gement des entrées de ville
Mardi 20 février 2024, un atelier collaboratif s'est tenu à la salle du Chêne-Vert de Mouilleron-Saint-Germain (Vendée). Le but : concerter et faire réfléchir la population à l'aménagement futur des entrées de la commune, dans le cadre du programme Petites villes de demain.
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Depuis peu, Mouilleron-Saint-Germain (Vendée) propose des ateliers participatifs pour que les habitants réfléchissent à l’amélioration de la commune. Mardi soir, la réflexion était axée autour de l’aménagement des entrées de ville, sur la D949 bis : une vingtaine de personnes avait répondu à l’invitation.
Des ateliers par groupes sur les vues aériennes de chaque entrée de la commune ont permis de partager les points forts et problématiques rencontrés en fonction du mode de déplacement : à vélo, à pied, en voiture. “ Par un code couleur, nous mettrons en avant les dangers et problématiques en rouge, les éléments satisfaisants à conserver en vert, les souhaits pour le futur en jaune et les autres remarques en bleu ”, explique Charles Lopez, du cabinet Verdi.

Mardi 20 février 2024, à la salle du Chêne-Vert, en petits groupes, les habitants de Mouilleron-Saint-Germain (Vendée) ont planché ensemble sur l’aménagement futur des entrées de la commune.
Prioriser la sécurité
Au fil de la soirée, la réflexion sur la sécurité est restée primordiale sur cet axe très passager. “ Il y a un réel manque de sécurité pour se promener à pied ou à vélo ”, note un cycliste, alors qu’une autre habitante souligne “ l’étroitesse, voire l’absence des trottoirs ” “ La circulation est trop rapide et le stationnement insuffisant ”, regrette un autre. Malgré tout, certains secteurs ont été désignés comme des zones de circulation sans risque et certains aménagements routiers, efficaces pour faire ralentir les véhicules. Le manque d’accessibilité a également été évoqué.
Attirer vers le centre-bourg
De même, le manque de signalétique vers le centre-bourg a été plusieurs fois souligné. “ Il faut attirer ceux qui traversent cet axe à dévier vers nos commerces ”, pointe un habitant. La beauté de l’entrée, du côté des moulins et du domaine Saint-Sauveur, ainsi que l’aménagement du rond-point ont été remarqués.
Un atelier photo langage a aidé à choisir les axes prioritaires futurs des entrées de ville. À l’aide de clichés, les habitants ont souhaité prioriser “ un paysage ouvert, avec peu de bâtiments, un patrimoine visible, une entrée végétalisée et fonctionnelle, de grands alignements d’arbres, des espaces différenciés pour les usagers et une entrée avec des activités économiques ”, synthétise Axel Piet, du cabinet Scale.
Ces retours seront croisés avec les idées des cabinets d’étude afin de faire un bilan et proposer des scénarios d’aménagement aux deux entrées de la commune. Valentin Josse, maire, a remercié les participants pour leur engagement, leurs idées et leur participation. Nous allons continuer à améliorer notre qualité de vie, notre sécurité et la mobilité à Mouilleron-Saint-Germain.
Des ateliers par groupes sur les vues aériennes de chaque entrée de la commune ont permis de partager les points forts et problématiques rencontrés en fonction du mode de déplacement : à vélo, à pied, en voiture. “ Par un code couleur, nous mettrons en avant les dangers et problématiques en rouge, les éléments satisfaisants à conserver en vert, les souhaits pour le futur en jaune et les autres remarques en bleu ”, explique Charles Lopez, du cabinet Verdi.

Mardi 20 février 2024, à la salle du Chêne-Vert, en petits groupes, les habitants de Mouilleron-Saint-Germain (Vendée) ont planché ensemble sur l’aménagement futur des entrées de la commune.
Prioriser la sécurité
Au fil de la soirée, la réflexion sur la sécurité est restée primordiale sur cet axe très passager. “ Il y a un réel manque de sécurité pour se promener à pied ou à vélo ”, note un cycliste, alors qu’une autre habitante souligne “ l’étroitesse, voire l’absence des trottoirs ” “ La circulation est trop rapide et le stationnement insuffisant ”, regrette un autre. Malgré tout, certains secteurs ont été désignés comme des zones de circulation sans risque et certains aménagements routiers, efficaces pour faire ralentir les véhicules. Le manque d’accessibilité a également été évoqué.
Attirer vers le centre-bourg
De même, le manque de signalétique vers le centre-bourg a été plusieurs fois souligné. “ Il faut attirer ceux qui traversent cet axe à dévier vers nos commerces ”, pointe un habitant. La beauté de l’entrée, du côté des moulins et du domaine Saint-Sauveur, ainsi que l’aménagement du rond-point ont été remarqués.
Un atelier photo langage a aidé à choisir les axes prioritaires futurs des entrées de ville. À l’aide de clichés, les habitants ont souhaité prioriser “ un paysage ouvert, avec peu de bâtiments, un patrimoine visible, une entrée végétalisée et fonctionnelle, de grands alignements d’arbres, des espaces différenciés pour les usagers et une entrée avec des activités économiques ”, synthétise Axel Piet, du cabinet Scale.
Ces retours seront croisés avec les idées des cabinets d’étude afin de faire un bilan et proposer des scénarios d’aménagement aux deux entrées de la commune. Valentin Josse, maire, a remercié les participants pour leur engagement, leurs idées et leur participation. Nous allons continuer à améliorer notre qualité de vie, notre sécurité et la mobilité à Mouilleron-Saint-Germain.

La Voix de l’Ain | 10.02.2024
Haut-Bugey, les élus inquiets de ne pas pouvoir installer d'énergies renouvelables
Plusieurs élus ont interpellé le président de l'Agglo Michel Mourlevat et Annie Escoda, vice-présidente, sur les nouvelles réglementations qui devraient être votées à la fin de l'année 2024 par les élus communautaires.
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“ Aujourd'hui, Il y a une loi qui dit qu'on doit diviser par deux le potentiel constructible de nos communes ”, explique Annie Escoda. Vice-présidente de l’Aménagement de l'espace et de la stratégie territoriale d'Haut-Bugey Agglomération (HBA). Jeudi 1er février, les habitants étaient conviés pour évoquer la modification du Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) et du Schéma de cohérence territorial (SCoT) pour rentrer dans les normes de la loi Climat et résilience visant zéro artificialisation nette. Si cette réunion était l'occasion d'expliquer aux particuliers les effets de cette loi, nombreux d'entre eux ont Quitté la salle quand Annie Escoda a déclaré qu'ils n'évoqueraient pas les cas particuliers. A contrario, les élus des communes rurales ont profité de ce moment d'échanges pour faire part de leurs inquiétudes. Et ce, notamment, sur l'installation des énergies renouvelables. “ Pourquoi avez-vous décidé dans ce Projet d'aménagement et de développement durable (PADD), qu’il n'y aurait pas l'extension de l'énergie éolien ? ”, a questionné Thierry Pernod, maire d'Échallon. Ce à quoi Annie Escoda a répondu : “ la question a été travaillée dans les ateliers de révision du SCoT. ” Face aux indignations sur un manque de concertation, elle a poursuivi : “ A l’époque, quand on la fait, la commune n'avait pas la compétence, l'intercommunalité l'avait. Donc ça a été voté en intercommunalité, avec le projet d'aménagement stratégique (PAS) du SCoT. ”
Mais pour Thierry Pernod cette décision n'est pas sans conséquences : “ On a des communes rurales très impactées par l'état sanitaire de nos forêts. En 2022, l’Office national des forêts (ONF) nous promettait environ 240 000 € de revenus forestiers. Aujourd’hui, si on arrive a100 000 €, ça sera beau. Le fait de pouvoir investir dans diverses énergies, peut permettre à ces communes de mettre du beurre dans les épinards. ” Au nom de l’Agglomération la vice-présidente a tenu à rappeler que “ HBA n'est pas responsable de tout, elle n’est pas responsable des forêts qui sont en train de dépérir. ” complété par le président de l'agglomération Michel Mourlevat : « De nombreuses communes sont impactées par nos forêts malades. C'est quelque chose qui doit se réfléchir. Mais Il y a la loi. J'ai parlé à l’ancienne ministre de la transition écologique de cette ambiguïté : l'État dit aux communes de s'occuper des zones de développement d’énergies renouvelables ; mais le débat doit se faire au niveau de l’Agglo. Il y a déjà un hiatus à mon sens. ”
La propriété n’a plus le même sens que ce que l’on a connu
Toujours sur les énergies renouvelables, le maire de Matafelon-Granges, Jean-Pierre Duparchy, a questionné les intervenants sur la possibilité de les installer sur des terrains en zone naturelle. “ Ça va dépendre du lieu ” a répliqué Annie Escoda. Guillaume Tempelaere qui travaille en concertation avec HBA sur le dossier, ajoute : “ Il y a une doctrine assez fixe, qui n’interdit pas les projets photovoltaïques, ni le développement en zone naturelle, mais c'est sous certaines conditions. Par exemple, dans les· anciennes friches en zone naturelle, si on justifie qu’elles n’ont plus du tout le caractère agricole et pas de valeur écologique, le projet pourrait être autorisé. ”
“ Je suis surpris que dans tout ce qui a été affiché, il n’y ait rien sur la Combe du Val ” a interpelé Hector Doy, ancien maire de Vieu-d'izenave. Annie Escoda a déclaré : “ Il n'y a pas une commune spécifique. On est sur un territoire. ” Cette dernière a rappelé que toutes les communes avaient reçues deux fois en 2023. Elle a tenu à souligner : “ On a essayé de trouver les meilleures solutions pour chaque commune. Ce n’est pas évident. La propriété n’a plus le même sens que ce que l’on a connu. ”
Pour conclure le débat Mlchel Mourlevat a indiqué : “ Au fond, il n'y a pas de raisons que l’on soit contre le fait de stopper l’étalement urbain, ce qui me dérange c’est que ces lois soient votées par des Parisiens. Il faut une vraie loi de décentralisation que fon puisse appliquer différemment ces règles dans les grandes villes que sur nos territoires. Quand on survole notre territoire, il est vert. L’étalement urbain chez nous est très limité. ”
Mais pour Thierry Pernod cette décision n'est pas sans conséquences : “ On a des communes rurales très impactées par l'état sanitaire de nos forêts. En 2022, l’Office national des forêts (ONF) nous promettait environ 240 000 € de revenus forestiers. Aujourd’hui, si on arrive a100 000 €, ça sera beau. Le fait de pouvoir investir dans diverses énergies, peut permettre à ces communes de mettre du beurre dans les épinards. ” Au nom de l’Agglomération la vice-présidente a tenu à rappeler que “ HBA n'est pas responsable de tout, elle n’est pas responsable des forêts qui sont en train de dépérir. ” complété par le président de l'agglomération Michel Mourlevat : « De nombreuses communes sont impactées par nos forêts malades. C'est quelque chose qui doit se réfléchir. Mais Il y a la loi. J'ai parlé à l’ancienne ministre de la transition écologique de cette ambiguïté : l'État dit aux communes de s'occuper des zones de développement d’énergies renouvelables ; mais le débat doit se faire au niveau de l’Agglo. Il y a déjà un hiatus à mon sens. ”
La propriété n’a plus le même sens que ce que l’on a connu
Toujours sur les énergies renouvelables, le maire de Matafelon-Granges, Jean-Pierre Duparchy, a questionné les intervenants sur la possibilité de les installer sur des terrains en zone naturelle. “ Ça va dépendre du lieu ” a répliqué Annie Escoda. Guillaume Tempelaere qui travaille en concertation avec HBA sur le dossier, ajoute : “ Il y a une doctrine assez fixe, qui n’interdit pas les projets photovoltaïques, ni le développement en zone naturelle, mais c'est sous certaines conditions. Par exemple, dans les· anciennes friches en zone naturelle, si on justifie qu’elles n’ont plus du tout le caractère agricole et pas de valeur écologique, le projet pourrait être autorisé. ”
“ Je suis surpris que dans tout ce qui a été affiché, il n’y ait rien sur la Combe du Val ” a interpelé Hector Doy, ancien maire de Vieu-d'izenave. Annie Escoda a déclaré : “ Il n'y a pas une commune spécifique. On est sur un territoire. ” Cette dernière a rappelé que toutes les communes avaient reçues deux fois en 2023. Elle a tenu à souligner : “ On a essayé de trouver les meilleures solutions pour chaque commune. Ce n’est pas évident. La propriété n’a plus le même sens que ce que l’on a connu. ”
Pour conclure le débat Mlchel Mourlevat a indiqué : “ Au fond, il n'y a pas de raisons que l’on soit contre le fait de stopper l’étalement urbain, ce qui me dérange c’est que ces lois soient votées par des Parisiens. Il faut une vraie loi de décentralisation que fon puisse appliquer différemment ces règles dans les grandes villes que sur nos territoires. Quand on survole notre territoire, il est vert. L’étalement urbain chez nous est très limité. ”

Construction 21 | 08.02.2024 | Eric Larrey
Inégalités environnementales et sociales dans les arrondissements de Paris
La densification des villes et des métropoles interroge sur la capacité à maintenir un certain niveau d’accès à de la végétation de proximité, si nécessaire à la qualité de vie et à la biodiversité. Le développement urbain implique des populations aux profils variés et peut, si l'on n'y prend garde, générer des inégalités environnementales qui se surajouteraient à des inégalités socio-économiques. Tentons d’étudier ce qu’il en est avec Paris, parangon de densité urbaine, dont 80% de sa population dispose de moins de 30% d’espaces végétalisés de proximité.
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Le Bien Public | 07.02.2024
L'avenue du Maréchal-Leclerc et le quai Philippe-Bouhey ont changer de visage
C'est non sans fierté que Laurence Porte, la maire de Montbard, a annoncé lors du dernier conseil municipal de décembre et lors de la cérémonie des vœux aux habitants début janvier, que l'avenue du Maréchal Leclerc et le quai Philippe-Bouhey allaient être transformés cette année. Un chantier que l'élue n'hésite d'ailleurs pas à considérer comme l'un des plus importants de la fin du mandat.
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Pourquoi la Ville veut transforner l'avenue du Maréchal Leclerc et le quai Philippe Bouhey cette année ?
C'est un dossier qui semble plaire à Laurence Porte. Et pour cause : depuis son arrivée aux commandes de la ville, cette dernière n’a jamais cessé d'engager des chantiers visant à valoriser et à dynamiser la cité de Buffan. Et après avoir entrepris de réaménager certains quartiers et espaces urbains, c'est désormais sur l'avenue du Maréchal-Leclerc et sur le quai Philippe-Bouhey qu'elle et son équipe ont choisi de se pencher. “ L'objectif, c'est de valoriser cette zone à l'apparence plutôt triste, qui fait pourtant partie des principales entrées de la ville. Ces travaux viseront non seulement à donner à ce quartier une image plus moderne et plus agréable, mais aussi à faire cohabiter plus facilement les différents usagers de cet espace (piétons, cyclistes, automobilistes...), renforcer la sécurité, mais également mieux relier la gare TGV, située à proximité, au centre-ville ; celle-ci donnant l'impression jusqu'à présent, d'être un peu isolée et au fond d'une impasse ”, indique Laurence Porte.

Laurence Porte, maire de Montbard, a annoncé que l'avenue du Maréchal Leclerc et le quai Philippe Bouhey allaient être transformés cette année. Un chantier que l'élue considère connue l'un des plus importants de la fin du mandat. ©Dominique Ragot
Quelles sont les zones exactes concernées par ce projet ?
Ce projet de réaménagement urbain de l'avenue du Maréchal Leclerc et du quai Philippe Bouhey vise à requalifier les différents espaces (la voirie, les zones réservées aux piétons et aux cyclistes, les espaces publics, les zones de stationnement…) situés au sein de cette section, soit sur près d'1,4 km au total. “ Le projet s'étend du carrefour giratoire avec la D905 et la D980 jusqu'à celui avec l'avenue Aline Gibez et l'avenue du Maréchal Foch. Cela cornprend l'entrée ouest de la ville, les abords du centre historique, la façade du site industriel, la promenade des berges… ”, détaille Nicolas Rouxel, le chargé de projets Petites Villes de Demain.

Allée de l'industrie : voilà à quoi pourrait ressembler cet espace situé avenue du Maréchal Leclerc après le réaménagement. Vue d'ensemble fournie par le bureau d'études JDM Paysagistes
En quoi vont consister ces travaux de réaménagement ?
La maire de Montbard l'a bien précisé : “ Ce projet d'aménagement est ambitieux ! ” Parmi les points à prendre en compte : la sécurité des usagers, mais aussi l'embellissement du quartier “ Par exemple, nous allons réduire la taille de la voirie centrale pour favoriser la diminution de la vitesse sur l'avenue. Nous allons également créer une voie verte pour la circulation des piétons et des cyclistes le long du site Metal'Valley ainsi qu'installer une passerelle au-dessus du canal. Autre idée : remplacer les tilleuls par des arbres moins volumineux et planter des arbustes et des vivaces pour renforcer ce caractère paysager du lieu et le rendre propice à la flânerie. Du mobilier urbain sera également installé. Enfin, on envisage aussi d'apposer un revêtement de type pavé pour gagner en confort et en esthétisme ”, assure-t-on du côté de la municipalité, qui a également prévu d'insister sur l'identité industrielle du secteur, avec la réalisation d'une fresque en hommage au monde ouvrier ou encore la réfection des clôtures historiques en limite des usines.

À combien est estimé ce futur chantier ?
Comme l'a expliqué Laurence Porte, d'après l'avant-projet définitif, le chantier devrait coûter un peu plus de 2,5 millions d'euros (hors taxe). Un projet conséquent pour lequel la municipalité a décidé de solliciter des aides financières à hauteur de 80 % du montant estimé, soit un peu plus de 2 millions d'euros. “ Le reste à charge pour la commune serait ainsi de 503 000 € environ ”, note la première édile, qui indique avoir sollicité l'aide du Département dans le cadre du dispositif Contrats Grands Projets Côte-d'Or (quasiment 20 % du montant), celle de la Région, dans le cadre du dispositif Centralités rurales en Région (quasiment 20 % également), et celle de l'État, clans le cadre de la Dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) (un peu plus de 40 % du montant).
Quand pourraient démarrer les travaux ?
Ce projet de réaménagement urbain devrait durer plus d'un an. “ Les premières études ont démarré en 2021, menées par les bureaux JDM Paysagistes et Verdi et, deux ans plus tard, l'avant-projet définitif est validé, et va donc permettre de programmer un lancement du chantier pour septembre 2024 ”, annonce Nicolas Rouxel, qui évoque une livraison des travaux pour décembre 2025. De quoi offrir un joli cadeau de Noël aux habitants du quartier et à la population montbardoise plus largement.

“ Cela va rendre le lieu plus attrayant ”
Juliette Bailly, hôtesse de caisse, Montbard
“ J'habite à Montbard depuis quatre ans. Le quai Philippe Bouhey et la voie qui longe les usines sont situés dans un secteur un peu tristounet. Aménager ce quartier de la même façon que ce qui a été fait en centre-ville, avec une route pavée, avec des arbres et de larges trottoirs va sûrement rendre les lieux plus attrayants et plus propices à la promenade. En l'état actuel, c'est vrai que l'on n'a pas envie de s'y attarder. On pourra longer le canal de Bourgogne aussi, c'est très bien. ”

“ C'est un bon moyen d'attirer du monde ”
Simon Richard, consultant à Paris, Montbard
“ De gros chantiers ont déjà eu lieu à Montbard et le résultat est incroyable. Ces grandes usines, verrues historiques, mériteraient un petit coup de nettoyage pour être un peu moins visibles et faire un peu plus joli. J'espère que ce sera aussi bien que ce qui a été fait au centre-ville, car les travaux réalisés sont vraiment extraordinaires. On a la chance d'avoir un TGV qui se trouve à une heure de Paris, alors si en plus, la ville entreprend des travaux, cela pourrait faire venir du monde. ”

“ Cela va faire du bien à la ville ”
Hédi et Valérie Bouachour, enseignant et psychologue, de Crépand
“ C'est utile effectivement d'entreprendre des travaux sur ce quartier. Nous venons parfois nous balader à vélo le long du canal de Bourgogne. On vient par exemple de
Crépand jusqu'au marché de Montbard à vélo, par le chemin de halage. On va donc passer forcément par ce quartier. Cela va faire du bien à la ville, ce sera mieux aménagé et beaucoup plus attractif. On a déjà vu la belle tour refaite, c'est très joli. ”
C'est un dossier qui semble plaire à Laurence Porte. Et pour cause : depuis son arrivée aux commandes de la ville, cette dernière n’a jamais cessé d'engager des chantiers visant à valoriser et à dynamiser la cité de Buffan. Et après avoir entrepris de réaménager certains quartiers et espaces urbains, c'est désormais sur l'avenue du Maréchal-Leclerc et sur le quai Philippe-Bouhey qu'elle et son équipe ont choisi de se pencher. “ L'objectif, c'est de valoriser cette zone à l'apparence plutôt triste, qui fait pourtant partie des principales entrées de la ville. Ces travaux viseront non seulement à donner à ce quartier une image plus moderne et plus agréable, mais aussi à faire cohabiter plus facilement les différents usagers de cet espace (piétons, cyclistes, automobilistes...), renforcer la sécurité, mais également mieux relier la gare TGV, située à proximité, au centre-ville ; celle-ci donnant l'impression jusqu'à présent, d'être un peu isolée et au fond d'une impasse ”, indique Laurence Porte.

Laurence Porte, maire de Montbard, a annoncé que l'avenue du Maréchal Leclerc et le quai Philippe Bouhey allaient être transformés cette année. Un chantier que l'élue considère connue l'un des plus importants de la fin du mandat. ©Dominique Ragot
Quelles sont les zones exactes concernées par ce projet ?
Ce projet de réaménagement urbain de l'avenue du Maréchal Leclerc et du quai Philippe Bouhey vise à requalifier les différents espaces (la voirie, les zones réservées aux piétons et aux cyclistes, les espaces publics, les zones de stationnement…) situés au sein de cette section, soit sur près d'1,4 km au total. “ Le projet s'étend du carrefour giratoire avec la D905 et la D980 jusqu'à celui avec l'avenue Aline Gibez et l'avenue du Maréchal Foch. Cela cornprend l'entrée ouest de la ville, les abords du centre historique, la façade du site industriel, la promenade des berges… ”, détaille Nicolas Rouxel, le chargé de projets Petites Villes de Demain.

Allée de l'industrie : voilà à quoi pourrait ressembler cet espace situé avenue du Maréchal Leclerc après le réaménagement. Vue d'ensemble fournie par le bureau d'études JDM Paysagistes
En quoi vont consister ces travaux de réaménagement ?
La maire de Montbard l'a bien précisé : “ Ce projet d'aménagement est ambitieux ! ” Parmi les points à prendre en compte : la sécurité des usagers, mais aussi l'embellissement du quartier “ Par exemple, nous allons réduire la taille de la voirie centrale pour favoriser la diminution de la vitesse sur l'avenue. Nous allons également créer une voie verte pour la circulation des piétons et des cyclistes le long du site Metal'Valley ainsi qu'installer une passerelle au-dessus du canal. Autre idée : remplacer les tilleuls par des arbres moins volumineux et planter des arbustes et des vivaces pour renforcer ce caractère paysager du lieu et le rendre propice à la flânerie. Du mobilier urbain sera également installé. Enfin, on envisage aussi d'apposer un revêtement de type pavé pour gagner en confort et en esthétisme ”, assure-t-on du côté de la municipalité, qui a également prévu d'insister sur l'identité industrielle du secteur, avec la réalisation d'une fresque en hommage au monde ouvrier ou encore la réfection des clôtures historiques en limite des usines.

À combien est estimé ce futur chantier ?
Comme l'a expliqué Laurence Porte, d'après l'avant-projet définitif, le chantier devrait coûter un peu plus de 2,5 millions d'euros (hors taxe). Un projet conséquent pour lequel la municipalité a décidé de solliciter des aides financières à hauteur de 80 % du montant estimé, soit un peu plus de 2 millions d'euros. “ Le reste à charge pour la commune serait ainsi de 503 000 € environ ”, note la première édile, qui indique avoir sollicité l'aide du Département dans le cadre du dispositif Contrats Grands Projets Côte-d'Or (quasiment 20 % du montant), celle de la Région, dans le cadre du dispositif Centralités rurales en Région (quasiment 20 % également), et celle de l'État, clans le cadre de la Dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) (un peu plus de 40 % du montant).
Quand pourraient démarrer les travaux ?
Ce projet de réaménagement urbain devrait durer plus d'un an. “ Les premières études ont démarré en 2021, menées par les bureaux JDM Paysagistes et Verdi et, deux ans plus tard, l'avant-projet définitif est validé, et va donc permettre de programmer un lancement du chantier pour septembre 2024 ”, annonce Nicolas Rouxel, qui évoque une livraison des travaux pour décembre 2025. De quoi offrir un joli cadeau de Noël aux habitants du quartier et à la population montbardoise plus largement.

“ Cela va rendre le lieu plus attrayant ”
Juliette Bailly, hôtesse de caisse, Montbard
“ J'habite à Montbard depuis quatre ans. Le quai Philippe Bouhey et la voie qui longe les usines sont situés dans un secteur un peu tristounet. Aménager ce quartier de la même façon que ce qui a été fait en centre-ville, avec une route pavée, avec des arbres et de larges trottoirs va sûrement rendre les lieux plus attrayants et plus propices à la promenade. En l'état actuel, c'est vrai que l'on n'a pas envie de s'y attarder. On pourra longer le canal de Bourgogne aussi, c'est très bien. ”

“ C'est un bon moyen d'attirer du monde ”
Simon Richard, consultant à Paris, Montbard
“ De gros chantiers ont déjà eu lieu à Montbard et le résultat est incroyable. Ces grandes usines, verrues historiques, mériteraient un petit coup de nettoyage pour être un peu moins visibles et faire un peu plus joli. J'espère que ce sera aussi bien que ce qui a été fait au centre-ville, car les travaux réalisés sont vraiment extraordinaires. On a la chance d'avoir un TGV qui se trouve à une heure de Paris, alors si en plus, la ville entreprend des travaux, cela pourrait faire venir du monde. ”

“ Cela va faire du bien à la ville ”
Hédi et Valérie Bouachour, enseignant et psychologue, de Crépand
“ C'est utile effectivement d'entreprendre des travaux sur ce quartier. Nous venons parfois nous balader à vélo le long du canal de Bourgogne. On vient par exemple de
Crépand jusqu'au marché de Montbard à vélo, par le chemin de halage. On va donc passer forcément par ce quartier. Cela va faire du bien à la ville, ce sera mieux aménagé et beaucoup plus attractif. On a déjà vu la belle tour refaite, c'est très joli. ”

Batiactu | 31.01.2024
100 ans après les premiers JO de Paris, un stade rénové va accueillir ceux de 2024
Pour la deuxième fois de son histoire, un stade francilien va abriter les Jeux olympiques. Ce dernier a été réhabilité et a bénéficié de la construction de bâtiments neufs pour répondre aux besoins des compétitions de l'événement mondial mais aussi de futures épreuves sportives.
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C'est la seconde fois de son histoire qu'une commune vivra au rythme des Jeux olympiques. Après les Jeux de 1924, Colombes (Hauts-de-Seine) s'apprête à recevoir des compétitions des JO de Paris 2024 en juillet prochain. Son stade départemental, appelé Yves du Manoir, a déjà accueilli des compétitions un siècle auparavant. Sur un terrain de 18 hectares, une restructuration profonde du site a été menée. La tribune historique a été rénovée, deux bâtiments neufs ont été construits, ainsi que terrains olympiques de hockey sur gazon.
Le Département des Hauts-de-Seine, maîtrise d'ouvrage du projet, a choisi comme procédure pour ce projet un marché public global de performance, “ équivalent à la procédure de conception-réalisation, et complétée par une période de maintenance-exploitation ”, indique Jacob Celnikier, fondateur et associé de Celnikier & Grabli Architectes, lors d'une visite de presse le 25 janvier 2024. L'agence qui a signé la conception du Pavillon France à l'Exposition universelle 2020 à Dubaï, a mené la rénovation de ce site historique. Ce dernier est d'ailleurs “ le premier site de compétition livré ” parmi la multitude d'équipements sportifs en construction des Jeux olympiques, indique Sébastien Beaucamp, chef de projets à la direction des bâtiments au sein du Département des Hauts-de-Seine.

Vue de l'allée centrale du bâtiment-tribune. © Simon Guesdon
Détails des terrains et bâtiments
Le chantier a consisté en la construction et la réhabilitation de deux terrains synthétiques éclairés pour le hockey sur gazon et une tribune attenante de 1.000 places ; deux bâtiments neufs (avec locaux administratifs et techniques, vestiaires, salles de réunion, salles de réception et deux salles de musculation mutualisées) ; la reprise du terrain olympique (surface et éclairage) avec sa tribune historique remise aux normes ; quatre terrains de football (synthétiques et éclairés) ; trois terrains de rugby (synthétiques et éclairés) ; un nouvel anneau d'athlétisme de 200 mètres (de quatre couloirs, avec en plus six couloirs de sprint parallèles de 100 mètres intégrés sur une longueur, six couloirs de sprint parallèles de 70 mètres à l'intérieur de l'anneau, une aire de saut en longueur et une aire de lancer) ainsi qu'un parking offrant 180 places pour les véhicules légers, 100 places pour les deux-roues et 10 places pour les véhicules lourds.

Façade ouest du bâtiment A. © Simon Guesdon
Une architecture "reconnaissable
C'est la première fois que l'agence Celnikier & Grabli Architectes, créée en 2005, imagine un équipement sportif. “Nous nous sommes associés à Léon Grosse, qui, dès le concours, a mis les moyens pour réaliser des études critiques et constructives ”, témoigne Jacob Celnikier. L'agence, en collaboration avec Olgga Architectes et MCpaysages, a réfléchi à un plan masse. Le projet devait “ offrir une image forte et unique, à travers une architecture et un paysage reconnaissable, et devait atteindre au minimum 50 % de construction bois, 100 % labellisé ”. Ainsi, la forte utilisation de bois (l'ensemble des façades, clos et couverts) dans ce projet apporte une atmosphère chaleureuse, loin de celle de nombreux stades.
Les qualités d'usages, la pérennité de l'ouvrage et une facilité d'entretien étaient attendues par la maîtrise d'ouvrage. “ Les terrains sportifs, qu'ils soient de compétition ou d'entraînement, respectent une orientation optimale nord-sud. Il n'y a pas de prévalence et de hiérarchie entre les terrains, tous proposent une pratique idéale par rapport à la course du soleil, en conformité avec les demandes des fédérations sportives. ” L'orientation unitaire permet, elle, de mutualiser et d'aligner des pare-ballons, des mats et clôtures. Entre deux terrains de hockey et de rugby ont été dessinés les bâtiments-tribunes A et B, sur une bande au nord de la parcelle. Pour éviter aux usagers d'être éblouis l'après-midi, les tribunes sont orientées vers l'est.
Autre point important du projet : “ le site étant inscrit dans une zone à risque centennal d'inondation, le programme suggérait de mettre le bâtiment A sur pilotis et de créer des vestiaires flottants. Nous avons plutôt choisi, avec l'aide d'un expert hydrogéologique, de concevoir un bâtiment vertical ayant peu d'emprise au sol. C'est pourquoi on retrouve les bureaux au-dessus de la tribune ”, raconte Jacob Celnikier.

Plus de 50 % de la construction est en bois. © L-A F. pour Batiactu
Végétalisation
L'agence a voulu éviter le croisement de flux et a créé un axe majeur est-ouest qui traverse l'ensemble de la plaine pour mieux gérer la circulation. L'accès principal a été placé à l'ouest du site. Des accès secondaires ont été ajoutés pour les événements temporaires, la maintenance et l'accès des secours. En périphérie, de grands espaces libres permettent au paysage, largement végétalisé, de se déployer. Les rares arbres existants ont été conservés. Aujourd'hui, “ les parcours piétons, sablés, longent ou traversent les entrelacs de parterres colonisés par des prairies, des massifs de vivaces et des arbustes ”, décrit l'architecte. Les porteurs du projet souhaitaient “ une renaturation maximale du site, enrichie par la constitution d'un maillage dense d'îlots de fraîcheur ”. Après les Jeux, 360 arbres devraient ainsi être plantés. “ Les espaces paysagers seront complétés après l'événement, mais le site propose déjà un parcours sportif d'un kilomètre destiné aux usagers locaux ”, déclare, de son côté, Sébastien Beaucamp.

Le site est largement végétalisé. © L-A F. pour Batiactu
Le bâtiment-tribune de hockey
Le bâtiment-tribune de hockey propose une multitude d'usages et d'espaces à la fois “ fonctionnels et contemplatifs ”. Au rez-de-chaussée, se trouvent les vestiaires, où l'espace des casiers a été pensé en forme de U pour que les équipiers entourent l'entraîneur et puissent dialoguer entre eux. Des meubles en pin ont été dessinés sur mesure, avec un alvéole, pour pouvoir ranger la crosse de hockey de manière verticale. Le hall du bâtiment, à double hauteur, offre un accès à plusieurs niveaux, notamment la tribune. Son plafond en bois est en fait la continuité de l'auvent de la tribune. Des vues panoramiques sont offertes aux usagers afin de contempler les terrains sportifs. La tribune, largement en bois, est composée de 1 000 places. Mais ce n'est pas tout. L'édifice loge une salle polyvalente, une de réception et d'autres de réunion, destinées à des usages divers. Une façon de “ maximiser l'utilisation du bâtiment en dehors des grands événements sportifs ”, estime l'architecte.

La tribune du bâtiment A. © L-A F. pour Batiactu
Futur du site
“ Le département s'est lancé dans un vaste programme pour accueillir les Jeux et pour l'héritage du site ”, affirme Sébastien Beaucamp. “ Nous avons souhaité conserver la touche historique, en réalisant une rénovation, pour réaccueillir le Racing Club de France Rugby à moyen terme. ” Mais ce n'est pas tout. Après les JO, la Fédération française de hockey s'implantera de manière pérenne au sein du bâtiment A du stade. Le site accueillera aussi le centre national d'entraînement de la fédération avec deux terrains synthétiques de hockey, et, à terme, un club résident du département. Le bâtiment B sera ouvert aux associations de football et de rugby. Par ailleurs, les vestiaires peuvent être utilisés par des associations sportives locales et des groupes scolaires. De plus, les édifices neufs proposent des locaux administratifs et techniques, des vestiaires, des salles de musculation et de réunion, ainsi que des espaces réceptifs. Au total, 101 millions d'euros, débloqués par le Département, la société de livraison des ouvrages olympiques Solideo, l'Etat et la Région Ile-de-France, ont été nécessaires pour mener à bien cette opération.

Le hall. © Simon Guesdon
Chantier
Le site a été livré en décembre 2023, “ quelques semaines d'avance sur le planning ”, d'après le Département. Vingt-deux mois de travaux, réalisés par Léon Grosse en site occupé, ont été nécessaires pour cette opération. “ L'accès du site devait être maintenu pour être au service des enfants de la ville ”, rappelle Jérôme Michaud, directeur grands chantiers au sein de Léon Grosse. “ Nous avons donc installé des vestiaires provisoires, ce qui demandait le pilotage de nombreux éléments. ” Les deux bâtiments neufs ont été construits “ au fur et à mesure ”, afin de “ libérer de nouveaux terrains ”. “ C'était comme un jeu de chaises musicales, finalement ”, sourit le responsable. Ce dernier a apprécié que le projet ait été mené en conception-réalisation. “ Il a permis de définir en détail un plan d'action, et de permettre ainsi une réalisation plus simple. ”
L'entreprise a su faire face à une situation d'urgence, suite aux émeutes de fin juin 2023 en France. Des personnes avaient, à cette période, incendié un bâtiment du site. “ Le feu a pu être maîtrisé rapidement mais des éléments ont été atteints. Nous avons dû très vite réagir pour livrer à temps l'édifice en septembre, pour les groupes scolaires ”, confie Jérôme Michaud. Pour le directeur général adjoint de la Solideo, Philippe Rozier, “ les travaux ont coché toutes les cases de nos cahiers de charges, tant en matière de délais, de coûts, et surtout d'ambitions avec des marqueurs forts en matière d'environnement, d'inclusion économique et d'accessibilité ”.

Pose des portiques durant les travaux. © CGA
Qualités environnementales
Le chantier “ s'est achevé en ayant parfaitement respecté ses enjeux environnementaux ”, s'est félicitée la maîtrise d'ouvrage. Le projet a atteint le niveau E3C1, selon le label E+C- (haute performance énergétique et bilan carbone réduit), la moitié de la production d'électricité est réalisée sur le site grâce à des panneaux photovoltaïques, et le bâtiment Tribune Hokey fonctionne avec la ventilation naturelle. “ Dépourvu de climatisation, il protège de l'échauffement par son enveloppe qui fait ombre ”, explique Jacob Celnikier. Par ailleurs, la lumière naturelle a été favorisée pour l'éclairage des bâtiments, largement vitrés et équipés d'une protection solaire passive (ombrières de métal et brise-soleil). Des brasseurs d'air au plafond ont en revanche été installés dans certaines pièces. Quant aux eaux de pluie, elles sont réutilisées pour alimenter les réseaux communaux et la promenade végétale des bâtiments A et B.

Illustration de la protection solaire passive du bâtiment. © CGA
Fiche technique
Maîtrise d'ouvrage : Département des Hauts-de-Seine
Équipe
Léon Grosse entreprise mandataire
Celnikier & Grabli Architectes (plan masse avec Olgga Architectes et MCPaysages ; architectes du bâtiment A tribune 1000 places de hockey)
Olgga Architectes - (plan masse avec Celnikier & Grabli Architectes et MCPaysages ; architectes du bâtiment B vestiaires et tribune 300 places de rugby)
MCPaysages - paysagiste
BOA Light Studio - concepteur lumières
Verdi - bureau d'études techniques
Techni'cité - bureau d'études installations sportives
Artdan - entreprise de réalisation des surfaces sportives
Altia - acousticien
Éléments Ingénierie - HQE
Althing - sûreté
CRAM - exploitation maintenance
Procédure : Marché public global de performance
Surface : 7.311 m² bâtiments, 155.000 m² d'aménagements
Budget : 63,3 millions d'euros TTC
Date de livraison : 18 décembre 2023
Durée du chantier : 22 mois
Matériaux biosourcés : 103,1 kg/m² de matériaux biosourcés SDP soit 1.077 m3 de bois labellisé
Performance énergétique : E3C1

Les vestiaires. © Simon Guesdon
Le Département des Hauts-de-Seine, maîtrise d'ouvrage du projet, a choisi comme procédure pour ce projet un marché public global de performance, “ équivalent à la procédure de conception-réalisation, et complétée par une période de maintenance-exploitation ”, indique Jacob Celnikier, fondateur et associé de Celnikier & Grabli Architectes, lors d'une visite de presse le 25 janvier 2024. L'agence qui a signé la conception du Pavillon France à l'Exposition universelle 2020 à Dubaï, a mené la rénovation de ce site historique. Ce dernier est d'ailleurs “ le premier site de compétition livré ” parmi la multitude d'équipements sportifs en construction des Jeux olympiques, indique Sébastien Beaucamp, chef de projets à la direction des bâtiments au sein du Département des Hauts-de-Seine.

Vue de l'allée centrale du bâtiment-tribune. © Simon Guesdon
Détails des terrains et bâtiments
Le chantier a consisté en la construction et la réhabilitation de deux terrains synthétiques éclairés pour le hockey sur gazon et une tribune attenante de 1.000 places ; deux bâtiments neufs (avec locaux administratifs et techniques, vestiaires, salles de réunion, salles de réception et deux salles de musculation mutualisées) ; la reprise du terrain olympique (surface et éclairage) avec sa tribune historique remise aux normes ; quatre terrains de football (synthétiques et éclairés) ; trois terrains de rugby (synthétiques et éclairés) ; un nouvel anneau d'athlétisme de 200 mètres (de quatre couloirs, avec en plus six couloirs de sprint parallèles de 100 mètres intégrés sur une longueur, six couloirs de sprint parallèles de 70 mètres à l'intérieur de l'anneau, une aire de saut en longueur et une aire de lancer) ainsi qu'un parking offrant 180 places pour les véhicules légers, 100 places pour les deux-roues et 10 places pour les véhicules lourds.

Façade ouest du bâtiment A. © Simon Guesdon
Une architecture "reconnaissable
C'est la première fois que l'agence Celnikier & Grabli Architectes, créée en 2005, imagine un équipement sportif. “Nous nous sommes associés à Léon Grosse, qui, dès le concours, a mis les moyens pour réaliser des études critiques et constructives ”, témoigne Jacob Celnikier. L'agence, en collaboration avec Olgga Architectes et MCpaysages, a réfléchi à un plan masse. Le projet devait “ offrir une image forte et unique, à travers une architecture et un paysage reconnaissable, et devait atteindre au minimum 50 % de construction bois, 100 % labellisé ”. Ainsi, la forte utilisation de bois (l'ensemble des façades, clos et couverts) dans ce projet apporte une atmosphère chaleureuse, loin de celle de nombreux stades.
Les qualités d'usages, la pérennité de l'ouvrage et une facilité d'entretien étaient attendues par la maîtrise d'ouvrage. “ Les terrains sportifs, qu'ils soient de compétition ou d'entraînement, respectent une orientation optimale nord-sud. Il n'y a pas de prévalence et de hiérarchie entre les terrains, tous proposent une pratique idéale par rapport à la course du soleil, en conformité avec les demandes des fédérations sportives. ” L'orientation unitaire permet, elle, de mutualiser et d'aligner des pare-ballons, des mats et clôtures. Entre deux terrains de hockey et de rugby ont été dessinés les bâtiments-tribunes A et B, sur une bande au nord de la parcelle. Pour éviter aux usagers d'être éblouis l'après-midi, les tribunes sont orientées vers l'est.
Autre point important du projet : “ le site étant inscrit dans une zone à risque centennal d'inondation, le programme suggérait de mettre le bâtiment A sur pilotis et de créer des vestiaires flottants. Nous avons plutôt choisi, avec l'aide d'un expert hydrogéologique, de concevoir un bâtiment vertical ayant peu d'emprise au sol. C'est pourquoi on retrouve les bureaux au-dessus de la tribune ”, raconte Jacob Celnikier.

Plus de 50 % de la construction est en bois. © L-A F. pour Batiactu
Végétalisation
L'agence a voulu éviter le croisement de flux et a créé un axe majeur est-ouest qui traverse l'ensemble de la plaine pour mieux gérer la circulation. L'accès principal a été placé à l'ouest du site. Des accès secondaires ont été ajoutés pour les événements temporaires, la maintenance et l'accès des secours. En périphérie, de grands espaces libres permettent au paysage, largement végétalisé, de se déployer. Les rares arbres existants ont été conservés. Aujourd'hui, “ les parcours piétons, sablés, longent ou traversent les entrelacs de parterres colonisés par des prairies, des massifs de vivaces et des arbustes ”, décrit l'architecte. Les porteurs du projet souhaitaient “ une renaturation maximale du site, enrichie par la constitution d'un maillage dense d'îlots de fraîcheur ”. Après les Jeux, 360 arbres devraient ainsi être plantés. “ Les espaces paysagers seront complétés après l'événement, mais le site propose déjà un parcours sportif d'un kilomètre destiné aux usagers locaux ”, déclare, de son côté, Sébastien Beaucamp.

Le site est largement végétalisé. © L-A F. pour Batiactu
Le bâtiment-tribune de hockey
Le bâtiment-tribune de hockey propose une multitude d'usages et d'espaces à la fois “ fonctionnels et contemplatifs ”. Au rez-de-chaussée, se trouvent les vestiaires, où l'espace des casiers a été pensé en forme de U pour que les équipiers entourent l'entraîneur et puissent dialoguer entre eux. Des meubles en pin ont été dessinés sur mesure, avec un alvéole, pour pouvoir ranger la crosse de hockey de manière verticale. Le hall du bâtiment, à double hauteur, offre un accès à plusieurs niveaux, notamment la tribune. Son plafond en bois est en fait la continuité de l'auvent de la tribune. Des vues panoramiques sont offertes aux usagers afin de contempler les terrains sportifs. La tribune, largement en bois, est composée de 1 000 places. Mais ce n'est pas tout. L'édifice loge une salle polyvalente, une de réception et d'autres de réunion, destinées à des usages divers. Une façon de “ maximiser l'utilisation du bâtiment en dehors des grands événements sportifs ”, estime l'architecte.

La tribune du bâtiment A. © L-A F. pour Batiactu
Futur du site
“ Le département s'est lancé dans un vaste programme pour accueillir les Jeux et pour l'héritage du site ”, affirme Sébastien Beaucamp. “ Nous avons souhaité conserver la touche historique, en réalisant une rénovation, pour réaccueillir le Racing Club de France Rugby à moyen terme. ” Mais ce n'est pas tout. Après les JO, la Fédération française de hockey s'implantera de manière pérenne au sein du bâtiment A du stade. Le site accueillera aussi le centre national d'entraînement de la fédération avec deux terrains synthétiques de hockey, et, à terme, un club résident du département. Le bâtiment B sera ouvert aux associations de football et de rugby. Par ailleurs, les vestiaires peuvent être utilisés par des associations sportives locales et des groupes scolaires. De plus, les édifices neufs proposent des locaux administratifs et techniques, des vestiaires, des salles de musculation et de réunion, ainsi que des espaces réceptifs. Au total, 101 millions d'euros, débloqués par le Département, la société de livraison des ouvrages olympiques Solideo, l'Etat et la Région Ile-de-France, ont été nécessaires pour mener à bien cette opération.

Le hall. © Simon Guesdon
Chantier
Le site a été livré en décembre 2023, “ quelques semaines d'avance sur le planning ”, d'après le Département. Vingt-deux mois de travaux, réalisés par Léon Grosse en site occupé, ont été nécessaires pour cette opération. “ L'accès du site devait être maintenu pour être au service des enfants de la ville ”, rappelle Jérôme Michaud, directeur grands chantiers au sein de Léon Grosse. “ Nous avons donc installé des vestiaires provisoires, ce qui demandait le pilotage de nombreux éléments. ” Les deux bâtiments neufs ont été construits “ au fur et à mesure ”, afin de “ libérer de nouveaux terrains ”. “ C'était comme un jeu de chaises musicales, finalement ”, sourit le responsable. Ce dernier a apprécié que le projet ait été mené en conception-réalisation. “ Il a permis de définir en détail un plan d'action, et de permettre ainsi une réalisation plus simple. ”
L'entreprise a su faire face à une situation d'urgence, suite aux émeutes de fin juin 2023 en France. Des personnes avaient, à cette période, incendié un bâtiment du site. “ Le feu a pu être maîtrisé rapidement mais des éléments ont été atteints. Nous avons dû très vite réagir pour livrer à temps l'édifice en septembre, pour les groupes scolaires ”, confie Jérôme Michaud. Pour le directeur général adjoint de la Solideo, Philippe Rozier, “ les travaux ont coché toutes les cases de nos cahiers de charges, tant en matière de délais, de coûts, et surtout d'ambitions avec des marqueurs forts en matière d'environnement, d'inclusion économique et d'accessibilité ”.

Pose des portiques durant les travaux. © CGA
Qualités environnementales
Le chantier “ s'est achevé en ayant parfaitement respecté ses enjeux environnementaux ”, s'est félicitée la maîtrise d'ouvrage. Le projet a atteint le niveau E3C1, selon le label E+C- (haute performance énergétique et bilan carbone réduit), la moitié de la production d'électricité est réalisée sur le site grâce à des panneaux photovoltaïques, et le bâtiment Tribune Hokey fonctionne avec la ventilation naturelle. “ Dépourvu de climatisation, il protège de l'échauffement par son enveloppe qui fait ombre ”, explique Jacob Celnikier. Par ailleurs, la lumière naturelle a été favorisée pour l'éclairage des bâtiments, largement vitrés et équipés d'une protection solaire passive (ombrières de métal et brise-soleil). Des brasseurs d'air au plafond ont en revanche été installés dans certaines pièces. Quant aux eaux de pluie, elles sont réutilisées pour alimenter les réseaux communaux et la promenade végétale des bâtiments A et B.

Illustration de la protection solaire passive du bâtiment. © CGA
Fiche technique
Maîtrise d'ouvrage : Département des Hauts-de-Seine
Équipe
Léon Grosse entreprise mandataire
Celnikier & Grabli Architectes (plan masse avec Olgga Architectes et MCPaysages ; architectes du bâtiment A tribune 1000 places de hockey)
Olgga Architectes - (plan masse avec Celnikier & Grabli Architectes et MCPaysages ; architectes du bâtiment B vestiaires et tribune 300 places de rugby)
MCPaysages - paysagiste
BOA Light Studio - concepteur lumières
Verdi - bureau d'études techniques
Techni'cité - bureau d'études installations sportives
Artdan - entreprise de réalisation des surfaces sportives
Altia - acousticien
Éléments Ingénierie - HQE
Althing - sûreté
CRAM - exploitation maintenance
Procédure : Marché public global de performance
Surface : 7.311 m² bâtiments, 155.000 m² d'aménagements
Budget : 63,3 millions d'euros TTC
Date de livraison : 18 décembre 2023
Durée du chantier : 22 mois
Matériaux biosourcés : 103,1 kg/m² de matériaux biosourcés SDP soit 1.077 m3 de bois labellisé
Performance énergétique : E3C1

Les vestiaires. © Simon Guesdon

Communiqué de presse | 31.01.2024
VERDI acquiert Icema, s'implante en Bretagne et renforce son expertise dans le cycle de l'eau
Le Groupe VERDI, acteur de l’ingénierie et du conseil annonce la signature d’un accord portant sur l’acquisition de la société Icema, société malouine spécialisée dans l’amélioration de la qualité de la ressource en eau.
À travers cette acquisition, VERDI étend le périmètre de ses activités dans le Grand Ouest ouvrant la voie à des prestations en ingénierie écologique et environnementale pour développer des produits innovants.
À travers cette acquisition, VERDI étend le périmètre de ses activités dans le Grand Ouest ouvrant la voie à des prestations en ingénierie écologique et environnementale pour développer des produits innovants.
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Fondée en 2017, basée à Saint-Malo, ICEMA spécialiste du génie écologique, propose des solutions innovantes pour améliorer la qualité de la ressource en eau (plans d’eau, rivières et zone littorale) en utilisant des solutions du génie écologique et en particulier des végétaux aquatiques. ICEMA travaille en particulier sur la recherche de solutions écologiques pour deux problématiques :
Fondé en 1987, par Yves Renaud, le Groupe développe une ingénierie territoriale privée. Anne-Sophie Renaud rejoint le Groupe en 2005 et Olivier Renaud en 2007, engageant un processus de transmission douce de l’entreprise familiale qui aboutit à la nomination d’Anne-Sophie Renaud en qualité de Présidente en 2023. Cette nomination achève la transmission garantissant ainsi la continuité de la gouvernance, l’état d’esprit et les valeurs du Groupe.
Bernard Sautjeau, Président de ICEMA : “ En 36 ans, VERDI a su se développer en restant fidèle à ses valeurs au service de ses clients. Nous partageons les mêmes valeurs et surtout sa raison d’être : Utiliser nos compétences pour inspirer, éviter les dommages, créer le meilleur pour le vivant qui est en adéquation avec la nôtre : Soigner l’eau par la nature. ICEMA est fière de ce rapprochement, qui marque de nouvelles perspectives pour nos activités dans l’Ouest. ”
Olivier Renaud, Directeur général du Groupe VERDI : “ Le Groupe a opéré ces dernières années des changements importants qui ont favorisé notre croissance et notre ambition de devenir Designer de territoires. Ce rapprochement avec ICEMA ouvre notre développement sur le territoire du Grand-Ouest et s’inscrit pleinement dans l’état d’esprit et les valeurs qui font de VERDI un acteur unique dans le paysage de l’ingénierie et du conseil en France. ”
A propos de VERDI
Groupe familial indépendant de planneurs, ingénieurs, consultants, urbanistes, architectes, écologues, environnementalistes… Et spécialistes techniques, ouvrant sur tous les aspects de l’aménagement des territoires et de la construction. Ensemble, nous sommes Designer de territoires.
36 ans d’expertise | 400 collaborateurs | 42 métiers | 25 agences | 38 M€ de CA
Contact presse
Antoine Roch | Communication
01 42 22 58 75 | aroch@verdi.fr
- Les cyanobactéries, ces petites algues bleu-vert parfois toxiques qui prolifèrent en été dans les eaux douces superficielles, stagnantes, peu profondes ;
- Les micros et nano plastiques dans les eaux usées traitées par les stations d’épuration.
Fondé en 1987, par Yves Renaud, le Groupe développe une ingénierie territoriale privée. Anne-Sophie Renaud rejoint le Groupe en 2005 et Olivier Renaud en 2007, engageant un processus de transmission douce de l’entreprise familiale qui aboutit à la nomination d’Anne-Sophie Renaud en qualité de Présidente en 2023. Cette nomination achève la transmission garantissant ainsi la continuité de la gouvernance, l’état d’esprit et les valeurs du Groupe.
Bernard Sautjeau, Président de ICEMA : “ En 36 ans, VERDI a su se développer en restant fidèle à ses valeurs au service de ses clients. Nous partageons les mêmes valeurs et surtout sa raison d’être : Utiliser nos compétences pour inspirer, éviter les dommages, créer le meilleur pour le vivant qui est en adéquation avec la nôtre : Soigner l’eau par la nature. ICEMA est fière de ce rapprochement, qui marque de nouvelles perspectives pour nos activités dans l’Ouest. ”
Olivier Renaud, Directeur général du Groupe VERDI : “ Le Groupe a opéré ces dernières années des changements importants qui ont favorisé notre croissance et notre ambition de devenir Designer de territoires. Ce rapprochement avec ICEMA ouvre notre développement sur le territoire du Grand-Ouest et s’inscrit pleinement dans l’état d’esprit et les valeurs qui font de VERDI un acteur unique dans le paysage de l’ingénierie et du conseil en France. ”
A propos de VERDI
Groupe familial indépendant de planneurs, ingénieurs, consultants, urbanistes, architectes, écologues, environnementalistes… Et spécialistes techniques, ouvrant sur tous les aspects de l’aménagement des territoires et de la construction. Ensemble, nous sommes Designer de territoires.
36 ans d’expertise | 400 collaborateurs | 42 métiers | 25 agences | 38 M€ de CA
Contact presse
Antoine Roch | Communication
01 42 22 58 75 | aroch@verdi.fr

L'Est Républicain | 28.01.2024
Ferrières-les-Bois : Sécurisation de la traversée
du village
du village
L'année 2024 sera celle de la sécurité pour la commune traversée chaque jour par 2 300 véhicules. Des coussins berlinois seront ainsi installés aux entrées du village. Autre projet pour l'année qui vient : la rénovation du bâtiment de la mairie.
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Lors de la cérémonie des vœux, à la salle des fêtes, Christian Tournier, maire de la commune, entouré de son équipe municipale a présenté ses vœux aux nombreux Ferriérois présents.
À mi-mandat, voici le bilan défendu, avec deux principaux projets : la sécurisation de notre village : il est traversé par la départementale 13 où circulent environ 2 300 véhicules par jour. En 2021, des comptages ont commencé, puis en 2022, ce fut l’installation de deux dispositifs. Fort des mesures annoncées en 2023, le conseil municipal a décidé de continuer des tests avec des chicanes qui n’ont pas donné satisfaction. Au final, deux ralentisseurs, type “ coussin berlinois ” seront installés aux entrées de l’agglomération. Dans d’autres rues adjacentes seront posées de nouvelles signalisations qui nécessitent également un aménagement sécuritaire.
Autre projet : la rénovation du bâtiment de la mairie. Après la fermeture de l’école, quelques locaux sont devenus vacants. Nous allons créer un deuxième logement à l’étage et nous prévoyons l’agencement d’une salle de réunion au rez-de-chaussée qui respectera les normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Le maire a ensuite développé l’un des projets de l’intercommunalité. “ La communauté de communes du Val Marnaysien a retenu un bureau d’études pour la réalisation d’un schéma directeur des mobilités douces (marche, vélo, trottinette ou skate-board). Une étude de faisabilité est programmée sur une liaison entre Marnay et Saint-Vit. Dans le cadre de ce projet, un questionnaire sera diffusé auprès des habitants du Val Marnaysien ”.
À mi-mandat, voici le bilan défendu, avec deux principaux projets : la sécurisation de notre village : il est traversé par la départementale 13 où circulent environ 2 300 véhicules par jour. En 2021, des comptages ont commencé, puis en 2022, ce fut l’installation de deux dispositifs. Fort des mesures annoncées en 2023, le conseil municipal a décidé de continuer des tests avec des chicanes qui n’ont pas donné satisfaction. Au final, deux ralentisseurs, type “ coussin berlinois ” seront installés aux entrées de l’agglomération. Dans d’autres rues adjacentes seront posées de nouvelles signalisations qui nécessitent également un aménagement sécuritaire.
Autre projet : la rénovation du bâtiment de la mairie. Après la fermeture de l’école, quelques locaux sont devenus vacants. Nous allons créer un deuxième logement à l’étage et nous prévoyons l’agencement d’une salle de réunion au rez-de-chaussée qui respectera les normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite.
Le maire a ensuite développé l’un des projets de l’intercommunalité. “ La communauté de communes du Val Marnaysien a retenu un bureau d’études pour la réalisation d’un schéma directeur des mobilités douces (marche, vélo, trottinette ou skate-board). Une étude de faisabilité est programmée sur une liaison entre Marnay et Saint-Vit. Dans le cadre de ce projet, un questionnaire sera diffusé auprès des habitants du Val Marnaysien ”.