L’Abeille de la Ternoise | 03.03.2025
Saint-Pol-sur-Ternoise,
un nouveau plan de circulation va être testé
Danielle Vasseur nous a présenté, en compagnie de Dominique Degouve, adjoint aux travaux et David Delabroy, responsable des services techniques, le plan de bataille pour redynamiser le centre-ville. La première action concernera la circulation, dès cet été.
Comment on fait pour redynamiser le centre-ville ? D’abord, on réalise une étude. Financée dans le cadre de l’Opération de revitalisation du territoire en lien avec la préfecture et TernoisCom mais aussi le label Petites villes de demain, elle a été pilotée par le cabinet Verdi pour un montant de 50 000 €. Un comité de pilotage a été mis en place autour de la mairie, avec les services techniques et les financeurs (département et région) mais aussi la communauté de communes. Quatre axes se dégagent : un nouveau plan de circulation, la réglementation de la vitesse et des aménagements pour les modes de déplacement doux, l’organisation du stationnement et la végétalisation du centre-ville.



Le but est d’envoyer le gros de la circulation sur les axes principaux
Le plan de circulation est le gros morceau. Il vise “ à fluidifier la circulation ”. Il sera mis en place après le passage du Tour de France, pour une période test de six mois environ. Le feu tricolore de la rue des Carmes est amené à être supprimé, remplacé par un giratoire franchissable. Suppression permise par la mise en sens unique des rues perpendiculaires : la rue d’Hesdin (depuis le carrefour jusqu’à la rue de la Chapelle Saint-Esprit) et la rue du Général de Gaulle (depuis le carrefour jusqu’au jardin public). Cette même rue serait en sens unique depuis le rond-point de la gare jusqu’à la rue d’Hebden-Bridge. La même petite rue, voisine du square de Warstein, changerait de sens de circulation. Elle resterait en sens unique mais dans le sens montant. Actuellement, on ne peut l’emprunter qu’en venant du boulevard Carnot. “ Le but est d’envoyer le gros de la circulation sur les axes principaux ”, note David Delabroy.

Restons dans l’hypercentre avec la rue Bacler d’Albe, qui passera en sens unique, vers l’église. Même “ punition ” pour la rue des Écoles depuis la place vers la rue de la Mairie. On s’en éloigne un peu avec la rue des Fonds viviers. Une portion est en sens unique depuis plusieurs années en direction de Saint-Michel. Elle le sera sur toute sa longueur, dans le même sens. Terminons, dans le même quartier avec la rue Andrieu qui passera en sens unique, vers la gare.

La place Lebel est concernée elle aussi par une modification du plan : l’entrée s’effectuera par la rue de Carmes et la sortie par la rue du Pont Happlain. À deux pas ou presque, la rue de la Calandre ne pourra plus voir se croiser de véhicules. Seuls les véhicules venant du carrefour des écoles pourront circuler, vers la rue d’Aire ou des Procureurs. Et autre habitude à adopter : les rues de Béthune, des Carmes et de Frévent seront limitées à 30 km/h.



Stationnement : la zone bleue va être étendue
Avec la circulation, le stationnement a été le thème favori des internautes (notre précédente édition). Savez-vous combien de places sont disponibles entre la place Mitterrand et la gare ? Soyons honnêtes, on ne l’avait pas non plus. Eh bien, ce ne sont pas moins de 500 places de stationnement qui sont disponibles. Et pas d’excuse en mode c’est trop loin : l’hôtel de ville est à moins de 5 minutes à pied de la gare ou de la place Mitterrand. A priori, ce n’est pas suffisant. Alors, comment recréer “ facilement ” des places ? Ou plutôt les libérer. En généralisant la zone bleue et en limitant le stationnement à 1 h 30 sous peine d’être verbalisé, dès le début de l’année 2026. Entre 600 et 1 100 usagers supplémentaires pourraient se garer chaque jour selon l’étude du cabinet Verdi. Et pourquoi pas imaginer un nouveau parking sur la friche EDF rue de Fruges.

Redynamiser, c’est aussi verdir. La végétalisation ou renaturation concernerait l’ensemble du centre-ville. À commencer par la place de la mairie avec la plantation d’arbustes. “ C’est un plan à plusieurs années, nous dessinons le Saint-Pol à dix ans ”, précise la maire. Un plan à plusieurs années et à plusieurs millions d’euros.
Paris Normandie | 26.02.2025
Évreux mise sur la nature :
un premier arbre planté
pour son futur parc urbain
L'Agglomération Évreux Portes de Normandie lance la deuxième phase de son projet de transformation de l'ancien site hospitalier Saint-Louis. Après les fouilles archéologiques du site, ce mardi 25 février 2025, le maire d'Évreux a planté le premier arbre du futur parc urbain.
Silence ça pousse ! Il faudra être patient avant de voir la fin du projet de l’îlot Saint-Louis à Évreux. Après les travaux, du futur Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) d’Évreux et la création d’un parking silo, il est temps pour l’Agglomération de lancer la seconde phase du projet, la renaturation du site avec la création d’un parc urbain.

Et c’est chose faite car, « aujourd’hui nous allons planter, le premier arbre du parc », annonce le maire d’Évreux Guy Lefrand en présence du secrétaire général et sous-préfet d’Évreux, Alaric Malves, de la vice-présidente du Département, Stéphanie Auger et de la présidente du Conseil international biodiversité et immobilier (CIBI) Olivia Conil-Lacoste.

L’écologie au centre du projet
Sur les cinq hectares de friche hospitalière, près de 30 % (1,5 ha) du site seront occupés par un parc urbain accessible à tous. Un projet onéreux puisque la simple réalisation du parc a coûté 14,7 M€.

Le label BiodiverCity
Mais qu’est-ce que le label national BiodiverCity Ready délivré par le Conseil International Biodiversité et Immobilier (CIBI) ? Il est la reconnaissance de l’engagement écologique porté par l’agglomération d’Évreux sur son projet et ce dès sa conception. Un des critères est d’associer un écologue au projet.
Le Moniteur | 21.02.2025
Lille, une nouvelle vie
en peuplier
Le palais Rameau nouveau a été inauguré début février à Lille (Nord). Construit en 1878 et classé monument historique en 2002, l'édifice a été réhabilité par l'école d'ingénieurs Junia pour en faire un lieu dédié à l'agriculture urbaine, accueillant aussi bien des étudiants que des chercheurs.
Afin de ne pas dénaturer l'existant, l'intérieur accueille une structure en kit aisément modulable et démontable. “ Avec 158 m³ de peuplier déployés pour fabriquer les poteaux et poutres en lamellé-collé, c'est le plus gros chantier d'Europe réalisé avec cette essence locale. Cela prouve qu'il est possible de l'utiliser pour la construction, d'autant qu'elle présente des qualités intéressantes, comme l'absence de nœud ”, souligne Cédric Michel, architecte associé de l'Atelier 9.81, mandataire du groupement de maîtrise d'œuvre. Un réseau de sprinklage a aussi été déployé au sein du bâtiment de 3 950 m² SP. Le projet a coûté 15,2 M€ HT, dont la moitié pour la restauration.
Ici Auxerre | 19.02.2025
Joigny, des quais
réaménagés
d'ici la fin de l'année
Les travaux ont enfin débuté à Joigny sur les quais de l'Yonne. Le premier pavé était posé mercredi par les élus locaux pour ce projet de végétalisation de la grande place située à l'arrière du marché couvert et qui n'était depuis plusieurs décennies qu'un parking sans âme.
Pour les riverains et les badauds, cette esplanade au cœur de la ville de Joigny dans l'Yonne, n'a pour l'instant rien d'un lieu de vie agréable. " Cet endroit, c'est mort. Il n'y a rien. Cela n'a pas d'intérêt ", déplore Michel, un habitant de Laroche, une commune voisine. " C'est quand-même un espace public, il faut vraiment bien l'exploiter pour que toute la population puisse en profiter ", estime Paule. Elle habite en face du marché et découvre ce projet avec le sourire.


Nicolas Soret, maire de Joigny. Grégory Dorte, président du conseil départemental. © Radio France, Renaud Candelier

Des lieux agréables où s'installer à l'ombre
S'adresser à tous, c'est justement le projet de ce réaménagement montre Benoit Martineau, plan à l'appui. Il est architecte paysagiste à l'agence JDM paysagiste à Dijon. " Demain, nous allons créer de petites estacades en bois, ce sont des structures en surélévation qui permettront de pouvoir intégrer des tables et de boire des verres au soleil après le marché. Et on va aussi désimperméabiliser tout cet espace qui était en enrobé avec du pavé infiltrant. " Le projet comprend des espaces de jeux, la création d'une guinguette, la plantation d'arbres et des accès à la rivière. Une idée de parc qui n'est qu'un retour en arrière. " Autour de la fontaine, là où il y a des voitures, historiquement il y avait un petit square avec de petites grilles, des plantations et on pouvait se poser, s'asseoir sur un banc autour de la fontaine. Aujourd'hui, c'est assez difficile puisque c'est un petit giratoire. Donc on va essayer de redonner de la place aux piétons. "


Le chantier va durer jusqu'à la fin de l'année 2025. © Radio France, Renaud Candelier

Un ancien site pour manœuvres militaires
Jusqu'au XIXe siècle et l'arrivée d'un certain Louis Bonaparte à la tête du régiment des 5e Dragons à Joigny, la place était une prairie arborée. Le frère de Napoléon en fera un terrain pour manœuvres militaires. Réaménager cette place, c'était "un vieux rêve" du maire Nicolas Soret. " J'ai toujours eu l'immense conviction que la ville de Joigny ne misait pas assez sur sa rivière. J'ai toujours eu l'immense conviction que la ville de Joigny méritait une centralité qu'elle n'avait pas jusque-là. " Depuis 2010, Joigny tente de se remettre du départ des 350 militaires du 28e groupe géographique. De nombreux investissements ont été faits sur l'ancien site de 12 hectares situé plus en hauteur dans la ville. Ces travaux des quais, sans lien avec le départ des militaires, sont une manière de tourner la page. " Les villes d'Auxerre et les villes de Sens, il y a quelques années, ont travaillé à la réappropriation de leurs berges. Le moment était venu pour Joigny, la troisième ville du département, de mener ce travail aussi et on verra le résultat, on verra comment il sera accueilli par les Joviniennes et les Joviniens. J'ai foi dans son succès. " Un chantier qui se terminera en tout cas en fin d'année, à quelques mois des élections municipales.

Des travaux fortement subventionnés
Ces travaux vont coûter un peu plus de 4 millions d'euros dont 900 000 euros à la charge de la ville de Joigny, le reste étant des subventions de l'État, de la région, du département et de l'agence de l'eau. Deux autres phases d'aménagement d'un côté du marché et de la voirie sont prévues pour le prochain mandat d'un montant de 5 millions d'euros.
Courrier Picard | 18.02.2025
Domart-en-Ponthieu,
les commerces accessibles
en dépit des travaux
Les travaux dureront jusqu’au début juillet et consistent à séparer les eaux pluviales des eaux usées.
Lundi matin, 16 février, une réunion de chantier entre élus municipaux et techniciens s’est tenue rue René-Démarest à Domart, concernant les travaux de voirie.

L’ensemble des travaux sont sous maîtrise d’œuvre du cabinet spécialisé dans l’assainissement Verdi, basé à Albert. Jeanne Devisme contrôle l’avancée des travaux qui ont débuté le 21 janvier et qui devraient se terminer vers la fin juin, début juillet.

Les travaux portent sur le réseau d’assainissement du village. L’objectif consiste à séparer les eaux pluviales qui iront se déverser dans une parcelle dédiée, d’une part, et les eaux usées qui iront bien évidemment dans la station d’épuration. En séparant ces deux catégories d’eaux, cela permettra de désengorger le flux en direction de la station d’épuration en cas de très fortes précipitations.

Une signalisation routière a été mise en place pour laisser libre d’accès les commerces du bourg mais aussi pour interdire la circulation aux poids lourds de plus de 3,5 tonnes.
Le Moniteur | 14.02.2025
Une pépinière high-tech
surfe sur l'esprit nature
A la fin de l'année, jeunes pousses et salariés indépendants pourront investir un nouvel espace de 1200 m² en R + 2 au sein du parc d'activités Pédebert à Soorts-Hossegor (Landes). Un projet porté par la communauté de communes Marennes-AdourCôte Sud (Macs) et piloté par l'agence d'architecture MCVD. 
Ce qui était autrefois une zone artisanale dédiée à l'univers du surf a élargi son périmètre à tous les sports de glisse et dépassé sa fonction purement économique pour devenir une sorte de village avec des boutiques et des espaces de restauration, traversé par des pistes cyclables.

Le bâtiment tertiaire imaginé par les architectes est une future pépinière destinée à des métiers à haute valeur technologique. “ Il s'agit d'attirer des talents et d'accompagner l'évolution de la zone ”, précise Hervé Bouyrie, vice-président en charge du développement économique au sein de Macs. Pour répondre à cette demande, l'édifice allie bois, béton, verre et espèces végétales. Une structure maçonnée (noyau central, dalles du rez-dechaussée et du R + 1) stabilise un complexe en bois (structure et enveloppe) dont la trame file en extérieur. Celle-ci y forme une treille couverte d'une végétation grimpante qui protège les bureaux du soleil. Des extensions, demandées par le maître d'ouvrage, sont prévues sur la terrasse du R + 2 et au nord du bâtiment (600 m²). Le béton bas carbone utilisé est produit à 200 m du site.

Double hauteur et toit-terrasse.
“ Notre architecture est très rationnelle, précise Vital Duclos, architecte associé de MCVD. Il y a beaucoup de surface utile et peu de cheminements. ” La salle au rez-de-chaussée, destinée aux événements, vitrée et en double hauteur, et le toit-terrasse végétalisé donnent son cachet au bâtiment, dont les travaux ont démarré en mai 2024.

La nature s'exprime également dans le volet paysager du projet, confié David Abéradère. Le parvis qui peut servir d'espace de rencontres est désimperméabilisé, les places de stationnement traitées en aiguilles de pin, les cheminements réalisés en béton de terre, et un sous-bois est reconstitué aux abords de la pépinière. Le coût total des travaux est estimé à 2,7M€ HT.
Le Progrès | 14.02.2025
Sermange, un vaste plan d'aménagement contre
les inondations se poursuit
Deux bassins pouvant contenir 850 m³ d'eau chacun, viennent d'être creusés, ils sont connectés au réseau pluvial de la commune.
C’est à la suite d’évènements météorologiques marquants, au cours desquels des phénomènes orageux intenses avaient provoqué des inondations par ruissellements ou débordements de cours d’eau, que la communauté de communes Jura Nord a décidé de mener une vaste étude sur cette problématique, en proposant à chaque commune une série d’actions à mettre en œuvre pour réduire la vulnérabilité des biens et des personnes.


Le maire Michel Benessiano, son adjoint Claude Vuillemenot, et les représentants des différentes entreprises qui travaillent sur ce vaste plan d’aménagement du terrain pour endiguer les inondations et ruissellements de l’eau dans la commune.

À la suite de ces études, la mairie de Sermange a décidé de lancer un vaste plan inondations pour réduire les risques sur la commune, avec un appel d’offres auprès de Verdi Ingénierie, maître d’œuvre d’une étude complète du suivi des travaux, pour des aménagements sur son territoire communal.

Depuis ce lundi 10 février, le bureau d’ingénierie Verdi est maître d’œuvre, la mairie de Sermange, maître d’ouvrage, et l’entreprise Eurovia est titulaire d’un vaste chantier de terrassement de deux bassins pouvant contenir 850 m³ d’eau chacun, connectés au réseau pluvial de la commune. L’idée est de bloquer les deux arrivées d’eau qui se rejoignent au point bas de la commune. La partie finale s’effectuera dans le réseau principal, pour dégager tous les obstacles bloquants, afin de faciliter l’écoulement normal de l’eau.

Il restera une 3e phase de travaux, avec un aménagement plus léger, mais nécessaire afin de canaliser l’eau qui arrive du secteur de Gendrey. Rappelons que ce vaste plan d’aménagement a démarré depuis plus de deux ans, avec comme première étape, le changement d’une buse sous la route, et de la mise en trottoirs de l’axe principal, afin de canaliser l’eau. Ce plan est prévu sur trois ou cinq ans, afin de garantir la sécurité pluviale sur l’ensemble de la commune.

Le coût estimatif de l’opération est de 140 102,25 € hors taxe, une subvention de la Dotation environnement territoires ruraux est accordée, pour une somme de 42 030 €, et une subvention du conseil départemental pour une somme de 20 965 €.

Ce chantier va se poursuivre pour une durée d’entre trois et cinq mois.
Le Progrès | 14.02.2025
Salans, eau potable :
des tuyaux datant de plus
de 60 ans remplacés
Depuis fin décembre, le Syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable Doubs Jura (ex-syndicat de Dampierre depuis sa fusion avec le Syndicat de Byans-sur-Doubs au 1er janvier 2025), réalise des travaux de renouvellement de ses conduites de distribution d'eau potable les plus anciennes.
Sous la surveillance du bureau d’études Verdi ingénierie de Dole, une première tranche vient de se terminer rue de Roset-Fluans à Salans où les tuyaux datant de plus de 60 ans ont été remplacés par une conduite en fonte ductile. Le chantier réalisé par l’entreprise Lartot TP de Torpes se poursuit actuellement rue de la Croix à Salans où la vieille conduite de 1969 est remplacée par une conduite d’un diamètre supérieur permettant ainsi d’améliorer la défense incendie sur le secteur.