
Les Échos du Touquet | 03.08.2025
50 millions d'euros pour rénover 24 kilomètres de voirie et de trottoirs
La Ville a choisi de mettre en place un marché global de performance pour rénover 127 rues. Cela permet de tout faire sur un temps (très court) tout en remboursant sur 10 ans.
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Lors du dernier conseil municipal, le 7 juillet, l’ensemble des élus a décidé de valider le choix du groupement d’entreprises dans le cadre du Marché Global de Performance (MGP) pour rénover 24 kilomètres de voirie, trottoirs, réseaux et éclairage. Mais aussi l’assainissement, la signalisation, les espaces verts. Ce groupement, formé par les entreprises Eurovia-Ramery, Citeos, Verdi et Seve Energie est venu, lundi 28 juillet, expliquer les modalités de son contrat et la philosophie du projet.
Et c’est Gérald Dereumetz, le mandataire et chef d’agence chez Eurovia Pas-de-Calais, a présenté ceux qui, après presque 4 ans de réflexion menée par la Ville et de montages juridique et financier, œuvreront à la transformation de 127 rues de la station : « Sur un sujet où les attentes étaient très claires mais à la fois très importantes, il a fallu trouver des partenaires pour répondre à toute la diversité technique et de conception et de réalisation sur ce type de dossier. Alors je vous avouerai qu’en tant qu’entreprise locale je me suis d’abord préoccupé à trouver des locaux mais que ce type d’appel d’offres est pour nous aussi une première. Le premier besoin dans ce type de dossier ça a été d’avoir avec nous un partenaire en termes de conception. La conception c’est comment on imagine, comment on développe une prestation, une idée. Là c’est la société Verdi représentée par Nadia Ez Zafir, directrice adjointe Verdi Nord de France. En parallèle il a fallu s’associer avec des sachants en termes d’enfouissement et d’éclairage : Citéos implanté à Boulogne et la société Seve (…) On a tous des services centraux, une entreprise d’espace vert, de marquage au sol et des partenaires du deuxième rang qui nous ont accompagnés pendant ces six mois d’études. »
L’occasion aussi de projeter quelques images des rues rénovées afin de rassurer les Touquettois : l’identité de la ville est préservée, les capacités de stationnement inchangés, les trottoirs seront d’une largeur minimum d’1,40 m pour les fauteuils et les poussettes, pas de changement de sens de circulation, des pistes ou des bandes cyclables selon les rues… « On a fait de la dentelle ! » assure Nadia Ez Zafir. Mais aussi leur dire que, pour la suite, il y aura une réunion par quartier, que « les riverains auront des informations régulières par un site internet, par des mails, par des flyers. On communiquera les contraintes de circulation, les contraintes de calendrier, parce qu’il y a des moments où c’est un peu plus lourd que d’autres, lorsqu’on fait des enrobés, clairement on ne passe plus du tout. On aura une mise en place d’une ligne téléphonique pour que vous puissiez communiquer avec nous, ainsi qu’avec la commune. Et surtout ce que je tiens à dire, parce que ce métier là on le fait tous depuis de nombreuses années, un chantier se passe bien quand les riverains sont concernés, impliqués et qu’ils sont proactifs » a conclu Gérald Dereumetz.
Et c’est Gérald Dereumetz, le mandataire et chef d’agence chez Eurovia Pas-de-Calais, a présenté ceux qui, après presque 4 ans de réflexion menée par la Ville et de montages juridique et financier, œuvreront à la transformation de 127 rues de la station : « Sur un sujet où les attentes étaient très claires mais à la fois très importantes, il a fallu trouver des partenaires pour répondre à toute la diversité technique et de conception et de réalisation sur ce type de dossier. Alors je vous avouerai qu’en tant qu’entreprise locale je me suis d’abord préoccupé à trouver des locaux mais que ce type d’appel d’offres est pour nous aussi une première. Le premier besoin dans ce type de dossier ça a été d’avoir avec nous un partenaire en termes de conception. La conception c’est comment on imagine, comment on développe une prestation, une idée. Là c’est la société Verdi représentée par Nadia Ez Zafir, directrice adjointe Verdi Nord de France. En parallèle il a fallu s’associer avec des sachants en termes d’enfouissement et d’éclairage : Citéos implanté à Boulogne et la société Seve (…) On a tous des services centraux, une entreprise d’espace vert, de marquage au sol et des partenaires du deuxième rang qui nous ont accompagnés pendant ces six mois d’études. »
L’occasion aussi de projeter quelques images des rues rénovées afin de rassurer les Touquettois : l’identité de la ville est préservée, les capacités de stationnement inchangés, les trottoirs seront d’une largeur minimum d’1,40 m pour les fauteuils et les poussettes, pas de changement de sens de circulation, des pistes ou des bandes cyclables selon les rues… « On a fait de la dentelle ! » assure Nadia Ez Zafir. Mais aussi leur dire que, pour la suite, il y aura une réunion par quartier, que « les riverains auront des informations régulières par un site internet, par des mails, par des flyers. On communiquera les contraintes de circulation, les contraintes de calendrier, parce qu’il y a des moments où c’est un peu plus lourd que d’autres, lorsqu’on fait des enrobés, clairement on ne passe plus du tout. On aura une mise en place d’une ligne téléphonique pour que vous puissiez communiquer avec nous, ainsi qu’avec la commune. Et surtout ce que je tiens à dire, parce que ce métier là on le fait tous depuis de nombreuses années, un chantier se passe bien quand les riverains sont concernés, impliqués et qu’ils sont proactifs » a conclu Gérald Dereumetz.
Calendrier et financement : comment ça va se passer ? « Il faut savoir que ce dossier a été transmis, en même temps que celui du front de mer, à Bercy et à la DGFI (direction générale des Finances publiques ndlr), qui sont deux organismes qui ont validé le montage juridique, l’autre la capacité financière de la ville. » Quand on parle de plusieurs dizaines de millions d’euros (50 millions en l’occurrence), le maire du Touquet, Daniel Fasquelle, veut être rassurant : « C’est tout à fait faisable puisqu’on a une capacité d’investissement annuelle de 10 à 12 millions d’euros, encore que cette année ce sont 14,5 que nous investissons, là-dessus nous allons investir 3,8 millions (HT ndlr) chaque année pour la rénovation de la voirie et des trottoirs, sachant que ça coûte plus cher que ça : 4,8 millions d’euros mais on est certain d’avoir 1 million d’euros de subventions. » Du côté du calendrier, deux rues test seront lancées à l’automne 2025, puis, le calendrier sera dévoilé par le groupement d’entreprises. De 2026 à 2030 : traitement des rues les plus dégradées avec, pour chaque quartier, des réunions préalables. De 2031 à 2035, on sera dans la phase complémentaire pour les rues les moins abîmées. |

Actu.fr | 31.07.2025
Côtes-d’Armor : des travaux titanesques avant de remplir l’étang
L'étang d'Aquarev à Loudéac (Côtes-d'Armor), à sec depuis octobre 2024 va connaitre des travaux à compter de septembre 2025 avant une remise en eau est prévue en avril 2026.
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Ce que certains considèrent comme la « vitrine » de Loudéac (Côtes-d’Armor) fait l’objet d’un vaste chantier. Depuis fin octobre 2024, l’étang du parc Aquarev se retrouve à sec, volontairement. Une action réalisée par la Ville de Loudéac, avec plusieurs objectifs.
Jeudi 31 juillet 2025, on découvre les prochaines opérations programmées par la mairie, pour le remettre en état. Le tout avec une remise en eau espérée à partir de janvier 2026, pour un remplissage vers le mois d’avril 2026.
Quatre objectifs derrière ces travaux
Pour rappel, quatre objectifs reposent derrière ce chantier :
Première étape donc : « l’Égérie dense », aussi appelée « Élodée dense ». « Au fil des études, on a compris que la seule manière pour tenter d’éradiquer l’étang serait de le mettre à sec », rappelle Anthony Kérichard, responsable des services techniques de Loudéac. « Les premiers résultats semblent concluants. Avec une semaine de gel cet hiver et une fin de printemps et un début d’été sec, les vases ont bien séché. »
De quoi espérer la disparition de la plante. « Mais on dit bien qu’on devrait l’avoir éradiqué. On ne peut pas être certain à 100 % », précise Philippe Presse, élu en charge du dossier. « Cette invasion de l’étang, c’est arrivé à partir d’un morceau d’Élodée, qui se développe très vite. Les services seront très vigilants pour éviter son retour », ajoute Anthony Kérichard.
Curer, déplacer et stocker la vase
Autre « gros morceau » du dossier : gérer les milliers de m³ de vase. « Dès le départ, on savait qu’on ne pourrait pas curer entièrement l’étang. Le curage en soi demanderait un investissement financier trop important. Sans compter ensuite le coût de retraitement de la boue », rappelle Philippe Presse.

L’étang d’Aquarev à Loudéac (Côtes-d’Armor), jeudi 31 juillet 2025, neuf mois après sa mise à sec. ©Alexandre Da Silva
« Rien que de curer l’étang entièrement, sans parler du retraitement, on en aurait eu pour 1,2 million d’euros », précise le responsable des services techniques. La Ville s’en passera donc. « Mais il fallait trouver une autre solution, dans l’idée de curer en partie et réutiliser ces boues à certains endroits de l’étang », expliquent-ils. En prenant l’exemple de la commune de Bédée (Ille-et-Vilaine), la Ville compte aménager deux digues en utilisant ces boues. « Ces digues nous permettront de stocker, derrière, la vase curée dans l’étang. » Au total, le projet prévoit le curage de 10 000 m³ de vase.
La commune profitera de ces digues pour aménager deux nouveaux chemins piétons en sable chaux, sur une largeur de trois mètres, qui permettront de déambuler « sur » l’étang. Ces deux digues seront aménagées à partir de septembre 2025, zone sud, le long de la route de Rennes. Une côté camping et l’autre vers la Maison de la Pêche et de la Nature.

Côté sud du parc Aquarev à Loudéac (Côtes-d’Armor), la Ville va dessiner deux digues pour y stocker et y retenir les vases curées dans l’étang. Elle y aménagera de nouveaux chemins piétons sur ces digues. Les travaux devraient débuter en septembre 2025. ©Alexandre Da Silva
Après nivellement, le remblai en vase, retenu par les digues, sera renaturé avec un mélange de graines adapté aux berges et zones humides. De quoi créer de nouveaux espaces naturels sur environ 7 000 m². C’est l’entreprise Lessard TP qui aura en charge cette partie du chantier. Ce curage de l’étang en partie permettra à la commune d’aménager des « zones de pêche », plus profondes par exemple, en fonction des concertations avec les pêcheurs.

À gauche et à droite, les futures digues (formes arrondies) qui seront créées en curant l’étang. ©Ville de Loudéac
1 000 m³ de sédiments en plus par an
Pour terminer, et éviter de se retrouver dans la même situation dans quelques années, la commune prévoit de « filtrer » l’eau qui arrive dans l’étang d’Aquarev. « Chaque année, on a 1 000 m³ de sédiments qui arrivent dans l’étang », alerte Philippe Presse.
Le cours d’eau qu’on connaît sous le nom du Larhon en apporte une grande partie. Surtout en période de pluies quand il déborde et se déverse dans l’étang. La commune va donc aménager un « piège » pour retenir les sédiments présents dans le cours d’eau, au nord-est du plan d’eau. « Ça nous permettra de venir curer juste ce petit espace où les sédiments sont retenus, plutôt qu’ils ne terminent dans l’étang. »
Autre source d’apport de sédiments : le cours d’eau des Blinfaux, qui passe le long de l’avenue de Büdingen. La commune étant propriétaire de terrains sur cette zone, un travail de reméandrage du cours d’eau a commencé fin juillet 2025. « On vient redessiner le cours d’eau en reprenant son cours initial, pour créer de nombreux arrondis qui viennent ralentir le cours d’eau et retenir les sédiments », résume Philippe Presse.

Fin juillet 2025, des travaux de reméandrage du cours d’eau qui longe l’avenue de Büdingen à Loudéac (Côtes-d’Armor) sont en cours, pour ralentir l’eau et retenir les sédiments, et éviter qu’ils ne se déversent dans l’étang d’Aquarev. ©Alexandre Da Silva
Des travaux de terrassement pris en charge par Loudéac Communauté. « Et à l’avenir, mais sur du plus long terme, il faudra que chacun travaille en amont pour retenir et limiter encore un peu plus les sédiments. »
Près de 500 000 € de travaux
Coût total de ces opérations : 400 000 € HT, soit 480 000 € TTC. Le tout à la charge de la commune. « Il n’existe pas d’aides financières de l’Europe ou de l’État pour ce type de travaux », soulignent Philippe Presse et Anthony Kérichard. La mairie précise que « ces travaux se font en concertation avec les différents acteurs concernés ».
C’est-à-dire la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), la Fédération de pêche, la société de pêche locale, les gérants du camping, la Police de l’eau. En étant accompagnée dans les études par le Cabinet Icema, récemment racheté par l’entreprise Verdi.
Rendez-vous donc en septembre 2025…
Jeudi 31 juillet 2025, on découvre les prochaines opérations programmées par la mairie, pour le remettre en état. Le tout avec une remise en eau espérée à partir de janvier 2026, pour un remplissage vers le mois d’avril 2026.
Quatre objectifs derrière ces travaux
Pour rappel, quatre objectifs reposent derrière ce chantier :
- Tenter de supprimer la plante invasive, l’Égérie dense, qui a envahi l’étang depuis 2020-2021 ;
- Changer l’ouvrage qui permet de réguler l’eau de l’étang, largement obsolète ;
- Gérer l’envasement de l’étang ;
- Limiter l’envasement en limitant la quantité de sédiments qui arrivent à Aquarev.
Première étape donc : « l’Égérie dense », aussi appelée « Élodée dense ». « Au fil des études, on a compris que la seule manière pour tenter d’éradiquer l’étang serait de le mettre à sec », rappelle Anthony Kérichard, responsable des services techniques de Loudéac. « Les premiers résultats semblent concluants. Avec une semaine de gel cet hiver et une fin de printemps et un début d’été sec, les vases ont bien séché. »
De quoi espérer la disparition de la plante. « Mais on dit bien qu’on devrait l’avoir éradiqué. On ne peut pas être certain à 100 % », précise Philippe Presse, élu en charge du dossier. « Cette invasion de l’étang, c’est arrivé à partir d’un morceau d’Élodée, qui se développe très vite. Les services seront très vigilants pour éviter son retour », ajoute Anthony Kérichard.
Vidanger à distance Autre étape du chantier : mettre en conformité l'organe de vidange. “ Il était plus que temps d'intervenir. Celui qu'on a est beaucoup trop vieux, et dangereux, avec un système de batardeau qu'on retire ou qu'on ajoute, à la main ”, admet Philippe Presse. Le prochain installé par le groupement Le Du Industrie de Châtelaudren et Roussel BTP de Hémon permettra de le guider à distance. Cette opération interviendra de fin septembre 2025 à janvier 2026. |
Curer, déplacer et stocker la vase
Autre « gros morceau » du dossier : gérer les milliers de m³ de vase. « Dès le départ, on savait qu’on ne pourrait pas curer entièrement l’étang. Le curage en soi demanderait un investissement financier trop important. Sans compter ensuite le coût de retraitement de la boue », rappelle Philippe Presse.

L’étang d’Aquarev à Loudéac (Côtes-d’Armor), jeudi 31 juillet 2025, neuf mois après sa mise à sec. ©Alexandre Da Silva
« Rien que de curer l’étang entièrement, sans parler du retraitement, on en aurait eu pour 1,2 million d’euros », précise le responsable des services techniques. La Ville s’en passera donc. « Mais il fallait trouver une autre solution, dans l’idée de curer en partie et réutiliser ces boues à certains endroits de l’étang », expliquent-ils. En prenant l’exemple de la commune de Bédée (Ille-et-Vilaine), la Ville compte aménager deux digues en utilisant ces boues. « Ces digues nous permettront de stocker, derrière, la vase curée dans l’étang. » Au total, le projet prévoit le curage de 10 000 m³ de vase.
La commune profitera de ces digues pour aménager deux nouveaux chemins piétons en sable chaux, sur une largeur de trois mètres, qui permettront de déambuler « sur » l’étang. Ces deux digues seront aménagées à partir de septembre 2025, zone sud, le long de la route de Rennes. Une côté camping et l’autre vers la Maison de la Pêche et de la Nature.

Côté sud du parc Aquarev à Loudéac (Côtes-d’Armor), la Ville va dessiner deux digues pour y stocker et y retenir les vases curées dans l’étang. Elle y aménagera de nouveaux chemins piétons sur ces digues. Les travaux devraient débuter en septembre 2025. ©Alexandre Da Silva
Après nivellement, le remblai en vase, retenu par les digues, sera renaturé avec un mélange de graines adapté aux berges et zones humides. De quoi créer de nouveaux espaces naturels sur environ 7 000 m². C’est l’entreprise Lessard TP qui aura en charge cette partie du chantier. Ce curage de l’étang en partie permettra à la commune d’aménager des « zones de pêche », plus profondes par exemple, en fonction des concertations avec les pêcheurs.

À gauche et à droite, les futures digues (formes arrondies) qui seront créées en curant l’étang. ©Ville de Loudéac
1 000 m³ de sédiments en plus par an
Pour terminer, et éviter de se retrouver dans la même situation dans quelques années, la commune prévoit de « filtrer » l’eau qui arrive dans l’étang d’Aquarev. « Chaque année, on a 1 000 m³ de sédiments qui arrivent dans l’étang », alerte Philippe Presse.
Le cours d’eau qu’on connaît sous le nom du Larhon en apporte une grande partie. Surtout en période de pluies quand il déborde et se déverse dans l’étang. La commune va donc aménager un « piège » pour retenir les sédiments présents dans le cours d’eau, au nord-est du plan d’eau. « Ça nous permettra de venir curer juste ce petit espace où les sédiments sont retenus, plutôt qu’ils ne terminent dans l’étang. »
Autre source d’apport de sédiments : le cours d’eau des Blinfaux, qui passe le long de l’avenue de Büdingen. La commune étant propriétaire de terrains sur cette zone, un travail de reméandrage du cours d’eau a commencé fin juillet 2025. « On vient redessiner le cours d’eau en reprenant son cours initial, pour créer de nombreux arrondis qui viennent ralentir le cours d’eau et retenir les sédiments », résume Philippe Presse.

Fin juillet 2025, des travaux de reméandrage du cours d’eau qui longe l’avenue de Büdingen à Loudéac (Côtes-d’Armor) sont en cours, pour ralentir l’eau et retenir les sédiments, et éviter qu’ils ne se déversent dans l’étang d’Aquarev. ©Alexandre Da Silva
Des travaux de terrassement pris en charge par Loudéac Communauté. « Et à l’avenir, mais sur du plus long terme, il faudra que chacun travaille en amont pour retenir et limiter encore un peu plus les sédiments. »
Près de 500 000 € de travaux
Coût total de ces opérations : 400 000 € HT, soit 480 000 € TTC. Le tout à la charge de la commune. « Il n’existe pas d’aides financières de l’Europe ou de l’État pour ce type de travaux », soulignent Philippe Presse et Anthony Kérichard. La mairie précise que « ces travaux se font en concertation avec les différents acteurs concernés ».
C’est-à-dire la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM), la Fédération de pêche, la société de pêche locale, les gérants du camping, la Police de l’eau. En étant accompagnée dans les études par le Cabinet Icema, récemment racheté par l’entreprise Verdi.
Rendez-vous donc en septembre 2025…

Cap Nord actualités | 30.07.2025
CAP Nord engage un vaste diagnostic du réseau d'assainissement
Dans le cadre de sa compétence en matière d'assainissement collectif des eaux usées, CAP Nord Martinique, en partenariat avec la Ville du Robert, engage à compter du lundi 4 août 2025 une opération de diagnostic technique des réseaux d'assainissement.
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Ces investigations, qui s’échelonneront sur une durée de 6 mois, visent à améliorer durablement le fonctionnement du système de collecte des eaux usées. Conformément à l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif, ce diagnostic permettra d’identifier les éventuels dysfonctionnements du réseau, d’optimiser son rendement et de limiter les nuisances pour les usagers.

Nettoyage sous pression des canalisations.
Les travaux seront réalisés par des entreprises spécialisées mandatées par CAP Nord Martinique : VERDI, SEA, ORIAD, SOMANET et ELITE ASSAINISSEMENT.
Quelles interventions seront réalisées ?
Plusieurs opérations techniques sont programmées :
Analyse vidéo pour repérer fissures, obstructions ou anomalies.
Ces actions permettront de prévenir les engorgements, réduire les nuisances et assurer un meilleur traitement des eaux usées. Les interventions seront réalisées de manière sectorisée dans les quartiers Courbaril, Moulin à Vent et Pointe Lynch.

Injection de fumée non toxique pour localiser les infiltrations d’eaux parasites.
Des panneaux d’information seront installés et les riverains seront informés à l’avance, notamment avant les tests à la fumée. Ces investigations s’inscrivent pleinement dans la stratégie de CAP Nord Martinique pour améliorer la qualité du service public d’assainissement, préserver l’environnement et garantir un meilleur cadre de vie aux habitants.

Nettoyage sous pression des canalisations.
Les travaux seront réalisés par des entreprises spécialisées mandatées par CAP Nord Martinique : VERDI, SEA, ORIAD, SOMANET et ELITE ASSAINISSEMENT.
Quelles interventions seront réalisées ?
Plusieurs opérations techniques sont programmées :
- Hydrocurage : nettoyage sous pression des canalisations pour éliminer les dépôts ;
- Inspection par caméra : analyse vidéo pour repérer fissures, obstructions ou anomalies ;
- Tests à la fumée : injection de fumée non toxique pour localiser les infiltrations d’eaux parasites ;
- Tests au colorant : vérification des raccordements au réseau chez certains abonnés.

Analyse vidéo pour repérer fissures, obstructions ou anomalies.
Ces actions permettront de prévenir les engorgements, réduire les nuisances et assurer un meilleur traitement des eaux usées. Les interventions seront réalisées de manière sectorisée dans les quartiers Courbaril, Moulin à Vent et Pointe Lynch.

Injection de fumée non toxique pour localiser les infiltrations d’eaux parasites.
Des panneaux d’information seront installés et les riverains seront informés à l’avance, notamment avant les tests à la fumée. Ces investigations s’inscrivent pleinement dans la stratégie de CAP Nord Martinique pour améliorer la qualité du service public d’assainissement, préserver l’environnement et garantir un meilleur cadre de vie aux habitants.

La Voix du Nord | 29.07.2025
Plan de rénovation des trottoirs du Touquet : la ville cadre les choses devant les habitants
Le groupement d'entreprises qui va rénover les rues et les trottoirs de la station est venu se présenter aux habitants, lundi soir, au palais des Congrès.
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Le contexte
Il y avait une centaine de personnes, ce lundi soir, au palais des Congrès, pour la présentation du consortium d’entreprises qui va refaire les 127 rues de la ville ces dix prochaines années. La forêt n’en fait pas partie. Sur scène, se trouvaient les représentants des entreprises retenues : Eurovia et Ramery (voiries et trottoirs), Citeos et Seve énergie (réseaux et éclairage) et Verdi (maîtrise d’œuvre). Jean-Luc Barlet, directeur des services techniques, et André Owczarzak, directeur financier, représentaient la ville.
Les moyens, on les a
Fasquelle, maire, a d’emblée rassuré l’assemblée : « Les moyens financiers, on les a, sans devoir emprunter. Je suis interpellé en ville par des habitants qui s’interrogent. Chaque année, on investit 12 millions, a minima. Les trottoirs vont coûter 4 millions par an, ça ne mettra pas en difficulté la ville, d’autant qu’on a payé le palais des Congrès et l’hôtel de ville. » Le montant total du marché global de performance est de 50,8 millions.

La salle a pu poser des questions aux responsables des sociétés retenues pour rénover la voirie.
Démarrage en septembre
De septembre à Noël, les deux premières rues à subir un lifting seront la rue Dorothée et l’avenue de la Bourdonnais. Ramery et Citeos devraient s’occuper de la première, Eurovia et Seve de la deuxième. Une première réunion avec les riverains va avoir lieu fin août. « Les chantiers se passent bien quand les riverains participent », a insisté le directeur d’Eurovia. Pour informer les riverains, une ligne téléphonique dédiée sera ouverte. Ils seront aussi informés par e-mail et avec des flyers dans les boîtes aux lettres.
Appeler les sous-traitants, c’est votre rôle
Jean-Luc Barlet, ancien cadre de deux grands groupes de BTP, sait de quoi il parle. Il s’est adressé au groupement retenu, en particulier au maître d’œuvre Verdi, en prenant à témoin la salle. « Appeler GRDF pour les conduites de gaz, Enedis pour renforcer des câbles, l’agglo pour l’adduction d’eau et la défense incendie, Veolia pour l’assainissement et le remplacement des conduites en plomb et Orange pour la fibre, c’est votre rôle. C’est vous qui prenez attache avec eux pour planifier les travaux. » Dans ce genre de chantier, une parfaite coordination est la garantie d’un respect des délais.
Les questions de la salle
La fibre optique est une interrogation pour les habitants. « Comment allez-vous procéder et qui va payer notre raccordement ? », a demandé un habitant. « Tout passera par des fourreaux enterrés. Chaque habitation aura le sien », a répondu l’interlocuteur de Citeos. L’ensemble du réseau aérien sera sous-terrain dans le futur. Le jour où le basculement se fera, l’usager n’aura pas de coupure. Et Citeos a bien confirmé que les habitants n’auront rien à payer.
Il y avait une centaine de personnes, ce lundi soir, au palais des Congrès, pour la présentation du consortium d’entreprises qui va refaire les 127 rues de la ville ces dix prochaines années. La forêt n’en fait pas partie. Sur scène, se trouvaient les représentants des entreprises retenues : Eurovia et Ramery (voiries et trottoirs), Citeos et Seve énergie (réseaux et éclairage) et Verdi (maîtrise d’œuvre). Jean-Luc Barlet, directeur des services techniques, et André Owczarzak, directeur financier, représentaient la ville.
Les moyens, on les a
Fasquelle, maire, a d’emblée rassuré l’assemblée : « Les moyens financiers, on les a, sans devoir emprunter. Je suis interpellé en ville par des habitants qui s’interrogent. Chaque année, on investit 12 millions, a minima. Les trottoirs vont coûter 4 millions par an, ça ne mettra pas en difficulté la ville, d’autant qu’on a payé le palais des Congrès et l’hôtel de ville. » Le montant total du marché global de performance est de 50,8 millions.

La salle a pu poser des questions aux responsables des sociétés retenues pour rénover la voirie.
Démarrage en septembre
De septembre à Noël, les deux premières rues à subir un lifting seront la rue Dorothée et l’avenue de la Bourdonnais. Ramery et Citeos devraient s’occuper de la première, Eurovia et Seve de la deuxième. Une première réunion avec les riverains va avoir lieu fin août. « Les chantiers se passent bien quand les riverains participent », a insisté le directeur d’Eurovia. Pour informer les riverains, une ligne téléphonique dédiée sera ouverte. Ils seront aussi informés par e-mail et avec des flyers dans les boîtes aux lettres.
Appeler les sous-traitants, c’est votre rôle
Jean-Luc Barlet, ancien cadre de deux grands groupes de BTP, sait de quoi il parle. Il s’est adressé au groupement retenu, en particulier au maître d’œuvre Verdi, en prenant à témoin la salle. « Appeler GRDF pour les conduites de gaz, Enedis pour renforcer des câbles, l’agglo pour l’adduction d’eau et la défense incendie, Veolia pour l’assainissement et le remplacement des conduites en plomb et Orange pour la fibre, c’est votre rôle. C’est vous qui prenez attache avec eux pour planifier les travaux. » Dans ce genre de chantier, une parfaite coordination est la garantie d’un respect des délais.
Les questions de la salle
La fibre optique est une interrogation pour les habitants. « Comment allez-vous procéder et qui va payer notre raccordement ? », a demandé un habitant. « Tout passera par des fourreaux enterrés. Chaque habitation aura le sien », a répondu l’interlocuteur de Citeos. L’ensemble du réseau aérien sera sous-terrain dans le futur. Le jour où le basculement se fera, l’usager n’aura pas de coupure. Et Citeos a bien confirmé que les habitants n’auront rien à payer.

La Voix du Nord | 27.07.2025
Le Touquet : six chiffres pour comprendre le plan de rénovation des rues et des trottoirs
Lundi, les élus du Touquet ont validé le choix du groupement d'entreprises à qui le marché de rénovation des rues et des trottoirs a été confié. Six chiffres permettent de cerner les contours de cet investissement.
VOIR PLUS

Un avant-après de la rue Dorothée, l’une des deux rues témoins retenues, dont les travaux commenceront le 1er septembre.
50,8
En millions d’euros, le montant total de ce marché, comportant une tranche ferme (environ 34 M€) et une optionnelle (environ 17 M€), chacune devant s’étaler sur 5 ans. Le groupement d’entreprises retenu s’est en outre engagé sur une période de 10 ans de maintenance. “ C’est le premier marché global de performance de cette ampleur en France ”, d’après Christian Leroy, directeur de V2R, le bureau d’études qui a accompagné la ville dans ce projet.
Pierre Delval, pour l’opposition, n’a pas remis en cause “ la nécessité de refaire les voiries et trottoirs ”, mais a regretté que la majorité engage les contribuables, la ville et “ ceux qui auront la responsabilité de la gérer en avril 2026 ” sur une telle somme et pour dix ans “ à quelques mois des élections ”. Daniel Fasquelle s’est agacé de cette remarque. “ Quelles sont les raisons de fond ? Ça ne correspond pas aux attentes des Touquettois ? Le projet ne devrait pas être monté de cette façon ? (…) Ça fait plusieurs années qu’on y travaille, c’est un projet du mandat. Soit c’est utile, soit ça ne l’est pas. Chacun prendra ses responsabilités. ”
3,8
En millions d’euros, le reste à charge annuel pour la ville, “ sachant qu’on dépense déjà 2,8 M€ par an en travaux de voirie depuis 5 ans. Le million restant, on le récupère de la fin du remboursement du palais des congrès puisqu’à partir de cette année, on ne rembourse plus que 240 000 € par an ”, a dit le maire.
127
Le nombre de rues concernées par ce plan, toutes en ville, qui bénéficieront donc d’une requalification complète. La forêt n’en fait pas partie, a remarqué Pierre Delval. Une évidence pour le maire, puisque le plan concerne les trottoirs, absents en forêt.
André Owczarzak, directeur financier de la ville, a expliqué que le marché global de performance n’est pas un simple marché de travaux de voirie. “ Il associe la rémunération du titulaire à des objectifs de performance ” définis par la commune. Les entreprises se sont donc engagées sur des taux de recyclage des matériaux, la végétalisation et la désimperméabilisation des sols, les gains d’énergie pour l’éclairage, la durabilité de la chaussée, l’aménagement de pistes cyclables, la prise en compte des PMR avec des trottoirs larges d’1,40 m sans obstacle. Il y aura le même nombre de places de stationnement, les sens de circulation ne changeront pas et une réflexion sur les pistes cyclables sera menée “ partout où c’est possible ”.
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Le nombre d’entreprises composant le groupement retenu lundi lors du conseil municipal : Eurovia et Ramery (principalement pour les voiries et trottoirs), Citeos et Seve énergie (réseaux, éclairage…) et Verdi (études et maîtrise d’œuvre). Pierre Delval a voté contre, Hervé Pierre s’est abstenu.
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Le nombre d’années écoulées depuis 2021, date à laquelle la ville s’est engagée dans la réflexion sur le marché global de performance (le conseil a délibéré en 2022), en s’inspirant du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). Il a fallu du temps ensuite pour établir un diagnostic, trouver le montage juridico-financier et les entreprises.
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En mois, la durée des travaux dans les deux rues témoins : avenue Dorothée et de la Bourdonnais, choisies car étant représentatives des problématiques auxquelles la mairie veut mettre fin. Les travaux préparatoires ont été réalisés, les chantiers auront lieu en même temps, du 1er septembre au 31 décembre. La population pourra poser ses questions lors d’une réunion publique de présentation du groupement ce lundi 28 juillet de 18h à 20h au palais des congrès.

Un avant-après de la rue la Bourdonnais, l’une des deux rues témoins retenue, dont les travaux commenceront le 1er septembre.
Olivier Lebreuilly a posé celle des rustines. “ Le groupement devra prendre contact avec tous les concessionnaires (eau, gaz, télécom…) et jugera s’il faut intervenir en sous-sol. Si dans les 3 ans suivant la livraison de chaque tranche il y a une fuite ou un problème et qu’il faut rouvrir la chaussée, il devra refaire tout le tapis de la portion ”, a expliqué Jean-Luc Barlet, directeur des services techniques. L’obligation de maintenance est, elle, de 10 ans.

Le Moniteur | n° 6364 | 25.07.2025
Construction de laboratoires et d'une Maison du don sur l'île de Nantes.
En lien avec la construction du nouveau CHU sur l'Ile de Nantes, l'EFS construit un nouveau bâtiment à proximité́ regroupant plusieurs de ses activités : maison du don, centre de santé, laboratoires (IH-DEL, HLA, Recherche) et ses espaces administratifs.
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Maître d'ouvrage : Établissement français du sang - EFS (Nantes).
Programmiste : Embase (Paris).
Équipe lauréate : Tolila+Gilliland, architecte mandataire (Paris) | Verdi Bâtiment Cœur de France, BET TCE (Paris) | Troisième paysage, paysagiste (Paris) | Lasa, BET acoustique (Paris).
Surface : 5 200 m² de surface dans œuvre (SDO), 4 700 m² de surface de plancher (SP).
Estimatif travaux : 13 M€ HT.
Lauréat du concours : mai 2025.
Calendrier prévisionnel : études, 2025. Chantier, 2026-2028.
Programmiste : Embase (Paris).
Équipe lauréate : Tolila+Gilliland, architecte mandataire (Paris) | Verdi Bâtiment Cœur de France, BET TCE (Paris) | Troisième paysage, paysagiste (Paris) | Lasa, BET acoustique (Paris).
Surface : 5 200 m² de surface dans œuvre (SDO), 4 700 m² de surface de plancher (SP).
Estimatif travaux : 13 M€ HT.
Lauréat du concours : mai 2025.
Calendrier prévisionnel : études, 2025. Chantier, 2026-2028.

L’Abeille de la Ternoise | 18.07.2025
Saint-Pol-sur-Ternoise : Changement dans la circulation en centre-ville
Et si on testait une autre manière de circuler dans le centre-ville ? C'est la proposition lancée pour une période d'environ six mois par la municipalité.
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Explications. Attention, sujet sensible. Il avait fait beaucoup causer dans nos éditions des 27 février et 6 mars derniers. Pour redynamiser le centre-ville, quatre axes se dégagent d’une étude pilotée par le cabinet Verdi et financée dans le cadre de l’opération de revitalisation du territoire et le label Petites villes de demain.
Les changements notables
Le nouveau plan de circulation se « cantonne » au centre-ville :
Vous voilà prévenus, alors veillez à ne pas tomber… dans le panneau.
Les changements notables
Le nouveau plan de circulation se « cantonne » au centre-ville :
- la rue du Général de Gaulle passe en sens unique de la rue des Carmes jusqu’à la rue Hebden-Bridge ;
- la rue des Écoles sera en sens unique de la rue du Général de Gaulle jusqu’à la rue de l’Église ;
- la rue de l’Église passe en sens unique de la rue du Pont Simon vers la place du Maréchal Leclerc ;
- la rue des Fonts Viviers passe totalement en sens unique, de la rue du Pont Simon jusqu’à la rue Faidherbe ;
- la rue Louis Andrieu passe en sens unique de la rue des Fonts Viviers jusqu’à la rue du Dr Carette ;
- la rue Bacler d’Albe passe en sens unique de la rue des Carmes vers la place Pompidou.
Vous voilà prévenus, alors veillez à ne pas tomber… dans le panneau.

Ville d’Hendaye | 17.07.2025
Requalification de la place de la République à Hendaye
Le projet implique une restructuration totale de la zone en transformant l'intégralité de la place en espace piéton et en introduisant de la végétation pour combattre les îlots de chaleur urbains et favoriser la gestion durable des eaux pluviales.
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