La Voix du Nord | 29.08.2025
Les écoles rafraîchies
pour la rentrée
pour la rentrée
Comme chaque été, les huit écoles de Harnes ont fait l’objet de rénovation. Ces travaux s’inscrivent dans un plan pluriannuel dont le dernier chapitre s’écrira l’été prochain.
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Les écoles de Harnes ont subi cette année encore une cure de rajeunissement et de modernisation. Cet été consacré aux travaux est le quatrième d’un plan de rénovation prévu pour durer 5 ans et qui concerne huit écoles de la commune.
L’école Émile-Zola. Elle a été le gros chantier de l’été, avec une enveloppe de 127 000 €, dont 59 000 € de subventions. Un portail sécurisé a été installé ainsi qu’une clôture dans le cadre du plan Vigipirate. La cour d’accueil a été entièrement repensée pour disposer d’un accès PMR faisant à la fois piste pour les vélos des enfants. Des plantations sont prévues à l’automne car une désimperméabilisation partielle du terrain a eu lieu. D’ailleurs, quatre écoles sur les huit auront une nouvelle végétalisation de leur cour. À l’arrière, un grand terrain herbeux aménagé permettra des cours à l’extérieur.

La cour de l’école Émile Zola a tété végétalisée.
L’école Pasteur-Curie. Les quatre classes de droite du bâtiment principal ont subi un rajeunissement. La charpente, la toiture, l’isolation et les plafonds ont été refaits ainsi que le revêtement de sol. L’éclairage LED intérieur a été remplacé et les murs ont été repeints. La facture pour la toiture du bâtiment s’élève à 500 000 € et s’étalera sur deux ans. Dans la cour, un ancien préfabriqué a été abattu laissant place à un nouvel espace qui sera engazonné.

Les peintures de l’école Pasteur-Curie ont été rafraîchies.
À l’arrière de l’école Pasteur-Curie, rue de Mirecourt, une entreprise crée cette semaine un parking de 30 places sur un sol végétalisé qui comprendra également une benne à verre enterrée de 5 m3.
L’école Anatole-France. En plus de travaux de peinture, le dortoir pour les tout-petits a été réaménagé avec des posters et une lumière tamisée à plusieurs tons.

Le dortoir de l’école Anatole France a été réaménagé.
L’école Louise-Michel. La cour ayant été refaite l’an dernier, c’était cette année au tour du sol recouvert intégralement d’un vinyle collé.

Un nouveau sol a été installé à l’école Louise-Michel.
Le relais petite enfance. En plus de la pose d’un ralentisseur dans la rue devant l’entrée du relais qui accueille 15 enfants à chaque séance, une nouvelle cour a été créée avec espaces verts et jeu sur sol souple.

Une nouvelle cour a été créée dans le relais petit enfance de la ville.
La Communauté d'Agglomération de Lens Liévin a participé à ce chantier de 55 000 €.
L’école Émile-Zola. Elle a été le gros chantier de l’été, avec une enveloppe de 127 000 €, dont 59 000 € de subventions. Un portail sécurisé a été installé ainsi qu’une clôture dans le cadre du plan Vigipirate. La cour d’accueil a été entièrement repensée pour disposer d’un accès PMR faisant à la fois piste pour les vélos des enfants. Des plantations sont prévues à l’automne car une désimperméabilisation partielle du terrain a eu lieu. D’ailleurs, quatre écoles sur les huit auront une nouvelle végétalisation de leur cour. À l’arrière, un grand terrain herbeux aménagé permettra des cours à l’extérieur.

La cour de l’école Émile Zola a tété végétalisée.
L’école Pasteur-Curie. Les quatre classes de droite du bâtiment principal ont subi un rajeunissement. La charpente, la toiture, l’isolation et les plafonds ont été refaits ainsi que le revêtement de sol. L’éclairage LED intérieur a été remplacé et les murs ont été repeints. La facture pour la toiture du bâtiment s’élève à 500 000 € et s’étalera sur deux ans. Dans la cour, un ancien préfabriqué a été abattu laissant place à un nouvel espace qui sera engazonné.

Les peintures de l’école Pasteur-Curie ont été rafraîchies.
À l’arrière de l’école Pasteur-Curie, rue de Mirecourt, une entreprise crée cette semaine un parking de 30 places sur un sol végétalisé qui comprendra également une benne à verre enterrée de 5 m3.
L’école Anatole-France. En plus de travaux de peinture, le dortoir pour les tout-petits a été réaménagé avec des posters et une lumière tamisée à plusieurs tons.

Le dortoir de l’école Anatole France a été réaménagé.
L’école Louise-Michel. La cour ayant été refaite l’an dernier, c’était cette année au tour du sol recouvert intégralement d’un vinyle collé.

Un nouveau sol a été installé à l’école Louise-Michel.
Le relais petite enfance. En plus de la pose d’un ralentisseur dans la rue devant l’entrée du relais qui accueille 15 enfants à chaque séance, une nouvelle cour a été créée avec espaces verts et jeu sur sol souple.

Une nouvelle cour a été créée dans le relais petit enfance de la ville.
La Communauté d'Agglomération de Lens Liévin a participé à ce chantier de 55 000 €.
Made in marseille | 28.08.2025
Jardins, buvette, piste cyclable, le parc Chanot a entamé sa transformation
Le nouveau gestionnaire du parc Chanot, GL Events, a présenté ses premiers aménagements du site pour le rendre plus accueillant au grand public. Jardins, pistes cyclables, buvette, esplanade de loisirs… À découvrir en images.
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Le Progrès | 26.08.2025
Des travaux de quatre mois
en cours rue des Salans
en cours rue des Salans
Dans le cadre de l’amélioration du réseau public d’eau potable, un important chantier de renforcement et de bouclage du réseau a débuté, vendredi 22 août dans la rue de Salans (RD 228).
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Ce projet s’inscrit dans une volonté de moderniser les infrastructures et de sécuriser l’alimentation en eau, notamment en remplaçant une conduite datant de 1950.

Les travaux ont débuté le 22 août, rue des Salans. Photo André Siclet
Ce qui est prévu
Dans le détail, les travaux comprennent le renouvellement de 750 mètres de conduite en fonte par une conduite neuve en fonte ductile DN 125, plus résistante et plus performante ; la reprise de 52 branchements d’eau potable, dont certains encore en plomb, pour garantir la conformité sanitaire et la fiabilité des raccordements ; le remplacement de sept vannes de sectionnement, indispensables pour l’entretien du réseau ; le remplacement d’un poteau incendie DN 100 devenu difficile à manœuvrer et l’installation d’un second poteau incendie ; le bouclage du réseau avec la conduite située rue des Chardonnerets, permettant d’améliorer la pression et la continuité de service.
La circulation perturbée
Côté circulation, le passage dans ces rues sera perturbé durant toute la durée du chantier, soit quatre mois. Des feux tricolores permettront de fluidifier le trafic alterné.
La maîtrise d’œuvre est assurée par Verdi Ingénierie Bourgogne-Franche-Comté, tandis que les travaux seront réalisés par l’ETA TP Clerc Véronique, implantée à Charnay (Doubs). Ce chantier s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration du réseau, au service de tous les habitants et usagers.

Les travaux ont débuté le 22 août, rue des Salans. Photo André Siclet
Ce qui est prévu
Dans le détail, les travaux comprennent le renouvellement de 750 mètres de conduite en fonte par une conduite neuve en fonte ductile DN 125, plus résistante et plus performante ; la reprise de 52 branchements d’eau potable, dont certains encore en plomb, pour garantir la conformité sanitaire et la fiabilité des raccordements ; le remplacement de sept vannes de sectionnement, indispensables pour l’entretien du réseau ; le remplacement d’un poteau incendie DN 100 devenu difficile à manœuvrer et l’installation d’un second poteau incendie ; le bouclage du réseau avec la conduite située rue des Chardonnerets, permettant d’améliorer la pression et la continuité de service.
La circulation perturbée
Côté circulation, le passage dans ces rues sera perturbé durant toute la durée du chantier, soit quatre mois. Des feux tricolores permettront de fluidifier le trafic alterné.
La maîtrise d’œuvre est assurée par Verdi Ingénierie Bourgogne-Franche-Comté, tandis que les travaux seront réalisés par l’ETA TP Clerc Véronique, implantée à Charnay (Doubs). Ce chantier s’inscrit dans une démarche globale d’amélioration du réseau, au service de tous les habitants et usagers.
mesinfos.fr, Le Journal du Bâtiment et des TP | 12.08.2025
Construire contre la chaleur : comment la végétation peut faire la différence en région lyonnaise
Dans la métropole de Lyon, la chaleur grimpe et les canicules s’intensifient. La végétation apparaît comme une solution clé contre les îlots de chaleur urbains. Encore faut-il pouvoir planter, partout, et dans les bonnes conditions.
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Le cap des +1,5 °C de réchauffement global est désormais hors de portée et à l'échelle locale, les effets se font déjà sentir. À Lyon, la température moyenne a même augmenté de 2,4 °C depuis 1960.
Face à cette hausse, la Ville explore plusieurs pistes pour rendre la chaleur plus supportable : désimperméabilisation des sols, isolation des bâtiments, réduction des émissions de chaleur liées aux activités humaines…
Mais parmi toutes ces solutions, une approche se détache particulièrement : celle du végétal. Refroidir la ville par la nature s'impose aujourd'hui comme l'un des leviers les plus efficaces pour lutter contre les îlots de chaleur urbains.
La végétation serait le moyen le plus efficace de refroidir les villes
D'abord, les arbres apportent de l'ombre, grâce à leurs feuillages. Ensuite, les plantes et le sol participent au phénomène d'évapotranspiration, qui consiste à libérer de la vapeur d'eau dans l'atmosphère, contribuant à abaisser la température ressentie. Enfin, la végétation diminue de manière générale le rayonnement solaire au sol, puisque la plantation d'arbres nécessite d'avoir peu ou pas de bitume.
Une étude de l'Insee, menée sur neuf grandes villes françaises (dont Lyon) montre l'effet particulièrement efficace de la végétation contre la chaleur par rapport à d'autres facteurs. Dans le cas de Lyon, la végétation permet de faire baisser l'index de chaleur urbain de 1,14 degré.
C'est de loin le facteur qui a le plus fort impact positif sur la chaleur urbaine, quelle que soit la ville étudiée.

©Famke Panissières, a partir des données Insee - Variation de l’index d’îlot de chaleur urbain (en °C) en fonction de différents facteurs.
A l'ouest de Lyon, moins d'îlots de chaleur grâce à la végétation
D'autres données présentent une corrélation claire entre chaleur et végétation. La carte ci-dessous montre l'importance de l'effet d'îlot de chaleur urbain dans la Métropole. L'ouest lyonnais, avec les Monts d'Or, souffre le moins du phénomène. À l'inverse, le centre-ville de Lyon subit le plus la chaleur.

© Famke Panissières, QGIS - A partir de Data Grand Lyon - Exposition aux ilots de chaleur urbains (ICU) dans la Métropole de Lyon.
Une différence qui s'explique facilement : l'ouest lyonnais est nettement plus végétalisé, comme le montre la carte ci-dessous. À l'inverse, le centre est beaucoup moins pourvu en espaces verts, dispose de peu de cours d'eau et se caractérise par un bâti dense et très minéralisé.

© Famke Panissières, QGIS - A partir de Data Grand Lyon, BD Topo et BD Topage – Végétation et réseau hydrographique du Grand Lyon.
La forêt urbaine de la Part-Dieu, un exemple à suivre ?
Partant de ce constat, les institutions publiques misent sur la végétalisation de l'espace public, notamment dans les quartiers les plus minéralisés du centre-ville. C'est le cas de la Part-Dieu, particulièrement exposé lors des épisodes de canicule. Pour contrer la chaleur, la Société publique locale (SPL) de la Part-Dieu, la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon ont initié un projet de forêt urbaine, qui devrait être achevé d'ici à 2030.
Le but : ajouter 9 600 mètres carrés de canopée, planter 1 400 arbres supplémentaires et doubler les surfaces perméables. Il est estimé que ce projet permettrait un gain thermique de cinq à sept degrés en fonction des zones.

© Famke Panissières - La place des Martyrs, anciennement un parking, a été totalement réaménagée en un "véritable jardin" d'après le maire de Lyon, Grégory Doucet.
Des tentatives d'adaptation encore limitées : le cas de la Presqu'île
Du côté de la Presqu'île, autre quartier où l'effet d'îlot de chaleur urbain est particulièrement important, c'est une autre paire de manches : ce quartier dense, avec un bâti ancien et élevé, est par zones difficilement végétalisable.
Un projet de plantation d'arbres sur la place Bellecour avait d'ailleurs été envisagé en 2022 dans le du premier budget participatif de la Ville. Mais il a finalement été abandonné à cause de la présence du métro et de parkings souterrains qui empêcheraient le développement racinaire, en plus du caractère patrimonial de la place Bellecour qui complique tout aménagement.
A la place, depuis juillet, une installation temporaire nommée Tissage urbain a été construite. Elle doit y rester jusqu'en 2029, avec l'objectif d'apporter un peu d'ombre sur une vaste zone très minérale et exposée en plein soleil.

© Famke Panissières - Tissage urbain a fini d'être installé début juillet sur la place Bellecour.
Mais l'œuvre est considérée par beaucoup comme inefficace contre la chaleur, étant trop ajourée pour offrir une véritable surface ombragée. Un problème alors que le quartier devient un véritable four lors des fortes chaleurs : on pouvait y enregistrer jusqu'à quatre degrés de différence avec des zones plus périphériques lors des dernières canicules.
D'autres solutions au-delà des pôles de verdure
Les spécialistes explorent ainsi d'autres pistes que la simple création d'îlots végétalisés. Dans un article publié en 2024, Éric Larrey, directeur de l'innovation chez Verdi ingénierie, propose d'améliorer les “ chemins de confort ”, c'est-à-dire “ des itinéraires ombragés permettant de rejoindre les îlots de fraîcheur sans traverser de longues zones exposées, parfois inaccessibles aux personnes fragiles ”.

© Eric Larrey, Construction21, 6 mai 2024 - Connexion des îlots de verdure (parcs, jardins...) en fonction du niveau de confort des rues actuellement dans le Grand Lyon.
Il défend aussi le principe des “ 3-30-300 ”, imaginé par le chercheur néerlandais Cecil Konijnendijk : voir au moins trois arbres depuis chez soi, atteindre 30 % de canopée dans chaque quartier et vivre à moins de 300 mètres d'un parc. Une norme qui pourrait avoir des effets particulièrement bénéfiques sur la santé physique et mentale des habitants.
En tout cas, dans le Grand Lyon, les projets se multiplient : reste à voir s'ils suffiront à rafraîchir durablement la ville.
Face à cette hausse, la Ville explore plusieurs pistes pour rendre la chaleur plus supportable : désimperméabilisation des sols, isolation des bâtiments, réduction des émissions de chaleur liées aux activités humaines…
Mais parmi toutes ces solutions, une approche se détache particulièrement : celle du végétal. Refroidir la ville par la nature s'impose aujourd'hui comme l'un des leviers les plus efficaces pour lutter contre les îlots de chaleur urbains.
| Qu'est-ce qu'un îlot de chaleur urbain ?
Selon Météo France, "le phénomène d'îlot de chaleur urbain (ICU) se manifeste par des températures plus élevées en milieu urbain que dans les zones rurales environnantes, surtout la nuit et pendant les épisodes de canicule".
Certains facteurs peuvent en effet empêcher les villes de se refroidir comme le modèle d'urbanisation, les revêtements des sols ou encore le manque de végétalisation ou d'eau. |
La végétation serait le moyen le plus efficace de refroidir les villes
D'abord, les arbres apportent de l'ombre, grâce à leurs feuillages. Ensuite, les plantes et le sol participent au phénomène d'évapotranspiration, qui consiste à libérer de la vapeur d'eau dans l'atmosphère, contribuant à abaisser la température ressentie. Enfin, la végétation diminue de manière générale le rayonnement solaire au sol, puisque la plantation d'arbres nécessite d'avoir peu ou pas de bitume.
Une étude de l'Insee, menée sur neuf grandes villes françaises (dont Lyon) montre l'effet particulièrement efficace de la végétation contre la chaleur par rapport à d'autres facteurs. Dans le cas de Lyon, la végétation permet de faire baisser l'index de chaleur urbain de 1,14 degré.
C'est de loin le facteur qui a le plus fort impact positif sur la chaleur urbaine, quelle que soit la ville étudiée.

©Famke Panissières, a partir des données Insee - Variation de l’index d’îlot de chaleur urbain (en °C) en fonction de différents facteurs.
A l'ouest de Lyon, moins d'îlots de chaleur grâce à la végétation
D'autres données présentent une corrélation claire entre chaleur et végétation. La carte ci-dessous montre l'importance de l'effet d'îlot de chaleur urbain dans la Métropole. L'ouest lyonnais, avec les Monts d'Or, souffre le moins du phénomène. À l'inverse, le centre-ville de Lyon subit le plus la chaleur.

© Famke Panissières, QGIS - A partir de Data Grand Lyon - Exposition aux ilots de chaleur urbains (ICU) dans la Métropole de Lyon.
Une différence qui s'explique facilement : l'ouest lyonnais est nettement plus végétalisé, comme le montre la carte ci-dessous. À l'inverse, le centre est beaucoup moins pourvu en espaces verts, dispose de peu de cours d'eau et se caractérise par un bâti dense et très minéralisé.

© Famke Panissières, QGIS - A partir de Data Grand Lyon, BD Topo et BD Topage – Végétation et réseau hydrographique du Grand Lyon.
La forêt urbaine de la Part-Dieu, un exemple à suivre ?
Partant de ce constat, les institutions publiques misent sur la végétalisation de l'espace public, notamment dans les quartiers les plus minéralisés du centre-ville. C'est le cas de la Part-Dieu, particulièrement exposé lors des épisodes de canicule. Pour contrer la chaleur, la Société publique locale (SPL) de la Part-Dieu, la Ville de Lyon et la Métropole de Lyon ont initié un projet de forêt urbaine, qui devrait être achevé d'ici à 2030.
Le but : ajouter 9 600 mètres carrés de canopée, planter 1 400 arbres supplémentaires et doubler les surfaces perméables. Il est estimé que ce projet permettrait un gain thermique de cinq à sept degrés en fonction des zones.

© Famke Panissières - La place des Martyrs, anciennement un parking, a été totalement réaménagée en un "véritable jardin" d'après le maire de Lyon, Grégory Doucet.
Des tentatives d'adaptation encore limitées : le cas de la Presqu'île
Du côté de la Presqu'île, autre quartier où l'effet d'îlot de chaleur urbain est particulièrement important, c'est une autre paire de manches : ce quartier dense, avec un bâti ancien et élevé, est par zones difficilement végétalisable.
Un projet de plantation d'arbres sur la place Bellecour avait d'ailleurs été envisagé en 2022 dans le du premier budget participatif de la Ville. Mais il a finalement été abandonné à cause de la présence du métro et de parkings souterrains qui empêcheraient le développement racinaire, en plus du caractère patrimonial de la place Bellecour qui complique tout aménagement.
A la place, depuis juillet, une installation temporaire nommée Tissage urbain a été construite. Elle doit y rester jusqu'en 2029, avec l'objectif d'apporter un peu d'ombre sur une vaste zone très minérale et exposée en plein soleil.

© Famke Panissières - Tissage urbain a fini d'être installé début juillet sur la place Bellecour.
Mais l'œuvre est considérée par beaucoup comme inefficace contre la chaleur, étant trop ajourée pour offrir une véritable surface ombragée. Un problème alors que le quartier devient un véritable four lors des fortes chaleurs : on pouvait y enregistrer jusqu'à quatre degrés de différence avec des zones plus périphériques lors des dernières canicules.
D'autres solutions au-delà des pôles de verdure
Les spécialistes explorent ainsi d'autres pistes que la simple création d'îlots végétalisés. Dans un article publié en 2024, Éric Larrey, directeur de l'innovation chez Verdi ingénierie, propose d'améliorer les “ chemins de confort ”, c'est-à-dire “ des itinéraires ombragés permettant de rejoindre les îlots de fraîcheur sans traverser de longues zones exposées, parfois inaccessibles aux personnes fragiles ”.

© Eric Larrey, Construction21, 6 mai 2024 - Connexion des îlots de verdure (parcs, jardins...) en fonction du niveau de confort des rues actuellement dans le Grand Lyon.
Il défend aussi le principe des “ 3-30-300 ”, imaginé par le chercheur néerlandais Cecil Konijnendijk : voir au moins trois arbres depuis chez soi, atteindre 30 % de canopée dans chaque quartier et vivre à moins de 300 mètres d'un parc. Une norme qui pourrait avoir des effets particulièrement bénéfiques sur la santé physique et mentale des habitants.
En tout cas, dans le Grand Lyon, les projets se multiplient : reste à voir s'ils suffiront à rafraîchir durablement la ville.
mesinfos.fr, Le Journal du Bâtiment et des TP | 11.08.2025
Lyon, la chaleur monte : pourquoi la ville est en première ligne face aux canicules
Lyon ne se contente pas de suivre la tendance du réchauffement climatique : topographie, urbanisation et manque de végétation en font une ville particulièrement vulnérable face aux vagues de chaleur. Explications.
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Chaque été, Lyon étouffe un peu plus. Le 19 juin dernier, une première vague de chaleur s’est abattue sur la métropole. Avec des températures avoisinant les 40 °C en plein centre-ville, elle a duré plus de deux semaines. Un record absolu en France depuis 1976.
Si ces épisodes caniculaires ne sont pas propres à Lyon, la capitale des Gaules se distingue par son exposition particulièrement marquée à cette chaleur extrême et ce pour plusieurs raisons.
Chaleur à Lyon : des spécificités climatiques
Selon la classification du climat de Köppen, Lyon possède un climat semi-continental avec des influences méditerranéennes. Ainsi, la ville connaît normalement des étés souvent très chauds et secs, des hivers parfois froids et des variations de température marquées tout au long de l’année. Cette situation est due à sa position géographique, au carrefour de plusieurs influences climatiques : l’air océanique qui arrive de l’ouest, l’air continental venu de l’est et les remontées chaudes du sud en provenance de la Méditerranée.
La ville est aussi peu exposée aux vents frais venant de l’Atlantique : le vent dominant est souvent un vent du sud, sec et chaud, qui accentue la sensation de chaleur en été. De plus, le manque de brassage d’air empêche la dissipation rapide de la chaleur.
Lyon est aussi située dans une sorte de cuvette naturelle, entourée de collines comme Fourvière ou la Croix-Rousse : ce relief piège l’air chaud et limite la circulation de l’air, ce qui contribue à faire grimper les températures.
Des épisodes caniculaires renforcés par les effets d’îlot de chaleur urbain
Mais cette configuration géographique ne suffit pas à elle seule à expliquer la surchauffe urbaine telle qu'on la connaît aujourd'hui. L’urbanisation joue un rôle central : le béton, l’asphalte et l’absence de végétation emmagasinent la chaleur durant la journée et la restituent la nuit, empêchant les quartiers denses de se rafraîchir. Ce phénomène, bien connu, est appelé îlot de chaleur urbain (ICU), comme représenté ci-dessous.

© Famke Panissières pour le Journal du BTP – Explication schématique de l’ilot de chaleur urbain (ICU). Les températures peuvent différer de plus de cinq degrés entre le centre-ville et les périphéries à cause de l'effet d'îlot de chaleur urbain.
À Lyon, les ICU prennent deux formes principales, comme l’explique Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président de la Métropole de Lyon délégué au climat, à l'énergie et aux réseaux de chaleur :
“ D’abord le centre, très minéral et peu végétalisé, comme le nord de la Presqu’île ou la rive gauche entre le Rhône et la Part-Dieu, sont particulièrement concernés. Puis dans l’est lyonnais, avec des secteurs cumulant une forte densité de bâti, des zones d’activité industrielle et des espaces agricoles moissonnés dès l’été, qui laissent derrière eux des sols arides. ”
Cette répartition est matérialisée sur la carte ci-dessous :

© Famke Panissières, QGIS - A partir de Data Grand Lyon - Exposition aux ilots de chaleur urbains (ICU) dans la Métropole de Lyon. Lyon figure d'ailleurs parmi les dix communes françaises les plus exposées aux îlots de chaleur urbains d'après Météo France, avec des écarts de température pouvant atteindre 4,5 °C entre les quartiers centraux et les zones plus fraîches.
Selon Éric Larrey, directeur de l’innovation chez Verdi ingénierie, groupe lyonnais dédié à l'aménagement du territoire et à la construction, la situation de l’agglomération lyonnaise est particulièrement préoccupante : “ Si 16 % de la population [française] est soumise aux ICU sévères et 34 % dispose de moins de 30 % d’espaces végétalisés de proximité, ces proportions passent à 30 % et 61 % pour Lyon, suivie de Villeurbanne à 15 % et 45 %. ”
Un futur préoccupant face au réchauffement climatique
Face au réchauffement climatique, ces effets ne vont que s’amplifier. Le Rhône fait partie des départements qui se réchauffent le plus rapidement en France, avec la remontée progressive du climat méditerranéen le long de la vallée du Rhône.
Depuis 2004, c’est le département qui a connu le plus de journées en vigilance canicule, avec un total de 174 jours d’alerte, dont quatre en vigilance rouge, selon un décompte du Monde. La canicule de juin 2025, particulièrement longue et intense, en est un nouvel exemple.
Pour Lyon, les projections pour les décennies à venir sont alarmantes : entre 1976 et 2005, la ville enregistrait en moyenne 60 jours à plus de 25 °C par an. D'ici à 2050, les estimations varient selon trois scénarios climatiques. D'après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), cette moyenne pourrait grimper entre 73 et 91 jours.

Comparaison du nombre moyen de jours > 25 °C : 1976–2005 et projections 2050 du GIEC
Les écarts de température entre le centre-ville et les zones rurales pourraient atteindre dix degrés, rendant certains secteurs quasiment invivables l’été.
"Adapter" : le maître mot de la lutte contre les chaleurs extrêmes à Lyon
Face à cette situation, l’adaptation devient incontournable. "Il faut une rénovation énergétique massive, notamment des passoires thermiques et en priorité dans le logement social", souligne Philippe Guelpa-Bonaro.
Les institutions misent aussi fortement sur la végétalisation, considérée comme l’un des moyens les plus efficaces en ville. D’autres leviers sont explorés, comme remplacer les revêtements sombres par des matériaux plus clairs, désimperméabiliser les sols pour favoriser l’infiltration de l’eau, ou encore adapter l’urbanisme pour laisser circuler l’air.

© Famke Panissières - Les institutions lyonnaises entreprennent divers aménagements pour limiter la chaleur en ville, comme en végétalisant davantage la rive gauche des quais du Rhône.
Le chantier est immense, et le temps presse. Éric Larrey souligne l’importance de ces aménagements, tout en appelant à une prise de conscience plus large : “ On ne pourra pas continuer à marcher en pleine rue entre midi et deux comme si de rien n’était. L’aménagement urbain est essentiel, mais il a ses limites. À un moment, il faudra accepter de changer nos habitudes de vie, peut-être même renoncer à certaines. ”
L’ingénieur évoque par exemple un changement des rythmes de vie, à l’image de l’Espagne, où l’on évite de sortir aux heures les plus chaudes. Une chose est sûre : pour affronter la chaleur, il faudra repenser la ville, dans sa forme comme dans les habitudes qu’elle impose.
Si ces épisodes caniculaires ne sont pas propres à Lyon, la capitale des Gaules se distingue par son exposition particulièrement marquée à cette chaleur extrême et ce pour plusieurs raisons.
Chaleur à Lyon : des spécificités climatiques
Selon la classification du climat de Köppen, Lyon possède un climat semi-continental avec des influences méditerranéennes. Ainsi, la ville connaît normalement des étés souvent très chauds et secs, des hivers parfois froids et des variations de température marquées tout au long de l’année. Cette situation est due à sa position géographique, au carrefour de plusieurs influences climatiques : l’air océanique qui arrive de l’ouest, l’air continental venu de l’est et les remontées chaudes du sud en provenance de la Méditerranée.
La ville est aussi peu exposée aux vents frais venant de l’Atlantique : le vent dominant est souvent un vent du sud, sec et chaud, qui accentue la sensation de chaleur en été. De plus, le manque de brassage d’air empêche la dissipation rapide de la chaleur.
Lyon est aussi située dans une sorte de cuvette naturelle, entourée de collines comme Fourvière ou la Croix-Rousse : ce relief piège l’air chaud et limite la circulation de l’air, ce qui contribue à faire grimper les températures.
Des épisodes caniculaires renforcés par les effets d’îlot de chaleur urbain
Mais cette configuration géographique ne suffit pas à elle seule à expliquer la surchauffe urbaine telle qu'on la connaît aujourd'hui. L’urbanisation joue un rôle central : le béton, l’asphalte et l’absence de végétation emmagasinent la chaleur durant la journée et la restituent la nuit, empêchant les quartiers denses de se rafraîchir. Ce phénomène, bien connu, est appelé îlot de chaleur urbain (ICU), comme représenté ci-dessous.

© Famke Panissières pour le Journal du BTP – Explication schématique de l’ilot de chaleur urbain (ICU). Les températures peuvent différer de plus de cinq degrés entre le centre-ville et les périphéries à cause de l'effet d'îlot de chaleur urbain.
À Lyon, les ICU prennent deux formes principales, comme l’explique Philippe Guelpa-Bonaro, vice-président de la Métropole de Lyon délégué au climat, à l'énergie et aux réseaux de chaleur :
“ D’abord le centre, très minéral et peu végétalisé, comme le nord de la Presqu’île ou la rive gauche entre le Rhône et la Part-Dieu, sont particulièrement concernés. Puis dans l’est lyonnais, avec des secteurs cumulant une forte densité de bâti, des zones d’activité industrielle et des espaces agricoles moissonnés dès l’été, qui laissent derrière eux des sols arides. ”
Cette répartition est matérialisée sur la carte ci-dessous :

© Famke Panissières, QGIS - A partir de Data Grand Lyon - Exposition aux ilots de chaleur urbains (ICU) dans la Métropole de Lyon. Lyon figure d'ailleurs parmi les dix communes françaises les plus exposées aux îlots de chaleur urbains d'après Météo France, avec des écarts de température pouvant atteindre 4,5 °C entre les quartiers centraux et les zones plus fraîches.
Selon Éric Larrey, directeur de l’innovation chez Verdi ingénierie, groupe lyonnais dédié à l'aménagement du territoire et à la construction, la situation de l’agglomération lyonnaise est particulièrement préoccupante : “ Si 16 % de la population [française] est soumise aux ICU sévères et 34 % dispose de moins de 30 % d’espaces végétalisés de proximité, ces proportions passent à 30 % et 61 % pour Lyon, suivie de Villeurbanne à 15 % et 45 %. ”
Un futur préoccupant face au réchauffement climatique
Face au réchauffement climatique, ces effets ne vont que s’amplifier. Le Rhône fait partie des départements qui se réchauffent le plus rapidement en France, avec la remontée progressive du climat méditerranéen le long de la vallée du Rhône.
Depuis 2004, c’est le département qui a connu le plus de journées en vigilance canicule, avec un total de 174 jours d’alerte, dont quatre en vigilance rouge, selon un décompte du Monde. La canicule de juin 2025, particulièrement longue et intense, en est un nouvel exemple.
Pour Lyon, les projections pour les décennies à venir sont alarmantes : entre 1976 et 2005, la ville enregistrait en moyenne 60 jours à plus de 25 °C par an. D'ici à 2050, les estimations varient selon trois scénarios climatiques. D'après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), cette moyenne pourrait grimper entre 73 et 91 jours.

Comparaison du nombre moyen de jours > 25 °C : 1976–2005 et projections 2050 du GIEC
Les écarts de température entre le centre-ville et les zones rurales pourraient atteindre dix degrés, rendant certains secteurs quasiment invivables l’été.
"Adapter" : le maître mot de la lutte contre les chaleurs extrêmes à Lyon
Face à cette situation, l’adaptation devient incontournable. "Il faut une rénovation énergétique massive, notamment des passoires thermiques et en priorité dans le logement social", souligne Philippe Guelpa-Bonaro.
Les institutions misent aussi fortement sur la végétalisation, considérée comme l’un des moyens les plus efficaces en ville. D’autres leviers sont explorés, comme remplacer les revêtements sombres par des matériaux plus clairs, désimperméabiliser les sols pour favoriser l’infiltration de l’eau, ou encore adapter l’urbanisme pour laisser circuler l’air.

© Famke Panissières - Les institutions lyonnaises entreprennent divers aménagements pour limiter la chaleur en ville, comme en végétalisant davantage la rive gauche des quais du Rhône.
Le chantier est immense, et le temps presse. Éric Larrey souligne l’importance de ces aménagements, tout en appelant à une prise de conscience plus large : “ On ne pourra pas continuer à marcher en pleine rue entre midi et deux comme si de rien n’était. L’aménagement urbain est essentiel, mais il a ses limites. À un moment, il faudra accepter de changer nos habitudes de vie, peut-être même renoncer à certaines. ”
L’ingénieur évoque par exemple un changement des rythmes de vie, à l’image de l’Espagne, où l’on évite de sortir aux heures les plus chaudes. Une chose est sûre : pour affronter la chaleur, il faudra repenser la ville, dans sa forme comme dans les habitudes qu’elle impose.
Le Bien Public | 10.08.2025
Pour faciliter l’accès à la rocade sud depuis le pôle de santé, un shunt va être créé
Une voie va être créée depuis le pôle à dominante santé des Longènes - en construction - pour rejoindre la bretelle d'insertion de la rocade, en direction du sud. Cet aménagement (un shunt) permettra aux usagers d'éviter l'échangeur n°42, saturé aux heures de pointe.
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La construction de Symbiose les Longènes a commencé il y a quelques mois. Mais lorsque tous les bâtiments de ce nouveau pôle tertiaire à dominante santé seront livrés dans quelques années, le trafic routier sera encore plus important ... dans une zone déjà bien congestionnée.
Comme cela avait été envisagé au printemps 2023 pour fluidifier la circulation dans le secteur du CHU Dijon-Bourgogne, un shunt va être créé.

Le shunt permettra aux usagers du pôle Les Longènes (à gauche) de rejoindre la bretelle d’insertion de la rocade (à droite) sans emprunter l’échangeur n° 62. Photo Rémy Dissoubray
Autrement dit, une voie qui permettra aux usagers de rejoindre la bretelle d'insertion de la rocade, en direction du sud de Dijon, en tournant à droite juste avant l'échangeur n° 42. Elle démarrera au niveau de la future sortie de la zone d'activités, faisant ainsi passer la rue Jean-Moulin à trois voies de circulation au lieu de deux actuellement.

Le shunt routier sera réalisé le long de la rue Jean-Moulin. Il permettra aux usagers souhaitant prendre la rocade en direction du sud d’accéder à la bretelle d’insertion sans avoir à emprunter l’échangeur n° 62. Photo Rémy Dissoubray
Un marché public lancé pour cette opération
Quatre autres solutions avaient été envisagées lors des études de faisabilité menées en 2022 par Verdi Ingénierie Sud-Ouest. Le projet ayant été entériné, Dijon Métropole cherche désormais la société qui pourra réaliser ce shunt (la maîtrise d'œuvre a été confiée à Verdi). Les candidats ont jusqu'au 15 septembre à midi pour se positionner sur ce marché public ouvert le 4 août. Le calendrier prévisionnel de l'opération et son montant ne sont pas encore connus. Lors d'une réunion publique organisée en 2023, le coût d'1,3 M€ avait été évoqué.

Le premier bâtiment du pôle à dominante santé à sortir de terre est la résidence étudiante de 170 logements qui seront prioritairement destinés aux étudiants en santé, du groupe Les Belles Années. Photo Rémy Dissoubray
Le pôle Symbiose les Longènes développé par Eiffage Aménagement s'étendra sur une superficie de 39 000 m², et comprendra une résidence destinée aux étudiants en médecine, un centre de dialyse, un campus paramédical, des bureaux et des commerces.
Comme cela avait été envisagé au printemps 2023 pour fluidifier la circulation dans le secteur du CHU Dijon-Bourgogne, un shunt va être créé.

Le shunt permettra aux usagers du pôle Les Longènes (à gauche) de rejoindre la bretelle d’insertion de la rocade (à droite) sans emprunter l’échangeur n° 62. Photo Rémy Dissoubray
Autrement dit, une voie qui permettra aux usagers de rejoindre la bretelle d'insertion de la rocade, en direction du sud de Dijon, en tournant à droite juste avant l'échangeur n° 42. Elle démarrera au niveau de la future sortie de la zone d'activités, faisant ainsi passer la rue Jean-Moulin à trois voies de circulation au lieu de deux actuellement.

Le shunt routier sera réalisé le long de la rue Jean-Moulin. Il permettra aux usagers souhaitant prendre la rocade en direction du sud d’accéder à la bretelle d’insertion sans avoir à emprunter l’échangeur n° 62. Photo Rémy Dissoubray
Un marché public lancé pour cette opération
Quatre autres solutions avaient été envisagées lors des études de faisabilité menées en 2022 par Verdi Ingénierie Sud-Ouest. Le projet ayant été entériné, Dijon Métropole cherche désormais la société qui pourra réaliser ce shunt (la maîtrise d'œuvre a été confiée à Verdi). Les candidats ont jusqu'au 15 septembre à midi pour se positionner sur ce marché public ouvert le 4 août. Le calendrier prévisionnel de l'opération et son montant ne sont pas encore connus. Lors d'une réunion publique organisée en 2023, le coût d'1,3 M€ avait été évoqué.

Le premier bâtiment du pôle à dominante santé à sortir de terre est la résidence étudiante de 170 logements qui seront prioritairement destinés aux étudiants en santé, du groupe Les Belles Années. Photo Rémy Dissoubray
Le pôle Symbiose les Longènes développé par Eiffage Aménagement s'étendra sur une superficie de 39 000 m², et comprendra une résidence destinée aux étudiants en médecine, un centre de dialyse, un campus paramédical, des bureaux et des commerces.
L’Abeille de la Ternoise | 07.08.2025
Défense extérieure contre l’incendie, 3 nouvelles citernes posées
Il y a vingt-quatre mois, la municipalité a suivi les conseils du SDIS pour la défense incendie sur la commune d’Acheux-en-Amiénois. C’est à la société Verdi Picardie qu’a été confiée l’étude du projet.
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L’étude ayant été effectuée, la commune a confié à la société la maîtrise d’œuvre en 2023. En 2024, le compte rendu a été déposé aux élus et au SDIS. Il y a eu des réajustements ainsi que des calculs en besoin en eau. La validation a eu lieu cette même année.
La commune disposait de deux citernes à incendies, une au collège et une à l’Ehpad. Après contrôle des citernes et du bassin existant, il y a eu la vidange et le curage, l’inspection et le diagnostic des parois des cuves. L’étanchéité a été reprise. Des dispositifs d’aspiration de type poteau (type H) plaques indicatrices de PEI et de vannes, ainsi que la signalisation de l’aire d’aspiration, ont été appliqués.
Où sont les citernes ?
La pose de trois citernes a été faite, une rue de Léalvillers de 60 m³, une rue de Varennes de 120 m³ et une au coin de la place de ballon au poing de 120 m³. Celle au terrain de ballon au poing couvrira le centre du village, celle rue de Léalvillers couvrira la salle des fêtes qui est un établissement public et la rue. Celle rue de Varennes couvrira le périmètre de sortie du village.
Il existera toujours la mutualisation du point d’eau à la déchetterie avec la communauté de communes du Pays du Coquelicot. La commune y a installé une canne d’aspiration et un portail spécial d’accès pour les pompiers. Le bassin situé à Intermarché rue de Léalvillers a été mis en conformité. Tous les poteaux incendie ont été remplacés à neuf.
La citerne située sur le terrain de ballon au poing a été étudiée et enterrée profondément, afin de laisser le passage aux poids lourds, comme les camions de forains qui s’installent sur la place. Celle de la salle des fêtes n’a pas été enterrée aussi profondément, car il va y avoir un parking pour voitures début octobre. C’est l’établissement Bouffel qui a décroché cette installation.
La municipalité remercie le SDIS qui les a aidés dans chaque étape de ce lourd projet, du début à la validation. Ces travaux avaient été votés à l’unanimité par le conseil municipal. À savoir : un coût total 360 000 € HT (hors taxe). La dotation de la DETR est de 108 000 € soit 30 % du financement. Le reste à charge pour la commune est de 252 000 € HT.
La commune disposait de deux citernes à incendies, une au collège et une à l’Ehpad. Après contrôle des citernes et du bassin existant, il y a eu la vidange et le curage, l’inspection et le diagnostic des parois des cuves. L’étanchéité a été reprise. Des dispositifs d’aspiration de type poteau (type H) plaques indicatrices de PEI et de vannes, ainsi que la signalisation de l’aire d’aspiration, ont été appliqués.
Où sont les citernes ?
La pose de trois citernes a été faite, une rue de Léalvillers de 60 m³, une rue de Varennes de 120 m³ et une au coin de la place de ballon au poing de 120 m³. Celle au terrain de ballon au poing couvrira le centre du village, celle rue de Léalvillers couvrira la salle des fêtes qui est un établissement public et la rue. Celle rue de Varennes couvrira le périmètre de sortie du village.
Il existera toujours la mutualisation du point d’eau à la déchetterie avec la communauté de communes du Pays du Coquelicot. La commune y a installé une canne d’aspiration et un portail spécial d’accès pour les pompiers. Le bassin situé à Intermarché rue de Léalvillers a été mis en conformité. Tous les poteaux incendie ont été remplacés à neuf.
La citerne située sur le terrain de ballon au poing a été étudiée et enterrée profondément, afin de laisser le passage aux poids lourds, comme les camions de forains qui s’installent sur la place. Celle de la salle des fêtes n’a pas été enterrée aussi profondément, car il va y avoir un parking pour voitures début octobre. C’est l’établissement Bouffel qui a décroché cette installation.
La municipalité remercie le SDIS qui les a aidés dans chaque étape de ce lourd projet, du début à la validation. Ces travaux avaient été votés à l’unanimité par le conseil municipal. À savoir : un coût total 360 000 € HT (hors taxe). La dotation de la DETR est de 108 000 € soit 30 % du financement. Le reste à charge pour la commune est de 252 000 € HT.
La République des Pyrénées | 07.08.2025
Canicule et îlots de chaleur : plus d'un tiers des Palois est très exposé aux vagues de chaleur
Alors que, ce jeudi 7 août, la cité royale entre dans une nouvelle vague de canicule, une étude met en évidence les zones de la ville les plus incommodées par les périodes de forte chaleur.
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La carte réalisée par Verdi détaille le degré d’exposition des quartiers palois aux îlots de chaleur urbains (ICU). La note 1 représente une exposition faible (vert) et 5 une exposition forte (rouge). Cette échelle résulte du croisement entre la vulnérabilité du bâtiment aux ICU et le taux de végétation présent dans un rayon de 300 m autour du bâtiment. ©Verdi ingénierie
Tous les quartiers palois ne supportent pas les vagues de canicule de la même manière. Tandis que l’hypercentre surchauffe, les couronnes périphériques respirent un peu mieux lors de ces périodes de chaleur. Un constat que mettent en évidence les données en accès libre de l’agglomération ainsi qu’une étude menée par le Groupe Verdi ingénierie en 2024.
Sans surprise, c’est donc le cœur de la cité royale qui se révèle le plus « vulnérable » aux îlots de chaleur urbains (ICU), ces zones qui en raison de la concentration des habitations et du manque de végétalisation conservent (ou émettent) le plus la chaleur. Les voyants s’allument ainsi en rouge à l’intérieur du périmètre, constitué au Nord par le boulevard Alsace-Lorraine, au Sud par la rue Henri-Faisans et le boulevard des Pyrénées et à l’Ouest par la caserne Bernadotte. Le Nord du quartier du 14-Juillet est également concerné. Et les pics de chaleur sont atteints au niveau des zones commerciales (Leclerc, Auchan, Quartier libre…), comme le relèvent les datas de l’agglo.
27 000 Palois concernés
Ces zones rouges « possèdent un faible taux de végétation de proximité. Elles apparaissent donc comme très exposées », indique l’étude réalisée. « Selon un schéma assez classique, le centre-ville est assez dense en population », constate Clara Gerstein, chargée d’étude aménagement urbain et îlots de chaleur au sein du Groupe Verdi ingénierie. À l’inverse, des « îlots de fraîcheur » naturels se situent le long du Gave de Pau et au nord de la ville, qui profite de la forêt de Bastard.
La localisation de ces ICU permet de mettre en lumière les inégalités d’exposition des quartiers et de leurs différentes populations. Pour ce faire, Verdi ingénierie a notamment superposé cette carte aux données Insee. « C’est un traitement statistique assez global », prévient la chargée d’étude. Il en ressort que 27 000 Palois sur les 75 665 (ce qui représente 37 % de la population communale) vivent ainsi dans un périmètre classé rouge, soit le palier maximum en termes d’exposition.
À Pau, 22 % des bâtiments sont soumis à une forte exposition. Seuls 4 000 administrés, soit 5 %, habiteraient un secteur dit « très peu exposé ».
Le facteur de l’âge
L’analyse s’est aussi penchée sur la vulnérabilité des seniors (+ 65 ans) et des enfants de moins de 6 ans, strates de population les plus affectées par les fortes chaleurs. Au vu des données, il apparaît que les jeunes et les personnes âgées ne subissent pas « une exposition élevée » à Pau. Une situation qui s’explique aussi par la répartition géographique des crèches, des écoles primaires, des centres médicaux et des maisons de retraite. Seuls 24 d’entre eux figurent en zone très exposée. « L’âge n’est pas un facteur discriminant dans l’exposition à l’inconfort thermique, du moins sur le lieu de résidence des habitants de Pau », conclut le cabinet Verdi.
Le rôle du revenu des ménages
En revanche, les classes moyennes et populaires apparaissent comme « les plus durement exposées aux ICU tandis que les ménages les plus aisés le sont un peu moins ». « Ceux-ci pourront plus facilement entreprendre des travaux de rénovation énergétique pour mieux s’isoler de la chaleur intense », explique Clara Gerstein.
Toutefois dans la cité royale, seuls 23 % des logements sociaux de la commune sont fortement exposés. « Bien que la pauvreté des ménages puisse être un facteur discriminant face aux fortes chaleurs et au manque de végétation, les logements sociaux de Pau se trouvent dans des zones relativement peu exposées à l’inconfort thermique », souligne la chargée d’étude.
Dans la cité royale, plus d’un cinquième des bâtiments seraient soumis à une forte exposition, mettant en exergue la problématique de l’isolation. « Ceux construits avant 1945, bien qu’ils soient les moins nombreux dans la commune, sont les plus impactés », note l’étude.
| Verdi préconise la végétalisation de petits espaces Basé à Lille, le bureau d’études en aménagement urbain, Verdi ingénierie, réalise des missions en urbanisme partout en France. Il a notamment planché sur le thème des îlots de chaleur urbains dans les villes de Bordeaux, Montpellier, Vichy, Brive… À Pau, Verdi n’a pas travaillé à la demande de la municipalité. Il a réalisé un travail d’analyse dans le cadre d’une « démarche d’innovation et de prospection menée à l’échelle du Groupe » de façon à comparer les données. Après ces études, Verdi ingénierie préconise des solutions aux collectivités. Dans le cas de la cité royale, « on ne peut pas conseiller de raser la moitié du centre-ville pour aménager des parcs. Notre approche consiste plutôt à cibler des zones dans lesquelles il convient d’aménager de petits espaces végétalisés », détaille la chargée d’études Clara Gerstein. La méthode privilégie la multiplication de ces plantations de différentes strates de végétalisation, comportant de petits massifs arborés. « Ces refuges de fraîcheur jouent sur le confort thermique », poursuit l’experte. Une politique mise en œuvre depuis plusieurs années par la Ville. En complément, un traitement des sols peut également être mené en utilisant des matériaux « plus ou moins clairs » afin d’atténuer la réflexivité des rayons du soleil. |


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