Le Progrès | 26.07.2022
Our, aménagement de voirie et de sécurité sur la D76
Création de deux ralentisseurs, ménagement du carrefour… la commune de Our a réalisé des aménagements de voirie et de sécurité sur la route départementale 76. La préoccupation majeure est de modérer la vitesse des véhicules dans la traversée du village.
Des vitesses excessives étaient souvent enregistrées, en lien avec une chaussée large et non bordurée, une visibilité lointaine, ainsi qu'une pente importante de la route. Les élus de Our ont donc mandaté un cabinet de maîtrise d'œuvre dolois, VERDI Ingénierie, spécialisé en aménagement et en ingénierie de l'eau. Marc Lopez, chef de projet, a réalisé la conception des aménagements, organisé la consultation des entreprises, ainsi que suivi du chantier.

Aménagements validés
Les services du Département ont également orienté et validé les aménagements. Ces aménagements comprenaient : la création de deux plateaux surélevés, le réaménagement du carrefour entre la rue du Lavoir (RD76) et la rue du Four à Pain, le raccordement des routes a été simplifié, clarifié et un stop a été mis en place, le réaménagement du carrefour entre la rue du Lavoir (RD76) et la rue de la Cure, le raccordement de la rue de la Cure sur la RD76 va être fermé.
Le trafic sera donc reporté sur la RD76 et la rue de la Cure deviendra une impasse, empruntée uniquement par les riverains. Une attention particulière a été portée à la circulation des engins agricoles et des poids lourds, ainsi qu'aux problématiques de ruissellement qui inondait certaines habitations. Une placette a pu être dégagée devant le monument aux morts.
L'entreprise Bonnefoy, attributaire du marché, a réalisé les travaux entre le 20 juin et le 18 juillet Les travaux de finition (mise en place des marquages au sol) et la fermeture de la rue de la Cure seront réalisés début septembre.


Le maire, Segundo Alfonso, regardant attentivement les travaux.

90 000 € de travaux
Le montant des travaux s'élève à 90 000 € HT, financés en partie par le Département et l'État. La commune remercie les financeurs, ainsi que tous les intervenants sur le dossier le maire, Segundo Alfonso, est déjà très satisfait de ces aménagements qui invitent les usagers à évoluer dans un cadre apaisé et sécurisé, en modérant les vitesses et en solutionnant les inondations.
 
Le Parisien | 26.07.2022
À Colombes le stade centenaire s'offre une seconde jeunesse
Le 26 juillet 2024, Paris accueillera le monde entier pour des Jeux olympiques puis paralympiques. À deux ans des JO, où en sont les sites ? Le stade mythique Yves-du-Manoir était l'équipement phare des Jeux de 1924. Un siècle plus tard, il accueillera les épreuves de hockey sur gazon, après un lifting à 94 millions d'euros.
Seule la canicule a quelque peu ralenti la cadence. Le chantier de transformation du stade Yves-du-Manoir, à Colombes (Hauts-de-Seine), tourne actuellement à plein régime. Après la phase de travaux préparatoires et la pose symbolique de la première pierre, début mai, le site de 16 ha sin1é à l'entrée de la ville est en pleine effervescence. L’enjeu est de taille : faire d'un complexe centenaire un équipement ultramoderne pour accueillir les épreuves de hockey sur gazon lors des JO de Paris 2024.

L'infrastructure sera plus écolo. Le bois constituera la moitié des matériaux utilisés et près de 400 arbres seront plantés.

“ Nous sommes en train de construire les nouvelles tribunes et les bâtiments destinés à accueillir la Fédération de hockey, détaille Véronique Chandelier, directrice des bâtiments au conseil départemental. À la rentrée, on attaquera les toits, les fenêtres et l'habillage. On passera aux aménagements intérieurs en fin d'année. ”
“ Ce stade a 100 ans et on le relance pour un nouveau siècle, résume Alexis Pinot de Villechenon, directeur des Jeux olympiques et paralympiques au conseil départemental. On parle bien de rayonnement et de sport par et pour les habitants. ”

Et le Monsieur JO des Hauts-de-Seine de rappeler que, si le hockey est encore méconnu et peu pratiqué en France, la finale olympique de ce sport, véritable religion en Asie, est “ la troisième épreuve la plus regardée au monde. ” “ Yves-du-Manoir a une histoire liée aux JO et Paris 2024 donne l'occasion d'écrire une nouvelle page. Ce stade est le symbole de jeux durables, qui s'inscrit dans une histoire passée et à venir. ”
Un budget de 94 millions d'euros (M €) est consacré à ce lifting géant, 80 M€ financés par le département, propriétaire du stade, et 14 M € par la Solideo, la Société de livraison des ouvrages olympiques, dont 5 millions par la région Île-de-France.

Des protections contre le risque d'inondation
Yves-du-Manoir version 2024 comptera deux nouveaux bâtiments totalisant 4 000 m², qui hébergeront notamment la Ligue, la Fédération française et le comité départemental de hockey mais aussi le personnel de la Direction départementale des sports, le comité départemental du rugby et trois clubs, de foot, de rugby et évidemment de hockey.
Les fondations sont coulées et la grue à l'œuvre sur· le bâtiment B, long de 200 m, a déjà été démontée. Plus près de la tribune d'honneur, le bâtiment A comptera quant à lui quatre étages
A terme, les quinze terrains existants seront réduits au nombre de neuf, tous en synthétique, sauf le terrain d’honneur. “ Nous sommes à fond car, dès la rentrée, il faudra cohabiter avec les scolaires, précise Jérôme Michaud, directeur des travaux pour le compte de la société Léon Grosse et représentant du groupement des entreprises. Nous avons déjà terminé quatre terrains de foot et de rugby et deux autres seront livrés en octobre. ” De même, les clubs locaux utiliseront encore les terrains pendant le chantier.
Cette opération se veut également sociale – avec 58 000 heures de travail en insertion - et le plus écologique possible. Une grande partie des terres excavées est réutilisée sur le site, réduisant d'autant le nombre de camions à circuler.
Le chantier doit aussi tenir compte du fait que le secteur est en zone inondable. “ Pour absorber les précipitations, on a des enrobés spéciaux, des bassins d'infiltration, des bassins ouverts favorisant la biodiversité avec des zones semi-humides, des mélanges terre-pierre drainant... Tout cela pour ne pas renvoyer d'eau dans le réseau local ”, détaille Jérôme Michaud
Au top de l'isolation, sans système de climatisation polluant, les bâtiments auront un rez-de-chaussée en béton et des étages en bois. “ Le but est d'atteindre 50 % de bois. Au total cela représente quelque 1 500 m³, du bois 100 % certifié venu des Vosges ”», précise Sébastien Beaucamp, chef de projet au conseil départemental.
Des panneaux photovoltaïques, des chaudières à colza produisant à la fois de la chaleur et de l'électricité et un système de récupération de chaleur complètent le dispositif. Sans oublier la plantation Le chronomètre est sans de près de 400 arbres issus de pépinières franciliennes.

La tribune d'honneur va retrouver son lustre
Un traitement particulier sera réservé à la tribune d'honneur, en particulier sa charpente métallique. La plomberie, l'électricité et la sécurité seront mises aux normes pas question de toucher aux gradins des JO 1924.
Des études de colorimétrie sont en cours sur les sièges. « On gratte la peinture pour retrouver la couleur d’origine ”, indique Sébastien Beaucamp. L’objectif des travaux réalisés à partir de cet automne avec les architectes de Bâtiment de France, est de leur redonner le même qu'il y a un siècle. Du 100 % vintage !
Nous avons déjà terminé quatre terrains de foot et de rugby et deux autres seront livrés en octobre. ” Jérôme Michaud, directeur des travaux
Le chronomètre est sans pitié, le nouvel Yves-du-Manoir doit être remis aux instances olympiques en février 2024, puis récupéré en novembre suivant après les Jeux paralympiques. “ Les Jeux ne seront qu'une étape dans la vie de ce stade, s'enthousiasme pente Fatoumata Sow, maire adjointe à Colombes, chargée notamment des sports. L’important est d'accompagner ses transformations et ses évolutions. Il y a eu les Jeux de 1924, les courses de chevaux, le foot, le rugby avec le Racing-Métro. Maintenant, les Jeux de 2024 et le hockey, dont il sera le QG en France. Yves-du-Manoir ne meurt pas, il évolue ! ”

Colombes (Hauts-de-Seine}, le 19 juillet. Le chantier avance à grands pas, et pour cause : le résultat final doit être présenté aux instances olympiques en février 2024.
Le Progrès | 10.07.2022
Salans, des travaux sur le pont modifient la circulation
La circulation est interdite sur le pont de Salans depuis le 4 juillet et jusqu'au 15 juillet.
Dans le cadre de l’opération de remise en état du Pont de Salans, le syndicat intercommunal des eaux de Dampierre doit déplacer la conduite d’eau accrochée à l’ouvrage : une gaine d’eau isolée sur environ 150 mètres.

Ces travaux qui ont lieu avec l’entreprise ETC TP de Beaurepaire-en-Bresse sont supervisés par le cabinet VERDI Ingénierie et Florian Bailly-Maître, président du Syndicat intercommunal qui regroupe quatre communes, Evans, Dampierre, Salans et Ranchot.

La circulation est interdite sur le pont de Salans depuis le 4 juillet et jusqu’au 15 juillet de 8 heures à 18 h 30, week-end et jour férié. La circulation, est déviée dans les deux sens par la RD 203, à Saint-Vit, à la RD673, à Châteauneuf, la RD 223, à Fraisans, et la RD 228, à Salans.
VERDI | 08.07.2022
Le Teich, construction de 32 logements sociaux
Ce projet a reçu le 2ème prix dans la catégorie Habiter ensemble lors de la 6ème édition du Prix Régional de la Construction Bois en Nouvelle-Aquitaine 2022.
Les bâtiments sont implantés en lisière d’un EBC, à l’entrée Est du TEICH, dans la forêt de Nezer. Notre démarche a consisté à limiter au maximum l’impact visuel du bâti, en libérant notamment le rez-de-chaussée pour créer des transparences sur le cœur d’îlot boisé, et à dissocier clairement structure et enveloppe pour des raisons thermiques. En cela, planchers, refends et poteaux sont en béton alors que l’enveloppe du bâtiment entièrement continue est réalisée en bois. Le pin des menuiseries, bardages, fermetures et volets, est destiné à vieillir et se fondre dans la végétation existante
https://www.panoramabois.fr/projets/7007


Le Courrier Picard | 08.07.2022
Tilloloy, la station d'épuration bientôt opérationnelle
En discussion depuis 15 ans, la construction d'une station d'épuration est enfin en train de voir le jour. La fin du chantier est imminente.
C'est un projet en discussion depuis une quinzaine d'années, qui semblait avoir pris la poussière pour le plus grand désarroi du maire de Tilloloy, Gérard Comyn. Mais aujourd'hui, celui- ci retrouve le sourire. Le village va très prochainement voir le chantier de la nouvelle station d'épuration s'achever.
“ Voilà 15 ans que nous discutons de ce dossier. Tilloloy n'avait pas de station d'épuration digne de ce nom. Il y en avait une construite il y a 25 ans, mais elle n'avait jamais vraiment été mise en service ”, confie l'édile. Pour cause : “ Son fonctionnement n'était pas optimal, l'eau n'était pas bien épurée. ”



“ Là, on voit que la station se termine, c’est un soulagement ”
Alors, Gérard Comyn l'avait dit. “ j'avais décidé de me représenter aux dernières élections municipales (ndlr, de 2020) car je voulais voir ce projet achevé. ” Et c'est maintenant en bonne voie. Car après l'impact que la crise sanitaire a pu avoir sur les travaux, le chantier entre dans sa phase finale. “ Il y avait tout d'abord eu des années de discussions et de retour en arrière car, à l'origine, la station devait être reliée à Tilloloy mais aussi à Beuvraignes. Pour des raisons techniques et juridiques, cela n'a jamais pu se faire. Et ensuite, quand les travaux ont commencé, en octobre 2021, suite à une période d'accalmie de la crise sanitaire, l'entreprise en charge s'est retrouvée avec des soucis de recrutement. Le chantier avait donc de nouveau pris du retard. Là, on voit que la station se termine, c'est un soulagement ”, assure Gérard Comyn.

“ Il n’y a plus que quelques maisons qui ne sont pas raccordées ”
Le maire n'attend donc plus qu'une chose : “ Que les travaux soient achevés en ce début d'été. ” Un nouvel outil qui permettra à l'édile et à sa municipalité de rattraper les derniers raccordements manquants dans la commune. “Il n’y a plus que quelques maisons qui ne sont pas raccordées. J’attends que la nouvelle station soit mise en fonctionnement et on fera un rappel ”, déclare Gérard Comyn.
La station d'épuration, le “ projet de cette mandature ”, confie Gérard Comyn, a un coût total, subventions comprises, de 650 000 euros. Avec une aide de 250 000 euros de !'Agence de l'eau et de 100 000 euros de l'État. Le reste à charge pour Tilloloy s'élève donc à 300 000 euros.
Le Moniteur | 08.07.2022
Bordeaux Métropole : Mérignac verdit au soleil
Avec ses 10 millions de consommateurs par an, Mérignac Soleil est l'une des zones commerciales majeures de l'agglomération bordelaise (Gironde) et également un symbole, désormais daté, du règne du tout-voiture.
Actuellement en chantier, cette zone de 69 ha fait l'objet d'une opération d'aménagement d'envergure baptisée “ Penser la ville, panser les sols ” et menée par la SPL métropolitaine la Fab, épaulée par OMA (architecte et urbaniste, mandataire du groupement), MDP (Michel Desvigne Paysagiste), Alto Step (BET VRD) et 8'18” (éclairagiste). Pour rompre avec la monofonctionnalité, le site sera transformé en un quartier mixte et renaturé d'ici quinze ans.

L'arrivée du tramway y est prévue dès 2023. Quelque 2 800 logements (locatif social, accession sociale et abordable, et accession libre) seront construits, ainsi que des équipements et commerces. Les premières opérations sortent déjà de terre avec deux programmes en cours : Parc Mirepin (386 logements) et Park Avenue (289 logements). Une autre, les Terrasses de Galisson (146 logements), a été livrée en mai 2020. La Fab a engagé une forte démarche de réemploi des matériaux sur les chantiers.

Un îlot de chaleur renaturé. Au-delà de développer de nouvelles façons de construire, l'ambition de l'opération vise à renaturer un site aujourd'hui quasiment entièrement artificialisé. L'objectif affiché est de passer le taux d'imperméabilisation de 90 à 70 %. “ Je n'aurais jamais accepté un projet d'urbanisme sans ce volet environnemental ”, déclare Alain Anziani, président de Bordeaux Métropole et maire de la commune.
Près de 14 000 arbres seront plantés et deux jardins publics créés. Deux actions indispensables pour faire baisser la température estivale. “ Cette zone constitue le premier îlot de chaleur urbain de la métropole ”, rappelle Amandine Lasvacas, directrice du programme Habiter à La Fab.

Sélectionné en mars dans le cadre de l'appel à manifestation d'intérêt “ Démonstrateurs de la ville durable ” de France 2030, Bordeaux Métropole peut compter sur un accompagnement de 500 000 euros par l'Etat pour un coût total de 77 M€.
VERDI | 07.07.2022
Arcachon, Surélévation de l'internat du Centre Hospitalier
Ce projet a reçu le 1er prix dans la catégorie Réhabiliter un logement lors de la 6ème édition du Prix Régional de la Construction Bois en Nouvelle-Aquitaine 2022.
Le projet de surélévation a pour ambition de s’intégrer à l'architecture du Centre Hospitalier. Il en reprend les codes, cependant bien que le vocabulaire soit commun, l’écriture de la surélévation est singulière. Dans un souci d’homogénéité de vieillissement du bois, le bardage est travaillé verticalement. Inspirés des bardages des cabanes ostréicoles, des tasseaux de recouvrement rythme les façades. Les ombres projetées augmentent l’accroche de la lumière au niveau de l’assise de la surélévation. Ces variations marquent 3 strates horizontales qui font écho aux horizontalités du rez-de-chaussée.
https://www.panoramabois.fr/projets/6892


Construction21 | 06.07.2022 | Eric Larrey
L'intégration végétale, outil d'analyse de l'accès à la végétation en milieu urbain.
Si les bénéfices du végétal en ville sont indiscutables, l'accès à la végétation reste une question majeure. L'intégration végétale permet de quantifier rapidement cet accès suivant différents critères. Qu'en est-il à l'échelle d'une ville comme Paris ? 
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