La Voix du Nord | 06.07.2025
Circulation, stationnement et autres sujets intéressent les Ennevelinois
Jeudi, 80 personnes sont venues écouter et débattre des projets qui, visiblement, les intéressent et les préoccupent. Pour preuve, la réunion a duré deux heures et demie.
VOIR PLUS

Thomas Garbin, urbaniste du cabinet Verdi, a détaillé le projet du plan de circulation et de stationnement.

Le maire Michel Dupont a d’entrée précisé que le projet présenté était une esquisse et donc modifiable.

L’accès à l’école a été un sujet fort débattu.

Le projet de la place prévoit un décalage des places de parking et la création d’une zone végétalisée.

Vue de l’aménagement de la place qui gardera le même nombre de place de stationnements.
Comment concilier sécurité, stationnements, cheminements, aménagements… en répondant aussi aux attentes et intérêts des habitants qui parfois s’opposent ? La réunion a permis au moins que ceux-ci s’expriment dans des débats qui sont restés courtois.
Le projet lancé il y a un an se dessine : “ C’est une première esquisse, modifiable, on veut avancer progressivement ”, a annoncé d’entrée Michel Dupont le maire. Olivier Dubreucq, son adjoint en charge du dossier, et Thomas Garbin du cabinet d’urbanisme Verdi, ont ensuite présenté les propositions issues aussi des rencontres avec les Ennevelinois lors de la balade urbaine en septembre 2024, et d’un atelier de concertation en février dernier.
Ils ont rappelé aussi les contraintes du village, rural, pour que les aménagements ne se transforment pas en obstacles pour les agriculteurs, et du centre-bourg ancien, étroit, qui ne laisse que peu de places aux stationnements à la parcelle.
Trois axes ont été dégagés : apaiser les vitesses automobiles, améliorer la lisibilité du stationnement, sécuriser et valoriser les modes actifs.
1. Première grande ligne du projet, la circulation
Il s’agit de travailler sur les intersections accidentogènes des axes principaux là où la visibilité est réduite. Des “ Stop ” rues Jules- Ferry et Calmette-Guérin donneront la priorité aux petites rues, ils casseront la vitesse en entrée de village.
La zone 30 du centre est à élargir et à harmoniser, avec des aménagements complémentaires comme des écluses simples (au niveau de la zone d’activité, rue de la reine) ou doubles (rue Jules-Ferry).
Des zones 20 (km/h) dites de rencontres seraient créées sur certains axes de dessertes locales, et sur les arrières du cœur de bourg. Les piétons les emprunteraient au milieu des chaussées en y étant prioritaires. Olivier Dubreucq l’a confirmé : “ On veut tester avant de pérenniser, on utilisera des aménagements légers et souples qu’on pourra bouger, ils sont aussi moins coûteux. ” Un estimatif de 200 000 € a notamment été avancé pour le projet présenté.
2. Le stationnement
Il faudra tenir compte de la nouvelle réglementation qui imposera fin 2026, une zone de 5 mètres en amont des passages piétons sans stationnement, réduisant d’autant le nombre de places disponibles.
Le recours aux zones bleues est envisagé. Elles permettront d’améliorer la rotation. Un stationnement libre est occupé par 1 ou 2 véhicules-jour, contre 4 à 8 en zone bleue, a fait remarquer l’urbaniste. Un parking sera aménagé au cimetière. Des actions sont prévues pour limiter le stationnement gênant rues C-Guérin, J-Ferry J-Jaurès et Lavoisier.
3. Bus, vélos, école.
Les sujets ont animé les débats. “ Le matin tout est blindé ”. “ Le parking de la place est plein du matin au soir ”. Le technicien a appelé à modifier les habitudes des conduites, mais “ moi je ne peux pas, je dépose les enfants et après je pars au travail ”. Ceux qui y viennent à pied témoignent : “ Les trottoirs sont occupés et on est obligé de passer sur la chaussée avec des poussettes ”. Les habitants voudraient aussi plus de bus. Oui, mais où mettre les arrêts pour les sécuriser et ne pas gêner riverains, et la circulation ? Une nouvelle piste cyclable est prévue rue Jean-Jaurès en entrée de commune.
Face à l’insécurité routière, l’urbaniste appelle au changement des comportements : “ Ce sont les habitants qui circulent majoritairement dans le village, ce sont leurs enfants, leurs propres sécurités qu’ils engagent. ”
4. Les projets de la place du centre et de l’église
La municipalité a profité de l’occasion pour présenter l’aménagement de la place du centre qui suscite l’inquiétude du commerçant situé en face (notre édition du 26 juin). Xavier Girard, l’élu qui suit le dossier a précisé : “ On est en train de voir comment aménager, le long de la station-service, trois places de dépose minute, et deux autres le long des lockers ”. Il a rappelé que la place du centre verrait la création d’une zone végétalisée décalant les places de parking, dont le nombre resterait pratiquement identique (40 contre 41 actuelles). 5 000 m2 seront désimperméabilisés a ajouté le maire Michel Dupont. Le projet de la place de l’église, plus éloigné dans le temps, prévoit une modification de la circulation pour créer un parvis.
Le document de présentation sera prochainement mis en ligne sur le site de la commune.
Syndicat d’Eau et d’Assainissement de la Région d’Yerville | 06.07.2025
Nouvelle usine d'eau potable à Bourdainville
Dans la région de Yerville, avec la nouvelle usine, l'eau potable est conforme et adoucie. Grâce à sa nouvelle usine d'eau potable à Bourdainville officiellement réceptionnée mi-mars 2025, le syndicat d'eau et d'assainissement de la région de Yerville est à la pointe des normes exigées pour la qualité de l'eau de consommation humaine.
VOIR PLUS
Parc des industries Artois-Flandres | 01.07.2025
Un plan de gestion
pour protéger la nappe phréatique du parc
pour protéger la nappe phréatique du parc
Sur le Parc des industries Artois-Flandres, la vigilance est de mise lorsqu’il s’agit de l’eau. À travers une démarche réglementaire exigeante et une mission d’expertise suivie et structurée, le SIZIAF (Syndicat Mixte du Parc des industries Artois-Flandres) renforce sa surveillance de la qualité de l’eau potable. Objectif : garantir une ressource fiable, de la nappe phréatique jusqu’au robinet des entreprises implantées sur le site.
VOIR PLUS
Le Mag du Beauvaisis | #121 | juillet 2025
Le boulevard Amyot-d'lnville : Un nouveau souffle pour Beauvais
Le boulevard Amyot-d'lnville entre dans une nouvelle étape de son histoire urbaine. La Ville de Beauvais a engagé une vaste opération de requalification dont la 1re phase des travaux sera finalisée cet été.
VOIR PLUS
Le boulevard Amyot-d'lnville, véritable porte d'entrée du cœur de Beauvais, est en pleine transformation ! Ce projet ambitieux vise à redonner vie à cette artère essentielle, en améliorant la chaussée, en renouvelant les réseaux d'eau potable et d'assainissement, en renforçant le pont qui enjambe la rivière Thérain.
Tout l'enjeu de cette requalification est de redonner une place structurante aux piétons et aux cyclistes, de remplacer les arbres malades par de nouveaux alignements adaptés et de réduire les chaleurs ressenties grâce à l'intégration de bandes végétales.
Le boulevard Amyot-d'lnville est une artère majeure pour Beauvais tant par sa position de porte d'entrée en cœur de ville que par le patrimoine architectural et paysager qui le borde. Ainsi, la mise en valeur du patrimoine historique et paysager s'inscrit au cœur de ce projet, offrant une harmonie visuelle et une fluidité de circulation pour tous.

Les principes d'aménagement
Une place plus importante aux piétons et vélos
• Création d'une voie vélos bidirectionnelle séparée de la voirie ;
• Création de cheminements piétons confortables de chaque côté du boulevard et le long des berges ;
• Stationnement longitudinal sur voirie.
Une mise en valeur paysagère
• Mise en valeur des berges et du patrimoine historique ;
• Intégration de bandes végétales avec plantation de plus de 150 nouveaux arbres d'alignement ;
• Unité d'aménagement sur tout le boulevard ;
• Mise en valeur du bâti.
Intégration des enjeux liés à la présence du Thérain
• Amélioration de la gestion des eaux pluviales, guidées vers les bandes plantées ;
• Mise en valeur de la rivière.

Les grandes étapes du projet
La première phase du chantier a débuté avec la gestion du patrimoine arboré vieillissant ainsi que la reprise de l'ensemble du réseau d'assainissement (gestion des eaux usées) et du réseau d'eau potable.
Ces travaux, conséquents, permettent de mettre à neuf les réseaux et de garantir la pérennité de l'aménagement futur.
La seconde phase consistera à finaliser l'ensemble des études techniques et réglementaires liées au projet, dont les études de réhabilitation du pont situé à l'angle de la rue Desjardins.
La troisième phase consistera à réaliser l'ensemble des aménagements de surface avec la création d'une piste cyclable bidirectionnelle connectée au réseau existant, l'aménagement de cheminements piétons accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), la sécurisation des traversées piétonnes.
Le pont sera consolidé et adapté au projet.
Les différents flux - piétons, cyclistes, automobilistes - seront mieux organisés grâce à des espaces dédiés et des bandes végétalisées assurant une séparation claire et sécurisée.
Ce phasage de travaux tient compte des contraintes de circulation et des différents usages du boulevard ainsi que des délais d'études techniques et réglementaires. Des informations seront régulièrement communiquées aux habitants tout au long des différents chantiers.

Phase 1 | mars > août 2025
• Abattage des arbres malades.
• Remise à neuf du réseau d'assainissement.
• Reprise à neuf du réseau d'eau potable et mise en place d'un tapis de chaussée provisoire.
Phase 2 | septembre 2025 > juin 2026
• État transitoire.
• Finalisation des études technique.
Phase 3 | à partir de juillet 2026
Requalification complète avec :
• Reprise du pont ;
• Aménagement des trottoirs, des berges, et plantation d'arbres et végétaux.

Une démarche participative
Dès la phase de conception, la Ville de Beauvais a mis en place une concertation ouverte pour associer les habitants aux grandes orientations du projet. À partir de décembre 2024, plusieurs rencontres ont été organisées avec l'équipe enseignante de l'école Jules-Ferry, le Comité Local des Usagers de la Bicyclette du Beauvaisis (CLUBB) et les usagers.
À l'occasion de la réunion publique du 19 mars 2025, qui a réuni plusieurs dizaines d'habitants à l'hôtel de ville, les échanges ont permis d'ajuster certains aménagements, de mieux préparer les riverains aux travaux, et surtout de nourrir le projet grâce à des retours enthousiastes – “ On se croirait aux Champs-Élysées ! ”, “ On n'arrive pas à croire que c'est chez nous ! ”, “ C'est magnifique ! ” - particulièrement marqués sur deux espaces clés : le parvis de l'école et les berges du Thérain.
L’ensemble du dispositif de concertation se poursuit pendant toute la durée du projet. Les habitants peuvent suivre l'évolution du projet, poser leurs questions ou signaler un dysfonctionnement via l'application Beauvais Mobile.
Tout l'enjeu de cette requalification est de redonner une place structurante aux piétons et aux cyclistes, de remplacer les arbres malades par de nouveaux alignements adaptés et de réduire les chaleurs ressenties grâce à l'intégration de bandes végétales.
Le boulevard Amyot-d'lnville est une artère majeure pour Beauvais tant par sa position de porte d'entrée en cœur de ville que par le patrimoine architectural et paysager qui le borde. Ainsi, la mise en valeur du patrimoine historique et paysager s'inscrit au cœur de ce projet, offrant une harmonie visuelle et une fluidité de circulation pour tous.

Les principes d'aménagement
Une place plus importante aux piétons et vélos
• Création d'une voie vélos bidirectionnelle séparée de la voirie ;
• Création de cheminements piétons confortables de chaque côté du boulevard et le long des berges ;
• Stationnement longitudinal sur voirie.
Une mise en valeur paysagère
• Mise en valeur des berges et du patrimoine historique ;
• Intégration de bandes végétales avec plantation de plus de 150 nouveaux arbres d'alignement ;
• Unité d'aménagement sur tout le boulevard ;
• Mise en valeur du bâti.
Intégration des enjeux liés à la présence du Thérain
• Amélioration de la gestion des eaux pluviales, guidées vers les bandes plantées ;
• Mise en valeur de la rivière.

Les grandes étapes du projet
La première phase du chantier a débuté avec la gestion du patrimoine arboré vieillissant ainsi que la reprise de l'ensemble du réseau d'assainissement (gestion des eaux usées) et du réseau d'eau potable.
Ces travaux, conséquents, permettent de mettre à neuf les réseaux et de garantir la pérennité de l'aménagement futur.
La seconde phase consistera à finaliser l'ensemble des études techniques et réglementaires liées au projet, dont les études de réhabilitation du pont situé à l'angle de la rue Desjardins.
La troisième phase consistera à réaliser l'ensemble des aménagements de surface avec la création d'une piste cyclable bidirectionnelle connectée au réseau existant, l'aménagement de cheminements piétons accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR), la sécurisation des traversées piétonnes.
Le pont sera consolidé et adapté au projet.
Les différents flux - piétons, cyclistes, automobilistes - seront mieux organisés grâce à des espaces dédiés et des bandes végétalisées assurant une séparation claire et sécurisée.
Ce phasage de travaux tient compte des contraintes de circulation et des différents usages du boulevard ainsi que des délais d'études techniques et réglementaires. Des informations seront régulièrement communiquées aux habitants tout au long des différents chantiers.

Phase 1 | mars > août 2025
• Abattage des arbres malades.
• Remise à neuf du réseau d'assainissement.
• Reprise à neuf du réseau d'eau potable et mise en place d'un tapis de chaussée provisoire.
Phase 2 | septembre 2025 > juin 2026
• État transitoire.
• Finalisation des études technique.
Phase 3 | à partir de juillet 2026
Requalification complète avec :
• Reprise du pont ;
• Aménagement des trottoirs, des berges, et plantation d'arbres et végétaux.

Une démarche participative
Dès la phase de conception, la Ville de Beauvais a mis en place une concertation ouverte pour associer les habitants aux grandes orientations du projet. À partir de décembre 2024, plusieurs rencontres ont été organisées avec l'équipe enseignante de l'école Jules-Ferry, le Comité Local des Usagers de la Bicyclette du Beauvaisis (CLUBB) et les usagers.
À l'occasion de la réunion publique du 19 mars 2025, qui a réuni plusieurs dizaines d'habitants à l'hôtel de ville, les échanges ont permis d'ajuster certains aménagements, de mieux préparer les riverains aux travaux, et surtout de nourrir le projet grâce à des retours enthousiastes – “ On se croirait aux Champs-Élysées ! ”, “ On n'arrive pas à croire que c'est chez nous ! ”, “ C'est magnifique ! ” - particulièrement marqués sur deux espaces clés : le parvis de l'école et les berges du Thérain.
L’ensemble du dispositif de concertation se poursuit pendant toute la durée du projet. Les habitants peuvent suivre l'évolution du projet, poser leurs questions ou signaler un dysfonctionnement via l'application Beauvais Mobile.
| Les clés du projet • Plus de 150 arbres plantés. • Une piste cyclable bidirectionnelle. • 3 phases de travaux. • Concertation tout au long du projet avec les habitants, les usagers du boulevard, les administrations proches et l'école. |
Mascherpa Juppé Architectes, Polysémie Production | 25.06.2025
Stratégie d'économie circulaire dans le cadre de la déconstruction des écoles maternelle Reynier et élémentaire Condorcet à Six-Fours-les-Plages
Notre démarche vise à maximiser la valorisation des matériaux de construction, des équipements et du mobilier, tout en réduisant les déchets. En favorisant le réemploi, la réutilisation et le recyclage sur site, elle permet non seulement de préserver les ressources naturelles en limitant l'usage de matériaux neufs, mais aussi de diminuer l'impact environnemental et social de la construction.
VOIR PLUS
Le Journal de Saône-et-Loire | 24.06.2025
Le vaste chantier du quai de la Poterne est terminé… Mais il reste un ajustement à faire
Les travaux entre le quai Sainte-Marie et le pont Saint-Laurent, couvrent une surface de 9 600 m² dont le périmètre est situé dans le site patrimonial remarquable de la ville, couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur.
VOIR PLUS
Il avait débuté en septembre 2024 et vient tout juste de se terminer. Le vaste chantier du quai de la Poterne, englobant la place Louis-Armand-Caillat et celle du Cloître, est désormais fini.

Avec le sous-préfet de Chalon Olivier Tainturier (à droite), le conseiller départemental Jean-Vianney Guigue (à gauche) et des élus du conseiller municipal, le maire Gilles Platret a officiellement inauguré le quai de la Poterne rénové. Photo Axel Matisse
“ C’était un chantier compliqué techniquement, et qui a coûté 5,3 millions d’euros, dont 2,65 millions d’euros à la charge des Chalonnais ”, indique le maire Gilles Platret. Reste néanmoins un dernier petit ajustement : il faudra reprendre du 4 au 8 août l’enrobé de couleur, notamment place du Pont et Louis-Armand-Caillat. “ Le bitume a surchauffé et le liant n’a pas pris ”, précise le maire. Les potences, qui ont finalement été enlevées, devraient également être remplacées par des “ abris style pergolas, beaucoup plus discrets, fins et moins obstruant ”.

Le chantier englobe également la place Louis-Armand-Caillat. Photo Axel Matisse

La place du Cloître a également fait l’objet d’une rénovation dans le cadre de ce projet. Photo Axel Matisse

Avec le sous-préfet de Chalon Olivier Tainturier (à droite), le conseiller départemental Jean-Vianney Guigue (à gauche) et des élus du conseiller municipal, le maire Gilles Platret a officiellement inauguré le quai de la Poterne rénové. Photo Axel Matisse
“ C’était un chantier compliqué techniquement, et qui a coûté 5,3 millions d’euros, dont 2,65 millions d’euros à la charge des Chalonnais ”, indique le maire Gilles Platret. Reste néanmoins un dernier petit ajustement : il faudra reprendre du 4 au 8 août l’enrobé de couleur, notamment place du Pont et Louis-Armand-Caillat. “ Le bitume a surchauffé et le liant n’a pas pris ”, précise le maire. Les potences, qui ont finalement été enlevées, devraient également être remplacées par des “ abris style pergolas, beaucoup plus discrets, fins et moins obstruant ”.

Le chantier englobe également la place Louis-Armand-Caillat. Photo Axel Matisse

La place du Cloître a également fait l’objet d’une rénovation dans le cadre de ce projet. Photo Axel Matisse
Ouest-France | 22.06.2025
Sainte-Foy, le hameau de la Billonnière raccordé au réseau collectif d’assainissement
Des travaux sont actuellement en cours au hameau de la Billonnière, à Sainte-Foy (Vendée), pour raccorder les habitants au réseau d’assainissement collectif. Débutés en octobre 2024, ils devraient prendre fin au printemps 2026.
VOIR PLUS
Noël Verdon, le maire de Sainte-Foy (Vendée) et son adjoint aux travaux, Daniel Colas organisaient, ce mardi, une visite du chantier d’assainissement du hameau de la Billonnière. Une analyse a révélé que 35 % des systèmes d’assainissement non collectifs n’étaient pas conformes, générant pollution des fossés et de la source du cours d’eau qui alimente le lac du Tanchet.

De gauche à droite, Noël Verdon, maire ; Nancy Delanoë du cabinet Verdi, maître d’œuvre ; Daniel Colas, adjoint aux travaux ; Damien Lecoq, Les Sables Agglomération ; Vincent Roux et ses collègues de LVI TP (Loire-Vendée-Infrastructures TP) sur le chantier. | Photo Ouest-France
Plus de 300 branchements à réaliser
Des travaux de raccordements sont donc en cours depuis octobre 2024 jusqu’au printemps 2026. Ce sont 6 km de réseaux et cinq postes de refoulement qui sont nécessaires pour se raccorder à la station d’épuration des Sables-d’Olonne. Le maire, Noël Verdon, explique que “ la caractéristique des rues de ce secteur, en arête de poissons a nécessité beaucoup plus de canalisations”. Pour assurer les plus de 300 branchements dans une dizaine de rues, le budget de l’opération est de 3,5 millions d’euros. Cinq à six maisons, rue du Bocage, ne pourront être raccordées pour des raisons techniques.
Les élus précisent qu’il n’y aura aucun coût pour les riverains. Les failles creusées sont impressionnantes de profondeur pour assurer la pente nécessaire à l’évacuation mais une seule difficulté a été rencontrée sur un rocher au carrefour. Daniel Colas, adjoint aux travaux, précise que “ des travaux de voirie seront nécessaires à suivre d’autant que la réalisation de pistes cyclables est programmée ”

De gauche à droite, Noël Verdon, maire ; Nancy Delanoë du cabinet Verdi, maître d’œuvre ; Daniel Colas, adjoint aux travaux ; Damien Lecoq, Les Sables Agglomération ; Vincent Roux et ses collègues de LVI TP (Loire-Vendée-Infrastructures TP) sur le chantier. | Photo Ouest-France
Plus de 300 branchements à réaliser
Des travaux de raccordements sont donc en cours depuis octobre 2024 jusqu’au printemps 2026. Ce sont 6 km de réseaux et cinq postes de refoulement qui sont nécessaires pour se raccorder à la station d’épuration des Sables-d’Olonne. Le maire, Noël Verdon, explique que “ la caractéristique des rues de ce secteur, en arête de poissons a nécessité beaucoup plus de canalisations”. Pour assurer les plus de 300 branchements dans une dizaine de rues, le budget de l’opération est de 3,5 millions d’euros. Cinq à six maisons, rue du Bocage, ne pourront être raccordées pour des raisons techniques.
Les élus précisent qu’il n’y aura aucun coût pour les riverains. Les failles creusées sont impressionnantes de profondeur pour assurer la pente nécessaire à l’évacuation mais une seule difficulté a été rencontrée sur un rocher au carrefour. Daniel Colas, adjoint aux travaux, précise que “ des travaux de voirie seront nécessaires à suivre d’autant que la réalisation de pistes cyclables est programmée ”
Sud Ouest | 19.06.2025
On a eu quelques frayeurs.
Le défi derrière le chantier
du nouveau rooftop Biarritz Bonheur
Le défi derrière le chantier
du nouveau rooftop Biarritz Bonheur
À la mi-mai, les badauds ont découvert le panorama exceptionnel - et jusqu’alors insoupçonné - qu’offre le toit des Galeries Lafayette de Biarritz. Derrière le chantier du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur, une volonté de préserver le patrimoine et pas mal de défis.
VOIR PLUS
Le panorama est grandiose : la Grande Plage, le Casino et l’hôtel du Palais. L’une des plus belles vues de Biarritz, pourtant jalousement gardée pendant de longues années sur le toit des Galeries Lafayette. L’endroit servait à entreposer des équipements techniques et seule une poignée de personnes travaillant pour l’enseigne y avait accès.

De gauche à droite : Romain Labbé, Peio Aguerrebere de l’entreprise Verdi, Alice Dardek (Citynove), Imanol Harinordoquy, Jean-Michel Suhubiette et Alessandro Baiguera. © Crédit photo : Daniele Rocco
Ce spot perché s’est dévoilé, le 14 mai, à l’ouverture du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur. Aux manettes, deux figures locales : l’ancien international de rugby Imanol Harinordoquy et le restaurateur Jean-Michel Suhubiette. En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef, à la tête du restaurant étoilé Substance, à Paris.

Le toit des Galeries avant les travaux.
Le duo d’entrepreneurs locaux a remporté un appel d’offres lancé par Citynove, la foncière des Galeries Lafayette. Romain Labbé, son directeur général adjoint, a découvert ce lieu inexploité il y a quelques années, avec l’envie de redonner vie à ce patrimoine exceptionnel.
Quand ils déposent leur dossier, il y a un peu plus de quatre ans, Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette n’ont pas l’opportunité de visiter l’endroit. Malgré cela, ils parviennent à monter un projet dont le sérieux convainc Citynove, qui leur confie l’exploitation.
Les travaux, sur deux niveaux, consistent en l’ouverture d’un restaurant surmonté d’un rooftop visant à requalifier la toiture-terrasse de 100 m² et offrir une vue sur l’océan. Il inclut un accès direct au restaurant et la réinterprétation d’une verrière d’origine, datant de 1925.
Esprit rugby
Élément central du chantier, ce lanterneau de 92 m² a conduit l’architecte Alessandro Baiguera - du cabinet Boteko en charge des travaux - à se plonger dans les archives départementales afin d’être au plus près de la version initiale. “ Nous sommes repartis des plans retrouvés pour lui redonner vie et la sublimer, très exactement cent ans plus tard ”, confie avec satisfaction Romain Labbé.

En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef. Photo Arthur Capy
Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette se sont largement impliqués dans le processus : “ On a travaillé main dans la main avec Citynove et les artisans. On a participé à toute la partie gros œuvre, en étant là aux réunions de chantier et en prenant part au suivi des travaux. Nous n’étions pas là uniquement en tant qu’exploitants ”, apprécie l’ancien joueur de rugby, qui souligne : “ les travaux ont été faits par des entreprises locales, implantées dans un rayon de 40 à 50 kilomètres de Biarritz. ”
“ C’est peut-être l’esprit rugby qui ressort ”, abonde Romain Labbé. “ C’est vrai que c’était assez atypique dans la manière de faire. Un esprit d’équipe s’est installé naturellement. Toutes les difficultés, on les a traversées ensemble. ”
Et elles n’ont pas manqué. Premier défi : mener le chantier dans un magasin resté ouvert au public. “ On devait intervenir de nuit, en horaires décalés, ou veiller à ne pas faire trop de bruit ”, raconte-t-il.
Un trou béant
“ On s’est aussi retrouvé, à un moment donné, avec un énorme trou béant au-dessus du restaurant, poursuit-il. On a fait un échafaudage, avec une grande couverture. ” Pas une mince affaire, face à l’océan, alors que plusieurs nuits ont été marquées par de fortes intempéries, avec beaucoup de pluie et de vent. “ Il ne fallait absolument pas que de l’eau rentre dans les Galeries. On a dû intervenir en urgence plusieurs fois, c’était assez périlleux. On s’est fait quelques frayeurs ! ”

Plusieurs interventions en urgence ont dû avoir lieu sur cet échafaudage couvert, pour protéger les Galeries Lafayette des intempéries. Photo Daniele Rocco
L’acheminement des matériaux a aussi donné du fil à retordre : “ Ces grandes poutres, que vous voyez là, ont été amenées d’un seul tenant, poursuit Romain Labbé, en pointant la structure du rooftop. C’était très ambitieux de pouvoir le faire, encore une fois dans un magasin ouvert, dans un centre-ville historique, où on n’a pas le droit de livrer, pas le droit de stationner. ”
Les Galeries Lafayette de Biarritz accueillent en moyenne 1,2 million de visiteurs par an. Le restaurant Biarritz Bonheur, ouvert en continu de 9 heures à 1 h 30 du matin, sert du premier café de la journée au dernier verre du soir. L’établissement peut accueillir jusqu’à 300 personnes.
Citynove ne communique pas d’objectif chiffré sur la fréquentation que pourrait générer Biarritz Bonheur, mais espère faire de l’enseigne un lieu de vie.

De gauche à droite : Romain Labbé, Peio Aguerrebere de l’entreprise Verdi, Alice Dardek (Citynove), Imanol Harinordoquy, Jean-Michel Suhubiette et Alessandro Baiguera. © Crédit photo : Daniele Rocco
Ce spot perché s’est dévoilé, le 14 mai, à l’ouverture du restaurant et rooftop Biarritz Bonheur. Aux manettes, deux figures locales : l’ancien international de rugby Imanol Harinordoquy et le restaurateur Jean-Michel Suhubiette. En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef, à la tête du restaurant étoilé Substance, à Paris.

Le toit des Galeries avant les travaux.
Le duo d’entrepreneurs locaux a remporté un appel d’offres lancé par Citynove, la foncière des Galeries Lafayette. Romain Labbé, son directeur général adjoint, a découvert ce lieu inexploité il y a quelques années, avec l’envie de redonner vie à ce patrimoine exceptionnel.
Quand ils déposent leur dossier, il y a un peu plus de quatre ans, Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette n’ont pas l’opportunité de visiter l’endroit. Malgré cela, ils parviennent à monter un projet dont le sérieux convainc Citynove, qui leur confie l’exploitation.
Les travaux, sur deux niveaux, consistent en l’ouverture d’un restaurant surmonté d’un rooftop visant à requalifier la toiture-terrasse de 100 m² et offrir une vue sur l’océan. Il inclut un accès direct au restaurant et la réinterprétation d’une verrière d’origine, datant de 1925.
Esprit rugby
Élément central du chantier, ce lanterneau de 92 m² a conduit l’architecte Alessandro Baiguera - du cabinet Boteko en charge des travaux - à se plonger dans les archives départementales afin d’être au plus près de la version initiale. “ Nous sommes repartis des plans retrouvés pour lui redonner vie et la sublimer, très exactement cent ans plus tard ”, confie avec satisfaction Romain Labbé.

En cuisine, le chef Nicolas Garbay orchestre une carte signée Matthias Marc, ancien candidat de l’émission Top Chef. Photo Arthur Capy
Imanol Harinordoquy et Jean-Michel Suhubiette se sont largement impliqués dans le processus : “ On a travaillé main dans la main avec Citynove et les artisans. On a participé à toute la partie gros œuvre, en étant là aux réunions de chantier et en prenant part au suivi des travaux. Nous n’étions pas là uniquement en tant qu’exploitants ”, apprécie l’ancien joueur de rugby, qui souligne : “ les travaux ont été faits par des entreprises locales, implantées dans un rayon de 40 à 50 kilomètres de Biarritz. ”
“ C’est peut-être l’esprit rugby qui ressort ”, abonde Romain Labbé. “ C’est vrai que c’était assez atypique dans la manière de faire. Un esprit d’équipe s’est installé naturellement. Toutes les difficultés, on les a traversées ensemble. ”
Et elles n’ont pas manqué. Premier défi : mener le chantier dans un magasin resté ouvert au public. “ On devait intervenir de nuit, en horaires décalés, ou veiller à ne pas faire trop de bruit ”, raconte-t-il.
Un trou béant
“ On s’est aussi retrouvé, à un moment donné, avec un énorme trou béant au-dessus du restaurant, poursuit-il. On a fait un échafaudage, avec une grande couverture. ” Pas une mince affaire, face à l’océan, alors que plusieurs nuits ont été marquées par de fortes intempéries, avec beaucoup de pluie et de vent. “ Il ne fallait absolument pas que de l’eau rentre dans les Galeries. On a dû intervenir en urgence plusieurs fois, c’était assez périlleux. On s’est fait quelques frayeurs ! ”

Plusieurs interventions en urgence ont dû avoir lieu sur cet échafaudage couvert, pour protéger les Galeries Lafayette des intempéries. Photo Daniele Rocco
L’acheminement des matériaux a aussi donné du fil à retordre : “ Ces grandes poutres, que vous voyez là, ont été amenées d’un seul tenant, poursuit Romain Labbé, en pointant la structure du rooftop. C’était très ambitieux de pouvoir le faire, encore une fois dans un magasin ouvert, dans un centre-ville historique, où on n’a pas le droit de livrer, pas le droit de stationner. ”
Les Galeries Lafayette de Biarritz accueillent en moyenne 1,2 million de visiteurs par an. Le restaurant Biarritz Bonheur, ouvert en continu de 9 heures à 1 h 30 du matin, sert du premier café de la journée au dernier verre du soir. L’établissement peut accueillir jusqu’à 300 personnes.
Citynove ne communique pas d’objectif chiffré sur la fréquentation que pourrait générer Biarritz Bonheur, mais espère faire de l’enseigne un lieu de vie.


Designer de territoires
Suivez-nous sur Linkedin